Carnet de bord de Juin 2013 | Partager sur Facebook |
4h45 je décolle le premier du parking, car je suis le King de la route, et je suis en Volvo l’empereur du bitume, mon pépère à moi rugit, non vu l’heure il ronronne doucement pour quitter le parking, j’ai bien envie de balancer un pavé sur le tracteur de PF, mais je vise trop mal je risquerais de toucher un autre tracteur…
Passage par le dépôt pour faire le plein, 31/100 de conso avec 24t au cul et le Fréjus, pas mal, enfin c’est ce que je me dis… L’arrêt suivant est à la sortie du Fréjus pour me laver et boire le café, je vais faire une sieste de 30mn à la sortie de Turin, comme ça je suis à jour pour la réglementation.
J’arrive à l’ancienne douane de Vercelli à 11h, je suis à quai dans la foulée, vidé aussi vite, je repars aussi vite. En route sur la nationale je suis doublé par une citerne, ici c’est 60km/h, et je suis à 8kilo, et ben le cochon il m’a doublé alors qu’une voiture arrivait en face, ça l’a pas gêné, il a de la chance que je ne l’ai pas revu plus tard, car il aurait pris mon poing dans la gueule, cet enfoiré de Fangio s’est rabattu sur mon nez.
J’arrive à Settimo Milanèse dans la banlieue de Milan à 12h45, les gars discutent dans la cour, alors je me gare sous un arbre, et commence à casser la croute, à 13h on m’ouvre le portail, ça c’est cool, à 13h15 je pars de là, je mangerais mon dessert plus tard, et j’arrive chez Alstom à Setto San Giovanni à 13h45, idem ici, ils veulent vraiment pas me laisser manger en paix, pas grave, je sors les 3 palettes, et j’appelle pour connaitre les réjouissances du chargement, un complet chez Zust Ambrosetti le monsieur Géodis de Milan, complet en câble TIR et ADR, mais je ne vais pas me faire avoir, chez eux pas d’ombre alors je mange mon yaourt sous un arbre dans la rue.
Chez Géodis, je suis bien accueilli par l’affréteur, ça change de certaines boites. 15h je suis à quai, et ils commencent à remplir tout doucement dès 15h15, avec un coup de chance je vais peut-être pouvoir aller jusqu’à Bussoleno trouver 5° de moins. Mais à 17h je vois l’ombre et une température accueillante pour la nuit me quitter tout doucement comme un amant quittant le lit de sa maitresse, à 17h30 je me dis qu’il devrait se dépêcher si ils veulent que l’aille « Il Platani » à Carusio, mais ils veulent vraiment me faire faire des cheveux blanc, ce n’est qu’à 18h que je quitte les lieux, plombé et en ADR.
Et c’est la tangenziale qui va clore mon cas, des bouchons font que je vais me rabattre sur Novarra, ok va pour l’aire de repos de Novarra, son parking chauffé à blanc et les 33° du soir et il est déjà 19h30…
N’achetez pas la nouvelle jeep, elle tombe en panne pendant les essais secret, je fais des photos comme un espion de l’est du temps de la grande STASI, va savoir auto plus voudra peut-être me les acheter…