FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2013 Partager sur Facebook
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  • Combiens de palettes là dedans
    Si, si il faut rentrer là dedans...
    Pile dans l'axe de la piste
  • Jeudi 26 Septembre 2013
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    Il est 6h10, le réveil sonne, il est 6h15 il sonne encore, bon faut se lever une journée de transit m’attend. La radio annonce que cette pauvre maman qui pleurait le vol de sa fille à en fait aidée son e****** de mec à l’enterrer et à taire la lâcheté d’un salaud juste bon à tabasser une enfant de 5 ans, j’espère qu’un gardien de prison aura la bonne idée de lui trouver de bons copains en tôle.

    Pour moi ce sont les bouchons parisiens qui m’attendent, je vais perdre 30mn pour arriver aux Ulis, puis 15mn non pas à cause des bouchons mais parce que dans cette zone tous les bâtiments portent le même nom, merci ma dyslexie entre les ADS, ADF, MDS qui trainent dans la cour, bon je trouve mon client, et il me libère de mon Venezuela, je reprends la route, et plus de bouchon jusqu’à Orly ou cette fois ci c’est pour les zoulous, il est 11h, j’ai 45mn de route pour aller jusqu’à Gennevilliers chez un petit transitaire le long du canal, aucun retard sur la route, et ils acceptent de me vider, ça c’est cool, je décide d’aller chez le dernier pour discuter Coréen avec la secrétaire, il est 12h30, je sens le repas dans le camion, faut rentrer dans une petite allée, puis tourner à gauche, j’arrive, le gars m’a dit pas de soucis avec la semi, à l’angle je vois un porte container dans le sens de la sortie, cool je me dis on peut faire demi-tour, oui on peut, mais va falloir attendre que les chauffeurs des camions de l’entreprise d’à côté soit revenus à 13h30/14h pour pouvoir manœuvrer, damned, pendant ce temps-là j’ai pu vider dès mon arrivée, et du coup c’est ballot je ne peux plus repartir. Ce n’est donc qu’à 14h passé que je peux repartir, je recharge un complet à côté de Brie Comte Robert, 25t d’enduits pour la Savoie, je les quitte à 17h content de rentrer vers la maison, madame revient demain de Poitiers, pas vu depuis 5 semaines. Autoroute jusqu’à Avallon, et je m’arrête pour la nuit au « Relais6 », changement de patron, et d’un seul coup le parking refait le plein. Bien mangé, serveuse sympa, mais un peu bruyant, et toujours le chauffeur qui s’installe et commence une conversation comme si on était pote de longue date, mais axé sur les emmerdes qu’il a au boulot, heureusement que j’étais au dessert, j’abrège son monologue d’un « bonne nuit » et je me casse dans mon antre…