FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La Kommandantur des Vosges
    je commence déjà l'année à coil
    1ere remontée de la Thur valley 2017. Toujours Moosch
    fifroid
    rentrera rentrera pas?
  • Lundi 2 Janvier 2017
  •  

    Comment bien démarrer une année ? En allant chercher un permis tout neuf à la préfecture.

    Ça c’est bien passé, même pas 15’ d’attente, j’ai mis 1€ de parking pour rien. C’est mon 1er permis au nouveau format. Bien naïf, je croyais que c’était moderne, et qu’il n’y avait plus besoin de le renouveler à chaque visite, comme du numérique. Et bien non, pas de changement, il faut en refaire un. Et impossible comme le temps du format papier, d’aller le faire faire en direct juste après la visite, il faut toujours compter 2 semaines de délais. Donc, pour celui qui fait de l’inter, il faut prévoir de faire la visite 2 ou 3 semaines avant la date d’échéance. C’est pas logique quand même. Enfin peu importe après tout, dans 5 ans je ferai sans doute du régional ou du départemental.

    Aujourd’hui, non, c’est encore de l’interrégional, ben oui, je vais recharger à Mulhouse pour Poissy, la région Grand Est (Alsace Lorraine Champagne Ardennes) ça touche l’Ile de France.

     Je décolle de la maison à 10h30, avec un agenda tout neuf, acheté ce matin. Faut pas se louper, il n’y a pas une page de rab sur le précédent agenda, vu comme tombent les semaines, dimanche 1er, lundi 2.... Et sans agenda, je suis perdu, ne rien pouvoir noter..

    Col de Bussang, car il tombe comme un truc gras et ça gèle encore.

    Le soleil se pointe presque en arrivant en Alsace. 1ere  prise de gazole de 2017 à Illzach, et bien ça a pris une sacrée claque, 1,256€/l. 

    Passage au guichet à midi bien sonné pour récupérer le bon de chargement ainsi que le billet de rechargement de demain déjà, et entrer dans l’usine 2’ avant l’interdiction de circuler de 12h40.

    J’arrive au fond au magasin de tôles à 45. Je pense que c’est mort avec le changement d’équipe, mais il y a encore quelqu’un. Pas de souci, on fait les papiers et il va me charger tout de suite. Il doit même attendre que j’ouvre la fosse et la balaies un peu. A 13h, c’est chargé, le brave type se barre, et je peux sangler tranquillement. C’est le grand calme ici, les presses n’ont pas encore redémarré. Un bail que je n’étais pas venu ici. Les dernières fois c’était souvent pour de très bon plans, des transfères de tôle pour Burgos, Vigo, Gera... Aujourd’hui c’est Poissy, faut accepter le fait d’être en 2017.

    Je ressors et me gare le long du bâtiment sous l’A35 et casse une graine pour attendre la fin de l’interdiction  de circuler.

     En route pour retrouver la N4, via le Bussang encore. ça va, il y avait 4 bobines pour 2 camions, j’avais les poids, je pense qu’il m’a mis les plus légères, je n’ai que 20t, alors ça trace.

    Ça commence à neigeoter sur Charmes, mais on ne peut pas parler d’alerte orange comme c’était annoncé.

    Les 4h30 sonnent sur Nancy, alors je sors à Velaine en haye pour boucler les 30’.

    J’ai le beau frère au tel, car il monte sur la capitale. C’est un événement. Cet habitué de l’ hérault va devenir un héros. Il est un peu devant moi. Au moins, point positif, il n’est pas parti à minuit. 

    Je ne vois rien de la N4 en cette fin d’après midi à cause du brouillard, c’est pas trop grave, je pense que j’aurai d’autres occasions de profiter des paysage ici en 2017.

    Vu que je n’arriverai pas à Poissy en 4h30, je m’arrête à Châtres au Nationale4  pour manger avec le beau frère qui coupe ici. Je lui apporte mon soutien comme je peux, alors que jen n'en connais guère plus que lui sur le secteur. Un truc m’a fait plaisir, il m’a dit qu’il trouvait la N4 toujours aussi pourrie. Il est méchant quand même, quelle idée ils ont tous de s'acharner sur une route nationale.

    Je fais quand même 1h15 et quitte le joli frangin pour finir la journée chez le client. L’A4, A86 roule très bien à cette heure, hormis les nombreuses voitures qui roulent à 70 sur la voie du milieu. 

    Plus j’approche de Poissy, plus je flippe de ne pas pouvoir dormir dans le site. D’après mon collègue, c’est bien possible, mais tout change tout le temps ici. J’arrive au gardien à 22h55. 2 camions devant parlementent et rentrent quand même. A mon  tour, pas de souci, et sans discuter. Impec, je me pose sur le parking de la réception centralisée, où il y a déjà du peuple, mais il reste de la place.

     

  • Photos
  • Poissy / Seine
    2017 sera béton
    Beauce
    bein pour Mioncer
  • Mardi 3 Janvier 2017
  •  

    Peuple sur le parking = peuple à la réception. Mais ça va, pour mes bobines, pas de saisies, j’ai le badge d’accès tout de suite. Un autre vosgien vient d’arriver avec la même chose. Il rentre devant moi, faut que j’attende 8 h05 pour boucler les 9h.

    A l’emboutissage, déjà un camion est en train de vider,  le vosgien, puis mon tour, je suis vide à 9h. Je ressors au parking de la réception pour fermer la fosse, car des autres camions sont arrivés entre temps, dont un allemand de Dortmund.

    Je pars à 9h15 direction plein sud du 78, sur la N10. Faut traverser Poissy, ça roule pas fort, mais c’est joli quand même.

    L’A13 passe tout bien, l’A12 aussi, puis c’est N10. A Trappes, je ne reconnais jamais où se trouvait le parc de l’importateur des camions Tchèques à l’époque, dont les SG recyclés. 

    J’arrive à mon bled, le Perray en Yvelines 1h15 plus tard.

    Bien 40’ avant de me mettre en place, ouverture d’un côté, c’est du matos pour coffrage. Surtout du panneau de bois. Du truc au service du béton encore. Il y a 2 caristes, dont un qui a vraiment du mal, quand il ne met pas  les paquets de travers, il touche le rail du toit. Bref, j’aimerais bien voir son cacés. Parce qu’il doit bien l’avoir, mais en branche manipulation de smartphone..

    Pas grave, je suis chargé à midi, le temps des papiers de finir de sangler je repars à 15 à destination du 69. Après réflexions dans tous les sens, j’opte pour l’itinéraire par Orléans et N7, un poil plus long, mais pas envie de remonter sur la 104 pour la route via N6.

     Il y a vachement de brouillard en Beauce, il fait 0, -1, je le méfie quand même entre Ablis et Angerville.

    Je pousse jusque presque Gien pour casser une croûte en 20’. Ça commençait à faire tard.

    Après, vers Cosne Nevers, je croise mon ancien voisin alsacien, Fred, qui s’en va vers le nord. Il se tape un petit mille bornes carrément, ça décrassera un peu le Premium !

    Arrêt douche au CR de Moulins pour boucler la 45. J’ai déjà dû le dire, mais j’ai connu mieux comme douche. Enfin, l’essentiel est d’être décrassé pour enquiller la RCEA. Le bout Paray Mâcon, je ne le connais pas par coeur, alors j’évite d’être trop à la régule, parce que les points depuis le 1er janvier risquent d’être victimes de la (auto)délation..

    Je prends l’autoroute à Belleville jusque la sortie 12, Mions, de l’A46. Mon client n’est pas loin de là. Je ne trouve pas de place juste à côté, mais ailleurs près de la Stef. Il est 20h45, en route pour une 11 et une blanquette made by my chérie. Mioum mioum, ça réchauffera. 

     

  • Photos
  • Always the sun on the A346
    "Chez Bol"
    Mantry
    pause avant Langres
  • Mercredi 4 Janvier 2017
  •  

    Après avoir failli se geler les doigts à faire les carreaux, je mets en route à 7h50 pour faire le kilomètre qui me sépare du client.

    Je vide tout de suite par le côté. J’ai mis le bonnet, ça doit être la 1ere fois au boulot cet hiver, il fait dans les 0, pas moins, mais le ressenti est vraiment là. 

    Vide à 40, je file sur la rocade qui roule bien pour aller à Pusignan via Meyrieu à une grande base de magasin. Je croise en arrivant un camion de la maison Alonso Transport, c’est Max39 au volant.

    Pas foule sur le parking de la base, à l’intérieur si. Le portier m’apprend que j’ai rendez vous à 11h. A bon je savais pas. Avant de faire un scandale, je vérifie le mail de Max qui remplace Pascale en congés cette semaine. A ben oui, c’est marqué 11h dans un coin. Je ne peux vraiment pas prétendre au cacés smartphone, trop distrait. Fred5734 que j’ai eu au tel hier, m’avait dit que c’était sur rendez vous. Il avait raison. Il sait tout Lamy Fred, une vraie encyclopédie du monde du transport.

    Bon, le portier ne sais que me dire, alors il m’envoie à la réception chauffeur. Bonne nouvelle, j’ai le quai de suite. Peut être ça commencera un peu avant. Pas grave, je mets le chauffage et me plonge dans le dernier Volvo Truck Magazine ex Diagonale, sorte de pravda, où il y a certes des reportages intéressants en France comme à l’autre bout du monde, mais où surtout le mot Volvo Trucks est à toutes les sauces.

    A 10h55, le gars du quai me fait signe. Ici, contrairement à d’autres bases du genre, il faut assister au chargement et pointer sur une feuille avec les gars qui chargent. Mais on ne plombe pas. Je ne sais pas c’est quoi le mieux.

    12h15, c’est fini, me voici parti avec 3t6 pour 2 magasins en 55 et 54, et un sandwich au distributeur. Je n’avais plus de pain, c’est la dèche.

    Et comme c’est la dèche à tous les niveaux, je regagne la rocade est pour pouvoir rattraper la 83 aux Echets. Pour être à 8h à Verdun demain, il y a encore un peu de marge.

    Arrêt Villemotier pour douche, café et un dessert. Il fait froid, faut pas perdre en calories. J’embarque un pain et sauciflard, car on ne sait jamais avec la météo qu’ils nous annoncent.

    Mais ce n’est pas dans le Jura que les conditions se dégradent. Je coupe après Dôle par Pesmes, Gray. Pause 30’ avant Longeau. Langres, où ça neige comme il faut, ça accroche même à la route. Je suis Neufchâteau en roulant tranquille, + ou – 60. Si ça se trouve sur l’autoroute ça ne roule guère plus vite.

    Une fois Neufchâteau, ça redevient sec. Alors continuation par les routes secondaires, Vaucouleurs, Void Vacon, bled qui croise un axe majeur de l’hexagone, la N4. Je ne fais que passer dessous. Commercy, St Mihiel, des bleds que je passais avec mon père quand j’avais 7 ou 8 ans, en TR320 puis F1220, alors qu’on montait des plaquettes de bois du Bassigny pour la cellulose des Ardennes à Virton, où on décrochait la semi (savoyarde) sur un pont qui basculait pour vider, pas de photo c’est dommage. Bref mes 1éres ballades à l’international quoi !

    Et Commercy, c’est mes 20 ans qui reviennent, avec mes 1er tours à l’international, il y a avait du taf pour le Danemark ou la Suède chez Arcelor (toujours existant) pendant mes années Sceta.  Comment ne pas tourner une page ..!

    Aujourd’hui, alors que j’ai désormais plus de 2 fois 20 ans, je me dois d’être sage, car à la route ici devient brillante. 

    C’est comme ça jusque quasiment Verdun, il fait 1 ou 2, mais un rond point contourné aux ¾ et un redémarrage d’un stop confirment que ça ne brille pas que pour faire joli. Je stoppe à Dugny, quelques kms avant Verdun devant un petit resto. Il y a encore de la lumière. Il est 21h, ils me servent encore une assiette. Sympa. Sans parler du fourneau et du programme à la TV, des Racines et des Ailes sur le Tarn.

     

  • Photos
  • avant c'était la N3
    c'est beau une loco
    vite fait bien fait
    dans les Vosges, il y a des vosgiens
    Bonhommepass grenze
  • Jeudi 5 Janvier 2017
  •  

    Bien sympathique cet hôtel resto, il ouvrait ce matin pour des ouvriers en pension, et referme après. Fallait pas se louper. J’ai pu prendre une douche et un vrai petit dej. Même pas payé la douche. Je mets en route à 7h35. ça toujours l’air glissant, comme hier, faut traverser Verdun pour choper la route d’Etain. En ville je me suis bien fait peur quand même, ça a même commencé à schlitté avec un bus en face, en n’étant même pas à 10 à l’ heure... j’ai continué un bon moment à cette allure, et ça ne mouftait pas derrière. Une fois la route d’Etain, on a croisé des saleuses. J’atteins quand même mon But à 8h. Déjà un camion est en place, mais c’est encore fermé. Le réceptionnaire ouvre tranquillement à 20, sort ses camionnettes. Le camion devant a juste une vingtaine de sommiers et matelas. A 40 je prends la place. Je vide avec le réceptionnaire qui est bien sympa. A 9h25 je repars sur la route d’Etain pour le 2eme magasin à Conflans en Jarnisy. Ça doit être l’ancienne N3. Le soleil se pointant, ça rassure un peu au niveau chaussée qui n’a plus l’air glissante. On passe à côté de Douaumont, célèbre pour ses champs de bataille.  

    En arrivant au bled, après être repassé dans le 54, je vois qu’il y a déjà un camion en train de vider au magasin, alors je file au gazole en face chez Michel Edouard. Il y a une locomotive électrique exposée sur le parking, une sacrée bestiole.

    J’arrive au magasin, le camion de matelas achève et je prends la place. Pareil, diable, tir pal, ça vide bien et sympathiquement. Pas mauvais ce travail.

    Je file sur le département voisin et très proche du 57, à Woippy, juste derrière l’Auchan dans une boîte qui fait de la découpe. Il est à peine midi, et heureusement, car il faut un n° de commande que je n’avais pas. N° ok, il faut attendre un peu, car ce n’est pas tout à fait prêt. Je prépare la semi et à peine que je vais saucissonner  mon achat d’ hier, que le gars me fait signe pour rentrer. J’ai vraiment pas de bol, ils ne changent d’équipe qu’ à 13h45, alors ils me chargent encore avant. Le saucisson attendra..

    Par contre le cariste va vite, un peu trop, je peux même pas mettre les gommes. Pas besoin me dit il, alors qu’il y en a 10 pages de consignes au bureau.. Bon bref, je mets quand même le paquet sur le sanglage et utilise mes belles équerres bleues d’allemagne. Il y a 29 palettes de feuillard. C’est chargé à 13h30, il fait une photo depuis l’arrière et basta. Il est bien sympa mais surtout pressé, bientôt 45, c’est sûr.   

    Je  ressors et squatte le parking pour enfin casse la graine. Je vais démolir une institution, mais je constate que le pain de Villemotier le lendemain, ce n’est pas ça du tout, un peu sec.

    J’ai le temps, étant chargé pour Munster et ayant les horaires sur le BL qui indique 15 h45 maxi, je vais descendre tranquille.

    Un coup d’A31 Nord liner, ça fait drôle. J’avais vraiment marre de cet axe quand j’y passais plusieurs fois pas semaine sur le Benelux ou Allemagne, mais là ça m’émeut. 

    J’airais pu rentrer à la maison, il n’est pas trop tard, mais passer le col de la Schlucht demain matin ce n’est peut  être pas trop recommander. C’est un coup à schlitter. Tant pis, je prends sagement la direction de Colmar à Nancy.

    Il fait grand beau, mais le mercure chute dans les Vosges, au pied du col du Bonhomme, -6 en haut à même pas 17h.

    A Colmar, c’est marqué que le Schlucht est interdite aux pl, pas de regret.

    J’en prends quand même la direction pour rejoindre Munster. C’est dans la zi en arrivant. Il est 17h30, il y a un beau Scania du 13 avec semi roro devant. Mais c’est bien affiché 16h, 8h demain. 

    Malgré les plusieurs Galiker garés de chauffeurs frontaliers de longue date, il y a largement de la place pour se poser, et un Super U pas loin.

  • Photos
  • vrovrovrovrovro.......
    un peu d'activité pour les doigts
    Ring süd Colmar
    de la neige sur le ballon en 2017, incroyable
    bien assez, ici
  • Vendredi 6 Janvier 2017
  •  

    Bien dormi, malgré un cauchemar de chauffeur de FH4 en 2017, dans lequel le camion ne démarrait pas à cause du froid. Mais non, la réalité au petit matin en a été autre. Démarrage malgré les -10 affichés, avec 2 cessions de chauffage programmées dans la nuit. Bon, je n’ai fait couler le café qu’une fois le moteur en route, ne soyons pas fous. D’après radiomachérie, chez nous, il fait -15.

    C’est bon du pain avec du munster au petit matin par ce temps, résultat de la ballade de la veille au Super U. Il faut manger local, je suis pour les circuits courts, même si en matière de dentifrice il doit y avoir mieux.. 

    Bon, à peine tirés les rideaux que j’aperçois 2 autres camions arrivés devant le client. 8h, je vais voir sans le camion vu qu’il n’y a plus de place. Il y a toujours le Torpedo Marseillais, le V8 ronronnant, c’est beau. C’est un Gefco, il va seulement charger, pour la Tunisie. Les 2 autres chargent des bricoles, je laisse mon tour et retourne au chaud. Dans la boîte ils sont un peu affolés de voir tout ce monde. Le cariste a failli faire un malaise quand j’ai dit que j’emmenais un complet de matière. « Mais faut que je fasse de la place, hopladi, hoplada.... » .

    Le marseillais repart vers 9h, les 2 autres un 63 et un 54 chargent leur broutille et à 9h30 je prend enfin la place. Ouverture des 2 côtés, pas fastoche la bâche ce matin, elle est dure comme du chien.

    On prend son temps et puis c’est tout. Le moulinage des sangles réchauffe à peine.

    Mais ça va assez vite finalement, j’ai presque du mal à suivre. A 10h35 c’est vide. Appel du jeune Maxime, je redescends charger 3 lots dans l’usine, impec.

    45’ plus tard j’arrive par là bas. Et passe les bons voeux de visu, et prends les bons d’enlèvement. 

    A l’usine, le parking de l’accueil est blindé, garé au bout. La salle du gardien qui donne les badges est blindée aussi. Bien 15’ pour avoir le sésame. Direction le 4C1, peu de monde, ça charge quasi de suite. Fini à 12h40, je file au 2ème parc, le VE6, sur la pointe des bandes de roulement, on est limite limite avec l’interdiction de circuler.

    Bon là bas, c’est le changement d’équipe, mais au moins je suis en place et peux casser une croûte. Les 2 m restant sont chargés rapidos à 13h30. Impec, quand ça veut bien aller ici. Me voici en mode emballages vides liner en international, enfin, 3 régions française, du RP, Picardie et Normandie. Ça occupera le lundi voire plus, je n’ai pas encore fait les kils du truc.

    Avant, on va se rentrer tranquille via le Bussang, sans se poser la question. Enfin si, cette nuit dans mon cauchemar, j’étais aussi coincé dans le col d’Oderen ..! l’hiver sera froid, l’hiver sera froid....

    Il y a peu de neige, mais la place de mon bled est bien dégagée, nickel. Juste gratter sous les roues du jumelage pour trouver un peu le noir.

    Bon week end et bon ski !

     

  • Photos
  • RD231/N36 kreuz
    Picardy joly
    Rouen/Seine
    caca
    le Paris Caen Cherbourg
  • Lundi 9 Janvier 2017
  •  

    Mise en route à 4h30, c’est encore bien assez tôt. Je ne sais pas encore si je viderai tout aujourd’hui, j’ai regardé les bornes hier soir, un peu comme un collégien qui fait ses devoirs au dernier moment. Dans tous les cas, c’est plus tranquille que de vider du Caen à 10h.

    Par contre, c’est le brouillard qui n’est pas resté tranquille, ça contribue à amplifier déjà la fatigue. 

    Pause gazole à l’aire des gravières à Sommesous, ça réveille. Je ne sais pas ce qu’ils fabriquent, mais ¾ de la station sont en travaux, tout comme la Total de Vincey qui a l’air fermée depuis quelques semaines. Ne seraient ils pas en train d’emménager ces stations en truck stop Total ou un truc comme ça.

    Je ne fais à peine 15’ et repars dans le brouillard. Y a Juju du 42 qui me sonne pour les bons voeux, il a reprit cette nuit, 10 clients, bref, il est en forme. J’en profite un peu pour faire dans la nostalgie et lui dire que le lundi matin, en partant de Mulhouse, je filais jusqu’au rasthof de Bergstrasse sur l’A5, station où il y a une photo de cette station même telle que, en 1967, avec des Coccinelles entre autres garées aux pompes. Je tiens à dire que les lundis matins de cette époque étaient tout aussi raides pour moi. Ça va certainement être le lieu de coupure de Juju cet am. Et le pauvre, il va redécouvrir les joies de ne pas pouvoir écouter notre radio nationale, fin du 162 oblige. Tant pis, il réécoutera Stéphane Bern, mais sans Vincent Roca, il n’a as suivi sur RTL, lui.

    J’arrive en 4h28 à la sortie de Vaudoy vers la RD231, où je peux me poser pour 45’ en face du gge Merco.

    Je continue sur cette 231 jusqu’au bout. Je vais à Mitry Mory, et d’après le Sytadin, tout est vert, l’avantage de ne partir pas trop tôt. Alors je vais à la ZI de Campans par la 104. J’arrive au fournisseur un peu avant 11h et en repars à peine 20’ après, délesté de 2m d’emballages.

    Le 2eme est dans le nord, le nord du 60 surtout. Etant presque en province, je continue sur la N2, puis Senlis par Ermenonville. On passe le long du parc de la mer de sable. J’envoie la photo à ma chérie, elle me répond que ce serait un parc à l’initiative de Jean Richard. Je ne savais pas. Beauvais, direction le Tréport, ça roule tout bien, plus de brouillard du tout. Par contre ça salit, tout, les carreaux, les parois, devant, derrière... Sinon, plus ça va, plus j’aime bien la Picardie, il y a des bleds magnifiques. J’arrive au mien, à Grandvilliers, il est 13h10. A part que je me goure en suivant réception (matières 1éres), alors que c’est plus souvent aux expé qu’on vide les emballages en général, j’ai un quai de suite à ces fameuses expéditions.

    A peine le temps de faire 30’, les 5m sont sortis, j’en profite pour refaire un tour des carreaux et feux pour meubler.

    Direction le dernier à Brionne dans le 27. J’appelle Pascale pour prévenir que ça devrait passer, elle me répond  que rien ne va mal, je recharge demain à Epernon.

    Je vais aller voir pour vider quand même. J’y vais par au dessus, Aumale et A28. Rouen St Etienne du Rouvray passe presqu’à fond. 

    J’arrive à Brionne par la 138 à pile 16h, pas de problème, ils me vides les 6 derniers mètres tout de suite. Impeccable cette petite tournée en emballages vides, ce n’est pas le boulot pénible du tout.

    Avec 9h35 de volant, je n’ai plus qu’à retrouver la N13 jusque Nassandres pour se poser au Paris Caen Cherbourg, 9h50 de volant, c’est parti pour le validage d’une 11h.

     

  • Photos
  • Tps Vallée
    Farid et Zaatouri
    N19
    N19 bis
    N19 ter
  • Mardi 10 Janvier 2017
  •  

    Très bon relais ici, très normand, je m’y étais arrêté qu’une fois du temps de l’ancien proprio pour petit déjeuner il y a 2 ans, c’était avec ma chérie, ça nous avait bien plu. Faut préciser que la veille on avait coupé au relais de Sancy.. Et oui, je suis un mari très classe moi.

    J’ai le temps, je mets en route vers 8h, ça ne charge qu’en fin de matin, voire début d’après midi à Epernon. Mais avant, le tel sonne, le n° de ma fille qui est affiché. Je crains un souci et j’ai raison. Elle est en larmes, elle vient de se retrouver dans un champ avec la Twingo entre chez nous et Gérardmer, là où elle va pour son stage. Ça neige bien, et elle a perdu le contrôle. Elle s’est cognée la tête contre la vitre en descendant dans le pré. Dans la panique, elle me demande qui appeler. Les pompiers, dans la panique, je dit que je vais les appeler. Ça roule, mais personne ne s’est arrêté... 

    C’est pas malin que je les appelle, je ne vais pas faire le 18 d’où je suis. Je trouve un n° de caserne à Gérardmer, mais ça ne répond pas. J’appelle ma chérie, elle est déjà en route et a réussi à les joindre, ouf. 

    Je rappelle ma fille pour discuter un peu en attendant l’arrivée de pompiers. Ils ne tardent pas. 

    Bref, c’est un peu l’angoisse.

    Je démarre à 8h20, N13 toujours, ça bouchonne presque encore à Evreux. Puis rattrapage de la N12 à Nonancourt. Là où il y a les Tps Vallée. Je me souviens de ce transporteur au tout que je roulais, ils faisaient des mêmes retours que nous de Castellbisbal pour Rixheim. On était étonnés de voir des camions du 27 par là. Ils faisaient déjà un truc qui se faisait moins à la mode à l’époque,  un triangle.

    A Dreux, je continue direction Paris, pas envie de me faire suer à travers par Nogent le Roi, la dernière fois, je m’étais vraiment amusé, là je passe par une autre route, interdite aussi, mais qui passe nickel. 

    J’arrive à Epernon vers 10h20. Un peu d’attente déjà au bureau pour les BL, il y a pas de détail, de la Roumanie, de la Turquie, et du Ottmarsheim. Pour les 2 premiers, je pose tout à Mulhouse, la saison du one shot c’est passé.

    Je me mets à quai à côté d’un camion marocain qui tracte un fourgon Geodis.

    Le gars du quai me dit en me saluant que c’est 14h normalement. C’est bien ce qu’il me semblait..

    Je fais des aller retours entre la cabine et le quai en attendant qu’il attaque pour lui indiquer l’ordre de chargement, ben oui, faut pas qu’il mette la Roumanie devant la Turquie, je serai embêté... Non, c’est pour dire de mettre le Ottmarsheim aux portes.

    Le camion marocain achevé, il attaque, impec. Un des 2 chauffeurs vient me demander si j’ai du gaz à leur prêter. Oui, j’ai ça, en cartouche. J’en sors une du coffre, ah non, c’est pas ça, c’est en bouteille qu’il cherche, la leur est tombée de la cabine et a cassé. Bon ben je leur prête mon petit réchaud pour qu’il se réchauffe un truc avant de repartir. J’en profite pour discuter avec son collègue, de où ils viennent, combien de temps ils partent... Lui me demande le salaire français, normal. Il est vraiment content de ses conditions, il est de Fes. Ils rentrent quasiment toutes les semaines en faisant l’AR Maroc France à 2, et vit très bien au Maroc. Il me demande si je suis déjà allé là bas. Non, jamais, mais j’aimerais bien y aller, et tant qu’à faire en camion ! Il me dit voir quelques français, mais en frigo. Son collègue, qui cuisine, me demande si je veux boire le thé, et bien pourquoi pas, alors je cherche mon mug pour un moment de convivialité. Je reprends mon gaz, une petite photo et les voici reparti vers du plus chaud. Ma chérie m’a appelé, tout va bien, après une radio, pas de blessure pour le choc de ce matin, ouf.  

    Je retourne au quai, voir comment se charge mon périple qu’aimerait bien avoir l’air international mais qu’a pas l’air du tout. Un autre camion a repris le quai dispo à côté, c’est la maison Strabert, là encore, bien sympa le chauffeur, on discute un peu allemagne, benelux.. 

    Un peu avant 13h c’est fini, je repars avec un gros paquet de bl, pour diverses adresses en Turquie et Roumanie, une sacrée belle tournée m’attend..

    Go vers la N10, puis St Arnoult, 104 où tout est vert. Comme il est préférable que j’évite la case maison avec la neige, j’enquille la N19 et vais passer par le bas. Je dois avoir 12t maxi, c’est impeccable. Je casse une graine un peu avant Romilly, il est bien déjà bien tard, mais c’est mes horaires. A Troyes, j’hésite à raquer pour l’A5, mais non, de toute façon c’est mort pour la 11h ce soir, vu que Pascale m’a demandé si je pouvais être à 8h à Ottmarsheim, alors je garde la 19, et puis j’aime bien cette route. 

    Bouclage de la pause en 30’ un poil avant Chaumont. 

    Après Langres, sur la 19 toujours, plus on avance, plus la couche de neige s’épaissit dans les prés, mais il fait sec. On en croise du peuple par ici, du Barbier, Marmier, Cordier, bref, que du Francomtier quoi ! L’heure tourne, les restos sont bien remplis aussi.

    Je trace jusque Mulhouse, au parking Gefco, il est 21h45. Je vais montrer patte blanche avec mon badge au gardien car je ne le connais pas, c’est que c’est fini le temps de parking ouvert à tous les vents, et même avec le badge, je ne peux pas dormir dans le côté fermé. 

    Enfin, il peut neiger, je suis quasi arrivé !

  • Photos
  • avant, il y avait un rond point
    Audincourt
    25,70,39 ou 21, aucune idée
    la route du béton
    posé
  • Mercredi 11 Janvier 2017
  •  

    Opération douche ici même pour commencer. Heureusement, le gardien, qui donne la clé, m’avait prévenu qu’il fallait laisser couler l’eau 10’ pour qu’elle soit chaude, car il m’a donné la douche du fond, la plus propre, mais la plus éloignée. Je n’avais pas le chrono en main, mais la réalité n’en était pas trop éloignée.

    Ensuite, j’avance le camion jusque l’affrètement pour aller au distributeur de café, ça fait flémard, mais pas trop le temps de marcher. Je croise Stéphane, un copain en régional, j’en profite pour lui en payer un, d’ habitude c’est toujours lui. Le hic, c’est que la bonne machine, qui sert du Lavazza Blue est en maintenance, alors faut se servir à l’autre, la Klix, c’est infecte, mais on trinque  quand même. Et je n’ai pas le temps d’attendre 10’ que la maintenance soit terminée. Je file sur Ottmarsheim, à 10 bornes d’ici. J’y suis à 7h55, c’est ouvert, mais ça commence qu’à 8h. Alors je mets en route un vrai café en cabine, le temps de ces 5’.

    J’ai un quai de suite, et je peux déjeuner tranquille.

    4‘ plus tard, retour sur mes 10 bornes, je passe au groupage pour faire la liste de déchargement, Izmir, Gaziantep, Lasi...ça en jette.

     Je vais voir à l’affrètement, où j’ai déjà la suite, du 44, dont 2 piles d’emballages qu’un camion régional m’a enlevé à l’usine, et qui va arriver à quai, c’est sympa ça. J’ai un quai, ça vide assez vite, et le porteur régio arrive. A 10h15 je repars pour la suite, où je pourrai charger avant midi à Audincourt. 

    J’y arrive à 11h20, j’ai été perturbé par la suppression du rond point sur le grand boulevard dans Audincourt. 

    C’est des remorques conteneurs, pour usine, mais pas pour l’automobile, mais pour l’aéronautique. Le gars du bureau, bien sympa, prend des photos des machins chargés, et est aux anges quand il voit que je sangle, et avec des équerres. Il me dit que dans l’aéronautique, c’est assez exigeant, alors faut pas trop de traces sur la penture toute brillante. Ce monsieur est passionnant, il raconte où ils vendent un peu partout leurs remorques et charrettes, en ce moment, il y a un marché pour une nouvelle usine PSA en Uruguay.

    Je repars à midi 10, pas pour un grand bout, je mets un peu de gazole à l’ITM juste à côté, dans une ZC de Audincourt. Ceci terminé, je demande à la caissière si je peux squatter 5’ les pompes pour aller au pain dans l’ITM. Mais oui, il n’y a pas un chat, me répond elle.

    Du coup, je vais aussi faire le pissou. Mais j’ai pas pris de caddie quand même, je ne traîne que 10’. Il y a encore un enlèvement à Maxilly sur Saône dans le 21.

    J’enquille l’A36 jusque l’autre côté de Besançon, et prends la route de Gray, puis Pesmes à Marnay. Je m’arrête un peu plus loin le long d’une carrière, il est 14h, presque l’heure de casser la croûte.

    Entre Pontailler et Maxilly, il y a un pont indiqué à 3,90m, sur le Michelin, c’est marqué 4m. Ma foi je tente. Je baisse tout, et ça passe presque large. En Allemangne, je les passais quasiment tous. Ça aurait été dommage, mon usine n’est pas loin de l’autre côté. Ce qui est dommage, c’est que c’est du béton, le plancher va encore trinquer en salissage. Pas grave, ça va assez vite en compensation. 2 3 sangles là dessus, des vieilles, je ne vais quand même pas salir les autres. Pour sortir, il y a un portique bien marqué 4,10m. Là par contre, j’ai bien cru que ça passerait pas.  

    Je commence demain sur Anetz avec les emballages, l’itinéraire, il n’y a pas trop à tortiller, c’est Auxerre Orléans et tout le tralala. Alors faut retrouver Dijon avant tout ça et se refaner le pont à 3,90m. ça ira s’ils n’ont pas refait l’enrobé entre temps. ça passe toujours, mais encore tendu le dos à cause d’une partie de l’ossature métallique qui est tordu et dépasse à cause sans doute d’un accroc. 

    Le ring nord de Dijon est bien chargé, normal vu l’heure. Un peu d’A38 et je sors à Sombernon pour ne pas raquer. Pause 30 avant Vitteaux dans la brousse. J’ai merdé de ne pas vouloir prendre l’A6, il y a la route qui rejoint la N6 plus au nord qui est barrée pour cause d’un pont effondré, il faut redescendre sur Saulieu.

    Je garde la N6 jusque Auxerre, et ressors à Joigny pour passer à travers par Chateau Renard, avec 7t ça ira, même si des bleds sont chiants avec des bagnoles garées sur les grandes rues principales, mais ça roule très peu. Je ne compte aller jusque Orléans ce soir car ça serait galère pour trouver à garer, je vois bien un resto à St Germain des Prés  un peu avant Amilly mais zappé le parking. Et tenter le relais de St Maurice sur Fessard c’est utopique aussi pour trouver de la place. Alors je sors à la zc de Amilly, et trouve mon bonheur près du Brico Dépôt. Cool. Il est 21h.

       

  • Photos
  • Baugé
    Ancenis
    Origine Vigo
    ça souffle
    Airbus sur la mer
  • Jeudi 12 Janvier 2017
  •  

    Décollage de la zone à 6h. Bien dormi, hormis une bagnole qui a klaxonné en longueur juste un peu avant le réveil, encore un pro camion.

    3/4h plus tard, arrêt adblue à la Access avant Orléans.

    Puis faut faire un peu biper le passango, jusque la sortie Château Renault et cap à l’ouest. Elle va bien cette route, et c’est joli. 

    En retrouvant l’autoroute, vers Angers, je vais voir à la station au niveau d’Angers, mais elle est en travaux, on peut à peine se garer, alors je garde l’autoroute direction Nantes, et pousse jusque celle d’après, Varades. C’est une petite station bien tristounette, et la douche n’est pas fonctionnelle.. Bon, je fais 30’ quand même. Mon 1er client n’est plus très loin, faut sortir Ancenis et revenir sur ses pas. J’arrive à 11h30, après avoir suivi l’itinéraire poids lourds pour rejoindre la ZI d’Anetz, qui passe par un lotissement assez neuf qui tortille. Ça doit pas être marrant pour les riverains.

    Ça prend un peu de temps, car je ne trouve personne, mais je repars à midi, délesté des 2 piles de palettes vides et coiffes plastiques. Go sur Nantes par la natio, à la recherche de ce que pourquoi entre autre je travaille, le pain. Je trouve juste en arrivant à Nantes, à un rond point, boulangerie sandwicherie tarterie. Mais il y a des gros cailloux devant pour ne pas poiuvoir se garer. Obligé d’aller dans la zi à côté, pour se garer n’importe comment, il y a des tartes qui se perdent... Et là c’est le rush à la boulangerie, le stau, les gens des bureaux qui prennent des « formules ». Très peu pour moi, la petite boisson, le petit dessert... je veux juste du pain.  Heureusement il y a une caisse exprès où il n’y a personne. Je paume à peine 10’. 

    Je passe Nantes par le sud tout de suite, on mangera après. Direction Pornic. Je m’arrête attaquer le campagne juste avant la sortie de mon bled, Arthon en Retz.  

    Me croyant presque arrivé, et bien non, le bled qui est interdit, change la donne, mais heureusement, le client béton est bien indiqué, mais ça fait un détour de 9kms. Enfin, c’est mieux comme ça, que de se retrouver dans un champ comme l’autre jour, surtout qu’il pleut bien maintenant. 

    J’arrive à 14h, c’est la même boutique qu’hier dans le 21. faut le casque et tout et tout.

    J’avance au stop, le cariste viendra me chercher. Il charge un complet de fosses. La météo est épouvantable. 45‘ plus tard, c’est mon tour. 15’ pour sortir mers 4m de plancher. Je balaie le plus gros qui avaient dégouliné des fourches  hier, mais avec la flotte qu’il tombe, c’est pas terrible, ça fait un gadoue. Pauvre plancher. Ente Magdeburg et Vigo, il n’en voyait pas de toutes les couleurs comme ça ! bref j’ai passé 1h ici. Je file au dernier, St Nazaire. Y a 30 bornes. Je ne roule pas comme un dingue avec le vent qu’il fait. Et je n’ai pas balancé de sangles sur mon toit vieillissant, de toute façon, je ne sais pas si j’aurais réussi à le faire.

    Sur le pont, finalement, ça va, ça ne bouge pas trop. De là, on voit bien la plateforme de Montoir, il y a plein de bagnoles neuves, qui arrivent entre autre de Vigo, et des semis Gefco. C’est marrant, il y a un an quasi jour pour jour, j’étais à Vigo, sur le port avec la même météo, en attente de fret, à mater ces bagnoles et semis en partance pour ici. 

    Mon client est juste de l’autre côté du pont, c’est chez l’avionneur. ça va, il y a une réception bien indiquée. Mais c’est petit par rapport à l’usine. Fait attendre que 2 camions en repartent, dont un espagnol de Séville. C’est la énième douche pour vider mes 3 emballages à roulette. Même pas pris le temps de s’appliquer à faire une bonne photo avec le pont complet au font.

    Il est 16h15, je ne recharge que demain 11h à l’est de Nantes. Je ferais bien le touriste ici, ou bien tenter d’aller jouer au passager clandestin du Montoir Vigo, mais la météo brise toute motivation, c’est alerte à la tempête. Et je dois récupérer 33pal euro chez Gefco à Nantes.

    Malgré la circulation difficile du nord de Nantes, je ne mets guère qu’une heure pour arriver dans la cour nantaise de la maison naguère franc comtoise. Au guichet, les filles sont sympas, comme souvent dans cette maison quelle que soit l’agence, elle me demande comment je paye les palettes, chèque, liquide ? J’ai un quai tout de suite. Je commence à ouvrir les portes de la semi, mais une se rabat brutalement à cause du vent, sans plier l’arrêt, ouf, ni même m’assommer, ouf 2 fois. C’est que ça tuerait son homme une porte de semi qui se rabat violement. Je referme, et me rapproche du quai pour ouvrir moins dangereusement.

    Je rentre dans le quai, et là le cariste qui prépare mes palettes, me dit froidement  que je n’ai rien à faire sur le quai, que c’est interdit, blablabla. Bref, je fais pas d’histoire, je dégage. Bref, le gars est moins rigolo que ces collègues. Je fais un GPR au guichet, en regardant les diverses notes de service, aucune n’indique que c’est interdit d’aller sur le quai. Bon, on va pas en faire un fromage.

    Les heures tournent, l’amplitude aussi mine de rien. Sur le Michelin (pas le guide), je vois un resto à Vallet, pas très loin d’où je rechargerai, c’est sur la route de Cholet. Bon y a du stau encore à la sortie de Nantes, je mets bien 45’ pour faire les 25 bornes. Je suis garé et valide la fin de journée à 19h pile et 9h pile de volant dans le bled e Vallet. Ça souffle encore bien ici. Mais direction la douche, et la bonne cette fois.  

     

  • Photos
  • la route des Muscadet
    une route FDR, de la cacahuète aux FH4
    Muscadet encore
    mmmmh, le Layon
    la Mouthmouth strasse
  • Vendredi 13 Janvier 2017
  •  

    Pas trop besoin du réveil ce matin. Je suis le dernier sur le parking à 8h. J’ai entendu les voisins décoller, en s’amusant à reconnaître les bruits des marques. Il y avait un Range et un FM, pas évident, de faire la différence au démarrage, mais juste après, un détail ne trompe pas, le Renault se met à monter dans les tours. C’est pénible, le Magnum c’est pareil.

    Il reste du pain beurre demi sel au gasthaus, c’est parfait. Mise en route à 9h pour faire les quelques kms qui séparent de l’expéditeur, une plateforme viticole, perdue au milieu des vignes. Je l’ai déjà fait une fois.

    J’arrive à 9h15, le n° de commande de max n’est déjà pas le bon, je rappelle, c’est bon, il m’en trouve un autre sur le fax. Pour le portier c’est bon aussi. Mais ce n’est pas prêt, vu que c’était prévu à 11h, normal. Il me fera signe. C’est bien, y a le temps de faire les carreaux, les feux, tout ça. Je prends mon temps, et il fait beau. Au bout d’un moment, après l’achèvement de la lecture du dernier officiel des transporteurs, jusqu’à la dernière page de pub et petite annonce, il n’est pas loin de 11h. Des camions ont rentré, sorti. Je vais revoir le portier, lui dire qu’il est 11h, il me répond sèchement que c’est entre 11h et 13h...aller c’est bien, ne nous fâchons pas, restons courtois...Il viendra me chercher. Je n’ai plus rien à lire, je ressors mon Maxi Atlas Europa Marco Polo 2016/2017, que j’avais acheté 10€(promo pour les 25 ans de Marco Polo) en Allemagne, sur mes derniers tours. J’aurais mieux fait de me coucher, tout comme de le regarder aujourd’hui, ça fout le bourdon. Mais c’est un sacré ouvrage complet, qui couvre l’Europe et plus de la Syrie à Murmansk jusque Casablanca. Alors que je fais l’itinéraire qu’a dû prendre Chouchen pour aller en Finlande via les pays de l’est tout comme les 2 barbus de FDR, le portier vient au camion pour que je rentre, en me tendant un gilet fluo orange contre une pièce d’identité, oui, parce que le jaune c’est pas bon. Il est 11h30. Direction, le fond pour larguer les 33 palettes euro, çà prend 2’, et la fille ne relève pas le nez dessus, heureusement encore, vu que j’avais pas pu assister au chargement des ces dernières hier..  

    Puis retour aux expé. Là, mon n° de commande de t’à l’ heure n’es tpas encore complet, il ne concerne que 17 pal, il en faut un autre. J’appelle Mulhouse, il est midi moins 5, Max appelle ceux qui nous affrètent, et j’ai le n° manquant. Je retourne au bureau, c’est bon. Le type, l’avait sous les yeux, à côté du n° que j’avais déjà. C’est pas un peu du foutage de gueule ? 

    Bon, j’ai un quai, ben oui, il n’y a plus un camion, comme si c’était pas prêt avant.. Et je me charge, normal. Le pompon,  à la fin, c’est pas 33 pal, mais 34, il y en a une petite gerbée.. On nous avait dit 33.. Je le dis au gars, non, c’est 34, pas autrement, foutage de gueule toujours. 

    Il est 13h, je ne vais joindre personne, je dis amen. Je rêve secrètement un jour d’avoir les moyens de rentrer à vide pour gentiment planter ces boutiques..    

    Je me barre à 13h, lesté de vin,  non pas du Muscadet, mais plutôt du genre rosé fraise, ou pamplemousse, des trucs que l’on pourrait utiliser en lave glace quoi.

    La boutique est en bordure de N249 sauf qu’il n’ y a pas d’accès. Alors encore bien 15’ de petites route pour retrouver la 2x2 direction Cholet. Et natio jusque Saumur, par Vihiers, Doué la Fontaine où je casse une graine vite fait. C’est sûr, je ne suis jamais Doué pour manger tôt. Il y a un de ces arcs en ciel, le ciel devient gris, mais ce n’est qu’une menace, je retrouve le beau tout de suite après. Sur les conseils du vendéen Mouthmouth, spécialiste des routes départementales, je continue sur Noyant, c’est un peu chiant pour croiser dans les bleds avec les bagnoles garées, mais ça roule, et ça rattrape la route de Chateau Renault. Un peu de gazole pour rentrer au Super U de Château la Vallière. C’est pas ça qui manque les U, par ici.

    Comme à l’aller, autoroute jusque Orléans, avec une pause 30 vers Meung. 

    La météo devient humide vers Montargis. Malgré des automobilistes exécrables, à les voir coller, on est vendredi soir faut dire, ça roule pas trop mal.

    A la radio, sur Inter, le vendredi soir, j’aime pas. En cheveu sur la langue, je préférais celui de Jean Louis Foulquier à celui de Didier Varrod, c’est pareil pour leurs émissions. 

    Evénement, j’enquille l’A5 à Troyes, faut avancer quand même un petit peu, si je veux que ça passe en 4h30 demain, neige oblige, et posage du camion à Mulhouse (neige oblige aussi).

    Pas longtemps après, la neige apparaît sur les bords, mais ça roule. Je sors à Semoutiers, pas de place au péage, alors je pousse jusqu’au resto à côté, je valide 8h55 de volant, il est 22h35.

  • Photos
  • on prend son temps
    une ptite dernière pour la route
    Wildenstein, au noir, enfin presque
    Bramont pass
    grenze 68/88
  • Samedi 14 Janvier 2017
  •  

    Alors que j’avais empoigné le sac de la douche pour aller au resto, je n’ai pas fait un grand bout sur le parking avant de constater que c’était fermé. Plus on est informé, plus on ne sait rien. Avec Les Routiers free ou machin fly, rien indique ceci, ou ni le contraire. Et pourtant il y avait quand même pas mal de camions garés hier soir. Ça m’apprendra à squatter les parkings de restaurant. 

    C’est pas grave, j’ai le temps de me faire couler un jus au camion. Par contre la vaisselle, c’est 3 minutes lavage des dents compris à la jerrican. Enfin, ça va, j’ai du sensodyne comme dentifrice.

    Mise en route à 7h35, il n’y a rien tombé depuis hier soir, mais c’est pas top sur le début de la 19 après Langres. Alors mollo, 60, 70. ça redevient bien sec avant Fayl Billot. Du coup, je m’arrête à la boulangerie, c’est en pente, je repartirai sans problème. Et comme ça j’achève le petit dej avec un pâté à la viande, ici, il ne l’appellent pas Lorrain, il n’aurait pas le droit. Même si il est bien bon.

    Les restos plus loin, à Malvillers et Gourgeon, sont eux bien ouverts.

    Le mauvais revient vers Lure,  au niveau de l’usine Ikea. Ici, c’est un peu les suédois qui font la pluie et le beau temps quoi. 

    Et à Belfort, de nouveau plus sec, jusque Mulhouse où il n’y a quasiment aucune trace de neige.

    Je me gare sur l’aire sécurisée et valide cette fin de semaine un poil avant 11h.

    La Volvo démarre, c’est le pied. La neige reprend à Thann en amplifiant jusqu’au col, aujourd’hui c’est le Bramont que je prends. La route est dégagée mais n’est plus salée comme chaque hiver une fois la dernière commune du 68 passée, Wildenstein. Sur de la neige fraîche comme ça, ça accroche plutôt bien.

    Bon week end, sortez couverts ! 

      

  • Photos
  • on passe devant
    mais c'est pas du rapide quand même
    non, c'est même beau avec la neige
    pause et pose
  • Lundi 16 Janvier 2017
  •  

    Ce n’est pas à la bourre que cette semaine débute pour une fois. Météo oblige, j’ai préféré jouer la carte de l’avance pour le trajet maison-Mulhouse, et ça a bien roulé. Alors les slips sont déjà empilés dans les placards à 7h45. J’attends un peu pour mettre en route et aller voir au guichet pour vider mon pinard ici, vu que c’est rendez vous à la scap que demain. Le voltmètre de l’odb affiche 24,9V, alors ça le fait. Et Max qui me donne un quai tout de suite, ça le fait aussi.

    Au bout de 45’, c’est vide,je retourne au guichet en laissant le camion au quai, des fois que. 

    Mais non, ça sera de l’usine, au parc d’acier qui arrive de Russie pour du 35. Il y a bon paquet de camions russes qui attendent pour vider, bien 15 en tout. 

    Ma foi on passe devant le plus naturellement du monde. Mais ce n’est pas pour ça que ça trace pour charger, le peu que je suis venu ici, c’est toujours minimum 2h.

    C’est à l’intérieur, mais on se gèle pareil que dehors, à croire que le froid arrive en direct avec ces camions. Heureusement qu’il y a quelques sangles à poser, et au bout de quasiment 2h, on veut faire vite, et on arrive presque à transpirer quand même... Bref, je quitte les lieux à midi passé, frigorifié. 

    On retrouve le soleil dans la vallée de Thann, ça réveille et retape un peu.

    Je m’arrête du côté 88, vers Rupt pour casser une graine, enfin, du pot au feu quand même. C’est très bon, ça réchauffe. C’est pas que ça n’a pas assez traîné ce matin, mais je boucle déjà une 45, sieste oblige.  

    Un coup de gazole à Pagny, y a presque la queue, et personne ne va vite, que ce soit ceux de devant ou la caissière. Donc les 15’ souhaitées en font plus de 20.

    Enfin, au redémarrage, bonne nouvelle, même 2, un mail de Pascale qui a dû reprendre le boulot, et qui m’annonce mon retour pour demain, un petit complet d’emballages à la Mézière, c’est cool. 

    Un peu après, je croise Nico72, coup de cibi, il va couper à Pagny justement. Le jour où il changera de crémerie, je pourrai revendre mon tx !

    Vitry passe assez bien, mais après, ça ne roule pas, sur chaque tronçon en double sens, 60, 70, c’est d’un pénible.

    19h10, je boucle une 30 à la limite du 51/77. Bon, je ne dépasse pas la 31émé minute pour fiche le camp, le stationnement est vraiment pourri.  

    Après un coup d’oeil au sytadin, Paris est vert quasi partout, il n’est pas 20h30, dingue. Alors go tout droit par l’A86 intérieur pour déboucher sur la N12, impec. Faut dire aussi quand c’est bien.

    La N12, y a de la cuvette, bon pour faire baisser la conso, mais y a surtout du radar, alors faut être aux aguets en permanence, et je commence à avoir sommeil, alors je reste plus sagement autour des 80. A Dreux, à la zi sur la droite, il y a l’air d’avoir de belles places à la lumière, mais il reste à rouler un peu, dommage. Alors c’est la lutte du lundi soir.

    Je trouve à faire la coupure à un resto du même nom, à Tourouvre dans le 61, sur un ancien tronçon de la N12, au calme. Il est presque 23h, c’est encore ouvert, je vais juste signaler ma présence par politesse, mais ne mange pas, c’est un peu tard de toute façon, pas de souci, la patronne a l’air bien sympa. 

    Je mange une bricole au camion, et m’écroule dans la couchette, fini pour cette journée de lundi, synonyme toujours de journée la plus dure de la semaine, quelle que soit l’ heure de départ.

     

  • Photos
  • N12
    Mayenne
    sympa ici
    ici aussi
    les journées rallongent
  • Mardi 17 Janvier 2017
  •  

    Après une bonne douche et un grand café pain beurre demi sel, je mets en route à 8h05. Ce relais m’a l’air très bien, le patron au matin, bien sympa aussi. Et il y a des fois où on aurait envie de demander d’où vient  leur pain. J’ai déjà dû couper ici une fois, mais ça remonte bien aux années Sceta, lors d’un retour d’Allemagne pour la ville proche de Mortagne au Perche, ce tronçon de la N12 n’était pas encore dévié.

    Retour en 2016, où je ne m’arrête pas à MortAgne depuis l’AllemAgne, mais viens de mes montAgnes pour descendre jusque la BretAgne. 

    Il fait jour, et c’est mieux pour voir les boîtes à images, et les paysages aussi. C’est bien givré, même si ce n’est pas les records de l’est. 

    Arrivée à Fougères à 10h25. Pour avoir déjà fait une fois, je vais directement derrière où j’avais vidé, ne m’enquiquine pas à me présenter dans la cour devant. La dernière fois, j’ai souvenir d’avoir fait riper du pneu pour rien. 

    Je tombe sur quelqu’un au fond, et reconnaît la personne qui m’avait vidé la fois là. Il regarde mes bl, souci, il va falloir que je fasse les 2 dépôts, donc celui qui devant aussi. Il regarde quand même dans la semi, et les 4 bottes pour ici, sont devant en dessous, donc faut bien faire demi tour, et il y a peu de place, donc ripage de pneus quand même. 

    Je recule donc à l’entrée, à la bonne porte. Ici, c’est quand même presque mieux, parce qu’on peut entièrement rentrer le camion et fermer la porte pour être au chaud. C’est un autre pontier, tout aussi sympa. Je tombe l’anorak pour la blouse, et même le pull par la suite, parce que ça réchauffe de manipuler les bastaings d’origines russes eux aussi.

    Preuve que le pontier est vraiment cool, il décide de prendre ici les 4 bottes, et les transfèreront après. Du coup, en 1 bonne heure c’est plié, je remets le pull et file à l’ouest, sur Rennes.  

    Ça passe à Liffré. Je connais un gars qui allait y Liffré chaque semaine.

    Traversée de Rennes au taquet, plus de limitation à 70. J’arrive dans la cour de l’atelier de réparation d’emballages à la Mézière à 12h30. J’ouvre les 2 côtés, et me pointe avec ma paupiette en tupperware dans le petit réfectoire pour squatter le micro onde, après avoir demandé à l’ami Stéphane en lui passant les bons voeux.

    Bien pratique le micro onde, c’est rapide, et ça fait moins de vaisselle. J’ai déjà hésité à investir là dedans, mais bon, on n’en sort plus, quoi après, un barbecue électrique? Où alors faut renier ces convictions de puritain de la diagonale.

    Je fais ma vaisselle (faudrait un lave vaisselle aussi tiens !), que le ère Stéphane attaque le chargement à 13h. C’est des emballages tout petits, ça prend du temps, enfin faut relativiser, ça prend 45’ quoi. Je regarde la montre, étudie les diverses routes pour rentrer sur Mulhouse. Par Orléans, trop long pour vider demain.  Autoroute, oui, mais je vais arriver dans le boxon à Paris en fin d’après m. 

    Allez hop, je fais 3h ici, comme ça les histoires de la capitale et d’une 11h(oui, 9+3=11...) seront solutionnées. De toute façon, dans tous les cas, je n’étais guère avant midi à Mulhouse demain, et la réserve d’emballages ferme du temps de midi. 

    Je demande à Stéphane si je peux squatter la cour encore jusque 15h30, pas de souci, ils n’attendent plus de camion.

    Mais c’est que ça passe vite une 3h, entre la sieste, le clavier.

    Je repars donc à 15h30, on a vraiment un métier bizarre.

    Après réflexions, je repars via la N12. Comme ça je pourrai comparer les 3 itinéraires pour faire la Mézière Mulhouse, en kilométrage, temps, conso...

    Avec 6 ou 7t, cette route est fastoche. Une fois Ernée et Mayenne passé, ça roule plutôt bien. Il fait beau, et on sent déjà que les journées rallongent, ça refile la patate. 

    Je vois un N12 liner, Vonvon29, garé dans l’autre sens après Tourouvre. J’ai klaxonné, j’espère qu’il n’était pas en sieste.

    Pause pour moi un peu plus loin après Verneuil sur Avre.    

    Comme ça pour la capitale des bouchons, ça devrait encore le faire.

    Tout droit comme hier soir, A86, A4, N104 et une demi heure après 5 axes foulent la N4. 

    Je ne sais pas quoi faire, 9 ou 10h. Pascale m’a parlé d’un Rennes à faire. 

    A Châtres, j’ai 8h40, je trace. J’ai 9h tout pile à la petite gare, mais ça m’inspire pas. Le stationnement comme le reste. Enfin je ne connais pas. Disons que ça n’évoque pas l’Auberge du Cocher. 

    Je vais faire 10 et puis c’est tout. 

    La Noue, c’est un peu trop tôt, et ça a l’ai déjà blindé. Alors je repense à ma petite place de stationnement près de la sucrerie de Connantre.

    Impec, je me pose à côté du transporteur dans la ZI derrière, 9h50 à la pointeuse, 22 h50 à l’horloge. 

     

  • Photos
  • le jardin d'hiver Perthois
    N4
    Bussang pass
    congères sur la route 66
    les routiers des pays de l'est
  • Mercredi 18 Janvier 2017
  •  

    Alors que je mets en route le moulin, un gars vient frapper à ma porte. Je me dis, ça y est, c’est pour me dire qu’il ne faut pas stationner ici. Mais non, le pauvre demande si j’ai des câbles pour démarrer. Bien sûr. Il vient de demander chez à un chauffeur du voisin transporteur, mais on lui a répondu que le boss serait en cas de faire payer.. Il a demandé aussi à plusieurs benneux qui passaient par là, et personne n’avaient de câbles. C’est souvent comme ça, et surtout chacun pour soi.

    Il est garé à presque 2kms plus loin, près d’un resto. Bon, j’embarque le collègue à 7h50. En trajet, je lui demande si il a un Volvo. Non, c’est un Merco. Ah il n’y a pas que les Volvo hein ! Soyons objectifs, il me dit avoir mis le chauffage toute la nuit, il a sans doute des batteries Tudor, Tu démarres pas..

    On arrive sur les lieux, c’est dans une cour, j’arrive à me mettre en avant du bon côté pour les batteries. Le coup de pinces, et le 6 cylindres rocailleux du MP3 se met en route. 

    Je m’abstiens de faire une photo, je ne voudrais pas nuire à l’image du 1er constructeur de poids lourds mondial.

    Le collègue a trouvé ce resto sur truckfly. Plus isolé, il ne doit pas y avoir. Avec truckfly, tout le monde est resto routier.

    Je repars de là à 8h et trace jusque Perthes, une bonne heure plus loin. Une bonne et propre douche, un bon et costaud pain beurre arrosé d’un grand crème occupe les 45’, sans oublier d’embarquer un petit pâté qui me sera bien utile pour ce midi d’autant plus que Pascale vient de m’appeler pour m’indiquer qu’il faudrait vider le Rennes demain avant 15h. Ah oui, faut se remuer.

    Je refile donc sur la N4, au taquet. En haut de Ligny, il y a des congères qui se forment sur la voie inverse. Ça souffle bien.

    Je m’aperçois d’un truc au fil de ces dernières semaines, c’est que ça ne me fait strictement plus rien de bouffer de cette ennuyante N4. L’habitude qui fait son oeuvre sans doute. Si ça se trouve, un jour j’aimerai bien.

    Arrêt vite fait à la boulangerie de Ferdrupt sur la 66, car il est des choses qui ne peuvent pas changer pour stocker un campagne.

    J’arrive à Mulhouse à 13h35 sans passer par la case Gefco. Pascale m’a mailer le bon de chargement pour ne pas perdre de temps. 

    Il n’y a pas de camion à la réserve d’emballages, ce qui oblige les 2 caristes à sortir du bungalow bien chaud pour entreprendre mon déchargement. Les 244 petits bacs verts sont vides à 14h15. 

    J’ai préparé un peu la suite en refermant, ouvert la fosse, et 2 3 sangles.

     Un bout de route dans l’usine, direction l’emboutissage. Personne non plus. On fait les papiers avant, et je rentre. Je prends quand même mon temps, faut j’arrive à rester 30 ‘ ici.

    La bobine de 18t192 posée et 2 sangles dessus, j’ai encore le temps de faire un tour des feux au chiffon & Ajax(vitres). 

    15 h10 c’est reparti, cool, ça a bien été.

    Arrêt au Michel Edouard Tanken à Cernay pour mette un peu de gazole, un peu seulement, je dors sur la N4 ce soir. J’ai dit du bien de la N4 ce matin, mais faut pas déconner, il faut maintenir quand même les clichés. Ça traîne par contre, chez Michel Edouard, les 2 pompes sont occupées. D’un côté, un double équipage polonais avec une semi LT, et à côté un porte voiture qui vient d’arriver. Ce n’est pas parce qu’il y a 2 chauffeurs que les affaires avancent plus vite. Une fois fini leur plein, ils sont en cabine, et ça ne bouge pas. Je vais voir, « five minutes, pause... » me disent ils... c’est un peu énervant. Le porte voiture s’en va au moment là, l’incident est clos. C’est toujours énervant ceux qui font leur pause sous les pompes.

    C’est rares les pecos au supermarché pour le gazole, mais Michel Edouard accepte la DKV maintenant, alors il joue au truck stop. Bientôt il y aura ses cafétes sur truckfly.

    Bref, après presque un demi heure passée ici, je trace vite vers la vallée de la Thur, il est 16 h. Mais ça passe encore tout bien.

    Une bobine de 18t, on ne la sens pas du tout. Le Bussang monte au taquet, faut freiner dans les virages.  

    C’est que je viserais presque ma zi de Connantre si je referais 30’ de pause, mais non, ne rêvons pas. 

    Je préfère arrêter sagement à Perthes avec 9h10. Ce n’est pas parfait, certes, mais mieux que 10h15 à Connantre.  

  • Photos
  • A81 liner
    ça prend 5 minutes mais y en a toujours pour 1h
    dans ma crasse à la Gravelle
    trucker de la nuit
  • Jeudi 19 Janvier 2017
  •  

    5h je pars à jeun. Pas envie d’attendre la navette pour aller de l’autre côté, encore moins de traverser la N4 à pinces, c’est dangereux.

    J’ai vu Nico72 hier soir, juste quand j’avais fini de manger.

    Pour être à Rennes à 14h, il m’a conseillé de partir assez tôt mais pas trop. Ben oui, la capitale.

    Alors je traîne un peu mais pas trop, 1ere pause douche et dej à Beauvais la Noue.

    A peine si on peut se garer le matin tellement c’est blindé de la veille. Mais une douche dispo, alors 35’ TTC de pause.

    N36, 619, A5b et 104, jusque là tout va bien, mais ça freine comme il faut au kreuz de l ‘A5a. Qu’est ce que je crois, il est 8h20. Mais on va s’en remettre quand même. Après ça trace jusque l’A10 où ça refreine aussi au croisement à cause de la direction N118. Enfin fini avec cette N chiant quatre.

    L’autoroute, c’est bien, il n’y a plus personne, et la conso se casse la gueule. Juste que c’est aussi ennuyant, aussi chiant que cher.

    J’ai les 4h25 juste à l’air au niveau de Brou. 30’ pas plus. Un tour au resto d’autoroute pour le pissou. Il y a un Starbucks, j’oublies pour m’offrir un café là dedans. Dans les 4,50€ le Latte machin. C’est là qu’on espère ne pas croiser un copain, ça ferait radin de lui offrir un Selecta de la machine à côté des toilettes.

    Je laisse couler comme ça jusque le péage de la Gravelle. J’ai mon taf pour la suite, par mail de Pascale. Ça commence par « désolé, je n’ai rien trouvé de mieux ..» Bon voyons de plus près, c’est du 53 à 18h30 pour du 77. Non, ça me convient parfaitement. Ça aurait été du Mulhouse, la quatorzaine aurait encore plus morflé.. Bref, on va déjà aller déposer le coil à la Janais.

    Je rentre dans l’usine à 13h20. On rentre comme ça, le portier demande juste si on connaît. Je n’ai jamais vidé à ce magasin, mais je le situe, c’est bien indiqué.

     Je me gare au stop devant la porte et vais à pied à la réception. Personne au burlingue. Un camion belge(la semi..) est en place, un côté ouvert, attendant je ne sais quoi. Je retourne au camion pour dessangler.

    Je retourne encore au bureau, rien ne bouge. Ah si, un autre camion rentre, à côté du belge.

    Pas trop gêné quoi. Vu la forme du châssis, il a de la bobine aussi. Je vois le c hauffeur tout de suite et lui demande pourquoi il rentre tout de suite. Je suis habitué me répond il. A bon. Si un jour il va vider à Mulhouse, ou pire Sochaux, il lui faudra revoir ses habitudes...C’est bon, tu videras devant moi me dit il. Peu importe maintenant que t’es là..

    Le pontier est en haut dans sa cage, mais toujours personne au bureau. Le belgo roumain qui s’impatiente, referme et décide de s’en aller, j’ai pas pigé ce qu’il attendait. Bon je prends la place, vu qu’on peut rentrer comme ça.

    Il est 14h, le toit de la Schmitz est ouvert, et enfin le réceptionnaire arrive. Le collègue pressé est dans sa cabine, alors c’est bien mon tour. Je demande au réceptionnaire si on peut bien rentrer comme ça sans rien demander, il me confirme que oui. Incident clos, je saurai.

     La bobine saisie, le pontier la sort et je me barre à 14h. ça aurait pu aller mieux mais c’est comme ça. 

    Je recharge sur Laval, y a 80 bornes. Je sonne Pascale pour lui demander cette histoire de 18h30, si c’est l’ heure limite ou un  rendez vous. C’est un rendez vous. Alors je lui dis que j’irai juste à l’heure comme ça je vais caser une petite 3h en chemin. On ne sait jamais, la semaine n’est pas encore finie.

    L’aire du Mondevert, je peux oublier, le parking est condamné pour cause de travaux. Ils pourraient juste l’indiquer avant de s’engager sur l’aire ce serait bien, je paume quelques précieuses minutes. Je me pose au péage de la Gravelle. Il est 15h, il est temps de casse la graine.

    En 3h, j’aurais presque le temps de faire l’ensemble au chiffon Ajax(vitres), y en aurait besoin, mais je me limite aux feux, le minimum réglementaire..

    Ces 3h pas une minute de plus passées, je file au Louverné, jusye au bord de l’A81. J’y suis à 30 pile, quai tout de suite, à 19h c’est plié. Des panneaux de pub d’après ce que j’ai compris.

    Je retourne sur l’autobahn jusque Vaiges pour finir à la limite du 53/72, à 19h35 au resto l’Etoile des Routiers. 8h50 de volant, c’est pour les 9h10 d’ hier. 

     

  • Photos
  • St Arnoult en Tirelire
    zone industrielle de Pontcarré
    roue de secours presque plus propre
    l'attente du dredi
    N60, entre Bourgogne et Champagne
  • Vendredi 20 Janvier 2017
  •  

    Levé 4h25, pas de lumière au resto, normal ça n’ouvre qu’à 4h30. Mais ça ne bouge pas, alors je décolle à 40, tant pis. Et là, quand j’enclenche la position A du levier de vitesse,  l’établissement s’allume. Bon re-tant pis je pars quand même, avec une madeleine en guise de quelque chose dans le ventre.  

    Je retrouve l’autoroute au Mans ouest et le garde jusque St Arnoult. C’est vrai que ça va plus vite. J’ hésite à plusieurs station à m’arrêter pour la douche, mais je constate que quasi toutes les stations sont en travaux. Elles doivent dater toutes de la même époque. Alors pas trop envie d’aller à la douche par ce froid dans un bungalow de dépannage. Je continue et enquille la 104 du temps que j’y suis. Ça roule d’ailleurs fort bien, pour selon qu’il est 7h passé, mais du rouge est annoncé sur la façade est. 

    Alors pour fêter ça, je vais au cr à Réau pour la douche et le pain beurre, tranquille en 45’.

    Comme c’est toujours rouge sur la 104 sur Pontault Combault, je monte par la D471. Là ça roule. Malgré le froid, les camping car ou autres trafic sont toujours en stand by le long. Quelle vie.

    J’arrive à Torcy, mais pas le mauvais côté, le nord, il y a un portique à 1, 90m à l’entrée, en pl, il faut y rentrer par le sud. 

    On peut oublier cette zi comme bon plan parking en bordure de 104, il y a peu de places, et tout est limité à 5 minutes. Mon client est au fond. En allant à la réception à pied, j’entends un tsssss, c’est moi, c’est pas moi ? Il n’y aucun autre camion, ça ne peut être que moi. Je trouve vite l’origine qui est une belle tête de vis qui dépasse sur la bande roulement d’un pneu de la semi. Ça fuit bien, mais ça ne doit pas être vieux. Je peux vider avant, et je ne suis pas lourd. 

    Même pas 30’ pour vider. Qu’est ce que je fais, je demande pour rester ici, mais bof, les quais donnent sur la rue. J’appelle déjà Pascale, il y a des emballages à prendre à Sens, c’est pas complet, mais y a rien d’autre, encore moins par ici. Elle me dit de rappeler quand je serai dépanné. J’enquille à nouveau la 471 mais vais voir au 1er rond point dans une zi toute neuve encore en construction, je trouve mon bonheur dans le fond d’une impasse après une bonne marche arrière. Je n’embête personne, et personne ne m’embêtera ou me roulera sur les panards. Je suis toujours mieux là qu’entre 2 campings car dans les bois et il y a le soleil en prime.

    Les écrous viennent bien sans déballer le démultiplicateur de couple. En 3 bons quart d’heure c’est plié, le plus chiant étant comme souvent, la dépose et repose de la roue dans le panier. Mais par un temps comme ça, c’est presque agréable, on ne transpire pas beaucoup.

    Je sonne Pascale, rien de rien de neuf, alors direction le Sens du retour. 104 cette fois ci et A5 jusque Sens. C’est dans la ZI nord, de St Clément. La boite, un fournisseur auto, a des camions dans tous les sens. A la sonnette, le gars me répond qu’il m’ouvre, mais raccroche tout de suite. Je sais pas où me mettre. Je re-sonne, il me dit vaguement où me poser, mais qu’il y a des camions prioritaire. Ça je m’en doute bien..  

    J’ouvre et case la graine.

    C’est bien long, 2, 3 camions passent. Le cariste ne sait pas ce que je charge, c’est des emballages défectueux. Je vais sonner une 3eme fois en passant le bras par la barrière. Le même gars de t’à l’heure me confirme qu’il ne m’a pas oublié, que ça va venir. A bon..

    Ça vient mais au bout de presque 2h... Tout ça pour ne même pas charger complet. En ce moment, pour les rechargements du vendredi je fais que des boîtes championnes du monde.

    Je me barre de là un peu avant 16h, encore un peu et je bouclais une 3h. Mais ça sert à rien, on va pas fayoter non plus.

    Il reste 3h30 à rouler, je peux oublier pour rentrer à la casa ce soir, alors je prends la natio pour finir tranquillement ce vendredi.

    Un coup de gazole à la Access de Troyes pour rentrer qui est au début de la 19. Et de l’autre côté de Troyes, à Lusigny/Barse, c’est le plein de gluten, je ne sais pas où je vais atterrir ce soir, entre 52, 70 ou 88. Un coin sans doute paumé quoi.

    A la radio, j’écoute Info, y a Fabienne Sintes qui est en direct des States pour l’investiture. Je me souviens encore de ses reportages y a 8 ans, alors qu’elle était permanente là bas, quand Obama est arrivé. Purée, 8 ans, ça passe ..

    Je ne mets pas 8 ans pour passer Chaumont et termine à 19h40 à Montigny le Roi. Il ne reste plus un grand bout.

  • Photos
  • la route de St Loup
    c'est lla cerise sur le rond point
    pas sympa
    sympa
  • Samedi 21 Janvier 2017
  •  

    Je pars à 4h55, un jus d’orange dans le ventre. 

    Il faisait -6, ça chute à -13 même pas 5kms plus loin. Il fait froid au cas où on écouterait pas la radio pour le savoir. C’est bien sec, ça n’a pas l’air de glisser une fois quelques jours comme ça sans remontée en positif. Mais j’y vais tranquille, y a pas le feu. J’aime bien cette route, Bourbonne, Chatillon sur Saône (enclave du 88), Corre, Demangevelle et déjà St Loup. Je ne trouve jamais le temps long. 

    Une fois la 57, je suis presque arrivé, c’est bientôt Remiremont et l’arrivée. Je fais juste un arrêt, un dernier de la semaine en boulangerie, à celle du rond point du Syndicat. Il y a le neveu et sa soeur en pension à la maison, alors je fais un mix en brioches, pépites de chocolats, sucre, nature, et  une à la viande, enfin ça s’appelle un pâté et c’est pour le tonton. Au passage j’apprécie moyennement d’avoir surpris la boulangère levant les yeux alors que je choisissais dans mes achats, ça ne se fait pas. En temps que Charles Duchemin de la boulangerie française, je me devais de apporter cette erreur de politesse. C’est pas grave, je serai bien content de m’attabler devant mes emplettes tout à l’heure.

    Je pose le camion sur la place de mon bled à 6h50. Il y a eu 2 coups de lame à mon emplacement habituel, c’est cool, il y a des gars bien sympas quand même !

    Il fait tellement froid, que je vais vite me caler au lit bien chaud pour une 45’ de sieste. Aujourd’hui, encore dispensé de lavage, pas le choix, alors ce sera igloo avec les neveu et nièce. Vu la tête de la quatorzaine, la ballade en camion il faut oublier !

    Bon week end ! 

  • Photos
  • d'un bout à l'autre de la chaine
    Vosges = lumière
    des bons gars ici
    N4 = obsure
  • Lundi 23 Janvier 2017
  •  

    Malgré le froid persistant, mise en route à 5h50. Ce matin, -13 dehors comme dedans, d’après ce qu’indique le frigo à l’allumage. 

    Le moteur s’allume, c’est l’essentiel. Sans oublier le siège chauffant, que c’est bon.

    J’ai fait en quelque sorte du transport un peu tout le week end, car la flotte a gelé chez les parents samedi. On a acheté un surpresseur puis acheminé quelques tonneaux de flotte.

    Direction via le Bussang sans tortiller, même si le Oderen doit être au noir, ils l’interdisent complètement.

    Arrêt gazole et adblue au Leclerc à Cernay. Ici, on dirait qu’il a neigé, depuis Thann, la fameuse neige industrielle sans doute.

    J’arrive à l’usine à 7h50, direction le parc à vide 4C1, y a plus rêveur pour commencer un lundi matin. Mais il y a pas foule, et je ramène du défectueux, même pas une demi heure.

    Direction l’emboutissage, au tout début du bâtiment, aux bobines. J’en reprends une pour Rennes encore une fois. Ici, pas de souci, c’est la même équipe que mercredi après midi passé, ça va bien. Et le pontier est vosgien, venu habiter ici, mais qui a gardé son accent, alors c’est cool. Une petite demi heure papiers compris.

    Si ça n’a pas changé depuis les ordres donnés déjà jeudi passé, j’ai encore une bricole de 600kgs  à prendre en peinture. Faut juste que je trouve la bonne porte, c’est la 1ere fois que je vais à ce bâtiment. Je trouve un bureau avec un n° à appeler si absence. Je sonne, et ça répond par un « Ja ! ». Bon, le monsieur parle bien français, mais il n’es t pas vosgien celui là.

    Il me dit à quelle porte venir, c’est à l’opposé d’où je suis.

    Je trouve, c’est juste à côté du parc acier où j’avais chargé lundi passé. Je trouve mon homme alsacien, façon Mr Stoeple dans le sketch des inconnus, les faits divers en été, oh oh, oh... bref il est sympathique. Il me montre la bricole, c’est carrément une coque de bagnole. Elle est sur un chariot, mais il l’a posera sur 2 palettes. 

    On la met devant. Il me dit qu’il n’y a rien de délicat, juste sangler sur le chassis de la caisse. C’est vrai que la couleur n’est pas très vendeuse, ça doit être un apprêt. 

    9h50 je quitte l’usine, ça a bien été ce matin.

    Je croise le p’herrliner comme souvent le lundi dans le secteur, quoique ce matin il a carrément fait la grasse mat.

    Direction les Vosges, et ça urgeait, car on retrouve la lumière, le soleil seulement en haut du Bussang. 

    Arrêt pain à Ramonchamp, y a de la place on va pas se gêner.

    Je fonce quand même, faut que je règle le problème de la crevaison de vendredi. Je passe à coup de fil à Chavelot chez Louis Pneus pour leur dire que je vais passer un peu avant midi. 

    Ce ne sera pas beaucoup avant, j’y arrive à moins 10.

    Mais c’est bon, ils m’ouvrent la porte et entreprennent de suite. J’ai même pas besoin de m’attaquer au panier de la roue de secours. Ils me reposent une carcasse de la même marque qui y avait dans notre stock.

    Midi 10 c’est fini, je sors en moins de 30 sec et attend midi 20 pour boucler la 30.

    Je passe Nancy et sort à Velaine en haye pour casser la graine à l’entrée de la zi. C’est plus peinard et on ne tourne pas plus qu’à l’aire de Toul. Mais tout le monde à la même idée, un camion est déjà garé, un autre arrive.

     Je ne m’éternise pas plus d’une demi heure et retrouve vite la N4.

    Je croise le père Nico de la Sarthe avec son 106 de dépannage. Ça va y a pire. J’en profite pour lui demander des infos sur son département qui me parait bien rural pour mon rechargement de demain dans ces contrées.   

    Je boucle la pause à Fontenay, y a pas le feu. Le parking est très crade, il y a des poubelles presque tous les 3m, mais des montagnes de détritus entre. Sans parler des belles tâches noires d’hydrocarbure au sol. Je fais quand même presque 40’ où je ne me suis pas ennuyé, les carreaux, les feux, les resserrages.

    Sur le syatdin c’est vers pour la 104.

    Mais le temps d’arriver au croisement de l’A6, ça a changé, tout le carrefour est au rouge. Bizarre. C’est juste un accrochage dans la bretelle, et il n’y a pas de bau. On paume 15 20’ à tout casser. 

    Je suis vite sur l’A10, je jette un oeil à l’odb, j’ai 9h pile à l’aire de Limours. Aller basta ici à 18h40, y a de la place et comme ça je ferai 11h. Ce que j’imposerais le lundi si j’étais ministre des transports, et le reste de la semaine ce serait open bar, plus de quatorzaine, ni rien... Promis !

     

  • Photos
  • entre Mayenne...
    ...et Sarthe
    depuis la cahute
    N23 liner
    la Fourche
  • Mardi 24 Janvier 2017
  •  

    Après avoir bravé le froid pour la douche et café en station, il fait -4 quand même, c’est beaucoup pour la rp, je mets en route à 5h45. 

    A11 au taquet, pas de saleuse, ça trace. Cette autoroute descend presque tout du long on dirait.

     Heureusement pour la pollution, l’I-roll fonctionne à souhait, mais à ce moment là paradoxalement c’est dur de respecter le -20km/h.

    Rennes ça freine un peu, pourtant il est 9h passé, enfin il y a la vitesse réduite aussi.

    J’arrive à l’usine à 9h30. Je vais aller larguer la caisse en 1er, elle ne l’enquiquinera pas pour tirer le toit. Je sors mon plan, zut, y a pas marqué le bâtiment peinture. Je prends ma feuille de demande de transport, ouf il y a un contact dessus. J’appelle et j’ai les explications. 

    Le monsieur m’attend devant la bonne porte et la caisse est sortie de suite, juste 15’ le temps de commencer à détacher la bobine. Il est bien sympa, en signant les papiers, il constate que je n’ai pas traîné pour venir, ça fait toujours plaisir une remarque positive.

    Je file à l’emboutissage, cette usine est énorme. L’usine Citroën, typique des années 60. Les usines Citroën sont plus coquettes que les Peugeot je trouve. Vigo c’est pareil, avec les palmiers en plus, c’est carrément la classe.

    Personne au hall, je rentre sans rien demander, comme l’habitué de l’autre fois. J’ouvre et le réceptionnaire, le même que la semaine dernière l’après midi, réceptionne. Il me demande si on a beaucoup de neige par chez nous, vu la couche de sel que je trimballe..

    Ne me manque plus que le gyro bleu, et ne faudra plus me doubler !

    Je me sauve vite fait à 10h20 sur mes pas, pas eu le temps de faire 30’, c’est chiant les clients qui vont trop vite.

    Je m’arrête à Châteaubourg pour faire cette fameuse 30 manquante, surtout pour me faire coule un jus et casser une bonne croûte, parcequ’une madeleine aux aurores c’est bien bon mais c’est assez éloigné du continental Frühstück.

    Sur les conseils de Nico72 je vais sur ces terres via Laval où je quitte l’autoroute pour la direction Mayenne. 

    C’est chouette la Mayenne, c’est très rural. Et la ruralité c’est des petites routes, via Villaines la Juhel. En Sarthe c’est à peu près pareil, hormis l’architecture et le type de pierres des villages qui changent un peu. J’arrive à Sougé à 13h passé, j’ai mis 2 bonnes heures comme m’avait dit Nico. En tous cas, ce GPS sarthois est un bon Fillon pour venir ici, y a pas le sourcil de se perdre..

    Ici, ils sont bien sympas, je passe au bureau avant et file au parc à vide tout au fond. Il y a pas mal de polonais qui attendent, mais je passe devant. Ils doivent charger de la pièce. Moi je prends du vide, je ne sais faire que ça et c’est très bien. J’ouvre le côté, passe un coup de balai, alors que le cariste attaque déjà. Il me demande de descendre de la semi pendant le chargement, pas de souci. Des chefs(sans doute) qui passent, me demandent d’aller dans une petite cahute en tôle juste à côté pour la sécurité, c’est demandé avec le sourire, sans prendre de haut, donc no problème non plus. Et puis sous la tôle, sous le soleil, ça chauffe presque.

    Les boîtes en plastique sont vite chargées, je repasse au 1er bureau pour les papelards, et à 14h10 sourire compris, je me sauve. Je sonne Pascale, sans  surprise, elle m’annonce que demain on remet encore un coil pour l’usine de la Janais. Nickel, ça me va.  

    Toujours selon le GPS72, je continue tout droit sur Mamers, Bellême. Juste avant cette dernière ville, au Gué de la Chaîne, je reconnais un petit resto que j’avais apprécié au printemps dernier. Normal, ici c’est le 61, donc la Normandie, c’est pas Michel 50 qui me contredira. 

    N23, enfin D923 à Nogent le Rotrou, c’est comme nos aînés avec les anciens francs, je ne m’y ferai jamais à ces nouvelles re-classifications des routes. Je la garde jusque Chartres, quand même bien plus court que de descendre rattraper l’A11.

    Chartres passe encore limite assez bien. Mais il tombe je ne sais quoi, et il fait 2, 1 même 0, alors méfiance quand même sur les ronds point. 

    Je continue la natio jusque Ablis.

    A St Arnoult, les 4h30 approchent, je m’y arrête pour faire 30 à 16h45. Mais en avançant dans cette pause, je jette un oeil au sytadin où la 104 vire déjà au rouge en direct live. Alors ce n’est pas 30 minutes que je vais faire mais plutôt 11h. J’ai 8h53 de volant, ça ira bien comme ça, inutile d’aller s’énerver pour finir à Réau au mieux. Puis avec mon bourguignon maison qui m’attend dans le frigo, je suis très bien ici.  

  • Photos
  • Nancy, stau
    Tibo
    le collègue du 10
    neige indus
  • Mercredi 25 Janvier 2017
  •  

    3h45, c’est dur, mais faut y aller.

    RAS sur la 104, juste à faire gaffe aux radars, je ne sais jamais où ils se trouvent. De toute façon, la chaussée est encore plus ou moins humide.

    La N4 je maîtrise un peu mieux, mais méfiance quand même. Un jour on roulera à 80 partout etpicétou.

    A la radio, ça tombe de haut, il parait que les rillettes se préparent dans des casseroles. Non, pas lui ! Une belle campagne électorale s’annonce 

    J’arrive à Perthes en 3 bonnes heures. La bonne douche bien sûr, où j’y aurais bien fait une 3 heures tellement l’eau était chaude. Mais je ne dispose que de 3 quarts d’heure, sachant qu’il faut en garder un pour le pain beurre.

    Ce matin c’est la patronne, et elle ne me fait pas payer la douche, elle est bien sympa.

    Par contre pas de pâté le mercredi, j’ai demandé. Je commençais à croire que c’était mon compère de N4, Nico72 qui avait tout embarqué...

    Je repars sans traîner une minute de plus. J’aurais pu, entre Nancy et Toul, ça freine comme il faut, il n’est pas 9h, bouchon matinal de Nancy encore? Je stoppe une quinzaine de minutes à Velaine en haye pour laisser un peu se décanter.

    Maintenant ce serait bien de enfin tracer un peu.

    C’est bien gris ce matin, heureusement les Vosges sont là pour apporter un peu de luminosité. Mais le thermomètre reste bien bas en contrepartie, -9 quand même à 10h30 vers Rupt.

    Je croise déjà des collègues comme Tibo en vallée de Thann qui ont déjà terminé leurs chargements, pas fainéant les gars.

    J’arrive à Mulhouse à midi moins 5. Passage à Gefco pour les bons d’enlèvement, une bobine et des emballages. Je n’ai pas pris le temps de faire un arrêt gluten en vallée de Moselle, alors il va falloir se tourner vers du local, Poulaillon, pour une moricette savoyarde au distributeur..

    Je file à l’usine, faut vider les emballages, au 4C1 comme lundi. Ça va, y a pas foule. Lais j’aurai 2 places à vider. La 1ere, dés qu’elle se libère. C’est justement un collègue de l’Aube que je ne reconnais pas tout de suite.  Heureusement qu’il m’a dit qu’il avait un Mercedes aux couleurs Gefco dans la passé, pour que je le remette. Il a un Fh gris maintenant. Il fait toujours du Gefco liner entre alsace,rp et normandie, mais plus en Gefco à 100% comme avant, il a été géré par Gennevilliers dans le passé, on se voyait souvent ici même, mais y a un bail. C’est aussi un lecteur de cdb sur le plus grand site français dédié au monde de la route :  http://www.fierdetreroutier.com , mais il ne va pas sur le forum, du moins il n’a plus les identifiants. Je lui ai suggéré de se réinscrire ici: http://www.fierdetreroutier.com/phpbb3/index.php

    Voilà, un client de plus peut être.

    On me vide assez vite la 1ere partie, mais la 2éme à l’endroit des Gefbox je ne le sens pas, on est pile dans le changement d’équipe.

    Déjà un camion attend, un autre arrive derrière. J’en profite pour commencer à ouvrir la fosse, du moins la partie accessible. Puis je déguste mon produit tricatel.

    Ça traîne pour reprendre du service chez les caristes, 13 h30 personne. Le camion de derrière a un créneau, donc passe devant. Celui devant n’a créneau qu’à 16h, alors je passe devant. Le cariste arrive enfin, et je peux me mettre juste à côté du 1er créneau et il me vide en même temps qu’il charge le 1er. Souci, il benne 2 palettes de bacs plastique, les feux du tracteur ont eu chaud. Je suis sympa et surtout pressé, je me dépêche de refaire ces 2 palettes en vitesse avec l’aide du collègue Gefco haut rhinois qui charge. Il me dit que ça arrive tout le temps à ce cariste.

    14h25 je suis enfin vide avec mes récépissés signés, ils ont fait fort aujourd’hui.

    Je vais déjà à la réserve pour les 4m d’emballages à coller devant pour du 44, à peine 20’, ils sauvent l’honneur. Puis retourne au bout de l’usine pour la bobine, là comme hab, 20’ aussi, tout compris. Ouf, fin des opérations à 15h20.

    Bon, je dois encore passer au bureau de l’affrètement pour un rencard prévu. Une petite heure passée et je me sauve enfin. Il faut absolument vider la bobine demain avant 15h, ça chôme vendredi à Rennes, comme la semaine dernière quoi.

    ça part mal, ça freine déjà comme il faut sur l’autoroute à Mulhouse, en plus il tombe l’espèce de neige « industrielle », et elle se ramasse. Je refais et ressasse l’itinéraire dans ce bouchon,, ça va ensuite merder dans la vallée de Thann, alors je décide de continuer tout droit et de partir via Vesoul, en même temps je comparerai l’itinéraire en empruntant l’A5. ça par mal aussi, il y a 2 saleuses devant, et ça ne roule pas vite, j’espère qu’elle ne vont pas jusque Rennes sinon c’est compromis pour vider ce mois de janvier encore.

    Non, elle sorte de l‘autoroute entre la porte d’Alsace et le péage. Ouf, parce que c’est énervant quand même, surtout quand on a validé le début de journée à 3h45.

    C’est de nouveau sec complètement à partir de péage.

    Sur la route de Vesoul, vers héricourt, Coutenans, il y a carrément des panneaux 70 installés, la pollution ? Et tout le monde respecte.

    Mais plus rien après Belverne, alors pied dedans.

    Ça roule nickel, Vesoul et tout. Je stoppe 20’ plus loin, au resto Sous l’Acacia à Gourgeon, Il est 18h45, OUF.

     

  • Photos
  • International Diesel Service
    Bon courage les amis
    BZH speciality
    non, c'est pas en DDR Carquefou
    Posé!
  • Jeudi 26 Janvier 2017
  •  

    18h45 + 9 = 3h45, même si il y a -10 affiché. Il parait que c’est la dernière journée de froid. Ça ne me dérangeait pas de trop, je supporte presque mieux que la canicule. Juste j’ai remarqué que je dois manger un peu (encore) plus. Hier soir, ça n’a pas dérogé ici à l’Acacia. Il y avait le choix entre endives au jambon et assiette comtoise... Des endives au jambon, quelle idée ! l’assiette comtoise était copieuse, une bonne dose de cancoillotte chaude et des patates pas sorties du sachet de métro, on n’est pas sur la N4 ici. Bref, j’ai refait le niveau des calories à cette bonne adresse, surtout que ça fait dépôt de pain aussi.

    C’est bien sec, ça roule, à fond pour quelques Gefcoliner qui allument comme d’hab.

    Le gazole a sonné depuis hier soir, mais je n’avais pas voulu sortir à Pusey ppur ne pas perdre de temps. Alors je vais à l’IDS à Langres juste à l’autoroute. Ça fait un peu utiliser la carte qui prend la poussière, fin du Luxembourg oblige. Mais je la garde quand même, il ne faut pas insulter l’avenir. J’en mets pas des masses, mais passe quand même 1/4 h.

    A5, c’est long, mais ça va vite paradoxalement, plus que la bonne N19. A Sens, j’hésite, Orléans ou Paris ? hier soir, le jeune avec qui j’ai mangé me disait qu’il passerait pas Orléans. C’est kifkif en kilomètres, mais bof, le bout Orléans Le Mans est vraiment long, le jeune me disait 1h30, je compterais plus 2h. Aller, go via Paris, faut que je trace. Et puis je veux aussi comparer l’itinéraire A5 ou N4.

    Et bien on est vite au Eprunes. Que faire, pauser avant la 104, ou finir les 4h30?  Il est un peu plus de 7h15 et c’est pas trop rouge sur le sytadin. Aller je fonce. Ça freine pas mal à Carré Sénart, mais après ça peut aller, sauf un bon coup de frein entre l’A6 et la N20, c’est un accident en face, alors ça freine pour regarder. Ben du coup je regarde aussi, autant profiter.

    A la radio, au 7h43, ils passent la chanson Poil dans la main, payé à rien foutre...Trop fort Pat’Co !  

    Comme je m’étais permis de l’imaginer tout à l’heure, je me pose en 4h20 à l’aire de Limours, nickel.

    Petite sieste pendant que le café coule, le tout sous le ronronnement du basto. Je suis un gars qui fait confiance en mes batteries.

    Je vais à la station pour un brun de toilette et l’achat du pain. La baguette est trop délicieuse, rien d’industrielle. C’est dingue, mais ça existe les stations qui font ce choix. Je vais m’en souvenir, surtout que j’ai cru comprendre que je vais encore faire du Rennes quelques fois. 

      La pause est bonne aussi, 1h pile. Je repars de là à 9h25 pour presque 4h de pilotage automatique au soleil sur l’A10, A11 et A81.  hier Pascale était peu optimiste pour le retour, les bourses de fret sont très très maigres apparemment, mais ce matin ça bouge un peu, on va faire un peu de lots pour remonter. Déjà 3 lots sont trouvés, du Carquefou même, un autre 44 et un 85.     

    Plus on approche de Rennes, plus on croise du Volvo. C’est dingue les flottes de diagonale qu’il y a par ici. C’est l’occas de faire un peu de photo, comme les trains double de la Stat.

    J’arrive à l’usine de la Janais à 13h05. A l’emboutissage, c’est libre, toujours le même réceptionnaire, il doit être de journée. Le pontier prend son service, donne un peu à manger aux presses et sort ma bobine. C’est fini à 13h45. J’ai 8h05 de volant, c’est bon, je vais tenter de vider le Carquefou. Je casse quand même une croûte pour boucler les 30 avant de sortir du 35. En comparant les temps de ce matin, il y a bien 45’ de moins via tout l’autoroute (A5) que par la N4.

    Le fournisseur à Carquefou, je l’ai déjà fait, mais une rue est barrée à 2 pas de celle de l’accès PL du client, il faut faire un bon tour de pâté de maison, et on y arrive. Ils me vident, cool, bon, il est 16h en même temps.

    Le 1er lot est à 2 pas d’ici, sans faire la déviation  par le pâté de maison. C’est prévu demain, mais tentons. 

    Il y a encore du monde, mais peu. Le gars restant voit ce qu’il y a à charger mais ne peut vraiment plus s’occuper de mon cas ce soir. Pas grave, j’insiste pas de trop. Je demande quand même si je peux tanquer ici. Non, ce n’est pas possible, même si je peux squatter la douche. Pas de place dans la rue non plus, dommage, il y a une boulangerie pas loin. Alors je file au bled d’à côté, à 3kms, il y a un routier, à Ste Luce. Avec 9h58, ça ira bien. 

  • Photos
  • la brioche de Christine
    on repassera pour le Marais Poitevin
    mais c'est joli quand même
    le pays de Libner mais aussi de Denfert-Rochereau
    Un peu de gazole pour rentrer
  • Vendredi 27 Janvier 2017
  •  

    7h10, je repars sur Carquefou. Il y a déjà un camion roumain qui est là. ça va, il vide. Mais il n’y a encore personne à la boîte. Ça n’arrive qu’à 8h. Il pleut bien, ça fait drôle. 

    Les gars arrivent, bien sympas, mais ne voient pas ce que je dois charger. Ils cherchent un moment, je leur dis que la veille leur collègue avait pris connaissance de ma commande. Ils ne trouent pas les palettes. 8h30, ils trouvent enfin, et ça charge par le côté. C’est des tôles sur palette, ça passe sur 4m, alors que 5,50 étaient demandés. Le cariste me dit qu’ils  préfèrent toujours compter large. C’est honnête au moins. 2 sangles là dessus, et je me barre à 9h. c’est aussi bien, le ring nantais sera peut être vert. Direction le sud, à 30 bornes, St Philbert de grand Lieu. Là ça traîne pas, 15’, un genre de structure d’abri pour un collège. Ici, dans le 44 comme le 85, je trouve qu’il y a des boulangeries partout, un bonheur. 

    Je continue vers le sud pour la suite, direction la Roche/Yon. Là je fais quand même un arrêt avant Rocheservière, ça fait boulangerie et briocherie, on est bien en Vendée. C’est la briocherie Boutin. Ma foi j’en prends une. Je ne suis plus loin de l’enlèvement suivant, à les Lucs/Boulogne. Une usine de bouffe, au vu des charlottes que  portent les femmes aux expés. J’en suis dispensé puisque je charge dehors, c’est des palettes vides, il y a 8 piles. C’est des palettes en plastique. Ça ne tient pas trop, on les bouge toutes seules pour les remettre bien en piles. Alors 3 sangles là dessus. C’est pas de la palettes plastique de l’industrie automobile qui s’auto-empile et qui tient bien. Faut dire que dans l’industrie automobile ils sont au top pour la conception des contenants vides, des fois même meilleurs que pour les voitures qu’ils fabriquent !

    Je repars avec ces palettes pour une autre usine à bouffe dans les Vosges à 11h15.

    Il y a un petit bout à faire pour rejoindre le 4éme lot trouvé, c’est de l’autre côté de Niort. Je prends l’autoroute A83 à Bournezeau vu que la problématique brioche est réglée. Inconvénient, on voit le mais poitevin.

    Je casse la graine à la sortie, Niort est. Je ne suis plus loin de mon bled, St Maixent l’école, c’est interdit d’ailleurs. Comme me l’a dit Mouthmouth 85, il y a Libner dans cette ville. Il ne connaît pas que les boutiques à brioches le Cyril.

    Le client est juste avant chez le carrossier, et c’est un équipementier dans ce domaine. Je m’en doutais un peu, car j’avais déjà le nom du destinataire dans le 68, et c’est un carrossier aussi.

    Un porteur est juste rentré devant. Il est 13h30, ça reprend. Je charge tout de suite, c’est 3 palettes de 3m de long. Ça doit être de la planche. Ils ont de tout comme matos, des rails, des arrêt de porte, ailes...j’ai failli demandé s’ils avaient des bavettes arrière pour semi. Mais c’est toujours une Veinsur que je veux. Mais veinsur, je vais jamais en catalogne, alors c’est pas gagné. Enfin, quand j’ai une idée en tête...

    Je repars à 14h après avoir demandé au cariste et à l’autre c hauffeur devant, si je pouvais couper à travers au sud de Poitiers via Vivonne, Gençay pour rejoindre Lussac puis Bellac. D’après eux oui, ça passe. Bon impec. Je garde donc la natio, Lusignan puis Vivonne. Mais là, ça ne colle plus, à Vivonne, le bled d’après, Château Larcher est marqué interdit au plus de 12m.. Bon je ne tente pas et tant pis monte à Poitiers pour faire le grand tour. Merde.

    Ça va, Poitiers passe bien, il n’est pas tard. Par contre j’ai la flemme de faire du gazole, il y a une Access, mais faut faire un tour pas possible. On verra bien.

    Je fais une pause de 30 pas longtemps après. Une fois Bellac, j’arrive à la réserve. Et là je connais pas trop de bons plans carburant à part l’Ids de Montmarault. Ça va pas aller. Coup d’oeil sur ggle, il y a un Leclerc à la Souterraine. J’appelle, il y a une pompe PL mais au Brico.

    En fait le brico est fermé et même abandonné, et le parking occupé par des gens du voyage. On n’est pas seul quoi. Je mets une cession de 300€ pour rentrer et ça ira.

    Jusque Montluçon, je ne mets pas le pied dedans, ça fait un bail que je ne suis pas passé, donc ma liste de radars discriminant n’est pas trop à jour. La dénonciation, ça fait réfléchir..

    Y a pas foule sur la RCEA, ça roule bien. En même temps c’est pas l’euphorie dans le fret non plus en ce moment.

    Je finis tranquille au Tom Bar, il est 20h40. ça change quand même de la N4 tout ça.

     

  • Photos
  • die Strasse des Vogesen
    Bucey les Gy, toujours de la place
    combien du kil?
    -3kms
    km0
  • Samedi 28 Janvier 2017
  •  

    Debout 5h, la serveuse du matin arrive à 10, je prends vite fait la douche, un grand crème et c’est parti à 5h40. hier soir à table, y avait du carrelage liner de l’ouest qui rentrait d’Italie. Toujours marrant et intéressant à écouter des anecdotes du côté de Bologne. Ça fait envie tout ça.

    Les travaux avancent vers Montchanin. Je préfère respecter comme il faut le 70 des travaux, je crains les gros machins voûtés mobile qui font office de radars.

    J’ai comme l’impression de remonter de Vigo, c’est la route du samedi matin. Il y aura bien une fois pour de vrai.

    A Chalon, comme d’hab, N73. Des fois qu’on croiserait le bellâtre extravaguant de Frangy pour le féliciter pour se performance de dimanche. Le redressement n’a pas été très productif.

    Je garde la route des vosgiens, comme disent les franc comtois, de Dôle à Vesoul, sans omettre un arrêt à la boulangerie de Bucey les Gy.

    Plus on monte plus le thermomètre fait l’effet inverse. 0 à Vesoul, puis -1 en arrivant dans les Vosges. C’est devenu gentil, mais le dégel n’est pas encore effectif. Je fais le crochet par chez Volvo St Nabord pour aller récupérer le double joint de portière. Maintenant je pourrai me déchausser comme les vrais quand il pleut, du moins surtout en allant dans les boutiques à béton.

    Ils ont mis leur pub sur leur dépanneuse, elle est superbe. Mieux vaut la prendre en photo que d’avoir à être derrière.

    J’aperçois mais trop tard Tibo qui rentre de Normandie garé à la Total de St Nabord, il vient de changer son 6cyl pour à nouveau un 8 en V. Joli.

    Je pose dans mon bled à 10h15, dételle pour ramener à la maison pour faire un coup comme il faut l’intérieur de la cabine, je n’en peux plus, et aussi coller le fameux joint. L’extérieur attendra encore, la flotte étant toujours au même point chez les parents, la notion de lavage = gaspillage prend tout son sens. On essayera en station dés que possible, Nancy ou ailleurs.

    Bon week end !

  • Photos
  • Thaon les Vosges, ça pleut
    le bahut à Vittel
    Vosges depuis Cernay
    112M en mulet, y a pire
  • Lundi 30 Janvier 2017
  •  

    7h30, il pleut, faut y aller. Ça dit moins le temps là. Et j’ai la forme qui va avec, un peu la crève, mais c’est surmontable. 

    J’arrive au 1er à Thaon les Vosges à 8h15, c’est dans la ZI Inova 3000. ça doit être la 1ere fois que je viens dans cette zi. C’est immense, il y a un sacré paquet de boîtes. On ne voit pas tout ça depuis la 57. On vide les tôles carquefolles par le côté droit, c’est une boîte de chaudronnerie, même pas 1/2h. Le 2eme, pas loin de là, c’est Charmes, juste à côté de l’usine de clims où je charge des fois. Alors route via Vincey et Portieux.

    C’est une usine de bouffe, alors ça vide à quai, cool il pleut vache qui pisse, mais il fallait quand même ouvrir un côté pour dessangler. Ils remarquent d’ailleurs positivement que j’avais sanglé, sans quoi ça arrive sans dessus dessous.

    1/2h après, reparti pour la suite, le collège de Vittel. Tiens si j’appelais le beau frère, pour lui demander par où passer, et aussi l’embêter un petit peu, il reprend après une semaine de congés. Enfin, il a décollé à minuit. Il me conseille via houécourt.

    Ça fait une petite heure de volant pour arriver devant le collège. La récré est finie depuis un moment, zut, qui est le moutard qui va m’aider à décharger. Je sonne, la dame me dit que le monsieur de l’entretien vient m’ouvrir. C’est pas large, mais il me dit que je peux rentrer et retourner dedans. Juste la courbe est un peu juste, mais c’est des bordures en bois. On vide la structure à l’os ainsi que le paquet de plaques PVC. C’est un abri à vélos qu’il va se charger de monter. Bien sympa le monsieur. On va au bureau de la principale pour signer les papiers.

    En repartant, la courbe ne passe carrément pas, obligé de monter sur les bordures bois, il me dit de monter dessus, que c’est pas grave, c’est le boulot des ingénieurs qui se sont plantés !

    C’est bien, il n’est pas 11h, je n’ai plus que du 68 à vider, mais comme Pascale est prévoyante, et que l’on a plus grand chose dans la semi, elle m’avait retrouvé 9m à Vittel même pour Pulversheim, 68 aussi. Parfait. J’arrive dans la zi de Vittel 10’ pus tard. On ne peut pas rentrer dans la boutique, les 2 quais sont occupés, et 2 camions dans la rue. On voit personne, le cariste s’affairent aux camions en cours. Quand j’arrive à lui causer, il me dit tout de suite que ce sera en gros vers 13h30 pour mon tour, vu qu’ils arrêtent de 12 à 13. Normal. Un chauffeur bien sympa d’une boîte du 67 m’offre un café. Il est de Ligny en Barrois et ne fait quasiment que du Paris.

    Je casse une graine, puis fais une bonne sieste, que ça fait du bien.

    A 13h20, ça bouge un  peu, les 2 devant repartent et je me mets à quai, le cariste avait vu juste. J’arrive à effectuer la manoeuvre par vas et viens de moins de 30secondes, c’est un peu long, mais ça réussi à ne pas casser les 3h en cours. Quel métier loufoque. 

    Le problème, ça charge plutôt vite, c’est des grosses palettes de cartons. C’est fini à 13h45. Un camion attend derrière, je dois donc sortir du quai.  30sec, je ferme les portes, et sors. Mais là, j’ai du merder d’une seconde, paf, ça repasse à 0. La loose, je suis deg. Bon tant pis, je fiche le camp avec 2h45 de pause. En même temps, il n’y a pas trop de temps à perdre, il faut vider sur Altkirch, Pulversheim et recharger une petite bobine rennaise qui m’attend ainsi que des emballages. Faut quand même mettre un peu de gazole à la Access de St Nabord. Je découvre que les horaires d’ouverture sont de 6 à 22h, comme Vincey, ça n’ouvre plus la nuit, triste tout ça.

    N66 comme d’ hab, et le Bussang au bout. Thann dans ce sens à cette heure, c’est le bon plan. 

    Je n’hésite pas trop à aller en 1er à Altkirch, au niveau kil c’est pareil, mais le carrossier n’est peut être pas ouvert jusqu’à point d’heure. Ça va vite maintenant depuis le Pont d’Aspach pour arriver à Altkirch, pas mal de bleds déviés.

    J’arrive chez le carrossier vers 16h45, pas de souci, ça vide de suite les 3 paquets d’alu. J’en profite pour immortaliser un superbe 112M qui fait sans doute office de mulet. Des employés sortent les poubelles, ça va pas tarder à fermer.

    Direction le dernier, Pulversheim. Je repasse par le Pont d’Aspach un poil plus long que via Mulhouse où au niveau circulation, c’est pas trop la bonne heure. Faut juste monter jusque Soultz pour choper le Florival.

    J’arrive à Pulversheim vers 17h45, c’est un fabricant de sièges auto, c’est immense, faut juste trouver la bonne porte. Il y a des semis qui intègrent les apros de chaîne, c’est pas la peine d’aller à ces quai, ça collera pas. Je finis par trouver, ça videra par le côté. Une bonne demi heure plus tard, sans bonjour ni au revoir du cariste qui était plus affairé à son smartphone, je repars sur Mulhouse. Faut que je passe à l’affrètement chercher mes bons de chargement, il n’y a plus personne, mais mes feuilles trônent sur le guichet.

    Il est 19h à l’emboutissage, c’est pas gagné que je vais encore charger, les horaires officiels c’est 5h30 14h. L’aprème, ils font les wagons en principe. Plus personne au bureau, un cariste arrive, « hopla à cette heure ci ? » me dit il....Bon il est pas chaud, il va demander à son collègue pontier. Pas de souci, il va me charger, fait les papiers et tout, c’est le Vosgien de l’équipe du matin de la semaine dernière. Comme d’hab, une petite demi heure c’est classé, et en tapant la discute. C’est la petite enclave vosgienne qui fait tourner la boutique ! Il me demande si les bobines emmenées à Rennes n’ont pas subi de choc thermique avec les froids et chauds. Je ne pense pas, elles étaient bien sèches à chaque fois. Il m’en montre une dans le stock qu’il a reçue d’Autriche c’est aprèm. Elle toute humide, transpirante, un peu comme du salami de certains buffets d’entrées de relais de la N4. 

     La suite, le meilleur pour la fin, c’est le parc à vide 4C1. Des camions partout, que des créneaux bien sûr. L’affrèté que je suis arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, comme la plupart du reste du temps à ce parc d’ailleurs. Mais c’est la bonne équipe je crois. Bon, ça va, je n’y passe que 3/4h, une performance pour mettre 3m d’emballages. Ça aurait pu être pire sachant qu’il y a le changement d’équipe.

    Bon, un coup d’oeil à l’horloge, c’est décidé, je passe couper à la maison, je ne vais quand même pas aller dormir à Remiremont ou Rupt sur Moselle. Et le Rennes n’est prévu à livrer que mercredi vu que là bas c’est avant 15h. Et je vais apprécier mon dodo vu que je suis à l’article de la mort avec ma petite crève, comme me le dirait ma chérie..

    Je fais le tour par Bussang, la bobine dans Oderen ça doit bouffer du pneu. Et puis la météo est encore trop risquée, il ne fait que 5 en bas.

    J’ai bien fait, car à Cornimont on n’avait pus que 3.

    Je pose dans mon bled à 22h05. Et ben j’espère ne pas être cantonné au régional trop tôt, c’est pas du fastoche !   

     

  • Photos
  • Nancy...
    Vitry....
    A moi la province
    N13
    tranquille
  • Mardi 31 Janvier 2017
  •  

    7h10, vroum sous la flotte encore. Bien reposé, malgré qu’on dort moins longtemps à la maison qu’en découchage, on sort le grille pain, la douche peut durer 20’, les chats réclament...Et surtout j’ai refait une inhalation hier soir qui doit être la cause de ma meilleure forme ce matin.

    Programme du jour, aller vider les emballages à Brionne dans le 27. ça fait une belle ballade pour monter sur Rennes.

    Nancy, 8h30, ça bouchonne quasiment de Flavigny à Laxou. Durdur, bien paumé 15 ou 20’. Genre plus que sur la 104 sud la semaine dernière à la même heure. Et j’ai cherché l’appli « Nancytadin », ça n’existe pas, on va pouvoir l’inventer.

    Puis c’est gros brouillard sur la 4 en plus de la flotte. Avant le rond point de la 44 à Vitry, à nouveau petit bouchon pour cause de circulation alternée. C’est des travaux de rien sur un talus. C’est pas un temps à faire ça. Je commence à me demander si je pourrai vider le Brionne aujourd’hui.

    Bon ça roule à peu près ensuite. Pause à la AS24 à Esternay, j’ai déjà 4h20, perdu beaucoup de temps ce matin. Cassage de graine en vitesse et sieste en vitesse aussi, mais le tout fait du bien.

    Je dégaine le sytadin pour voir comment que c’est. L’A86 n’a pas l’air trop rouge. ça s’avère exact, pas un coup de frein de Pontault à Orgeval. Bref, c’est pas Nancy quoi !

    N13 à Chaufour puis Evreux. C’est bon, je devrais pouvoir vider aujourd’hui. Je sais jamais si c’est 16 ou 17h là bas. La météo n’est pas trop Normande, il ne pleut pas, il fait 14, c’est bon ça.

    J’arrive à 15h50, no souci, ça vide de suite. Heureusement que j’ai les carreaux à faire pour meubler un peu 20’.

    Rennes, par où qu’on passe ? N138 jusque Alençon et N12 épicétou.

    Je fais 30’ un peu plus loin à Broglie. Gacé c’est marqué une fois que c’est interdit, mais jamais rappelé alors j’ai rien vu. Ça m’aurait aGacé de prendre l’autoroute pour ça. Et puis j’ai le temps, le fret est très calme, à lire le mail de Pascale qui commence par « c’est pas le pied.. » . La suite indique que je rechargerai demain pour le 60. Ma foi, on est mieux que de planter. Il n’y a pas toujours un chouette triangle à faire à travers la France depuis le 35.

    J’enquille la N12, pas pour un grand morceau. Je trouve mon bon heur à Pré en Paille sur une place publique, derrière l’ancienne gare. Il est 19h. Je n’ai qu’à enjamber les voies ferrées inutilisées pour rejoindre le centre du bled et trouver une boulangerie, parce qu’une paupiette choux de Bruxelles maison sans pain, bof.