FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2013 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 18 Juillet 2013
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    A 5h on décolle Jojo et moi et nous nous retrouvons devant le café en Italie au tunnel, juste une petite coupure pour moi, car j’ai rdv à 11h30 chez le second entre Pavia et Piacenza, en attendant le premier est dans la campagne d’Asti, et j’arrive chez lui à 8h45, à 9h je suis parti de là, je ne traine pas, j’avais pas fait gaffe que c’était aussi retiré quand j’ai regardé en coup de vent la carte, et du coup de penser que j’avais du battement, je n‘en ai plus, j’arrive pile à 11h30 chez Khuene, mais pas de soucis, je vais à quai dans la foulée, de chez eux, il me reste le dernier qui est à 20mn, alors je me trouve un petit coin à l’ombre pour manger et faire la sieste. A 13h30 je suis devant le gardien qui m’enregistre, puis devant l’office ou trône devant la vitre un superbe sandwich dessiné disant qu’ils reviennent à 14h. A 14h la belle Carla (je le sais car nous sommes intime) enfin presque, c’est écrit sur son t-shirt, et puis j’ai le droit puisqu’elle m’a appelé Pascal, elle doit pas savoir dire « beau » en Français, mais je suis étonné qu’elle sache mon prénom, et je me souviens que j’ai donné ma carte d’identité au vigile…cqfd

    Ça ne va pas durer, et 30mn plus tard je suis vide et de nouveau devant ma Carlita d’amour, on ne se quitte plus, bon d’accord, on se quitte dès qu’elle m’a signée mon CMR, je l’entends renifler dans mon dos, c’est dur d’être un sex-symbol fidèle et amoureux de sa femme, dès fois j’ai envie de me taper dessus tellement je trouve cela cruel de ma part de les laisser triste.

    Je recharge chez Zust Ambrosetti le GEODIS Italien, là je ne fais pas le Play Boy mon interlocuteur fait 1m80 et 130kg, je ne fais pas le fanfaron et je l’appelle MONSIEUR, faut pas déconner, comme dirait mon pote Audiard, quand les mecs de 130kg cause les 60kg ferment leurs gueules.

    Il est 15h15, ici c’est du groupage, ici ça va aussi vite que ça peut aller lentement, et aujourd’hui j’ai perdu, on ne peut pas gagner tous les jours, et je vois mon amplitude fondre comme la glace au chocolat que j’ai piqué au gamin de 6 ans que j’ai croisé dans la rue, je suis un vrai rebelle.

    A 19h mon costaud vient me chercher, un instant j’ai cru qu’il voulait me piquer la glace du merdeux, mais non, il veut rentrer chez lui et m’invite à venir signer les documents et récupérer le plomb. Mais et moi ? C’est bon qu’il me dit, ils ont presque fini, je suis bien content, un œil par-dessus la porte de la semi, et je vois qu’il n’y a qu’1/4 de rempli, ah le salauuuuuuuuuddddddddddddddd.