FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2013 Partager sur Facebook
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  • 80!!!mon oeil...
    Phil qui me double
    Espagnol, espagnol et...
  • Jeudi 23 Mai 2013
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    Un jeudi de de grasse mat, je suis attendu à 10h30, et il me reste 1h30 de conduite, je mets le moteur à ronronner à 8h, et je roule à ma vitesse maximum, je suis un vrai fou, un vrai rebelle, bon d’accord c’est à 80, mais comme même…

    Je me pointe sur Moulin, un petit arrêt au Gémo du coin, je suis en avance, et en plus il y a de la place devant, je craque sur un short long en jean tendance, ça ira bien pour me dorer la pilule sur les quais de chargement, bon c’est vrai il faudra attendre que le con qui a joué à cache-cache avec le soleil le retrouve…Ah le con.

    Le déchargement commence à l’heure pile à 10h30, même si je suis à quai depuis 30mn, je donne un coup de main au gars qui veut rentrer entre ma semi et celle d’un gars typique du plouc, chemise débraillé ouverte sur un poitrail poilu, mal rasé, basket avec les lacets qui trainent…J’ai du mal à rentrer mon rétro, ces cons m’ont piqués les clefs, impossible donc d’ouvrir la vitre.

    11h15 je quitte ce lieu où ils ont le bon mauvais goût de mettre des fers qui dépasse de la bordure qui protège cette si belle pelouse, c’est vrai qu’est-ce que c’est qu’un train de pneu à côté qui éclatent.

    J’arrive chez les Allemand à 3km de là, ici Bosch fait dans l’ABS, je dois fournir Ivéco, enfin juste deux dépositaires. Je profite pour manger chez eux, ce n’est pas cher (7€) et bon.

    Je repars de là à 13h, je dois encore passer par Genas pour compléter.

    Un arrêt à nouveau pour boire le café au Relai du Haut Cluny, on mange bien ici, mais le café n’est pas top.

    Je repars de là 15mn plus tard. A Macon je repique sur la N6 jusqu’à Belleville, j’ai le temps.

    J’arrive chez ce transporteur à 16h30, la mauvaise nouvelle, la came est encore à Chalon sur Saône. La bonne, ben il n’y en a pas, juste une nouvelle, j’avais demandé si possible de finir vendredi pas trop tard, madame veut que je vienne en week-end avec elle à Toulon, du coup je décroche en revenant au dépôt pour accrocher une autre remorque que je dois vider demain matin à 8h sur le pays Grenoblois.

    19h enfin la cabine de ramassage se met à côté de moi, et le transbordement peut commencer. Je repars de là pour aller donner la remorque, je ne sais pas si le collègue m’attend, on verra bien.

    20h15, la remorque est là, je décroche, je raccroche, un petit mot au collègue pour le remercier, et je file jusqu’à Crolles pour la nuit.