Carnet de bord de Mars 2013 | Partager sur Facebook |
4h30 je quitte la maison, la neige tombe, tombe, elle est légère, et même si elle tient à la route elle ne se tasse pas sous les roues.
Je quitte sans tarder le dépôt au cas où un secrétaire zélé réveillerait le représentant de François 1er, non pas le pape…l’autre, le nôtre, le mou.
A moi Paname, la neige disparait après le tunnel de Dullin, c’est une bonne nouvelle, je prévois un arrêt après Macon pour boire mon café, je passe pile entre deux car de tourisme scolaire, coup de bol. Le second arrêt je vais le faire à côté d’Avallon, pas de café mais une petite sieste reposante.
Je viens d’écouter les news, et oh miracle je suis d’accord avec 2 femmes, non pas la mienne, sinon je ferais ceinture tous les week-ends si je n’étais pas d’accord avec elle, avec Ferrol sinon je… non là je m’égare, mais avec Royal et Morano qui sont contre l’idée d’arrêter l’apprentissage. Pour une fois que 2 politique de 2 bords différents soit d’accord, je tire mon chapeau bas mesdames…
J’arrive enfin sur Paris, périf ouest à fond les ballons, puis le pont de Neuilly et ses quais qui m’emmènent direct à Courbevoie livrer un chantier sur un boulevard. Une fois débarrassé de 30 tubes de coffrage, je file à Villeneuve la Garenne pour vider le reste de tubes, j’y arrive pour 15h, le cariste n’est pas content avec ses patrons et me le fait dire, mais qu’y puis-je ?Enfin une fois viré ses merdes en cartons je file voir si je peux encore vider mes 6 palettes à Bonneuil en France, je passe devant le musée de l’aviation au Bourget, j’ai le droit de voir de loin le nez de la fusée Ariane, elle parait petite par rapport à l’idée que je me faisais d’un mastodonte volant vers les étoiles.
Pas de bol il faut un rdv, et j’en ai pas, et en plus ils ne déchargent plus à partir de 15h, j’ai le droit de revenir demain matin à 8h30. Je vais me poser à Garonor.