FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2017 Partager sur Facebook
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  • Swiss Class
    milkery
    A84
    Rouen la nuit
  • Mercredi 1 Février 2017
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    Qu’est ce qu’on dort bien dans les bleds, et on se sent moins en insécurité. Démarrage à 7h pour un bout de N12 encore. ça repleut comme il faut, on en regretterait le gros froid des semaines précédentes.

    A Mayenne j’abandonne l’axe breton pour filer sur Laval, ça roule mieux que par Fougères quand même, et surtout pour aller au sud de Rennes.

    Arrêt douche petitdej à la Marmite à Martigné. Un beau resto, des vieilles pierres comme au Cocher, tout bien quoi.    

    Y a pas le feu, mon rechargement de l’autre côté de Rennes n’est prévu qu’à 14h. J’arrive à l’usine de la Janais à 9h50. 2 camions dans le hall, un en bobines et un en palettes. Le réceptionnaire, toujours le même est bien occupé, il fait aussi le pontier et cariste à la fois aujourd’hui. Logiquement je ne pourrai pas prendre la place à côté du camion de palettes qui videra par le côté quand le 1er aux bobines aura fini. Mais non, le réceptionnaire me dit que je rentre de suite, qu’il me la videra immédiatement, ça lui éviter de se taper les escaliers de son pont 36 fois. Bien, logique et sympa à la foi, tout ça. Un suisse arrive, un Berthod du Valais, livre aussi de la palette de tôle. J’adore cette boîte, leur matos, couleur, la sobriété. Et ils vont loin en France et ailleurs, ce qui devient rare aussi chez les hélvètes. Un beau Fh phase 2 comme ça, je suis obligé de le mitrailler, j’aime trop cette série qui s’est avérée très fiable, sans parler du bruit, le sifflement atypique des 1er moteurs 13l, souvenir souvenir.

    Je me barre à 10h30, impec.

    Je file à l’ hermitage, à 20 bornes de là. je me gare à 11h pile, vais au expé. C’est bien rv à 14h, donc je peux boucler une 3h ici. Nickel, de plus il fait un vrai temps à boucler une 3h. 

    Comme toujours ça passe, une 3h planifiée passe toujours plus vite que 3h d’attente.

    A 13h30 un cariste vient me voir pour me signaler que mon lot est sorti de chaîne. Je lui dis mon histoire de 3h, pas de souci pour lui, il me donne même la porte de quai à prendre à 14h.

    Une fois à quai ça ne traîne pas trop, à 2 transpal avec des grandes fourches je me sauve à 45. 

    Il y a l’adblue et le gazole par la même occas qui commencent à être bas, je vis à la Access sur la route de Lorient accessible depuis une zi, ce sera fait.

    Je monte sur le 60 via l’A84 et Rouen, après vérif des kil, c’est kifkif que par la RP. Et l’A84 est gratuite, et pas trop ennuyante avec ses dénivelés. Ça ne fait pas de mal de décrotter un peu le 13l de temps en temps.   

    Si ça s’annonçait calme ce début de semaine j’ai déjà la suite pour demain, je sais déjà que je reviendrai ici, à Caen où un rechargement pour Mulhouse m’attend.

    Je ne suis plus très loin des 4h30 sur Rouen alors je me pose 45’ dans la zi immense de St Etienne du Rouvray, il est l’ heure de casser la graine. A la radio, au téléphone sonne, ça cause intégrité, éthique et politique, bref de choses qui ne vont pas trop ensemble. Sans parler d’un célèbre élu de haute Loire qui est dans les starting blocs au cas où. Ils y en a qui ne doutent de rien.

    A l’ heure ci, Rouen passe bien, comme Darnetal. Mais après, j’ai toujours du mal avec la N31, ça roule vraiment pas terrible avec 24t. On oublie les performances en conso. Ça roule pas mais j’arrive quand même à me faire flasher dans un minuscule hameau à environ 56,  bref, c’est encore gagné je pense...Merde !

    Une fois Beauvais, ça va un peu mieux, il y a déjà un bout d’A16. Je ne suis plus loin de mon bled, Clermont, mais je stoppe un peu avant à la Rue St Pierre à 21h50, relais où il y un immense parking. Je vais boire une binouse par politesse. J’ai vu le camion Hubert de Helder, mais il devait être déjà en train de roupillère, alors je n’ai pu lui payère un bière.