FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • épingle dans Oderen
    on passe devant les RUS et BY
    Thann Valley
    les routiers au relais sur la N4
    Un plan N12
  • Lundi 2 Mai 2016
  •  

    6h36, je démarre de Cornimont. Ça circule presque autant que le samedi midi. Mais ça va, c’est plus facile à en sortir qu’ y reculer.

    J’étais en avance, enfin ça allait. Du coup, je suis allé au pain avec la voiture dans le bled. Pas bête... J’ai même pris le temps de vider le sac de fringues dans les placards, c’est dire.

    C’est très brumeux, encore humide, mais j’enquille Oderen. Il n’y a pas pu neiger quand même.

    Avec 5t, le côté vosgien qui est pratiquement tout droit monte en 12e. En haut, on passe au dessus de la brume, et on peut voir la lueur du soleil qui arrive. J’aurais pas traîné ce matin, je m’arrêterais faire une photo du camion devant le panneau indiquant le haut du col, comme le font les cyclistes belges (avant de remettre les vélos dans les breaks... !), avec les aurores, ça aurait été chouette, surtout que le camion n’a encore pas dû trop salir. Mais j’ai un métier, et qui ne peut pas toujours se limiter à la représentation permanente, au folklo, au blingbling....La descente, à vide comme à charge, on est plutôt proche de la 2e que de la 12e..

    Thann passe assez bien, mais c’est le maxi stau en bout de N66 à Lutterbach. Je comptais arriver à Mulhouse à 8h, et bien ce sera 8h, mais alourdi de 16 minutes.

    Je vais voir Pascale qui est revenu et Max à l’affrètement, j’ai mon taf à recharger dans l’usine, mais avant, je repose mes palettes euro de Meung au quai Gefco.

    A l’usine, au parc emballages, il est 8h45, ça devrait aller. En effet, c’est assez rapide, enfin, 1h quoi. Surtout le cariste y a mis du sien, il ne causait pas, et même pas dit bonjour ou quoi, c’est fou ce que ça gagne de temps de ne pas se saluer...C’est comme ça.

    Quelques centaines de mètres dans l’usine pour aller à un endroit que je ne connais pas.

    C’est de l’acier que je dois charger. Je vois un parking, que j’avais déjà remarqué, puis qu’il est blindé de camion Russes ou Belarus. Il doit y avoir un rapport. 

    Je trouve un bureau. La fille me dit que c’est bien là, qu’il faut faire le tour du bâtiment, et passer devant d’autres camions russes qui attendent de vider. 

    Je double donc 3 ou 4 camion RUS et BY. Ça n’a pas l’air de les enchanter les pov’vieux. Je n’oserais jamais faire ça dans leur pays...

    Je pige donc tout, c’est de l’acier qui arrive de Russie, pour l’usine entre autre, et pour divers sous traitants.

    Quelques Alsacos en amènent en plateau rancher du port de Ottmarsheim.

    J’ai 18 fardeaux de 4m et des poussières, ça occupe tout le plancher, chargé par le côté. 1 heure après, 9 sangles là-dessus et quelques gommes là dessous, j’en suis parti pour amener ça à Fougères dans le 35. Il est 11h10. Impec.

    Il fait grand beau, c’est super.

    Avec 24t, c’est Bussang obligatoire, du moins pour la longue vie des pneumatiques.

    Pause repas juste avant Rupt sur Moselle, sur l’ancienne route, il y a un parking on ne peut plus tranquille, ambiance très bucolique, vosgienne quoi.

    Pus Nancy, ou il faut enquiller la direction Paris et N4 après Toul. Pas le temps de monter par la RCEA cette semaine.

    Bon, je ne me plains pas, il fait beau ici aussi, donc la terre de poussière des relais déposée sur cet axe très prisé par l’élite du Strasbourg-Paris-Strasbourg-Paris-Strasbourg-Paris-Stras.......  ne va pas crépir les façades latérales de mon ensemble. 

    On croise toujours les mêmes. Ah non, je parle trop vite, à Vitry je reconnais Mauve, la bretonne en pulvé s’en allant en haute autriche. La veinarde.

    Je tel à Pascale pour dire que je devrais y être pas spécialement tard demain. Ça tombe bien car le programme est chargé. Moi qui voulait monter par la RCEA...

    Je refais une 30’ avant Somessous. Au programme, recontrôlage des écrous de roues, et préparation de la nouvelle plaque de tare pour le tracteur, l’originale étant presque décollée.

    C’est chiant à coller les chiffres, quand on a déjà trouver lesquels mettre, en s’informant comme on peut sur la CG et le descriptif véhicule. La surface ne colle pas avec celle qui était sur l’ancienne plaque, si on prend les données de L et l du descriptif...

    Avant Paris, N36 vers le sud, puis 104 tout du long. Ça roule impec, même au bout de la 118 en reprenant l’A86, pourtant il n’est pas extrêmement tard. Il me reste une heure à rouler.

    Après houdan, je savais qu’il y avait un resto, Marolles, mais je découvre qu’il est fermé..

    Bon je continue, et trouve une petite ZI à Cherisy, un peu avant Dreux à 20h15. 

    Je mange au coffre, une bonne blanquette made in ma maison, by my lover. Autant dire que je suis bien quoi.