FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • bien dormi
    double plancher
    ça vide le chargé
    ça charge le vide
    la Bundespierresiebzigstrasse
  • Vendredi 2 Septembre 2016
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    Encore une bien bonne nuit, comme toujours quand on est devant chez le client, qui plus est en pleine nature, à la montagne. Dans quel autre métier on peut vivre ça ?

    Les expé n’ouvrent qu’ à 8h, mais le slovaque fait les 100 pas devant la porte. C’est que Trnava ou les alentours, c’est pas la porte à côté. Les gars, ils deviennent comme nous, ils ont envie d’avoir une vie, et c’est très bien.

    7h55, je vois un type des expé, « Etupes ? » il me demande, oui. Faut que t’ailles à la réception, c’est des emballages vides.

    Je suis attendu, c’est déjà ça.

    Je file de l’autre côté, il y a toujours le roumain, il commence à se vider, alors que le type de la réception n’est pas arrivé. Il y a du personnel féminin, intérimaire au vu des gilets fluos, qui mettent des pièces en boite. Le responsable arrive enfin. Il est 8h15, peu importe, c’est peut être l’ horaire officiel, j’en sais rien.

    Le chauffeur roumain a l’air habitué et fait sa soupe avec le tire pal.

    Le responsable s’occupe de moi enfin, car il avait l’air plus préoccupé par le personnel intérimaire, leur disant déjà qu’ils iraient boire le café bientôt. Il y a bien mes emballages, mais comme toujours à ce quai, il ne peut pas rentrer dans les semi vu la hauteur du mat du fen. Ça se passe donc toujours au tire pal et le tire pal est déjà pris. Il y en a un 2ème, mais il ne fonctionne soi disant plus. Alors faut que j’attende que le collègue se Carpate. Sa Schmitz m’intrigue, les ranchers sont bizarres, les planches aussi, des renforts partout. Qu’est ce encore, une dernière évolution de la norme XL, pour revendre un peu de semis ? Non le Roumain m’explique que c’est un double plancher amovible. Ah ben oui, je pige maintenant. Sûrement conçu pour un boulot spécifique, genre palettes légères, je ne vois gerber 25t flotte là dessus..

    Bon ça n’avance pas si je discute en plus. Je vais voir le tire pal mal en point, qui finalement fonctionne très bien, faut juste tirer une ficelle pour redescendre les fourches. Bon ben je peux me charger. Faut juste que le chef me dégerbe les piles de palettes de boîtes vides. 8h55 je repars enfin avec ces 3 malheureux mètres.

    Retour sur mes pas jusque Nantua où j’enquille l’A40 afin que je Ceignes le budget autoroute de la sté... Mais au moins je ne mets qu’1h20 pour rejoindre le 3ème et dernier point de cette folle mission, Villieu-Loyes-Mollon, c’est un peu avant Meximieux. Bled étroit mais la boîte est bien indiquée. Je l’ai déjà fait une fois en foulée depuis Vieux Thann.

    Il est 10h15, je suis direct accueilli par un soupir par la dame de la réception. Mais un soulagement suit aussitôt quand j’évoque le fait que je reprends 10m de vide. Ah c’est vous qui rechargé, bon ça fera de la place comme ça.

    J’ouvre les 2 côtés pour ne pas péteuiller, et une bonne heure plus tard c’est reparti. Le bon boulot pas pénible existe encore. Enfin, je suis quand même plus lourd qu’à l’aller, oui des emballages et intercalaires repliés ça en fait plus, disons qu’il y a plus de 10t maintenant.

    J’essaies de repartir à droite, vers Pont d’Ain via une petite D parallèle à la 84 pour éviter le bled de Villieu. Naturellement une interdiction se pointe au niveau d’Ambérieu, donc à droite sur 10 bornes, puis la 84 à Ambérieu. Je sonne le père Max pour confirmer que je viderai le Etupes et qu’il prévienne Vieux Thann, ça fera dans les 17h. Pas de soucis, je peux y aller. Il n’y a pas de taf après, mais vu le programme de lundi, je préfère est vide ce soir, comme ça lundi 1ère heure je pourrai aller charger, évitant ainsi le risque d’un changement de programme.

    Juste l’autoroute pour contourner Bourg, puis c’est l’habituel N83. Cassage de graines à l’ombre après Joudes sur un parking ombragée. En fait, c’est un ancien tronçon de la nationale qui a été rectifié. C’est déjà vieux mais je m’en souviens, le 340 en chiait dans la reprise en bas du virage.

    A Larnod, comme hier, je passe par Fontain, je reste sur les hauts. Bonne route, et on est vite à Baume sans s’énerver dans les stau bisontins.

    Je prends quand même l’autoroute à Baume, faut pas que je me pointe non plus à 19h chez les filles à Vieux Thann.

    Etupes au Gefbox, ça vide tout de suite, alors que c’est blindé de camions, parfait.

     Vieux Thann, il est 17h10, le n° quai de suite. Un Gefco arrive de manière normale, c’est à dire arrogante, le temps que j’ouvre mes portes, il se met au quai qu’on m’avait dit. Pas bonjour, rien, j’adore.. Faut pas relever, je prends celui à côté. Le genre qui doit venir charger le Mulhouse ou bien Sochaux tous les jours depuis 15 ans peut être...J’aime autant pour lui que pour moi. Enfin, on est habitué à ce genre de comportement dans le transport en industrie automobile. Je suis chez moi j’ai un créneau.

    Qu’importe, les filles attaquent les 2 camions et je repars avant lui !

    Retour à Mulhouse, je valide la fin de semaine à 18h10, curieux de voir si la break suédoise va démarrer, bien 1 mois et demi qu’on y a pas touché. 

    Ça démarre, donc maintenant c’est le week end qui démarre également !