FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2015 Partager sur Facebook
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  • la creuse
    N88
  • Jeudi 1 Janvier 2015
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    Aujourd'hui c'est tourisme, donc pas de réveil!
    Je décolle de Bellac sur les coup de 11h, trop peur que Jean luc arrive sur les coups de midi... ( non, j'ai pas osé la faire?)
    Ça ne fait pas une heure que je roule et me voilà déjà le chrono sur repos, à l'aire Du Mont De Gueret, pour un bon petit déj et une bonne douche, toujours aussi propre...
    C'est là que je suis content de pas avoir fait la fête hier, à voir les mines défaites des automobilistes qui se sont forcé à se lever après la cuite d'hier pour aller faire la visite obligatoire à un vieux tonton ou une vieille tata...
    Rien de tout ça pour moi aujourd'hui, ce sera route tranquille au programme, no stress et gros soleil en prime!
    Montluçon se passe, et j'ai bien la sortie Saint Pourçain qui me fait de l’œil pour rattraper Lapalisse, mais non un jour férié avec des flics excités de l’alcootest à chaque rond point ce serait du suicide...
    Ce sera donc Montmarault par l'autoroute, puis Moulins par la Nationale.
    De la je prend la bien connue N7 direction Roanne, et autant vous dire que même à 80Km/h je vais être obligé de lâcher souvent, il y a pas mal de monde sur la route, et eux sont en weekend, donc ne se pressent pas...
    Bien décidé à changer les leds de ma calandre, et n'étant pas sur de passer en 4h30 depuis Gueret je m’arrête à l'aire des Vérités à Lapalisse, mais qui est à ma grande surprise fermée alors que le passage y est tout même intense en ce jour de fête...
    Qu'à cela ne tienne, je poursuis mon bonhomme de chemin, par Roanne, toujours sur la nationale et ce jusqu'à l'entrée de Balbigny...
    Et là je me tâte, autoroute? nationale?
    D'un coté c'est sur avec l'autoroute je passe en 4h30, mais en même temps la nationale est toute de même plus chatoyante...
    Va pour la nationale, et c'est donc par Feurs et Montrond les bains que je vais rejoindre Andrezieux puis Saint Etienne par le petit bout d'autoroute gratuite...
    Et là à ma grande surprise il semblerait qu'il est neigé ces derniers jours, et meme si la route est tout à son habitude, il faut croire que les légers flocons dispersé sur le bas coté font peur à tout le monde....
    Ça n'avance pas!
    Saint Etienne se passe tranquillement et je retrouve ma route finale, la N88, en direction du Puy En Velay.
    Je serais obligé de m’arrêter faire une 45 à Firminy, ce qui me donnera l'occasion de manger, et de la marge sur mon temps de conduite pour repérer mon client à Saint Maurice De Lignon et d'y trouver à me garer...
    D'autant plus que je ne vais pas là ou je pensais, il semblerait qu'il y ai deux fabricants de saucissons dans la ville, et que je n'aille pas chez le même que la dernière fois...
    Il est 19h quand je stop ma calme journée, prêt à recommencer demain...

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  • bétaillière maison
    N7
    CR Moulins
  • Vendredi 2 Janvier 2015
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    Rendez vous 8h qu'on m'avait dis...
    Donc forcement je me pointe avant, le temps de trouver le bon gars, le bon quai... bref il est 7h30 quand je me pointe, mais on ne me donnera un quai qu'à 9h...
    Pas d’accès au quai, qu'importe, j'ai de quoi m'occuper, sauf qu'au bout d'une demi heure je ne l'ai entendu rentre qu'une seule fois dans la semi, et ça c'est pas normal.
    Je vais donc voir et là j'apprend qu'il y aurait un soucis avec l’étiquetage et donc ils ne vident pas...
    Et ça va durer 2h comme ça, et ce n'est qu'à 11h30 qu'ils vont se décider à s'y mettre à plusieurs histoire de ne pas rater la pause de midi...
    Du coup je ne suis pas en avance pour la suite, je dois charger à Saint Chamond, et ils ferment en début d'aprem.
    C'est donc une fois de plus le chauffeur qui saute son repas de midi et qui fonce tete bessée sur cette étroite N88.
    Et Saint Chamond c'est mignon, si si très mignon, mais pas en camion!
    Je vais dans la zone du coin, et en effet ils l'ont bien foutu dans un coin, mais pas dans le bon coin, il faut que je contourne toute la ville pour y accéder...
    Et on se croirait à Bagdad un lendemain de guerre ici, tout est à l'abandon, tout est à louer ou à vendre...
    Je parviens tout de même à trouver mon client, l'une des seules boite qui semble ouverte dans le coin.
    Ici y est produit toutes sortes d'équipement de jardinage, de la pelle au râteau, en passant par la paire de bottes et le tuyau d'arrosage...
    Chose qui ne me dérange pas outre mesure, sauf que je ne m'étais pas rendu compte de ce que tout ce fourbi pouvait donner sur palette...
    J'en ai donc 18 à charger au cul avec le transpal à main, et quand il m'a annoncé le nombre j'ai souris, mais qu'un court instant quand j'ai vu la tronche des palettes...
    Vous avez déjà joué à Tetris? Ben ici c'est pareil sauf que les briques ont été taillées à la pioche...
    Il est finalement 15h quand je fou le camp, et ça y est je n'ouvre plus les portes avant le weekend, la semaine est donc finie!
    Enfin presque, il faut 12 heures de volant d'ici pour remonter...
    Sauf que c'est le weekend, ce sera donc pied dans la tôle tout du long!
    Du coup c'est "au taquet toute" comme on dis chez nous que je prend la A72, direction Clermont, mais ce coup ci jusqu'à Balbigny, j'ai pas envie de me trainer sur la nationale.
    Je récupère donc la N7, et là c'est le déluge, et quand je pense que le mec qui m'a chargé n'a cessé de me charrier sur ma Bretagne et sa pluie...
    Je pousserais jusqu'au centre routier de Moulins, histoire d'y prendre une bonne douche et de faire cracher quelques euros au distributeur qui se trouve sur le parking.
    Par contre la douche je ne la prend pas dans le resto, ça me gave ce système de jeton, je préfère la prendre dans la Schell à coté, c'est plus grand, plus chaud, et surtout plus propre...
    D'ici il me faut 9 petites heures pour rentrer, c'est donc décidé ce soir je me pose à Angers...
    Je rattrape donc Mornay sur Allier, Sancoins puis Blet, et sa magnifique église, son virage si serré, sa limitation à 30 et les rétro qui valdingues...
    Sans parler du regard des gens qui vous assassinent à chaque passage...
    Du coup me voilà déjà à Bourges ou je reprend l'autoroute, et là je n'ai plus qu'à me poser en 12éme et à attendre que le temps passe tout en essuyant les appels de phares des automobilistes qui font de l'huile chaque fois qu'ils doublent un camion, tout en hésitant à sortir mes lunettes de soleil vu le nombre d'anti-brouillard avant et arrière allumés...
    S'en suivra cette foutue A85 jusqu'à l'entrée d'Angers ou je me languis de rejoindre l'aire dont les portes se nomment comme la ville...
    Il est 22h30 quand je me pose ici, ne me reste qu'à attendre demain...

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  • Rennes- Angers
  • Samedi 3 Janvier 2015
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    Rien de plus simple ce matin, faire Angers-Saint pol de léon en passant par Rennes, faire la gasoil, fioul, lavage et paperasse en rentrant, et se jeter dans la bagnole pour se rentrer...
    Messieurs Dames, passez un bon weekend!

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  • C'est parti!
    la bascule
    du choux!!!!
    old school!
    Blet!
  • Mardi 6 Janvier 2015
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    Midi, c'est l'heure à laquelle on m'a demandé de venir ce matin,pour faire du choux pour l'italie.
    Je récupère donc ma feuille de repos, un pass péage et une carte de tunnel.
    Donc jusque là la journée est bonne, mais il faut avant tout que j'accroche un frigo, et celui choisi par la bureau est tout simplement... Crade!
    Je ne vois plus la couleur du plancher sous la gadoue, et le chauffeur qui l'a décrochée prétextera un retour à la boite samedi matin!
    Me voilà donc lance à savon dans une main et le Karscher dans l'autre ruminant toutes sortes de noms d'oiseaux...
    Résultat ça y est, je suis mal luné!
    La première ramasse se trouve en bord de mer, sur Plouguerneau, je dois y récupérer 7 Palettes, non étiquetées, et d'ici il me faut 50 minutes pour y aller.
    Je fais donc l'impasse sur l'idée de rejoindre Moulins ce soir comme à notre habitude quand on descend sur l'Italie.
    Les 7 palettes prises je rejoins la deuxième, à mi chemin entre la première et la boite.
    Je ressors tout, pour tout étiqueter, et peser l'ensemble à vide, car contrairement à la GB ou le choux se vend à l'unité, chez les chevelu ça se vend au poids.
    Il est donc 15h30 quand je ferme les lourdes, CMR en poche, 38T sur la bascule et déjà 1h20 de volant.
    Les choux sortent à peine de terre pour la plupart, le frigo sera donc en continu sur 8 pour ne pas les bruler avec le froid.
    Je prend direction la N12, et se présente l'habituelle cérémonie d'appels de phare en tout genre et autre "Salut" des habitués du Rennes-Brest!
    La pause s'impose à l'aire des pays de Rennes, pour un bon café, et un coup de brosse sur les carreaux, car bien que je sois parti avec le camion clinquant, il était déjà bien sale après 15Kms dans la gadoue.
    Je passe la rocade de Rennes sans trop de soucis, et enquille la direction Angers.
    Le but étant de rouler au moins 4h10, ce qui me ferait un total de 5h30 sur ma journée, ce qui me permettrait de ne faire qu'une seule coupure pour atteindre mes 10 heures.
    Au final c'est avec 4h29 que je me pose sur l'aire des portes d'Angers (encore!) pour faire ma demi heure, et pour casser une graine!
    Le frigo quand à lui passe alors sur 6,j'entrouvre les portes pour que l'air chaud sorte, toujours pour les mêmes raisons.
    Ne me reste plus qu'à prendre L'A85 que notre cher Phil26 aime tant jusque Bourges, le tout dans la lassitude la plus totale...
    Je prend donc la sortie 7 à Bourges, et m’arrêtes au péage pour descendre le frigo sur 4, toujours en continu.
    J'ai 9h de volant, j'hésite un instant à rester ici, mais non ,je ne connais pas la suite, si ils ont prévu un rechargement à suivre ma livraison il faut que j'aille au plus loin, et j'ai des courses à faire!
    Je me farcie donc tout les ronds points qui ornent la ville de Bourges, pour finir par traverser Blet, et la rocade de Sancoins, qui me mènera à L'intermarché!
    Et c'est la que je vais dormir, je pourrais faire mes courses sur ma coupure, je pose le frigo en Start/Stop vu le nombre d'habitation dans le quartier, et ça tombe bien il fait 3 degrés dehors, il ne se rallumera pas de la nuit.
    Il est 00h30, j'ai pas atteins les 13h d'amplitude, je peu donc caser une 11h vu que je ne suis pas pressé!

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  • le bien connu
    aire de bonneville
    ça tourne!
    tunnel du Mont Blanc
    lovely!
  • Mercredi 7 Janvier 2015
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    10h30 de coupure, mes courses son faites, et le Télérama de ce mois ci est acquis, afin de profiter du périple de notre Ray national et de ses compagnons de route!
    Mais le téléphone sonne, le client veut sa came au plus vite, contrairement au rendez vous qui était fixé pour 2h du matin.
    A la rigueur qu'importe, plus je commencerai tôt, plus je finirais tôt!
    J'attendrais tout de même la fin de mes 11h pour décoller, histoire de ne pas gaspiller, pour reprendre la route du sud.
    D'ici j'ai compté entre 8h et 9h de volant, il faudra donc que je pousse au max ma première période si je veux ne faire qu'une seule coupure!
    Je m’arrête tout de même au centre routier de Moulins pour une douche express, car on est peut être pressé, mais on est propre aussi!
    S'en suivra la RCEA jusqu'à Mâcon, en n'oubliant pas les 3 radars discriminant, et en roulant un coup à 70, un coup à 80 et un coup à fond aux vues du peuple qui se trouve sur la route aujourd'hui!
    Arrivé à Mâcon c'est plus simple qu'avant puisque la A40 rejoint dorénavant la RCEA et la A6, tandis qu'avant il fallait monter jusqu'à Mâcon Nord pour redescendre, ce qui fait un petit quart d'heure de gagné.
    La route devient de plus en plus vallonnée à partir de Nantua, et avec mes pauvres 460cv je commence à voir les minutes défiler plus vite que les kilomètres...
    Finalement j'arrive à l'aire de Bonneville, après Annemasse en 4h20, et j'en profite pour manger un morceau le temps de faire mes 30".
    Reparti de là j'aurais 40 minutes pour rejoindre l'aire de régulation, pour y prendre ma "contremarque", une sorte de ticket attestant de mon passage à ce contrôle, que je devrais présenter à mon arrivée au tunnel.
    Maintenant il n'y à plus qu'a suivre, les panneaux Milan ayant déjà fait leurs apparition de puis un moment, je ne suis malgré mon poids et mon peux de chevaux pas le plus lent.
    Et ici pas le droit de doubler, je monte donc jusqu'au tunnel en roulant entre 40 et 70Km/h.
    Et à vrai dire j'ai pas trop la tête à taper dedans, j'écoutais les infos pendant ma coupure et j'ai entendu ce qui c'est passé à Charlie Hebdo...
    Et même si je ne m’étalerai pas sur le sujet, ça remue quand même un peu la tête ces choses là...
    Me voilà au tunnel, sur le parking, car en frigo on passe en convoi, qu'il soit allumé ou éteint, c'est à cause de la largeur.
    Pour ne pas que 2 frigo se croise dans le tunnel avec leurs 5 cm respectif de plus, ce qui pour moi est une belle foutaise aux vues de la largeur de nos rétros...
    Ça va me faire perdre 25 minutes, et arrivé là j'aurais autant apprécié en poser 45, comme ça c'était clair, net et précis, je repartais à zéro!
    Puis ça va encore me donner mal au crane ce tunnel, déjà parce que depuis le bas du col j'ai les oreilles qui se bouchent, et parce qu'en haut il fait -3 degrés, et que je vais atteindre les 24 dedans en à peine quelques kilomètres...
    C'est pour vous dire la dernière fois que je suis sorti du Fréjus mes oreilles se sont débouchées en passant Paris...
    Sorti de ce long tube, c'est à fond de cale jusqu'au bout, y'a personne devant, ça tombe bien!
    Je suis donc sur la A5, dans la vallée d'Aoste, A5 que je quitterais d'ailleurs avant Turin pour suivre sur la A4 direction Milan.
    Et arrivé la c'est tout plat, les température remontent, il n'y a plus qu'à rouler, tout en faisant attention aux innombrables travaux...
    Et les travaux il y en a un paquet sur cette route, et je vais passer un bon bout de temps à longer le mur qui délimite ces derniers sans pouvoir doubler...
    Novara se passe et j'approche l'entrée de Milan, ou je prend direction le sud, Parme, par l'ouest de la ville...
    Je quitte la rocade pour prendre la A7, ou je sortirais direction Siziano ou se trouve mon client.
    Par contre je lève le pied sorti de l'autoroute, car depuis les accords sur la délation on a déjà reçu un paquet de prune à la boite...
    Puis de toutes façon les routes sont pourries dans le coin, et ça roule pas!
    Surement sont ils tous occuppé à admirer la gente féminine en talons haut et jupe bien courte qui attend désespéramment l’arrêt d'un véhicule... Tristesse!
    A peine 10Kms que j'ai quitté l'autoroute et me voilà dans une zone industrielle, faite de complexe regroupant une multitude d'entreprises, ne me reste qu'à trouver le bon, de m'enregistrer au gardien, et de retourner patienter à ma cabine...
    Il n'est que 21h, j'ai mis 4h de Bonneville, 8h20 de Sancoins, pour un rendez vous 2h on est pas si mal...
    Sauf qu'ils ont du trouver une autre solutions, et ne sont plus pressé d'avoir mes palettes, et ce n'est qu'à 1h30 qu'ils viendront me chercher pour me mettre à quai.
    Je leur précise tout de même qu'ils ont 1h, pas plus, sinon je serais à bout d'heure et serais obligé de rester à quai.
    Et ça va aller plutôt vite, seulement 40 minutes après je suis vide, les palettes pesées une par une, papiers signés!
    Comme d'hab j'ai envie de pousser à fond, il me reste 20 minutes d'amplitude, un peu plus de volant, et il y à une station service à 15Kms d'ici, sur l'A1 en direction de mon chargement de demain.
    Je prend le risque, on verra bien si il y a de la place!
    Il est au final 2h25 quand je coupe tout, avec 8h45 de volant, 14h55 d'amplitude et une 3heures de validée, donc ça va on s'en sort pas trop mal...

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  • bien arrivé!
    la nuit tombe
    tunnel du Frejus
    Duarig
  • Jeudi 8 Janvier 2015
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    10 Litres d'eau, un peu de lave glace pour l'odeur, un bon coup de raclette, voilà ce qu'il me faudra pour enlever les traces de terre au sol et l'odeur du choux.
    Par dessus tout ça une bonne douche, gratuite comme la plupart du temps en Italie, et voilà que 9h01 s'affiche au chrono, c'est reparti!
    J'ai 110 Kms à faire à vide pour rejoindre mon client, client que je connais puisque je suis déjà venu en septembre, ce qui est quand même une facilité...
    Je reprend donc l'A1 sur laquelle j'ai dormi jusqu'à Piacenza, ou je prendrais la A21 jusqu'à Cremone...
    Il ne me restera que 30 Kms de nationale à faire d'ici, sur la SS10, en passant par Piadena, pour finir à Bozzolo.
    Ici c'est la même personne qui s'occupe de l'export, des papiers, de la pesée, ce qui fait qu'il parle un français impeccable!
    Rien de plus simple pour moi alors, je lui laisse un CMR en rentrant, il inspecte l'intérieur de la semi, et me voilà à quai à 13h05, avec 1h25 de volant.
    Et la la question se pose, vu que je compte prendre mes 10h de volant aujourd'hui, si je met du travail je ne pourrais pas dépasser minuit ce soir, et même si logiquement si je charge vite je devrais finir avant,je ne prend pas de risque ne sachant pas combien de temps ils vont mettre à charger...
    Qu'à cela ne tienne, va pour repos...
    Il est 15h50 quand je ressors avec 43T900kgs et je suis bien décidé à pousser au max en espérant réussir à passer Mâcon ce soir.
    Je rebrousse donc chemin en reprenant la SS10, toujours par Piadena et son truckstop qui me fait de l’œil à chaque fois que je passe, pour reprendre l'A21 à Cremone.
    Pour le retour ce sera par le Frejus, même si ça rallonge de quelques kilomètres, ça grimpe moins, ça évite les travaux sur L'A4 au niveau de Milan, et il n'y a ni convoi ni régulation pour passer le tunnel.
    Je suis donc Turin tout debout sur la pédale de droite.
    S'en suivra quelques ralentissement vu l'heure sur le sud de Turin, sinon la route redevient désertique une fois L'A32 prise...
    Je grimpe temps bien que mal avec 60 petits Km/h entre Susa et Oulx, et arrive à atteindre la tunnel avec 4h10 de volant...
    Que faire, il  faut 10min pour traverser,encore bien 15 pour atteindre l'aire de Saint Julien de Montdenis, ou sinon je reste ici...
    Mais j'ai faim et envie d'une douche, donc je traverse, et vais me poser avec 4h27 sur l'autoport après Modane...
    Et la surprise, un Jacquemmoz, non pas qu'il soit rare d'en croiser ici, mais là c'est le N182!
    Notre hurleur national, bien connu des FDR, Guiguipinpon!
    Nous voilà donc au comptoir, à enchainer café sur café pour au final me rendre compte que je suis juste en temps, et repartir sans douche et sans manger...
    Qu'importe, le moment était bon, et ça devient rare!
    Au final il ne me reste que 4H08 ( soyons précis ) de volant, pour 4h10 d'amplitude si je ne veux pas dépasser les 13h, et ne sachant toujours pas quand va tomber mon repos hebdomadaire, je préfère prévoir...
    Me voilà reparti ventre vide et sourire au lèvres, Sur l'A43 qui mène à Chambery, ou je n'oublierais pas ce coup ci les deux radars qui nous ont fait perdre tant de points chez Rosko lors de leurs mise en place...
    C'est après L'Isle D'Abeau que je vais quitter l'A43 pour l'A432, nouvelle autoroute qui nous évite le contournement de Lyon.
    Je ne suis pas sur qu'on y gagne en kilomètres, mais ça roule bien!
    Le péage de villefranche est passé, je passe l'aire de Taponas avec 9h de volant...
    Je sors à Macon sud, direction Moulins, en espérant atteindre l'Euroscar à Paray le Monial, le resto est rentré dans le Gps, ça va se jouer à la minute!
    J'en hésite même à m’arrêter à l'aire de Sainte Cécile, mais à cette heure ci c'est mort, et il n'y à pas de douche!
    Au final je me pointe à Paray avec 9h58 de volant, et 812Kms au compteur! la journée est bonne!
     

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  • Euroscar
    seul au monde
  • Vendredi 9 Janvier 2015
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    Les 9h sont faites, la douche est prise, ne me reste qu'à appeler le bureau pour connaitre la suite...
    Et ça s'annonce plutôt calme, je dois déposer ma semi chez Bouhallier nos cousin de Laval, pour en reprendre une pour la GB pour embarquer dimanche matin.
    Ça parait un peu juste pour atteindre Ouistreham ce soir, mais j'ai pas envie de recouper 9h ce soir pour rouler une heure demain, ni de faire ma 24h entre Laval et Caen, donc pas le choix il va falloir que ça passe!
    Par contre même si je suis juste en temps de conduite, j'ai tout mon temps niveau horaire, je me jette donc sur le net un moment le temps que mes 11h soient faite...
    C'est bon je peux repartir, je fil au café valider mon ticket de Parking pour ressortir, mais là ça coince!
    J'ai pris un café et une douche, et elle veut que je paye parce que je n'ai pas mangé là!
    Heuuu t'es gentille cocotte mais à minuit et demi quand je me suis pointé c'était fermé, et tu ne sers rien avant midi, donc je veux bien manger, mais je ne peu pas!
    Et ben elle n'en démordra pas la vieille, 2,75E le parking, non pas que je sois à ça près, mais pour le principe, j’estime ne pas être de mauvaise fois!
    Qu'importe, un de plus sur la liste noire...
    Je quitte donc le parking pourrave à la barrière rutilante, et prend la N79 direction Mâcon, et j'ai pas fais 30 minutes de volant que je suis déjà à l’arrêt, un v=camion remorque à du prendre feu, la route est bleue de poudre d’extincteur jusqu'au cul de la remorque...
    Au final il s'était garé proprement, mais comme toujours tout le monde saute sur les freins pour commérer...
    Et ça relance, mais à 80, et y'a pas le choix, après tout c'est la limitation ici, sauf qu'il serait agréable que ceux qui daigne respecter la vitesse sur les nationales comprennent que quand il y a 4 voies ça ne fait pas de cette route une autoroute...
    Résultat le gus accélère à fond passé le centre routier de Moulins, et tombera à 80 à chaque fois que ça repasse en une voie...
    Il s’arrêtera à Mornay et nous voilà tranquille pour poursuivre la route direction Bourges, encore et toujours en passant par Sancoins et Blet, puis la rocade de Bourges...
    Mon dieu comme j'ai l'impression de tourner en rond...
    Je m’arrête faire le plein à L'AS24, à laquelle je vais passer 30 bonnes minutes pour faire mon GO, mon AD Blue et mon Fioul...
    Je reprend donc l'autoroute direction Vierzon, et là j'ai plus envie, j'ai faim!
    Et hop, me voilà sur la première station pour "déguster ces fameuses lasagnes sous vide... Le pire me direz vous c'est qu'elles ne sont ps mauvaises...
    La 30" est faire je poursuis mon chemin, et fini encore sur l'A85 ( quand je vous disais que je tourne en rond) et là le téléphone sonne, je monte finalement sur Le Mans faire un relais.
    Je prévois donc de sortir à Rommorantin pour remonter à travers par Blois, mais ça sonne encore, finalement ce sera sur Laval...
    Je ne change donc pas de trajectoire, et poursuis jusqu'à Tours.
    Je me tate à sortir à Tours Nord, pour rattraper Laval à travers mais c'est interdit, du coup je pousse jusque sur L'A28 pour sortir à Neuillé Pont Pierre.
    Je traverse le Bled, et suis la flèche, toujours dans l'optique de rejoindre Laval.
    Et la le vieux Ericsson qui me fait office de portable de boulot sonne tout ce qu'il peut, changement de programme! Ça faisait longtemps tiens!
    Je dois récupérer une semi qui serait charger sur Durtal, pour monter au ferry de demain matin, donc impératif d'y être sur mon amplitude du jour, mais je pourrais pas descendre jusque là et remonter, il faudra donc que l'autre me rejoigne.
    C'est choisi, je pense d'abord au péage de Sablé Sur Sarthe, mais je vais devoir attendre plusieurs heures, du coup je pousse jusqu'au routier à Louailles, et m'y pose à 18h.
    J'ai des heures jusqu'à 2h30 du matin, d'ici il faut à peine 2h15, no stress je décroche et vais manger...
    Il est 21h30 quand il arrive, le temps de raccrocher, de s'échanger les CMR, et me voilà reparti direction Caen.
    Comme j'ai déjà 6h20 de volant ce sera autoroute jusqu'au mans, puis argentan, et enfin la A88 jusqu'à la rocade de Caen.
    Je sors au centre routier et me retrouve encore une fois à L'AS24, car autant le tour prévu à la base était petit, là finalement je monte en Ecosse, donc je refais les pleins à raz-bord et profite pour remplir le fioul...
    Il est 1h quand je me glisse dans les lignes du ferry, le réveil sonnera dans 5heures, ça traine pas je fil sous la couette...

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  • embarquement
    ferry
    ford falcon
  • Samedi 10 Janvier 2015
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    J'ai dormi tout juste une heure, le vent s'est levé, et n'a cessé de prendre dans le déflecteur toute la nuit et de faire bouger la cabine...
    Pas besoin donc de réveil pour aller prendre la café, et faire les papiers avec les collègues...
    Et le vent ne se calme pas, résultat ils mettront 6 chaines pas camions, et nous feront descendre les béquilles! C'est clair, aujourd'hui on va prendre une branlée!
    Je profite que le bateau soit encore à quai pour prendre ma douche et déjeuner, et je vais comme tout les autres passer la traverser au lit, non pas pour essayer de dormir, mais pour être le moins remué possible...
    Apparemment les espagnols n'ont toujours pas le pied marin, on les a entendu vomir tout du long de la traversée...
    Tout à valdingué dans le ferry, du chariot pour poser les plateaux, en passant par les présentoirs du bar, ainsi que la vaisselle en cuisine...
    C'est donc sans étonnement que pour une fois je suis heureux de poser mes Michelins sur le sol British, avec une heure de retard, mais qu'importe, mon estomac va pouvoir reprendre sa place initiale...
    Aucun de nous n'a osé manger, du coup le rendez vous est donné à L'aire de Sutton Scotney sur L'A34, et nous y arriverons 45 minutes plus tard...
    Le temps de manger, de prendre un café, et nous voilà reparti, direction le nord!
    Pour moi c'est Birmingham ce soir, je dois y livrer à 21h demain soir et il n'est que 15h ici, j'ai donc tout mon temps...
    C'est donc à vitesse de croisière que je me faufile sur la A34 jusqu'à Newbury, pour y prendre la M40 jusqu'à L'entrée de Birmingham, la M42!
    Mais j'ai du mal à avancer, le manque de sommeil surement, mélangé à mon estomac en vrac, et au vent qui me tire vers la BAU tout les 200 mètres...
    Mais j'arrive au bout, j'ai 3h de volant que je quitte l'autoroute direction le centre, vu qu'autour de cette ville il n'y a qu'un seul Service et qu'il est clairement dégueulasse!
    Je fini donc par faire 10 Kms sur L'A45 direction le centre, dans une petite zone indus, et je fil me coucher, sans réveil!
    Bon weekend à vous!

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  • Birmingham city
    seul!
    innondations
  • Dimanche 11 Janvier 2015
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    21H chez le premier, c'est ce qui était demandé, c'est donc ce qui va se passer...
    J'ai fais ma 24h à 6 petits kilomètres de là, en plein centre de Birmingham.
    Mais la météo n'étant pas des plus propices, et le quartier des mieux fréquentés je n'ai pas pour autant profiter de la proximité de la ville et suis resté au camion.
    Ici le marché est au point le plus au centre de la ville, mais l'accès reste correct, surtout un dimanche soir.
    Je passe donc le gardien sans ouvrir ma bourse puisqu’ici c'est gratuit et me stationne entre mes deux clients, car seulement 50 mètres les séparent ce qui me permet de ne pas bouger le temps de les livrer.
    Rapide passage chez le premier qui me dit finir son étalage dans 20 minutes puis chez le second qui lui est dispo.
    Qu'à cela ne tienne il me posera mes trois palettes chez le premier pour obtenir les siennes... chic type!
    C'est de retour chez le premier pour faire les papiers qu'il me demande comment est l'atmosphère en France, et je dois avouer que bien que parlant l'anglais facilement, je n'ai su quoi lui répondre...
    Va pour une tape sur l'épaule de sa part, un gros sourire, et c'est reparti...
    Me voilà donc à la fois touché et chamboulé, reprenant la direction du Nord...
    Je prends l'A38 du centre jusqu'à la sortie de la ville, et arrive sur la M6, mais calmement, un peu la tête ailleurs sans doute...
    Le suivant est à Wolverhampton, à à peine 30Kms des précédents, mais celui ci aussi en plein centre ville...
    j'y arrive sur les coups de 22h, et je suis le seul camion dans le marché!
    C'est tout petit ici, il ne reste que 2 ou 3 clients en primeurs, le clients m'a vu passer la barrière et m'attend déjà avec le transpal sur les fourches du fen...
    Je ne prendrai pas même la peine de couper le contact pour sortir mes 4 palettes, et me voilà dehors 5 minutes plus tard...
    Je rebrousse chemin jusque la M6, et reprend direction le Nord, le vrai Nord, l'Ecosse!
    Il faut bien 5h30 d'ici, j'ai réussi à caser 15 minutes à Birmingham, j'en aurais donc que 30 à faire en montant.
    Les kilomètres défilent et se ressemblent, seules les villes sur les panneaux changent, d'abord Manchester, puis Lancaster, Kendal...
    Je suis surpris ce soir, les températures sont plutôt hautes pour un mois de janvier, minuit est passé et j'ai encore 7 degrés...
    Je m’arrête avec 4h de volant au service de Tebay, pas besoin de pousser plus, j'aurais bien assez de 4h pour faire le reste...
    Ce service est en hauteur, et la surprise, un vent de malade s'est levé, j'en ai même du mal à retenir ma porte pour descendre, et à marcher jusqu'à la douche...
    Je fil m'enfiler un café "Costa" quand le mec de la station me dit que c'est pire vers le haut, et que les interdictions tombent les unes après les autres...
    Et en effet arrivé à Carlisle ça empire, je passe d'une voie à l'autre sans le vouloir, la limitation est baissé à 80, et tout les mecs qui ont des semi de 5m de haut et plus se trainent à 60...
    Puis c'est la flotte qui s'en mêle, de plus en plus, à tel point que par moment la route disparaitra sous les vagues...
    Et là croyez moi toute ma concentration est revenue, la musique à subitement disparue, tout comme les lumières rouges à l'intérieur de la cabine, je me fond donc dans le noir, les deux mains sur le volant...
    Et ça va être comme ça tout du long, et avec quelques surprises, comme les panneaux lumineux annonçant des piétons sur la voie, piétons que je ne verrais d'ailleurs pas, mais que les flics et leurs lampe semblent bien chercher...
    Puis c'est à l'entrée de Glasgow qu'arrivera la dernière, sur la M8, la route est fermée pour accident, j'ai un peu de chance pour le coup puisque que c'est justement là que je sors...
    Et ce n'est autre que le rideau arrière du porteur d'un marchand de lait qui s'est arraché, et qui à fini sa course dans une voiture...
    Quand je vous disais que ça souffle...
    il est 4h30 quand je débarque à Glasgow, je lui fil ses 7 palettes, ici ça grouille de monde, ça ne discute pas, très bien j'ai qu'une envie c'est de finir cette foutue nuit...
    Ne me reste que le dernier, à 1h d'ici, mais lui c'est pas la peine de courir, même si il n'a rien à faire c'est 6h, pas 5h55, pas 5h59 hein, 6h!
    Je prend donc la M8 jusqu'à l'entrée d'Edimbourg, et attend quelques minutes à l'entrée du client sur le trottoir, pour au final passer moins de temps à quai pour lui donner 3 palettes, que de temps passer à attendre...
    Il est 6h10 quand je rejoins mon trottoir, n'ayant pas de retour pour le moment on dormira là, et ça tombe bien ce vent m'a usé!

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  • bouchons!
  • Lundi 12 Janvier 2015
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    Bon ben pas énervé le garçon, en même temps je le savais déjà, à chaque fois qu'on fini de nuit sur l'Ecosse la suite est ainsi...
    On trouve rarement de retour ici, et comme je me suis mis en coupure sur les coups de 16h, je ne pouvais repartir avant 15h, à cela le temps de rejoindre le rechargement et il est trop tard.
    Du coup c'est pour demain matin, sur Gateshead, à environ plus ou moins 3h de route suivant l'itinéraire choisi.
    J'en profite donc encore une fois pour poser 11h et ne décolle donc pas avant 17h...
    La dernière fois je suis descendu par le centre, et j'avoue en avoir encore eu envie aujourd'hui, mais il fait déjà nuit, et ma conso à prise une sacrée claque à rouler à 40t ou plus depuis mon départ, et le vent s'étant couché je décide donc de longer le bord de mer pour descendre.
    J'ai pas roulé 3 minutes dans la ville que je suis déjà à l’arrêt, quel con, forcement c'est l'heure de pointe, si j'avais cogité un peu plus je serais resté sur place jusqu'à 20h.
    Tant pis, ce qui est fait est fait, je n'ai plus qu'à prendre mon mal en patience, et à écouter de la bonne musique.
    Pour le coup ce sera un bon vieux R.E.M avec "loosing my religion", un son d'actualité me direz vous...
    20 minutes se passe et me voilà sur le "bypass" d'Edimbourg, enfin sur la rocade quoi, ne nous la jouons pas bilingue!
    C'est con qu'il fasse nuit, je vais longer la mer pendant 2 heures sans l'apercevoir, en plus il y a des panorama tout du long, j'aurais pu faire de belle photos...
    Je ne vous fais pas grand détail de mon itinéraire, rien de bien exaltant à se taper 200Kms de ligne droite dans le noir complet.
    Bilan des opérations, 3h de volant, il est 20h quand je me gare à Gateshead, le gout amer de n'avoir rien fais, sans l'ombre d'une envie de dormir puisque je viens de me lever, mais ça reste le seul moyen de bosser pour passer en rythme de jour dès demain.

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  • café anglais
    drole de chemise
    bouchons!
    Triumph
  • Mardi 13 Janvier 2015
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    Me revoilà en rythme "normal", il est 9h j'ai dormi devant chez le client, et ici pas besoin d'aller voir, ils viennent nous chercher quand le chargement est prêt! .
    Ce n'est qu'à 10h que ça va bouger, et me voilà deux minutes plus tard en marche arrière dans la cours.
    Ici pas de quai, comme presque partout en GB d'ailleurs, ce sera donc 26 tonnes d'indus au transpal à main.
    Du coup quand je charge du lourd, je laisse le contact sur le camion, ce qui fait qu'il se relèvera à chaque fois, ça évitera aux ailes de se plier sur les pneus, et de finir blanchies et déformées.
    J'enlève aussi souvent la main jaune sur la semi, surtout depuis qu'on à les nouvelles Chéreau, qui ont du mal à monter quand le frein de park est mis, et le fait d'enlever la main jaune libère les freins de la semi, ce qui évite de forcer dessus chaque fois que l'on pose 1 tonne au cul.
    Il n'y a que 25 palettes format EUR pour 26 tonnes, du coup je vais charger en une/deux sur les 3 premiers rang pour soulager l'essieu tracteur et arriver aux portes.
    45 minutes c'est reparti, direction le port de Portsmouth, par la A1 pour commencer, avec ses habituels travaux.
    Ils ont lancé une compagne de sensibilisation ici, et de plus en plus à l'entrée des travaux il y a des panneaux sur lesquels sont écris " drive care in road works, my dad works here", comprenez roulez doucement dans les travaux mon père y travaille, et c'est con, mais ça fait réfléchir...
    A peine sorti de sorti de Newcastle je m’arrête au service de Washington, non pas pour claquer la bise à Barak, mais pour une prendre une bonne douche sans pression...
    La route est reprise sur 200 kms et je la quitte au profit de la M18, pour accéder à la M1, toujours direction le sud et ceux jusqu'à Leceister Sud, pour faire ma 30" au service.
    Pour la suite ce sera un petit bout d'A43 et de M40, pour finir les 150 derniers Kms sur la A34.
    La fin de journée approche , le trafic s’intensifie, et je me retrouve plusieurs fois à l’arrêt en Oxford et Newbury,
    La A34 finie, me voilà sur la M3 et ça roule mieux, et me voilà à doubler une Triumph, chose qui me fera toujours halluciner dans ce pays, on double de tout et n'importe quoi, à n'importe quelle heure, et surtout à n'importe quelle vitesse...
    Ne me restera que 20 minutes à faire pour rejoindre le port, ou je validerais ma fin de journée vers 19h, et attendrais le ferry qui ne part qu'à 23h.

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  • Bretagne!!!
  • Mercredi 14 Janvier 2015
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    Je sors dans les derniers du ferry ce matin, et ayant repéré un FDR qui lui embarquera vers la GB, je décide de rejoindre le parking plutôt que la sortie, ce qui m'évitera de faire la queue à la douane.
    Et y'a du monde ce matin, pas moins d'une quinzaine de Mesguen et Rosko qui embarquent, sans compter les remorques non accompagnées, à croire que le prix du choux s'est écroulé la veille.
    Le café est pris, je rejoins la sortie après 30 minutes, et la douane à déjà désertée les lieux, finalement ce n'est pas si difficile de les éviter pour qui veut frauder...
    Par contre j'ai pas dormi de la nuit encore une fois, et ce "grâce" à mes compagnons de chambrée, donc après un rapide coup de fil au bureau pour connaitre la rapidité nécessaire de mon retour au pays, que je décide de me poser 1h30 dormir à l'Aire De La Vire De Gouvet, sur L'A84...
    La route est reprise, et je fini par atterrir sur les coups de 13h30 à la boite, je vide une partie de mon chargement sur les quais, et il n'y a pas de boulot, du coup je fil laver et faire les pleins, et à mon retour rien non plus.
    Résultat on me souhaite un bon weekend, ma fois après tout pourquoi pas, ça me changera du samedi midi...
    On verra du coup si il y aura des départs dimanche, en attendant je vous souhaite bon courage, pour ma part je m'en vais me reposer...

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  • 3 europes...
    a la recherche du clandestin perdu
    embarquement pont supérieur
  • Lundi 19 Janvier 2015
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    Que c'est bon un long weekend de temps en temps...
    Mais il faut y retourner, mais pas trop tot tout de meme puisque la journée ne commence qu'en fin de matinée, pour faire du choux fleurs comme d'habitude...
    Les affaires à nouveaux disposées de part et d'autre de la cabine, la semi accrochée et lavée, ne me reste plus qu'à parcourir les route sinueuses du Finistère nord...
    Je n'ai que trois ramasses à faire, mais à vrai dire pour l'instant je ne suis pas sur que cela serve à quelque chose, car je suis prévu sur le ferry de Caen ce soir, mais suite à la grève de nos cher con-frère, l’accès à Caen serait pour l'instant laborieux.
    Du coup le bureau m'a réservé une place à Dieppe aussi, mais tout le monde a du avoir la même idée, puisque je suis 28éme sur la liste d'attente, et comme il n'y a pas de ferry ni à Roscoff, ni à Saint Malo il n'y a pas 36 solutions.
    La première ramasse est à 5 minute de la boite, et seulement quelques palettes m'y attendent avec mon immatriculation apposée dessus, du coup aussi tôt dis aussi fait, pas 10 minutes plus tard me voilà reparti...
    IL faut 15 minutes pour rejoindre la seconde, et ici tout n'est pas prêt, j'y reste donc 1h, le temps que les choses se fassent, puis prend direction de la dernière...
    Aujourd'hui c'est pas "l'habituel" choux fleurs que je transporte, mais un choux déjà travaillé, auquel à été coupé chaque feuille, et qui est déjà emballé.
    Résultat le choux est plus vulnérable aux coups de froid, ce sera donc frigo en continu tout du long, avec 3 palettes au tablier pour donner un peu de recul aux choux, afin de ne pas éclater l'évent comme d'hab.
    Ça permet aussi de laisser l'air circuler plus librement, et pour finaliser le truc les deux premières palettes chargées sont recouvertes de carton sur la face se trouvant contre le frigo.
    Il faut tout de même faire attention, car qu'on on charge 26 palettes en 100*120 il reste une trentaine de cm derrière, qui sont vite bouffé si les palettes sont mal faite, et avec le surplus d'épaisseur au tablier.
    Il n'est donc pas rare de ne pas pouvoir mettre ses grilles, et c'est clairement impossible à faire avec un chargement sur 33 EUR.
    Il est 16h30 quand je fini par quitter le pays du Léon, en direction de Caen, toujours sans certitude.
    Les kilomètres défilent un à un, dans un froid glacial pour nous, puisque l'on frôle les zéro, chose tout de même assez rare en journée.
    Mais le soleil est là, et je dois avouer que j'aime ce temps, bien sec, bien froid, avec le soleil rasant l'horizon nous donnant une autre vision des paysages que nous avons tant l'habitude de voir et donc de ce fait de ne plus remarquer...
    La N12 me laisse, je poursuis sur la N176 jusqu'à Avranches, les oreilles tendues sur 107.7...
    Et apparemment le mouvement se lève, il ne resterait que quelques bouchons sur la rocade sud de Caen, surement du aux dégâts et autre déchets à ramasser, mais la route du Nord semble bel et bien dégagée...
    Seul truc c'est que je rêvasse depuis ce matin, mais arrivé à une heure de Caen je me rend compte qu'il serait peut être temps de se magner un peu, car si je prend le ferry il serait d'autant plus agréable pour moi d'en sortir avec les 11h de coupure faite...
    Il est finalement 20h50 quand je me pose dans les lignes du ferry, le ferry quand à lui est prévu pour 23h, et arrivera "normalement" vers 7h45 française demain...
    Y'a pas il faut que je sorte dans les derniers si je veux que mes onze heures soient faites...
    L'embarquement se passe, le repas aussi, même si il sera de courte durée, usé d'entendre encore une fois tout le monde gémir du triste sort du chauffeur français si mal payé, de l'invasion des voleurs de poules dans le transport, pour au final que ce soit les mêmes qui prétendent avoir fait assez et que tout leurs est du, sans le moindre effort!
    Je me couche donc sur cette triste image de ce qu'est la France aujourd'hui, du racisme, des propos non fondés mais tenu parce qu'ils ne savent pas quoi dire d'autres, par des personnes qui veulent plus en faisant moins...

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  • débarquement
    portsmouth le matin
    Evesham
    controle vosa
  • Mardi 20 Janvier 2015
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    Il est 7h quand le ferry ouvre ses portes, avec ses 15 minutes de retard habituel.
    J'ai donc mes 11h bien passées quand je libère les freins, étant dans les derniers à sortir...
    Une centaine, c'est le nombre de camions présent dans le ferry suivant les dires de l’hôtesse au bureau d'enregistrement, et comme par hasard la police de l'immigration à choisi aujourd'hui pour tout contrôler...
    Résultat je quitte le port sur les coups de 8h15, avec une amplitude déjà salement entamée, direction Evesham, petite ville au sud de Birmingham ou se trouve mon premier client.
    C'est donc par les habituelles M27, M3 et A34 que je suis la direction d'Oxford, mais avec un petit changement pour le coup, car aujourd'hui je ne monte pas par Birmingham.
    C'est donc par l'échangeur de Newbury que je bifurque sur la M4 direction l'ouest, autoroute sur laquelle je vais rester peu de temps puisque que pour rattraper la M5 qui va vers le nord je décide de couper à travers par Cirencester.
    Et hormis les deux ou trois rond points et les quelques virages serrés ça roule plutôt bien par ici, et pourtant l'empreint de cette route fait encore souvent débat entre chauffeurs bretons...
    Mais pour moi le choix est pourtant simple, 3 ronds points, des beaux paysages, et 20 minutes de gagnées, le choix est vite fait.
    Me voilà de nouveau sur l'autoroute pour quelques kilomètres, avant d'en ressortir pour parcourir mes 25 dernières minutes de chemin dans la "pampa".
    Evesham est une petite ville paumée, disposant d'une école, d'un troquet et d'un passage à niveau, les tout situé sur 500m de route, alors autant vous dire que ce n'est pas le patelin qui fait rever, et pourtant ici les entreprises de transport pullulent, peut être parce que d'ici en 10h chaque recoin du pays soit joignable, à moins que ce soit par aspect financier...
    Au final qu'importe, je ne saurais surement jamais le pourquoi du comment, tout ce que je sais c'est que plus de gens y travaillent qu'y vivent...
    J'ai 3h20 de volant quand je glisse la cale sous l’essieu de la semi, je suis à quai, à peine le temps d'allumer la lumière de caisse que les transpals se ruent déjà sous les palettes.
    Les clefs posées au bureau, le café tout juste ingurgité ( oui je sais on dis dégusté quand il est bon, mais là non, il n'est vraiment pas bon...) que le feu repasse déjà au vert...
    Résultat j'ai pas réussi à poser un quart d'heure à quai, non par faute d'avoir trainé les pieds du bureau au camion, mais je dois laisser la place...
    Je rebrousse donc chemin jusqu'à la M5, pour rejoindre cette longue ligne droite qu'est la M6 et qui me mènera jusqu'à l'Ecosse...
    J'arrive à passer Birmingham à fond, et m’arrête à Hilton park Services avec 4h15 de volant pour faire ma coupure.
    J'étais parti pour pousser au max mes heures, et m’arrêter au service suivant, mais la M6 est fermée pour accident 2 sortie avant le prochain service, soit dans 20 kilomètres, et ça bouchonne déjà là ou je suis...
    Clairement je doute que tout soit revenu à la normale dans 45 petites minutes, du coup moi qui avais prévu de caser onze heures ce soir, je décide de faire 3h ici, et 9h ce soir plutôt que de faire 45min et 11h...
    Au final ça ne me fera qu'un quart d'heure de perdu, mais après tout vous tous avez surement déjà entendu comme moi votre chef ou affréteur vous dire " le transport n'est pas une science exacte!"...
    Ben pour une fois la science ne jouera pas sur un retour le samedi après midi, mais sur une sieste immédiate, nanméo!
    Les 3h faites ça bouchonne toujours, et j'en hésite même à rester ici faire ma nuit pour décoller aux aurores, seul hic je n'ai pas mon programme de demain, et le bureau non plus, du coup je me lance, tel un paquebot parmi les annexes un jour de marée noire...
    Je vais mettre 45 minutes à sortir de ce merdier, pour enfin pouvoir taper dedans plein gaz!
    Mais ça ne sera que de courte durée, puisque arrivé sur Preston j’aperçois au loin des gyrophares oranges sur le bas coté, et merde, je viens de passer la station, reste à voir pour lequel des trois camions que nous sommes sur la route à ce moment sera la visite de courtoisie...
    Cherchez pas, deux anglais et un frenchie, c'était forcement pour ma tronche, le ford S-Max de la Vosa se cale devant moi, l'écriteau "follow me" s'allume, me voilà donc à suivre cette voiture haute en couleurs pour une durée indéterminée...
    Me voilà donc sortie 29 de la M6, sur une aire qui ne sert qu'au contrôle poids lourds, et tout va y passer...
    ça commence comme tout contrôle, par la remise de tout les papiers du chauffeurs et du camion, puis par la bascule...
    Je me croyais sauvé en ne rentrant pas dans le hangar, mais non le contrôle sera intégral, mais dehors par -3 degrés.
    Et quand je dis tout c'est tout, fouille de la cabine, de la semi, contrôle du serrage de chaque goujon de roue et du chassis, contrôle des freins et de l'ABS, test du carburant pour voir si il n'y a pas eu du fioul dedans...
    Bref, 2h à me geler les corones à regarder les télétubies retourner mon camion...
    Le rendez vous de 8h demain est donc cuit, et je n'ai toujours pas de programme pour la suite, donc je m'en tiens à faire 9h de volant aujourd'hui, et sors à Carlisle pour me coller au Mc Do pour chopper la Wifi, il est 21h15.

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  • recyclage de semi
    forth bridge
    Hartill service
  • Mercredi 21 Janvier 2015
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    Réveil difficile ce matin, à croire que je ne suis plus habitué à dormir avec un vieux carrier au cul...
    Mais faut y aller, le café crêpes avalé je tire les rideaux et là... il neige!
    C'est blanc de chez blanc, donc en effet on va y aller, mais molo.
    De retour sur la M6 l'équipement à de nouveau fait son boulot ici, pas un flocon sur la chassée, ni même sur la B.A.U, et je dois bien l'avouer pour une fois le on a beaucoup à apprendre sur les rosbeefs et les routes en hiver...
    La seule chose qui m'inquiète aujourd'hui c'est qu'avec le retard prit hier je vais devoir passer Glasgow à l'heure de pointe, du coup je me tâte à rejoindre Edimbourg à travers par la A702, mais je n'ose pas, on frôle les moins -8 par endroit et je suppose que la route à du être moins entretenue dans le centre...
    Et puis après tout, quitte à être en retard et se faire engueuler autant que ce soit bien flagrant...
    Arrive donc Glasgow avec ses habituels bouchons, ses voitures aux vitres encore givrées, ses citadins qui vont travailler à reculons, ou encore avec ses coups de freins incessant...
    Et hop encore 30 minutes dans la vue, e ça va rouler en accordéon jusqu'à l'entrée d'Ediimbourg, du moins jusqu'à la sortie 2 de la M8 ou je prend direction le Nord du Nord...
    Le pont de Forth Bridge apparait, la circulation se fluidifie, et la neige disparait peu à peu, me voilà enfin tranquille pour rouler mes 50 derniers kilomètres...
    Une fois le pont passé je fil vers l'est, en direction de Glenrothes par la A92 et me retrouve à 10h chez mon client à Cupar.
    Ici les clefs sont posées au cul du camion avec le CMR, on ne voit personne, n'entend rien, ça ne sert donc à rien d'attendre, je fil donc de ce pas à la douche...
    Me voilà propre alors que le camion lui est tout simplement noir de boue, 30 minutes plus tard quittant le site, direction Preston, avec un rendrez vous demain matin, la belle vie!
    Je vais donc refaire exactement la même route en sens inverse, et pousse mes 4h30 au max jusqu'au service d'Hartill, ville aussi appelée "cœur de l'Ecosse" pour poser ma 45 minutes...
    Je peu être chez le client pour 16h30 et comme d'habitude je me vois bien le charger cet aprem mais non, le bureau à appelé la came ne sera prête que dans la nuit...
    Ne me reste donc qu'à me rapprocher, avec une régule de citernier puisque je n'ai rendez vous qu'à 8h demain.
    Il est 17h30 quand j'arrive sur Preston avec 8h de volant et 3 ou 4 café de plus que ce midi, et par habitude de repérer le client avant de me mettre en coupure, je vais leurs demander au culot si je peu dormir chez eux...
    C'est niet, par conte je peu la décrocher à quai, il me la chargerons pendant la nuit, je n'aurais qu'a la raccrocher à 7h papiers fait...
    Plutôt pas mal non pour un début de chargement prévu à 8h...
    Me voilà donc en solo dans les ruelles de Preston à attendre que le temps passe en écoutant les infos sur les grandes ondes...
    Et ça sent pas bon pour demain, il y a 25 kms de bouchon à Douvres, et comme par hasard je charge pour le Nord de la France...

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  • pousse!
    streamline v8
    Dartford
    port de douvres
    ce n'est que le début
  • Jeudi 22 Janvier 2015
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    7h, comme prévu la semi est chargée, mais très chargée justement, à tel point que les portes ne ferment pas...
    Je fais donc les papiers les papiers puis me pose au milieu de la cours, le cariste viendra pousser sur les palettes avec le fenwick pour que ça ferme, et c'est sur aujourd'hui pas besoin d'arrimer.
    Il est 7h20 quand je décolle, soit presque avec 1h30 d'avance puisque le début de chargement n'était prévu qu'à 8h, je n'ai donc plus qu'à prendre la direction de Douvres dans le Kent pour prendre le ferry.
    Je me cale donc à fond sur la M6, ou tout se passe sans accros, jusqu'à rejoindre la M1 qui elle me mènera jusqu'à Londres...
    La pause se fera à Donnington Service, j'en profiterais pour prendre une douche et manger un morceau avant de reprendre la route...
    Mais je le sens pas, ça roule trop bien...  Et ça ne va pas louper, la M20 est fermée, surement à cause des travaux dans le tunnel, mais rien n'indique l'itinéraire obligatoire à suivre...
    Du coup je vais essayer de jouer les malins en passant par la A2 et la M2 pour au final arriver à Douvres sans encombres...
    Mais c'est là qu'arrive la surprise, ils ne veulent pas me laisser rentrer, ils veulent que je remonte 60 kms plus haut direction Londres, justement la ou la M20 était fermée...
    Et c'est la que je me décompose, je constate en remontant que de l'autre coté tout le monde est à l’arrêt, et réalise que je vais en chier pour arriver au ferry...
    Du coup j'arrive vers les 16h sur Maidstone, et là on m'annonce la couleur, pas moyen de prendre mon "ticket" pour la queue et d'aller dormir, soit je vais dormir et je laisse mon tour, soit j'enquille, amplitude morte ou non...
    Et j'ai pas envie de rester camper ici, décision prise, je m'engage...
    Mais ça va avancer au pas, du coup je vais passer la nuit à avancer moins d'une minute à chaque fois, pour ne pas casser ma coupure, en restant de 5 à 20 minutes sans bouger à chaque fois...
    Les flics nous gardent éveillé en rasant les camions sirènes hurlante et en tapant sur les cabines pour réveiller ceux qui ne se réveille pas pour avancer...
    Du coup je vais passer ma nuit à dormir 15 minutes par ci par là, la tête sur le volant si peu confortable du daf.
    Ca va durer toute la nuit, jusqu'à 00h30, ( 1h30 française) heure à laquelle la route est dégagée entre deux checkpoint, mais c'est good j'ai mes 9heures de coupure au chrono, ma nouvelle journée commence donc ici...

  • Photos
  • je ne vois pas le bout
    cradingue...
  • Vendredi 23 Janvier 2015
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    C'est donc à 00h30 que la journée démarre, soit 1h30 française, je précise puisque qu'aujourd'hui l'amplitude va se faire à cheval sur les deux fuseaux horaires...
    J'arrive tant bien que mal à la bascule du ferry, je fais mes papiers, et me pose dans les lignes, avec déjà 5h d'amplitude...
    Le ferry est dans 1h30 ce qui me laisse l'occasion de me poser 1h sur le volant et de préparer mes affaires.
    Pas de chance pour moi aujourd'hui j'ai le droit un vieux ferry, donc avec des douches crades, donc je me résigne à en prendre une, et tire les rideaux de la couchette pour finir ma nuit dans le garage du ferry en toute discrétion...
    Le jour s'est levé, mes yeux s'ouvrent enfin correctement, il est 9h30 française quand je sors du rafiot, en direction de L'A25.
    Il est 11h quand je me pointe à Seclin, ou j'étais censé arriver pour 8h, mais le client est content, il ne pensait pas me voir arriver aujourd'hui...
    Ici ça ferme à midi le vendredi, donc je suis vidé vite fait, a peine le temps de prendre une douche, tant pis on mangera plus tard...
    J'ai rendez vous à 13h à Ypres ( B ), et d'ici il y a 80kms, je reprend donc l'A1 direction Lille, ou je me permettrais de tirer tout droit, pas le temps de faire le tour, et puis franchement même si j'avais le temps...
    Le numéro de la DKV est rentré dans le téléphone pour payer l'eurovignette, pas besoin de s’arrêter à la frontière, je fil tout schuss!!!
    Il est 13h quand je tire le frein de parc dans le plat pays, pile à l'heure, mais mon affréteur avait pris les devant en m'annonçant à 14h, du coup ça me laisse le temps de manger avant de me mettre à quai.
    Il est 14h15 quand je ferme les portes, et reprend direction la France, et plus précisément le Calvados, ou je ferais mon échange de semi.
    D'ici je coupe à travers par Steenvorde ou je m’arrêterais acheter des clopes pour les copains et du chocolat pour la famille, puis par Saint Omer, Hesdin, puis enfin Abbeville.
    Je pousse les heures au max, et m'échoue sur la rocade d'Abbeville,dans une impasse qui donne sur le dernier rond point avant l'autoroute, j'ai voulu pousser au max car ils prévoient pas mal de gel et de brouillard cette nuit, au moins je n'aurais plus que de l'autoroute à faire...

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  • en calette
    sutton scotney
  • Samedi 24 Janvier 2015
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    1h30 du matin, et ça repart pour une très longue journée, car sur les prochaine 24h il y aura une traversée ferry et 2 disques...
    En effet ils avaient bien prévu à la météo, ça caille un max ce matin et les pluies verglaçantes sont bel est bien tombées, du coup je vais y aller molo tout du long...
    Je ne suis qu'à 3h du centre routier de Caen ou je dois faire mon échange de semi, mais ces 3h sont interminables, je ne sais pas si c'est l'A28 qui fait ça, ou si c'est le fait qu'il faille rétrograder tout les 100 mètres pour grimper les cotes pour ensuite sauter sur les freins dans les descentes..
    C'est donc bien content que j'arrive à l'AS24 de Caen pour faire le fioul de la semi que je laisse au collègue, car c'est sont weekend rentrant et si j'ai bien compris il ne sera pas rentré avant la fin d'aprem ce samedi, alors ça lui fera toujours ça de moins à faire...
    L'échange de semi se fait, lui dort toujours, et me revoilà à l'AS24 pour ce coup ci faire mes pleins et celui de la nouvelle semi, si j'avais su...
    D'ici ne me reste que 20 minutes à faire pour arriver au ferry, il est 5h45, la coupure maritime est lancée...
    J'ai hésité un instant à dormir, mais pas sur d’être en meilleure forme en dormant 30 minutes, du coup j'ai résisté en surfant sur le forum avant d'embarquer...
    L'embarquement commence, je descend dans la calette, et recule contre la paroi, je serais donc le dernier à sortir mais qu'importe, je n'aurais pas fini ma coupure...
    8h le ferry quitte le quai, j'ai pris mon petit déj, et fil me coucher pour 4h...
    Si j'avais su je serais resté sous la couette, mais c'est une fois mon plateau repas posé sur la table que le commandant annonce un retard d'une heure suite à des vents contraire durant la traversée, ce qui nous laissera le temps de discuter avec Michel, déjà chauffeur Rosko alors que je suçais toujours mon pouce, et qui nous quitte pour sa retraite en fin de semaine...
    Résultat il est 15h française quand je sors du ferry, d’où je vais mettre 1h pour atteindre la sortie, comme d'hab en jouant les malin du chrono...
    Arrivé au gardien il me manque toujours une heure de coupure, donc pour ne pas changer mes habitudes, je fonce pied dans la tôle à l'aire de Suton Scotney sur l'A34...
    Il est 17h30 en France, (1h de moins ici) quand je repars, pour une nouvelle amplitude, direction l'Ecosse encore une fois.
    Sauf qu'aujourd'hui L'A34 est fermé plus haut, du coup je contourne le problème en montant par la M4 jusqu'à Swindon, pour comme en début de semaine couper par Cirencister...
    Et au final même pour rejoindre le Nord c'est pas si mal, le GPS annonçait 10Kms de plus, mais je n'ai pas eu les habituels bouchons en passant par ici, et je n'ai pas à contourner Birmingham, ce qui fait que je me pose à Canock Richard Service avec 4h10 de volant, comme si je n'avais rien changé aux habitudes...
    Et il était temps que je m'arrète car comme tout samedi soir les mêmes interrogations me traverse la tête, "est ce normal d’être au boulot?", "qu'est ce que je rate?"...
    Pour au final me rendre compte encore une fois que ce café sur cette autoroute déserte va me filer la pêche pour continuer, car si se taper un café dégueu à 22h un samedi soir sur l'autoroute est une situation de folle désuétude dénuée de tout sens pour les gens lambda, pour moins ça reste synonyme de passion, de liberté et d'évasion...
    C'est donc sourire aux lèvres que je reprend la M6, et je ne vous fais pas grand détail des passages, car pour faire simple, vous posez du goudron sur 300 Kms de ligne droite, et vous avez tout vu!
    Ne me reste plus qu'a baisser l'accoudoir, mettre le siège au plus bas, et me voilà confortablement assis pour écouter du Shakaponk pour les 4 prochaines heures...
    Il est finalement 3h française quand je fini enfin cette première semaine, parqué aux abords du marché de Glasgow, avec 3800Kms au compteur journalier...
    C'est donc sur ces quelques lignes que je vous souhaite un bon weekend à toutes et à tous, en vous disant à la semaine prochaine pour une balade un peu plus au nord...

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  • Dimanche 25 Janvier 2015
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    Rien, dodo, ménage, glandage, et bien sur FDR...

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  • repors de charge
    mer du nord
    port de peterhead
  • Lundi 26 Janvier 2015
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    Je me suis tâté longtemps avant de savoir à quelle heure partir ce matin.
    Ce qui est sur c'est que le deuxième ne me prendra qu'à 6h, pas avant, que du premier au second il faut 50 minutes de volant, et du second au troisième 3h30 environ... Vous suivez?
    Si je tiens compte qu'il me faut faut 10 minute pour accéder au premier, qu'obtiens t’ont?
    On obtiens tout simplement un planning tendu comme un string!
    Résultat, je décide d'aller pour 4h chez le premier, d'y faire mini 15 minutes, d'en être parti pour 4h30 et donc d'arriver pour 5h30 chez le second pour y faire mes 30 minutes, vu que ce dernier n'a que 7 palettes, je n'aurais jamais le temps de faire ma coupure à quai...
    Voilà ce que ça aurait du donner, mais ça va se passer autrement, il est bien 4h quand j'arrive au marché de Glasgow, mais à la vue du nombre de palettes (16), le client me met sur la touche, il n'a pas de place dans son frigo et doit faire de la place avant de me vider car vu qu'il pleut il ne veut pas laisser la came dehors...
    Au final il est 5h10 quand je pars, avec une 45 bien tapée après seulement 10 minutes de volant.
    J'arrive tout de même pour 6h sur Edimbourg, et me fou à quai direct sans demander...
    Ici ça va aller, pas 25 minutes plus tard je suis dehors.
    C'est donc avec 50 minutes de volant au chrono que je prend tout sourire la direction de mon rechargement, qui se situe à Peterhead, au Nord de l'Ecosse sur la cote Est, environ 1h au dessus d'Aberdeen.
    Par contre pas le temps de faire du tourisme, je suis juste en temps, alors je vais faire au plus vite...
    Me voilà donc sur la M90 direction Dundee, je passe donc encore une fois sur le Forth Bridge, mais ny verrais rien pour le coup, et d'ailleurs je n'y verrais rien puisqu'il faudra que j'arrive aux abords de Dundee pour que le jour ce lève.
    Les feux rouge se succèdent, le trafic est dense, nomal me direz vous, il a fallu que je passe à 8h le matin...
    C'est une fois sorti de la ville que les belles choses se présentent, sur la A90 en direction d'Aberdeen, les champs sont rempli de moutons, les massifs apparaissent, la mer se pointe, le tout sous un soleil magnifique!
    On en oublierait presque que nous sommes au boulot...
    Mais c'est pas le tout de flâner, il faut avancer, du coup encore une fois les photos sont faites à la volée, et donc de piètre qualité...
    Arrive ensuite la ville d'Arberdeen, et son port en plein centre ville, car oui je suis pressé alors je coupe à travers!
    Puis si je peu allier gain de temps et tourisme pourquoi me priver...
    Ici aussi quelques photos seront faites, que ce soit du pont Elisabeth, des paquebots donc le nez effleure les bâtiments, ou encore des monuments...
    Sorti de la ville il ne me reste qu'une heure à parcourir, et le chrono affiche déjà 3h25 de volant, mais coup de chance pour moi les seules semi que je vais voir rouler à 40Mph sont en face...
    C'est donc sans un coup de frein que j'atteins la ville de Peterhead et que je m'y engouffre...
    La poisse, dans le premier rond point la route habituelle est fermée, obligé de passer par le centre, car oui une fois de plus je coupe à travers!
    J'aurais bien pu faire tout le tour pour revenir sur le port, mais pas sans coupure...
    Je me croyais soulagé en posant mes pneus sur les quais avec 4h20 de volant, mais non, un bateau arrive et le pont qui mène à l'autre coté du port est levé, chier! obliger de rallonger encore!
    Au final c'est avec 4h28 que je me pose le long du mur devant chez le client, il y à deux Scottish à quai, la 30 minute se fera dans la rue...
    40 minutes plus tard je suis à quai, et ici ça traine pas, le temps de prendre une douche, de discuter 5 minutes avec les Scottish Driver, et me voilà reparti direction la Bretonnie via le port de Portsmouth.
    D'ici il faut compter 12 heures pour descendre au ferry, et j'en ai déjà 4h40 au chrono, donc clairement si je veux descendre avec une seule 45min et une 9h il faut que je pousse à fond aujourd'hui.
    Je reprend donc par Aberdenn, puis Dundee, sans quitter la mer des yeux, en imaginant le Danemark et la Suède qui se trouvent de l'autre coté, mais redescendons sur terre, le peu de tour qui tombe chez pour ce genre de destination ne sont pas pour de petit chauffeur comme moi...
    Revenons donc à ce que je sais faire, la Gb, je sors de Dundee, et c'est là que l’itinéraire change, puisque je rattrape Glasgow par Perth et Stirling et non pas par Edimbourg comme à la montée...
    Fini la mer, ici c'est la roche et la foret, mais c'est tout aussi sublime...
    Puis arrive Glasgow à nouveau, avec sa civilisation, et ses automobilistes bien moins courtois que ceux du sud, ici on ne laisse pas passer un camion, pas d'appel de phare pour se rabattre, rien...
    Et de la part des autres camions non plus, peut être vexé qu'un Breizhoneg Driver tape plus fort qu'eux, allez savoir, c'est fier un Ecossais...
    Je finis par passer Glasgow, et reprend la route du sud pour finir mes heures au services d'Happendon sur la M74, j'ai 8h56 de volant, et d'ici ça devrait passer pour le ferry de demain aprem...

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  • arrivée de scania neuf en gb
    la piaule
    en calette
  • Mardi 27 Janvier 2015
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    00H00 je décolle du service, ça pique...
    Aujourd'hui je n'ai que rejoindre le port à faire, pour le ferry de 14h45, sur lequel j'ai fais basculer la réservation hier, puisque qu'au bureau ils ne me voyaient prendre que celui de demain...
    Me revoilà sur la M74, puis la M6, pour l'habituelle routine qui mène au sud...
    S'en suivra les villes habituelles, de Carlisle à Lancaster, avec les fermetures nocturnes malheureusement elles aussi habituelles...
    Et ça commence fort, très fort même, avec la sortie 26 et 17 de fermée, ce qui ne me changera rien, mais aussi avec la M6 fermée de la sortie 15 à 14, et de la sortie 10 à 8...
    Et ça clairement ça me fait moins rire, car avec 4h30 de volant je suis censé arriver juste au service de Stafford entre la 14 et la 15...
    Je pourrais bien m’arrêter à Keele Service avec 4h de volant mais ça me forcerait à faire une deuxième 45, et non je n'ai pas envie...
    Un rapide coup d'oeil sur la carte, c'est la A34 qui longe la M6, c'est donc celle ci que je vais devoir prendre en itinéraire bis, et je ne devrais pas avoir trop de mal à y trouver un parking...
    De plus les fermetures prévues sont plutôt bien indiquées en général, et dès la sortie de l'autoroute il y a un panneau précisant qu'il faut suivre les panneaux portant un rond noir sur fond jaune pour la déviation...
    Rien de plus facile, même un âne sans carte s'y retrouverait...
    S'enchainent les patelins, les rond points et les quelques parking sur le bord, mais j'ai pas poussé assez à mon gout, alors je continu.
    C'est à l'entrée de Stafford juste avant de reprendre l'autoroute initiale que je vais trouver un bout de goudron pour me garer, avec 4h28, good!
    2 cafés et quelques lignes de plus à mon carnet de bord et me revoilà parti, mais pas au bout de 45 min, j'ai trainé 15 minutes de plus volontairement...
    Car les fermetures sont levées à 6h du matin dernier carat normalement, et en partant avec 1h de coupure je devrais arriver sur la prochaine sur les coups de 6h05, 6h10...
    Le but et donc de perdre 15 minutes sur le parcours total, sans perdre du temps de volant...
    Et c'est tout bon, je débarque sortie 10 à 6h10, et je peux attaquer l'approche de Birmingham sans encombre.
    Mais cela ne sera que de courte durée, car peu importe l'heure , Birmingham c'est la roulette russe, à croire qu'ici les voiture ne sortent jamais du périph et tourne en rond en continu...
    Et en effet, ça va piler à la jonction de la M6 et de la M5, puis à mon entrée sur la M42.
    Je n'y laisserai que 10 minutes de perdues, et me voilà filant comme un avion sur la M40 direction Oxford!
    Et ce sera le dernier point noir de la journée, passer Oxford à 8h30 du matin!!!!!!
    Et ça loupe pas, je suis sur la A34 quand ça bloque, ça avance au pas jusque l'entrée de la ville, mais chose étrange ça ne se débouche pas par la suite...
    Puis c'est l’arrêt total, pendant de longues minutes, puis arrivera une ambulance, puis deux, et les flics...
    Tout le monde se sert contre le rail, et coupe le moteur, car c'est sur, on est là pour un moment...
    Ça repars tranquillement après 1h sur place, et en effet ça a bien cartonné, une fourgonnette s'est retrouvée prise en sandwich entre deux semi, et ils ne dégagent pas la route tant que toute les circonstances ne sont pas établies.
    Il faudra rabattre le rétro et passer au "mille" entre la semi éventrée et le rail de sécu du milieu.
    Pour la suite pas de soucis, 120Kms de fais à la régule, et me voilà retrouvant mes Écossais sur le port de Portsmouth vers 11h...
    J'étais parti de bonne heure ce matin en espérant avoirs mes 11 heures de coupure arrivé en France afin de rouler jusqu'à chez mon client pour y refaire une coupure et parti en heure zéro demain matin, mais là avec le retard pris, c'est pas la peine ça me ferait livrer trop tard.
    Résultat après une bonne douche et une bonne sieste sur le ferry, je me pose sur le port de Ouistreham, le réveil sera pour 4h30...

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  • Mercredi 28 Janvier 2015
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    Parti de Caen à 5h30 roule 1h pour rejoindre L'AS24 du Guiberville pour y faire les pleins, et le resto pour y poser un quart d'heure et y prendre le déj!
    Il est 7h quand je reprend l'A84 direction Rennes, et comme toujours avec mes 40T et mes petits poney je vais finir par monter la cote de Pont Farcy à 40km/h avec un ordinateur de bord qui refuse d'afficher la conso actuelle par peur d'éclater...
    S'en suivra la rocade de Rennes et ses habituelles bouchons du matin, mais aujourd'hui ça va encore, il n'est pas encore 10h donc les syndicats n'ont pas fini de déjeuner, et ne sont donc pas encore arrivé foutre la merde...
    Et la voilà, la route de la maison, la N12, mais pour peu de temps puisque je sors prendre la route du centre direction Loudéac pour arriver à Trémorel.
    Je vide chez un transporteur aux couleurs bien connues, de beaux camions vert et blanc, arborant fièrement la région de chaque agence sur le flanc de chaque cabine...
    Enfin transporteur, c'est plutôt de la logistique, la came que je dépose chez eux ne sera pas livré par eux même, il ne font quasiment plus que du stock, et à en croire les dires de la machine à café, plus ça va, moins ça roule, et plus ça décroche...
    Un collègue arrive juste après moi, apparemment il avait chargé à Peterhead 1h après moi, mais n'a pas prit le même ferry.
    Mais il y a un hic, moi et le collègue sommes allé trop vite apparemment, car comme certains chez nous ont fait légions de trainer les pieds, nos affréteurs n'avaient pas prévu que l'ont fasse nos tours réspectif en seulement deux amplitudes, et du coup avaient pris rendez vous pour.... demain!
    Ils acceptent tout de même de nous vider, quand ils auront le temps entre deux, et il y en aura un qui ne sera fait que cet après midi...
    Le collègue à déjà son retour, donc la patience me sera attribuée...
    Il est 15h quand je sors d'ici, après 6h30 de glande, direction Rennes, plus précisément Vern Sur Seiche sur la route D'angers.
    La encore c'est chez un "transporteur" que je me rend, affichant fièrement le groupe financier auquel il appartient sur le haut de ses cabines, comme si de transporteur ils étaient passé banquier, un peu comme si de star du porno vous passiez animatrice radio, ou encore de chanteur à inculpé...
    Ici c'est pareil, c'est du stockage, pour une enseigne de grande distribution, donc tout est préparé ici, filmé, palettisé, bref, rien à voir avec du transport...
    Je vais y rester 1h30, le temps de charger, de sortir mon jeu d’Europe des coffres et de faire les papiers, et me voilà parti direction Brest, à vider demain matin.
    La coupure se fera au pied du client, à 25 minutes de la maison, mais pas de possible détour ce coup ci, le chrono affiche déjà 85h de volant sur deux semaines...

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  • Jeudi 29 Janvier 2015
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    Rendez vous 8h, et chose promise chose du, à 8h je suis à quai...
    Cela semblait bien parti, pourtant je vais passer 3h à quai, car chaque palettes est défaite et contrôlée, chose hallucinante si on tiens compte du fait que le transporteur d'hier ne fait que de la préparation pour eux dans le dépôt ou j'ai chargé, enfin il pourrait au moins vider et contrôler après...
    Si encore ils m'avaient donné mes europe le temps de vider, que je puisse les ranger, mais non, "t'es pas vide, t'as pas de palette", et ne cherchez pas, il ne me les descendrons pas non plus, c'est dans la caisse ou rien...
    11h45 les europes sont rangées, et il est temps que je me dépêche, je dois passer chez DAF récupérer des pièces à remonter à la boite, et ramasser 140 palettes europe qu'un client nous doit en chemin...
    Arrivé à la boite, je pensais faire de la ramasse pour les autres, mais j'ai zappé que le jeudi il n'y avait pas d'export sur la Gb, résultat ce sera lavage de semi, et préparation au cémafroid.
    Le cémafroid c'est le contrôle obligatoire au bout de 6 ans pour un frigo neuf, puis tout les 3 ans jusqu'à ses 12ans.
    Lors du contrôle, la semi est rentrée dans une chambre, ou sera testé sa capacité à refroidir, ainsi que son étanchéité, et surtout sa propreté.
    Résultat il faut que je mastique tout les accros qu'il y a sur les parois intérieures du aux chocs avec les palettes, que je re-fixe les chaussettes qui se font la malle au plafond et que je redresse l'évent du frigo qui est aussi écrasé que la truffe d'un boxer...
    Le temps de faire tout ça, de laver l'ensemble, il est 19h quand je dépose la semi au contrôle, et me voilà en weekend, n'ayant plus d'heure pour finir la semaine.