FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Il est 7h, Vermondans s'éveille
    le joli ancien 16 de tps Nicolle
    Mulhouse, déjà les départs
  • Vendredi 1 Juillet 2016
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    Hier soir, les presses ont stoppé quand je mangeais, ce matin elles ont repris à 5h. Pratique pour ne pas se louper.

    Je me lève à 6h, pour avoir le temps d’achever les tranches de la boule.

    Il fait grand beau même si on voit qu’il y a eu des averses la nuit.

    7h je vais voir, pas de soucis, je me mets en place, et ouvre les 2 côtés. Cariste sympa, ça va de soi.

    Je m’attendais à voir Pierre70 arriver, il me semble qu’il vient ici livrer de la tôle, enfin, peut être pas dans cette boîte même, des boîtes qui font de l’emboutissage, il y en a peu près à chaque lampion. Ça aurait eu de la gueule une croisure proche de ses terres. Enfin ça aurait été plutôt 

    un genre de salon ou festival du CDB auquel il aurait fallut convier également nos collègues Ardéchois et Périgourdin, afin de signer des dédicaces aux amis fidèles lecteurs et nouveaux venus toujours les bienvenus, ainsi que les commentateurs qui commentent. A voir...

    7h30, on boucle déjà le salon de Vermondans 2016, et file à quelques kms de là, à Remondans, dans une boîte qui comme le village, a presque le même nom.

    Il y déjà un San Jose Lopez qui attend. Il n’y a guère de place. J’ai eu le nez fin hier soir de ne pas venir tenter de dormir ici. Il est 7h45, un gars sur une presse, l’air excédé de nous voir sans doute faire les 100 pas, nous montre ses 8 doigts pour indiquer l’horaire, du moins j’espère.

    8h, le bulgaro basque vide, c’est du léger au tir pal, ça va vite. Puis mon tour de tout réouvrir. Le cariste est sympa, ça va. Plus que son collègue devant sa machine qui assiste aux opérations de déchargement sans baisser du regard de travers. Enfin c’est pas grave.

    La suite, comme le dit le mail reçu hier après midi, c’est 2 magasins à Sochaux pour Fontaine. De la très longue quoi.

    Achat de pain à Mathay, car la semaine n’est pas terminée.

    Sochaux, au 1er à 9h20. Un sublime Scania Gefco Tchèque se mets à quai. Bureau blindé du personnel, je pige que c’est la pause comme l’indique une affiche. Oui mais il est marqué que c’est 9h21..Bon je ne chinoise pas. Selon l’affiche toujours, la pause se termine à 9h30.

    J’y reviens à 33, rien à bougé, on dirait plutôt qu’il sont partis pour une 45’.

    C’est marrant dans notre métier, on est toujpurs impatient de finir une pause, quelle que soit durée. Il est des métiers où c’est l’inverse. 

    9h39 le guichet s’ouvre. Je suis pas procédurier, mais faudrait rectifier l’affiche !

    Mais je ne suis pas rancunier car j’ai un quai de suite. On me met 4m de boîtes plastiques, et vais au magasin suivant. Un créneau arrive, il est devant, pas de souci. J’en profite pour prendre en photo son magnifique 16.610. C’est un ex camion de tps Nicolle des Fins(25), transporteur qui a prit sa retraite il y a déjà bien des années. C’était une bien jolie boîte qui faisait de l’Italie essentiellement pour Gefco.

    Je suis chargé par le côté d’autres boîtes en plastique à 11h05.

    Le trajet prend au moins une petite demi heure pour arriver dans la cour de Geodis. J’ai 2 bâtiments à faire, car c’est pour 2 fournisseurs différents. Un par le côté, l’autre à quai. Pas grave vu que ça traîne pas des masses, enfin une heure quand même.

     Je sonne Mulhouse juste avant midi, y a pas le feu, je charge un complet tranquille en forge.

    Alors je m’arrête pour presque achever le contenu de mon frigo à la Porte d’Alsace. 

    J’arrive peinard à Mulhouse début am, récupérer mon bon de chargement pour Caen, et faire le mega bivouac pendant une demi heure au guichet vu que mon ancienne affréteuse, Danielle, s’en va, enfin change de service et fait un pot. C’est sympa, mais bien émouvant pour moi intérieurement. Cette fois, une page est tournée.

    Je pars ensuite charger en forge dans l’usine. Il est déjà 15h bien sonné, il y a des camions dans tous les sens, dans le bureau, le cariste qui fait secrétaire en même temps, un peu genre  

    ours, dégoulinant de sueur dans sa grosse chemise fait des bons en me voyant avec ma feuille. « pas avant 5h ! me dit il en soupirant. Je lui demande, t’es sûr ? Oui, j’en sais rien, je viens te chercher au camion ! »

    Bon, j’insiste pas, le pauv vieux, il a l’air d’en baver suffisamment.

    Je retourne et enclenche la clim autonome,  il y a quand même 30 au thermomètre. Mes batteries encore pas trop vieilles peuvent bien me faire ça. Et j’ai pas envie de transpirer tout mouillé comme l’autre brave type. 

    Dés qu’un camion libère un quai, je vais revoir. Bon, il hésite, il attend le régulier, moi je suis un supplémentaire. « bon aller, c’est pareil, mets toi à quai. »

    A peine à quai, le régulier, un Lexovien, arrive. 

    Mon ami me charge assez rapidement. Ici, en forge, j’ai toujours peur pour mon plancher. C’est du très lourd les fen. Les planchers Schmitz, c’est un peu comme les batteries Volvo.

    Tout se passe bien, je repars à 16 h25, juste à la fin de l’interdiction de circuler de l’usine. Bref il est pas 5h quoi.

    Direction la maison, puisque c’est sur la route de Caen. Depuis Caen je suis pas allé là bas ? ça tombe, je commençais à me demander Caen je reprendrais la N4. Ce qu’il y a de sûr, cc’est que Caen je serai à la maison, ce qui sera pas trop tard, je serai Caen même bien.

    En remontant, je croise un FDR vosgien, le jeune boss Quentin, avec une nouvelle semi. Il a 2 moteurs, maintenant.

    Un coup de fil sympathique s’en suit. Il en veut, c’est bien. Je ferais bien d’en prendre de la graine tiens !

    J’arrive à la maison pas trop tard, je ne décroche pas à ma place habituelle, pas à cause d’un concours de pétanque, mais à cause du vide grenier ce week end, organisé par l’amicale de la pétanque, le Kedal’boules.

    Voilà tout ce qu’il y avait à dire. Bon week end, pétanque ou vide grenier, pour moi ce sera sans tout ça !