| Carnet de bord de Janvier 2015 | Partager sur Facebook |
Que c'est bon un long weekend de temps en temps...
Mais il faut y retourner, mais pas trop tot tout de meme puisque la journée ne commence qu'en fin de matinée, pour faire du choux fleurs comme d'habitude...
Les affaires à nouveaux disposées de part et d'autre de la cabine, la semi accrochée et lavée, ne me reste plus qu'à parcourir les route sinueuses du Finistère nord...
Je n'ai que trois ramasses à faire, mais à vrai dire pour l'instant je ne suis pas sur que cela serve à quelque chose, car je suis prévu sur le ferry de Caen ce soir, mais suite à la grève de nos cher con-frère, l’accès à Caen serait pour l'instant laborieux.
Du coup le bureau m'a réservé une place à Dieppe aussi, mais tout le monde a du avoir la même idée, puisque je suis 28éme sur la liste d'attente, et comme il n'y a pas de ferry ni à Roscoff, ni à Saint Malo il n'y a pas 36 solutions.
La première ramasse est à 5 minute de la boite, et seulement quelques palettes m'y attendent avec mon immatriculation apposée dessus, du coup aussi tôt dis aussi fait, pas 10 minutes plus tard me voilà reparti...
IL faut 15 minutes pour rejoindre la seconde, et ici tout n'est pas prêt, j'y reste donc 1h, le temps que les choses se fassent, puis prend direction de la dernière...
Aujourd'hui c'est pas "l'habituel" choux fleurs que je transporte, mais un choux déjà travaillé, auquel à été coupé chaque feuille, et qui est déjà emballé.
Résultat le choux est plus vulnérable aux coups de froid, ce sera donc frigo en continu tout du long, avec 3 palettes au tablier pour donner un peu de recul aux choux, afin de ne pas éclater l'évent comme d'hab.
Ça permet aussi de laisser l'air circuler plus librement, et pour finaliser le truc les deux premières palettes chargées sont recouvertes de carton sur la face se trouvant contre le frigo.
Il faut tout de même faire attention, car qu'on on charge 26 palettes en 100*120 il reste une trentaine de cm derrière, qui sont vite bouffé si les palettes sont mal faite, et avec le surplus d'épaisseur au tablier.
Il n'est donc pas rare de ne pas pouvoir mettre ses grilles, et c'est clairement impossible à faire avec un chargement sur 33 EUR.
Il est 16h30 quand je fini par quitter le pays du Léon, en direction de Caen, toujours sans certitude.
Les kilomètres défilent un à un, dans un froid glacial pour nous, puisque l'on frôle les zéro, chose tout de même assez rare en journée.
Mais le soleil est là, et je dois avouer que j'aime ce temps, bien sec, bien froid, avec le soleil rasant l'horizon nous donnant une autre vision des paysages que nous avons tant l'habitude de voir et donc de ce fait de ne plus remarquer...
La N12 me laisse, je poursuis sur la N176 jusqu'à Avranches, les oreilles tendues sur 107.7...
Et apparemment le mouvement se lève, il ne resterait que quelques bouchons sur la rocade sud de Caen, surement du aux dégâts et autre déchets à ramasser, mais la route du Nord semble bel et bien dégagée...
Seul truc c'est que je rêvasse depuis ce matin, mais arrivé à une heure de Caen je me rend compte qu'il serait peut être temps de se magner un peu, car si je prend le ferry il serait d'autant plus agréable pour moi d'en sortir avec les 11h de coupure faite...
Il est finalement 20h50 quand je me pose dans les lignes du ferry, le ferry quand à lui est prévu pour 23h, et arrivera "normalement" vers 7h45 française demain...
Y'a pas il faut que je sorte dans les derniers si je veux que mes onze heures soient faites...
L'embarquement se passe, le repas aussi, même si il sera de courte durée, usé d'entendre encore une fois tout le monde gémir du triste sort du chauffeur français si mal payé, de l'invasion des voleurs de poules dans le transport, pour au final que ce soit les mêmes qui prétendent avoir fait assez et que tout leurs est du, sans le moindre effort!
Je me couche donc sur cette triste image de ce qu'est la France aujourd'hui, du racisme, des propos non fondés mais tenu parce qu'ils ne savent pas quoi dire d'autres, par des personnes qui veulent plus en faisant moins...