Carnet de bord de Avril 2013 | Partager sur Facebook |
6h, direction le lavabo, la douche et le petit café bien noir et serré.
6h30 en route, je dois livrer à Chambéry chez un célèbre vendeur de baignoires, de wc suspendus, et autre objet de sanitaire, la blague du jour est « Tu sais comment on fait cuire les pâtes ? » « Allo quoi !!! »
Comment ça je ne pourrais pas devenir comique troupier célèbre et riche ? pffffffffffffffff
Passage par le dépôt pour me débarrasser de mes palettes alant en Italie et je file pour vider à Albertville, j’arrive chez eux, je me mets à quai pour vider mes consignes métalliques, c’est d’un chiant ses bacs en métal avec de l’eau rouillée à bord, ça salit ma belle taut presque neuve…hihihhi.
11h15, je dois aller recharger à Ugine dans une belle et ancienne usine de transformation de métaux ferreux, le magasin général rouvre à 13h30, alors je vais chercher ma baguette, et du pâté maison chez les épiciers du coin.
Petit casse-croute au soleil, je file mon reste de baguette à mon voisin Bulgare qui venait me demander ou était le carrefour du coin, il le voit sur son GPS qui lui indique 1km, je lui dis qu’il est e l’autre côté de la ville mais que c’était un grosso kilomètre. Ca ne l’empêche pas de mettre son sac à dos au dos et d’aller d’un bon pas faire le plein, car comme il l’a dit »Pas ze choix, moi bloqued we en France, moi aller dans zoli coin pour reposer moi ».
13h30 je me présente, et je charge dans la foulée. En passant devant le camarade de travail je lui souhaite un bon we, et je file à Montmélian pour charger de la grenaille, de joli palettes faisant 1t5 chacune, bon je vais pas me plaindre j’ne ai que 6 à prendre.
Je dois attendre mon tour, ce qui me permet de regarder un container se mettre en place, certains ne réfléchissent pas trop, ou alors ils aiment bien descendre de leurs tracteurs en permanence, mais voir le gars descendre, aller au bureau, remonter, faire sa manœuvre d’approche, redescendre pour faire reculer son 20 pouces, ouvrir les portes, remonter, finir la manœuvre, redescendre, ça donne envie de réfléchir avant.
Bon de toute façon il a gagné sa journée, car il a oublié de donner ses clefs (le truc à la mode pour la sécu) et il est parti prendre sa douche, le cariste qui est fort sympa m’explique que si son chef passe il va voir que les clefs ne sont pas accroché à la porte du quai, et toujours lui met ses propres clefs au crochet, et il le charge comme même, il aurait pu faire autre chose, comme me charger moi, mais il le fait pour moi car les containers sont prioritaires ici.
Lorsque le chauffeur revient je lui dis qu’il peut payer le café au cariste, mais le gars est comme son cerveau…petit, il ne voit pas pourquoi, je crois que la prochaine fois il va attendre..
Une fois chargé je file, j’ai juste le temps de laver mon camion avant l’arrivée de la pluie, alors ne perdons pas de temps.
Je vais comme même finir sous une belle pluie.
Bon week-end aux escargot à qui c’est la fête depuis un bon moment.