Carnet de bord de Mai 2013 | Partager sur Facebook |
4h45, je sors du parking, si je m’écoutais je retournerais dans la couchette, faut pas que j’oublie de m’arrêter pour l’ADR, le passage s’effectue rapidement, et j’entame loin du soleil mon arrivée en France, je vais m’arrêter à l’AGIP avant Montmélian pour me laver, et boire un café, puis par le dépôt pour faire le plein.
La journée s’annonce pluvieuse, ça va changer des 26° d’hier à Milan. Un film sulfureux a gagné la Palme à Cannes, un film français et que déjà certains se sentent floués par les remerciements, ou par la façon d’avoir été traité. Moi je dis, que si la méthode ne plait pas, il faut partir…
J’arrive chez mon client à Montluel à 10h15, on me fait mettre à quai et je vais attendre mon tour, mais comme le cariste a su trouver les mots pour le dire (poliment) ça passe tout seul.
J’ai 3 client à ramasser, 3 seulement mais le premier ne sera prêt qu’à partir de 15h, le second en principe à partir de 17h30, et mon amplitude fini à 19h45. Et pendant que je réfléchis sur comment optimiser le truc (il n’y a pas de solutions) j’apprends que ce bon Bernard Tapie, a menti, il a menti, il a dit qu’il ne connaissait pas le mec à qui il a dédicacé son livre ne le remerciant du plus profond de son être de l’aide qu’il lui a apporté, ça c’est ballot, le truc à la con qu’on regrette jusqu’à la fin de sa vie, la connerie à 400 millions d’Euros.
Un passage par le supermarché, et je me mets à poste chez mon premier à Vaulx Milieu, il va respecter le marché, à 15h30 je referme les portes de la semi, j’emmène ma brouette à Moins chez le second, on va voir si lui respecte le marché, en attendant je me gare dans un coin à 16h, moi je le respecte le contrat, la dernière fois, il a fallu faire du chantage pour pouvoir se mettre à quai pour charger les 3 palettes, aujourd’hui c’est pour 2m…
Pour l’instant ça roule, je me mets à quai à 17h30, à 18h je suis partis me reste encore 1 client, et je vois la fin arriver, sur l’A46 pour rejoindre Marennes, ça bouchonne…dans l’autre sens, j’espère que cela sera fini pour quand je repasserais par là. J'arrive chez le transporteur dans la foulée, il est 18h15, il me reste 1h30, aurais-je assez pour aller jusqu’à « Maison blanche » à Nivolas Vermelle, le suspense est à son comble chers lecteurs, fiflo ira-t-il manger là où il a envie, ou restera-t-il dans une zone industrielle glauque ? Vous le saurez dans un instant…
18h20 je suis à quai, plus personne dans les bureau, c’est le cariste qui gère le tout, il s’occupe de vider pour l’instant une semi, puis une 2ème, et miracle ma marchandise est dans cette semi, je vois le temps s’écouler inexorablement vers ma fin toute proche, je vais mourir cette nuit dans une zone industrielle, pas loin de chez un copain qui caracole lui vers le nord de Marseille, enfin au nord de Marseille, je ne dois pas me tromper, je sais plus où il est, d’où cette position, ça fait vaste, large, et une grande marge d’offerte.
19h, je ferme les portes, j’enquille la première, la troisième, et ainsi de suite, l’A46 est même libre de droit, de liberté, je prends au frein à main la bifurcation vers l’A43, j’arrive à « Maison Blanche » juste 5mn avant la fin de mon amplitude, quelle classe !!!