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Mercredi 17 Juillet 2013

 

J’ai bien dormis, à 6h j’ai sortis le FAMAS pour tuer le coq, et à 6h30 j’avais abattu l’âne qui bramait comme un cerf.

J’entame la descente plein du sang d’animaux, et je récupère l’autoroute pour livrer mon premier client à Pusignan au plus tôt, le plus tôt sera 10h. Un des dernier Scania long nez construit chez les frileux trône tout d’orange vêtu, une petite photo souvenir de la bête, une discute avec son pygmalion, et je pars de là pour livrer avant 12h à Vénissieux, je ne sens pas trop le client, un marchand de carrelage dans Venissieux je sens la petite rue. Bon d’accord la rue laissait de la place pour que les autres circulent, et que je sois déchargé en même temps dans la rue, ce qui n’empêchera pas 2 enculés de benneux (il n’y a pas d’autres mots) de passer au moins à 50km/h, dommage que je n’avais pas des morceaux de porcelaine dans la poche, et ce n’est pas la mamie arrosée par l’eau stagnante dans le caniveau qui me contradira.

Mon cariste faisait la gueule quand je suis arrivé, voir une semi à 11h30 ça fait jamais plaisir, mais il va se dérider à la fin, et c’est à 12h15 que je le quitte, je dois recharger à St Quentin pour l’Italie, alors vaille pour la grande zone industriel de l’est Lyonnais.

Une petite salade, sur le pouce à quai, et à 14h je suis chargé, je passe devant DSV ou un collègue d’origine Bosniaque se trouve, mais je ne reste pas il discute avec des natifs de chez lui.

A 15h30 j’arrive au dépôt, le plein, un complément pour 2 livraisons, une douche bien fraîche et je file coupure faite, comme ça je serais pas emmerdé pour aller à Bussoleno.

C’est Farid un collègue qui en arrivant me met la puce à l’oreille, il a vu 3km de bouchondans la montée du Fréjus. Alors je prends la carte de payement pour récupérer le n° de téléphone de la SFTRF, mais c’est une boite vocale qui m’annonce que si je veux connaitre les interdictions PL faut que j’aille sur le site internet, ça m’avance pas, alors je me branche sur le 107.7, qui lui m’annonce que les portiques sont en panne, et que les PL sont invité manu militari sur les aires de stockage, devant moi j’ai l’ami Jojo qui n’est pas l’ami du petit déjeuner, juste Jojo un ancien qui roule dès fois pour nous pour dépanner, un ancien qui a passé les 60 depuis un moment, un mec bien qui a de jolies anecdotes, après une 30aines d’appels de phares, il me laisse le rattraper, et nous décidons de faire halte au « St Pierre », nous ne serons pas les seuls, le parking va vite être rempli, François et Bertrand nous rejoigne 30mn plus tard, et nous passerons une bonne soirée à 4 avec les souvenirs de l’ami Jojo, avec qui je vais m’arranger pour qu’il est mon tracteur pendant mes 3 semaines, comme cela je laisserais mon frigo dedans.