Carnet de bord de Avril 2013 | Partager sur Facebook |
PF est parti à 5h, moi cela sera 5h30, faut pas déconner, on a déjà manger ensemble, dormi côte à côte, plus et ça va jaser.
J’arrive chez mon client à 9h. Ici tout se passe au pont roulant, et il y en a qu’un, et on m’annonce 13h30.
Ca râle chez moi, et ils vont voir pour que je me mette en place plus tôt. Pendant ce temps-là je reste au calme devant le cimetière du village, c’est calme, les oiseaux chantent, et les voisins sont silencieux, que du bonheur.
C’est la sonnerie du téléphone qui va me réveiller, 11h qu’on m’annonce, cool.
Je me pointe à 11h, le camion en place n’a pas fini, et c’est à 11h30 que je me met en place, la galère commence pour faire passer le toit par-dessus la machine qui est à l’arrière, elle mesure 4m50x2m20 et 2m10 de haut, ça grince, ça couine et moi je sue du verbe suer, je râle aussi.
A midi le cariste part manger, et moi je suis toujours à essayer d’ouvrir cette merde.
Il revient à 13h, et peut commencer à soulever les 5T de la machine, ensuite il aura droit d’enlever les socles, et après je vais rebosser, car il y a la grande sœur de 7T qu’il faut aussi enlever, le soucis, c’est qu’il faut ouvrir l’avant, et en plus le pont n’est pas assez haut pour la virer par le haut, va falloir le faire en 2 temps.
Il est enfin 15h15 quand j’ai tout fermé. Et je dois sans me reposer filer telle la gazelle devant le guépard, ou comme Tophe devant une explosion à AZF pour aller à Cusago dans la banlieue de Milan. J’arrive chez eux à 17h05, et on voit ici ce que veut dire travailler, car la boite prévenue à 15h30 par mon chef que j’allais arriver à 17h/17h30 à garder un cariste pour ma charger, le cariste, un mec super sympa me dit qu’il finit normalement à 16h, mais que « no problemo » quand je m’excuse du retard.
Et c’est à 18h30 que je les quitte, direction la France, je pose le tout à Genas demain matin, mais je n’ai pas assez d’amplitude pour aller jusqu’au « Paradise », je vais planter sur l’autostate à l’entrée de Turin.
J’aime pas trop m’arrêter sur cette partie gratuite de la Tangenziale, ou une faune nocturne tourne et divague autour des camions.