| Carnet de bord de Octobre 2016 | Partager sur Facebook |
Tranquille, un lundi de plus à mettre en route à 6h30, 35 même, le temps que le carré blanc se pointe quoi.
Direction Fraize via Gérardmer et le col de Martimpré puis du Plafond.
1h plus tard, je ramène ma fraise chez le client. Il est 7h35, j’avais sur le mail 8h, et bien, c’est ni l’un ni l’autre, c’est affiché 8h30..Et y a pas un chat, enfin, si, il y a un vul Tchèque qui attend aussi.
Pas grave, je mets un peu le chauffage, c’est justifié, et ça fait 2 mois que l’odb me demande de le faire tourner et que je veux pas, par 27 degrés, bof. Bon tout va bien, il fonctionne encore.
8h30 ça ouvre, le vul a 1 pal, puis c’est mon tour, 10’... comment déjà se griller 1h d’amplitude dés le lundi matin.
Le 2éme c’est de l’autre côté, chez les 68, tout près de Munster. Par où je passe ? Y a le choix, col du Bonhomme, ou bien 5kms plus court, la Schlucht. J’opte pour ce plus court et pus exotique en même temps. Il fait beau, je suis léger, autant se faire plaisir. Donc faut y aller à travers par Plainfaing puis le Valtin et une route monte au col. Souci, cette route est marquée barrée après le Valtin pour cause de coupes de bois. Zut, obligé de continuer sur Xonrupt, presque Gérardmer quoi. Du coup mon itinéraire sera bien plus long...
Plein de motards allemands montent la Schlucht, on se croirait dimanche. Ah ben oui le 3 octobre, c’est férié en Allemagne, je connais un collègue stéphanois qui doit être seulement devant sa tasse de thé.
En tous cas, les allemands sont de grands fans de la région, enfin ça a toujours été, un peu trop même à une certaine époque...
De l’autre côté, en bas du col juste avant Munster, je vois des gendarmes au loin dans l’autre sens qui me font signe, mais je pige pas pourquoi, comme si ils balisaient une sortie. Je ralentis mais comprend au dernier moment qu’ils m’arrêtent. En effet, y a les Drealmen qui sont là.
Pas trop bien garé, un contrôleur s’occupe de mon cas, la carte tout ça, et me demande ma fco. Zut je l’a trouve pas, et fini par la trouver en lui expliquant que c’est la 1ére fois qu’on me la demandait.
Il embarque tout, et me dit de le rejoindre avec la clé qu’il a posée sur le chrono quand elle arrêtera de clignoter. Je file un coup de main en gros. J’en profite pour jeter un oeil à mon agenda et aux divers tickets sortis les semaines dernières. Il n’y en a qu’un, celui de l’amplitude qui avait bien morflé dans le sud ouest un mardi de misère.
A la camionnette, il me dit que tout va à peu près bien sauf ce truc, mais il ne verbalise pas, il a bien compris la journée de merde que ça avait été. Cool !
Il me demande si le boulot ça va bien, je lui réponds avec mon couplet sur l’inter mais que tout va bien autrement. Je lui signale que ça doit être la 1éré fois que je me fais contrôler en France depuis que je suis à carte, soit bientôt 3 ans.
Il répond que les moyens de contrôles n’ont pas suivi, qu’ils ne sont que 6 pour le dept 68.
En même temps, en ce mettant dans un coin paumé comme ici, ils ne vont pas trop faire de chiffre, j’étais le 1er camion qui passait depuis 9h, il était 10h15...
Bref, encore un Drealman bien sympa. En redécollant, c’est un Rouillon qui prend le relais derrière.
Je traverse Munster et arrive au 2émé, là où y a le plus gros lot. Ça vide à quai, impec.
J’appelle le dernier à Eguisheim, car il y avait rv à 13h, pas de souci, je peux venir dans la 1/2 h. C’est un vigneron.
J’appelle Pascale pour la suite, rien ne va mal, c’est complet à Vieux Thann pour le 26, tranquille.
L’accès au vigneron est sans difficulté, il se trouve sur le boulevard qui entoure le bourg, juste un ½ tour à faire et gêner quelques instants la vue de la terrasse de dégustation.
Direction Vieux Thann par la jolie 83 qui est en ambiance vendange.
J’arrive à 12h10, déjà un camion à quai, et un autre sous créneau va arriver, donc ce sera mort avant le changement d’équipe. Pas grave, comme ça je mange un morceau.
13h50, je suis chargé de 78 palettes de bacs vides, des Gefbox pour la même maison mais à Romans.
Natio à Montbéliard sud, avec 4t5, on peut se le permettre.
Le boulot de demain tombe par mail, ça me parait bien sympathique vu que c’est pour les Vosges. Je dois juste confirmer que les horaires de rv collent.
je passe un coup de bigo pour approuver, retour sympa en plus.
A Bourg, je garde la RN et fait 30’ à la sortie, sur le gros parking de Servas.
Enfin j’ai hésiter à valider ici pour être sûr de boucler une 11 ce soir mais en réfléchissant, je dois pouvoir pousser jusque aux Echets en moins de 45’.
19 h30, je trouve mon bonheur dans une zi, mais pas que, dans le frigo aussi, une paupiette chérie m’attend..
Je quitte cette zi à 6h30, bien dormi, mais dans le noir. Si c’était un beau parking, seulement cet endroit n’était pas éclairé, et il y avait de belles tâches de gazole au sol. Bon je ne craignais pas grand chose vu que l’odb pleure depuis hier soir que « vous devez faire le plein ». Sur Lyon je devrais trouver ça.
Faudrait pas partir beaucoup plus tard pour pouvoir passer cette ville tranquillement via le périf. Je stoppe juste au sud en sortant de l’A7 à Feyzin pour refaire presque le plein à l’Access. Une semaine que je n’en avais pas mis, ça a du bon de rouler léger.
A peine reparti, je stoppe à nouveau 30’ à Roussillon, à l’aire des truckers pour la douche.
Le grand boeuf à 30, normal, à une allure d’escargot, et qui bave bien car les portes devant moi vantent les oursins Cémoi.
J’arrive à Romans 55’ après via Tain.
J’envoie ma position au célèbre Limougeaud du pays, il me répond que je suis à 200m de son ancien chez lui. Quelle idée d’aller toujours à Limoges, c’est quand même plus joli ici !
Et bien sympa en plus, ça vide de suite les boîtes (pas à chaussures) au tire pal.
La suite, c’est rendez vous à 11h à la base de bricolage de St Rambert d’Albon. J’ai le temps de faire un arrêt pain dans une boulangerie en bord d’une petite za à les Marchis.
Je prends l’autoroute à Tain car autrement c’est les bigs travaux pour rejoindre la nationale.
Ça trace mais je m’aperçois que la sortie Chanas est bien après la base, je m’en souvenais plus et j’ai pas fait gaffe en descendant ce matin. J’aurais été plus vite par la N7.
Je pointe à l’entrée à 10h45 et ai un quai tout de suite.
Mais personne s’occupe trop de mon cas, je demande à un cariste qui bricole des palettes vers ma porte, c’est pas lui qui charge, et que si ça ne bouge pas, c’est que personne n’est dispo. Bravo le rv à 11h. Presque 30’ plus tard, je trouve un bureau, on me dit qu’on vient de m’envoyer quelqu’un. Bon, quand même.
12h50 c’est parti avec 2 magasins de bricolage vosgiens à vider demain.
Lyon, je file tout droit via périf jusque A42, c’est plus court. Mais je ne saurai jamais si on a le droit, c’est pas clair. Et du temps qu’on y est, N83 depuis les Echets.
Cassage de graine au parking à Champagnat sur un ancien tronçon. Il est tard, j’ai la dalle, c’est déjà Drouelle dans le poste, il revient sur l’année 2007. Emission instructive et passionnante, ça cause toile de tente, gros sous et personne de petite taille, sans parti pris, le droit à la présomption d’innocence..
Plus qu’à rentrer à la maison, c’est cool ça.
A Mantry, que faire, Besac tout droit, ou Dôle à gauche ? va pour Dôle, ça doit pas changer des masses pour rattraper vesoul. Et mon papa passait toujours par là. Tassenières, Parcey, rien n’a changé, on est assez vite à Dôle.
Puis la route de Vesoul, Pesmes, Gy...
Je pose dans mon bled à 19h50. C’est tout bon ça.
Décollage à 8h20, tranquille. Et encore je pars tôt, je n’ai rv qu’à 9h au bricomachin de Remiremont. A la maison, on est un peu moins attentif à la radio, ça tombe bien, ce matin c’est matinale consacrée à Vincent Delerm. Très France Inter, surtout très chiant quoi. Vincent Delerm à Inter, c’est comme Johnny à RTL.
J’arrive à 35. Pas un chat, ils n’ouvrent bien qu’à 9h. La zc est pas très vieille, c’est sur le site d’une ancienne filature. La cheminée en briques trône encore.
9h05 je rentre, 9h50 je repars, bien pratique l’accès de ce bati.
Direction le suivant, Bruyères. Sortie de la 57 à Pouxeux. On passe à Jarménil, il y a une boulangerie, je m’en souviens, mon père y allait, à part qu’à l’époque c’était plus fastoche de se garer. Ça faisait boulangerie et bistrot, « chez Colette ». Direction Bruyères via Docelles, route que j’ai fait des dizaines ou centaines de fois avec mon père quand il bossait pour TMF Docelles, une gare de marchandises où arrivait de la pâte à papier qu’on dispatchait aux diverses papeteries locales, Docelles, Arches, Laval/Vologne, Etival Clairefontaine... ou bien du coton pour diverses filatures. Et il avait 2 ou 3 camions à disposition, TR320, TR305, R310 et même F1220 si il était dans le coin. C’est ici, à TMF, que j’ai appris à conduire et manoeuvrer une semi. Ça fait une trentaine d’années en gros. TMF est fermé depuis 2 ou 3 ans, c’est triste, comme la plupart des filatures et quelques papeteries.
Je fais quand même un arrêt à la boulangerie de Cheniménil qui n’est pas fermée (papa y allait aussi), et facile à se garer. Un pâté lorrain, j’avais un petit creux.
J’arrive à Bruyères à 10h35. Là c’est pas Remiremont, on vide dans la rue, et c’est bien long. Une bonne heure quoi. La suite, le mail reçu hier indique Liépvre comme adresse de rechargement, au binz de bois. En même temps, je reçois déjà mon retour de demain qui se passera à Bourg les Valence.
St Dié via Col du haut Jacques puis col de Ste Marie aux Mines, on va quand même pas raquer le tunnel à vide. La ville de Ste Marie est chouette à traverser. Liépvre, il est 13h, je mange une tomate en salade vite fait ça suffira, j’ai quand même mangé le pâté ce matin.
Ça ouvre peu de temps après.
Nous revoici ici, ça rappelle tout le printemps ces trucs en bois. Je colle du St Priest au tablier, le reste je le largue au quai à Mulhouse dont du 43, heureusement que je ne dois pas y aller, je n’ai pas encore remis les chaînes à neige dans le coffre..
14h25 direction Mulhouse, 1h de route. Ouverture des côtés car c’est pas des trucs qui se vident à quai.
Après je file à Vieux Thann pour prendre la suite, du 01 et du 26 comme lundi. Je deviens un Rhône Alpes Liner, et c’est pas pour me déplaire. On a des régions plus pourries dans notre beau pays.
J’arrive quand même à caser 30 et repars de là à 17h15.
Si j’ai 4t500 c’est déjà bien. Alors RN à Montbéliard sud puis Baumes les dames, Pont les Moulins, Fontain, tout ça au taquet.
J’ai un coup de fil du Limougeaud Greg qui a lu que j’allais vers sa cité. ça tombe bien, j’en profite pour avoir un radioguidage car je ne vais pas dans la même rue que mardi à Romans.
Je le chambre un peu car ce matin je suis passé sur la Vologne, ils font des bons téléphones amphibies maintenant..
Bien avant Lons je boetche déjà, mais je peux largement rouler encore.Faudra s’habituer au fait qu’il va faire nuit de plus en plus tôt.
Villemotier, pas de place le long de la route et je ne vais pas me risuer à m’engouffrer dans le parking à 21h.. Le parking du péage de l’accès de l’autoroute à Bourg est encore encombré de push. Idem à la sortie Tossiat. C’est bien le co-voiturage, mais c’est pénible.
Alors je pousse jusqu’au Mas Pommier. 4h27 depuis Vieux Thann, il était temps, mais c’est parfait comme ça.
7h53, y a pas le feu, je ne suis plus très loin de Villieu.
Mais je n’y arrive quand même qu’à 8h30. Il y a déjà un Patinter qui charge. J’aime bien leur T. Ils ont toujours du bon matos pour une grosse boîte. Enfin, pour parcourir toute l’Europe c’est mieux.
A peine 1/4h et je repars sur Lyon.
Ça bouchonne un poil au croisement de l’A46 A42 mais ça va. Je pointe à la base de jardinerie à St Priest à 9h45, et vide tout de suite. Je suis venu ici une fois au printemps.
Comme ça j’ai le temps d’aller prendre un kawa au P32 avec le copain lyonnais, Pascal. Quand y a le temps, on va pas se priver.
J’ai plus que Romans à vider, et 3 fois rien, genre 1t3, alors je passe à travers par Vienne, Beaurepaire. J’écoute les conseils de ami le Rom, Greg26. Sur la route, à Margés, il y a un bon plan pain que Pascal m’a conseillé, impec, on peut se garer, juste au niveau de la route qui va à Délifruits, j’y allais charger pour la Scapalsace ou bien ITM St Dié dans ma période Sceta.
Je tombe tout droit dans la bonne artère à Romans pour arriver chez mon client, le même que mardi mais autre usine à quelques centaines de mètres.
Ça vide tout de suite au tire pal, fin bien.
A la sortie de Romans direction Valence je casse une graine à l’aide de ma boule de campagne tranchée achetée plus haut.
J’ai RV 15h à Burgos Valencianes dans le poligono des Combeaux pour charger 3 magasins d’agencement dans l’est.
C’est marrant, je constate que le nom de la boite où je charge est l’antonyme des magasins que je dois livrer.
Ce qui est moins marrant c’est que c’est un peu long à charger. A la fin, c’est l’affolement, il faut faire des palettes pas possible pour tout mettre. C’est un peu de la quincaille, en fait c’est plus déco qu’agencement. Ça le fait de dire agencement.
Je repars enfin à 17h45, un peu plus je faisais une 3, mais l’imbécile que je suis avais mis honnêtement un peu de travail. Bon, c’est pas grave, la semaine est faite de toute façon.
J’enquille la nationale pour remonter, j’ai pas 5t dans la semi. C’est pas le top, ça bouchonne déjà bien à Tain. On se croirait sur l’A1 à Köln à la même heure.
Mais ça permet de voir un peu de monde. Déjà un copain d’enfance, Jérôme avec son V8 et FM qui descend à Valence puis Marseille, on arrive à se tenir un moment à la cibi, sans réussir à s’empêcher d’évoquer l’époque où on faisait semblant de causer à la cibi sur nos vélos avec les plaques QRZ et antennes montées à l’arrières de biclous. Putain 30 ans.....
Enfin, ça fait plaisir de voir qu’on est encore un peu des gamins avec nos camions en 2016, on n’a pas tout loupé.
Puis juste après, c’est un autre lorrain de coeur muté en Languedoc, il n’a pas de cibi mais on arrive carrément à se serrer une louche dans le bouchon Tinois, et comme des gosses, c’est un petit concert de klaxons pour se quitter. Sacré Fred.
St Vallier c’est moins pire, ça roulotte. Plus haut, je vois l’avion de Samir garé à St Rambert, mais zut, j’ai pas le temps d’aller lui dire salut, j’aurais bien aimé.
J’enquille l’A7 à Chanas histoire de quand même laisser une petite pièce à cette pauvre région de m’Isère.
Lyon tout droit et périf, vu l’heure, pas de souci. Et N83 aux Echets tel un poisson rouge.
J’ai démarré tard, je peux rouler tard. Le 1er est à Besançon.
Je pousse jusque Mouchard en 4h25. Il est 22h10, tout va bien.
8h05, je quitte ce sympathique relais de la N83. N’aimant pas trop squatter les parkings, je suis allé voir hier soir et ils m’ont encore servi. Tout bien. Et ce matin, pompon, j’ai eu la grande douche. Y a pas le feu, mon 1er magasin, Besac, n’ouvre qu’à 9h.
A 8h55, c’est déjà ouvert, et je vide tout de suite. Ils vident au gerbeur, et ne pointe rien du tout, j’avais peur quand je vois le temps mis pour charger hier. En fait, ce n’est ni une enseigne d’agencement ni de déco, mais un magasin pour les commerçants. Un genre de Métro mais pour la déco et l’équipement de magasin.
9h25 j’enquille l’A36 proche pour Audincourt. Ça ira pour midi.
Pareil, tout bien, pas un chat sur le parking pour reculer. Vachement moins pénible que de faire des Gifi ou le genre qui sont blindés de clients du matin au soir. Je constate que j’ai transporté des troncs de femmes, enfin des mannequins quoi. Un transport où Pierre70 n’aurait pas besoin de sortir son engin embarqué pour décharger, on peut empoigner ça avec ses mains.
11h05, je n’ai plus que Wittenheim. Tout est bien organisé, on a le plan d’accès de chaque magasin et le n° de tel. Je les appelle, il ferme à 12h30, pas de souci je peux vider avant.
J’y arrive à 11h55, toujours pareil pas un chat, manoeuvre sans stress. Vide à 12h20, presque aussi vite pour vider les 3 magasins que pour charger le complet hier. Y a pas à dire, dans l’est, ça bosse encore ! Je casse une croûte dans la même rue pendant 45’.
La suite, c’est un petit regio pour rentrer. Une machine de 6m arrivée de Suisse à St Louis pour les Vosges, Ramonchamp lundi. C’est chez un transporteur. La fille à qui je dois demander, je la connais, elle a fait son alternance à l’internationale à Mulhouse, elle remplaçait Danielle lors de ses congés, et ça ne la choquait pas non plus d’envoyer un camion français en Espagne ou bien de Normandie en Lombardie. Comme quoi l’école ne formate pas tout le monde dans le même sens, ça peut laisser place à de l’espoir. J’ai donc droit à un café en bavardant, maintenant, elle bosse sur la Suisse.
Il me reste de la place derrière cette machine, je sonne Mulhouse, Maxime me réppnd de commencer à rentrer.
Ça re-sonne quand j’enquille la route 66 à Lutterbach, il y a 5m à prendre aux tubes en carton à Cernay pour l’usine auvergnate de Golbey.
Ça traîne pas pour charger ce dernier lot.
Alors Thann c’est tout vert (dans mon sens) et le col d’Oderen est également marqué vert aussi, il n’a pas encore neigé visiblement.
17h30, je dételle. La coupure de weekend va être bonne !
Un lundi qui devient la norme, décollage à 7h25.Enfin la norme, il fait froid pour un début octobre, 1. A la météo, ils vont encore dire qu’on n’est pas dans les normales saisonnières. On n’y est jamais de toute façon !
J’ai appelé le client de Ramonchamp vendredi et on m’a dit 8h lundi.
J’y arrive à 7h55, y a du monde à la réception, mais faudrait attendre 8h30 comme c’est une machine. ça commence...
Si j’avais su, hier soir, j’aurais regardé la Zizanie jusqu’au bout. J’ai abandonné au moment où Maurice Risch tente d’emmener le gâteau d’anniversaire, qui finalement atterri sur la table des vieux mariés grâce au fenwick. Et là je piquais du nez, enfin je bouatchais quoi.
Bon, c’est pas grave, je connaissais la fin, j’ai déjà dû le voir..
8h35, enfin un cadre vient vers mon camion et me dit de rentrer. 15’ en tout.
Direction le 2éme, Golbey, chez l’auvergnat. Même pas une heure plus loin. Y a du lkw plein le parking de l’entrée, mais je rentre tout de suite. Direction la réception générale, logique. Je passe devant les expé où un camion se met à quai, je continue au bout de l’usine, à 15 à l’heure, c’est long.
A la réception, ben c’est pas là, il appelle partout, c’est toi qu’a commandé ça ? Bon, ben ça vide au expé, il les prévient. Re- tour de l’usine, et là, aux expé, les 2 quais sont pris. Je vais voir, et le cariste est bien énervé, « c’est quoi ? », des tubes. « il pourrait me prévenir ! » parlant de son collègue de la réception. « Y aura de l’attente, j’en attends encore un avant ».
Un vosgien qui bosse pour un Auvergnat, ça n’a pas l’air simple..
Bon ben coup de fil à Mulhouse car vendredi j’avais compris que je devais recharger à Charmes à 11h aujourd’hui. Ce sera mort. Pascale va appeler à Cernay. Presque 45’ qu’un quai se libère, je vais revoir, le cariste est tout adouci et me dit de me mettre à quai. Quand même.
11h10 je quitte le manufacturier bleu blanc rouge. C’est juste en face des entrepôts Mory, tout est vide, l’herbe pousse, c’est triste.
Je suis à la bourre, mais je stoppe quand même au pain dans un tout nouvel établissement à Chavelot, facile à garer, entre 2 rond points, à 2 pas de la N57. A bon entendeur....
Go Charmes via Igney Vincey et Portieux.
Il est 11h40 à Charmes, il y a un container devant, juste peut être attendre 13h15, l’autre équipe quoi. Pas grave, j’en suis plus à ça près, j’ai l’habitude de bousiller les amplitudes le lundi en ce moment, et ce même en décollant à 7h passé. C’est dingue, des fois on part à 2h du mat, et on case déjà une 11 le soir !
Je casse la croûte en écoutant Olivia Gesbert qui reçoit Olivia Ruiz, ça cause Espagne et de Volver, sa dernière pièce, et c’est bien. Elle rappelle des souvenirs de ses grand parents, sur l’accueil (c’est pas le bon terme...) en France des espagnols pendant la guerre civile. C’est peu glorieux.
Un Belge, un vrai, arrive encore en container, ça change des SK ou BG. Il est déjà d’un certain âge, je lui demande si il fait encore beaucoup la France. Oui, il fait surtout encore l’Espagne.
Il descend sur la catalogne et recharge des oignons sur Valencia, mais la boutique est fermée en ce moment pour cause de rénovation, alors il ne descend pas. Du coup il fait du container et il n’aime pas de trop.
13h15, les équipes sont changées, mais ça bouge pas de trop, aucun camion ne rentre. 14h, 14h30... Si, ils bougent des machines dans tous les sens. Et finissent par faire rentrer des containers belges. Je retourne au bureau demander par principe pour ma pomme. Ce sera après le dernier container rentré. Ils n’ont plus de places et il faut déplacer des machines pour attraper celles à charger. Je fais un contrôle serrage des écrous de roues pour occuper.
Je rentre à 15h15, la 3h est largement bonne. Mais peu importe, le déchargement n’est prévu que mercredi dans les coins de Niort. Donc pas la peine d’insulter tout le monde, rien à faire de tout.
J’ouvre les 2 côtés, c’est 2 machines de 6,77m, il charge au fen, comme Maurice Risch hier soir.
Juste encore de l’attente entre les 2 machines car l doit en bouger 4 pour attraper la 2eme. Ça laisse le temps de sangler. 13m56 par le côté, c’est assez juste, mais le cariste est bon, ça passe bien. Je lui avais proposé par le toit, mais il voulait pas. Pas grave, le toit j’aurai l’occasion de l’ouvrir au chantier, et même de l’avant je pense.
16h30, je me barre enfin. J’ai le contact du gars du chantier dans le 79, j’appelle pour m’annoncer, et demander si jamais demain après midi, au cas où....C’est niet, il a prévu une grue que mercredi matin. Bon ok, c’est ce que je voulais savoir. Il n’y a pas le feu alors. Route par Remiremont Vesoul Dôle RCEA. J’ai pas trop hésité à choisir avec la route via Orléans seulement plus courte de 22kms mais bien plombante en autoroute.
A Remiremont, j’ai hésité à mettre le cligno direction la maison, mais malgré l’état de blasement de cette journée, il me reste un semblant de conscience professionnelle, alors je fais sagement un bout ce soir.
Un peu de go et adblue à la Leclerc Mariotte de St Sauveur. Il se met à pleuvoir comme il faut.
Après Vesoul, ça cesse, et ça le fait plus pour emprunter la RD de Vesoul Dôle via Gy, qui a des airs de N610 Catillane, jonchées de silos de blé et de fromageries, ne manquent que des aqueducs.
Je finis à Tavaux un poil avant 20h dans une zi près de Solvay. Pas de resto, j’ai des spaetzles faites maisons dans le frigo. Miam miam, tout n’est pas négatif aujourd’hui.
Bien dormi, grosse nuit, ça tombe bien, le lundi soir j’ai toujours du mal, et encore plus quand le programme du boulot ne s’annonce pas violent.
Démarrage de cette zi peinarde à 7h55. N73 jusque Chalon natürlich, et petit crochet via l’ancien CR pour aller au plan pain que Antho71 m’avait indiqué, très pratique. Le CR, c’est carrément un resto Japonais, le genre d’endroit où je ne suis pas près d’aller. J’opterais plus pour le Menphis à côté.
La RCEA oscille entre grand beau et grandes nappes de brouillard.
2 eme arrêt à l’aire de l’ Allier pour la douche, il est presque midi. Je vais côté resto à la recherche d’un DAB, si certains claquent tout au bistrot ou aux jeux, moi c’est aux boulangeries, est ce que ça se soigne ?
Bon, pas de DAB, fau tse taper la passerelle pour en trouver un de l’autre côté.
Retour au resto de mon côté pour la raison de l’arrêt. Douche limite jojo, mais gratuite. Il manquait quelques plaques du faux plafond. Au moins c’est mieux aéré du coup. Presque 50’ la pause.
Je refais un bout et quitte la 2x2 au niveau de la Côte d’Auge, pas pour aller au resto, mais pour stopper un peu avant, en bas justement, de cette côte. L’ancienne 145 est hyper calme. Le top pour casser la graine et siester dans la foulée au calme et Pompon, on peut faire des photos du camion en se mettant en plein milieu de la chaussée sans aucun risque.
Bon faut rouler un peu quand même. J’ai si j’ai la suite de la semaine qui vient de tomber par mail, rien ne va mal, on continue dans la lignée.
Je vais tout droit à la croisière, je ne vais pas y aller par Confolens, ce serait interdit, à moins de descendre à Limoges, mais je vais suivre Poitiers et couper à gauche via la D107 l’Isle Jourdain Charroux, c’est pas que c’est large au départ, mais ce n’est pas interdit. J’ai pas trouvé cette route tout seul comme un grand, c’est mon copain vendéen Cyril qui m’a indiqué ce chemin. On fait un peu de 50 au départ mais l’Isle Jourdain est vraiment joli à voir, notamment le viaduc. Une fois Civray on retrouve de la route qui arrive de Confolens, plus adaptée à pratiquer de l’I-roll.
Comme j’ai pas grand chose à faire, je prends le temps d’une pause encore à SuperU à Sauzé, avec un parking PL à proximité. J’ai rien de spécial à acheter, un peu de stock pour l’hiver, mais c’est surtout pour passer le temps, comme les petits vieux quoi.
De là, je n’ai pus un grand bout. Que faire, je file au client, ou je stoppe dans un des quelques relais qui se trouvent avant Melle ? Bof, pas envie, je trace.
Je m’engage dans le bled de Celles sur Belle vers la rue du client. Et là bingo, c’est une laiterie, il y a 2 places PL devant le portail. Je sonne pour m’assurer que je peux bien passer la nuit, ça ne répond pas. Je fais un tour à pinces autour de l’usine, pas un chat. Si un cycliste qui travaille là me confirme que je peux dormir là mais qu’il n’y a pas grand chose pour manger dans le bled. Ça, c’est pas un souci.
Impec !
Hormis le balai de camions Veynat au portail, bien dormi. Je suis à jour dans les 11h pour cette semaine.
8h15, la grue se pointe au portail, je la suis dans la foulée. C’est bien, ils ont de l’avance.
Ne manque le chef de mission, la personne que j’ai appelé lundi. 9h c’est 9h...
Le grutier, aux cheveux blancs est bien sympa. On fait le point, il a un palonnier comme demandé sur le plan des clim. C’est pas un problème, ça passera en largeur. Mais pour choper la machine contre le tablier, je vais devoir ouvrir le toit par l’avant.
9h passé, on est en place, il lève la 1ere machine, elle est très déséquilibrée au niveau du poids, alors faut jouer des suspension pour faire décoller en douceur. C’est cool le grutier a une télécommande, c’est plus simple pour communiquer.
J’avance car il ne préfère pas la sortir par le haut, il y a pas mal de vent.
Plus qu’à s’activer pour dégrapher le devant et ouvrir à l’envers le toit. Ça va tout bien.
La grue revient, on repasse les élingues et il bouge la machine des quelques mètres, on renlève les élingues, et je rebascule le toit à l’avant. Je m’embête pas, je marche sur la machine car je j’en baverais trop avec la cane depuis l’extérieur.
Rebelote, j’avance doucement guidé par le grutier lui même. Impec.
Bon, pour regrapher le devant, c’est moins simple, surtout les 2 oeillets de chaque angle, faut toujours l’enquiller au tourne vis, en bout de l’échelle avec toujours la trouille de les retrouver « accrochées comme une paire de cerises » en haut, comme disait Charles Vanel dans le Salaire de la peur.
Bon j’exagère, c’est pas surhumain quand même.
Tout refermé, remballé, j’ai vu qu’il y a une douche d’indiquée, je vais jeter un oeil, c’est vieillot, mais propret. Aller hop, un coup sous la flotte. On apprécie après de la gymnastique. Et y a le temps, mon retour, n’est prévu à 13h30.
Bonne douche et « pour pas cher » comme dirais Guy Bedos allias Simon Messina dans un Eléphant ça trompe énormément..
Go le département plus au sud, le 17 à Surgères.
J’y arrive à 12h. C’est encore une laiterie, je peux rentrer mais y a pas un chat jusque 13h. Coup de balai dans la semi et je casse une croute.
13h, un frigo Belgo Slovaque arrive, et au bureau du quai, ça arrive aussi. C’est vous le bâché ? Oui, c’est moi c’est moi Mr !! Ah c’est pas ici que vous chargez, c’est avenue de la gare, en face... Exact, j’avais bien cette adresse, mais j’ai vu cette usine..
Bon je ressors et vais vers la gare, et là c’est une ancienne usine, et il y a le dépôt de palettes. Pas un chat, 13h25 un autre camion bâché arrive. A 30, on voit quelqu’un qui nous calcule, et est bien au courant de nos chargements, mais nous dit que le cariste va arriver, que je peux déjà me mettre sur la bascule. Bon...
14h, rien. On discute bien, avec le collègue. C’est un Georgelin du 35, il charge du partiel pour la RP. Moi je charge pour le 35... 14h30, je fais les 100 pas autour de ce vieux dépôt. A 35 une bagnole arrive et 10’ après le type qui est rentré dans le dépôt en ressort en tenue de boulot, casque, charlotte... Bien poli, bien bonjour, me dit en souriant : « alors on se promène ? ». Je réponds que c’est pour passer les nerfs, que je devais charger à 13h30, mais c’est pas grave. Ah oui, mais on avait réunion me répond il... Les réunions c’est un truc qui marche ça.
Le collègue Georgelin est pressé, il a une autre ramasse avant 16h30 à 1h d’ici, je lui suggère de passer devant moi, je m’en fous, avec ma vie de complètman, j’ai pas trop la pression. Mais c’est le cariste qui refuse, soit disant que je suis prioritaire. Bon, n’importe quoi. J’insiste pas. Désolé pour le camarade, il pense que son boss va lui dire de repartir.
Direction le quai, enfin une rampe monte et baisse. Un autre gars est là pour rentrer les palettes au tir pal. Il est pas trop débrouille.
C’est très très long. D’autant plus qu’ils vérifient chacun leur tour qu’il n’y ai pas une petite bestiole ou araignée qui est posée sur les sacs de protéine de lait, car où je vide ils sont pointilleux d’après le cariste. Et toujours le petit mot drôle de ce dernier, « ah une bébête ! »
Je m’en fous, je ne m’énerve plus, c’est la semaine qui veut ça. Je guide le type avec le tir pal pour pas qu’il casse les traverses des palettes soit parcequ’il avance de trop ou pas assez, et presque comme ça jusque la trentième palette....
15h45 je suis quand même chargé, retour en bascule. Mon copain du 35 est encore finalement, il sera bon pour planter jusque demain matin à son dernier lot à prendre.
Je me barre de là un peu avant 16h. Direction Marans, la route est justement au niveau de la gare. Une route conseillée par mon copain vendéen Cyril toujours. Ça coupe et ça roule bien, et sans autoroute. Et Marans c’est joli, c’est le Marais Poitevin. Avant Ste hermine, je stoppe à une boulangerie, toujours d’après les conseils de Cyril, facile à garer, belle place, j’y prends une baguette au sel de Guérande et des brioches vendéennes. Mais ça fait un peu Tricatel, surtout qu’on voit l’usine à la sortie du bled. Enfin, ça peut pas être pire que les Corteza de cerdo que je ramenais d’Espagne, j’avais pas les félicitations de ma chérie d’ailleurs...
Après je garde la 137, c’est interdit, mais c’est une route européenne, dixit Mouthmouth85.
A Montaigu, j’enquille l’autoroute. Nantes passe pas trop mal, il est presque 19h.
J’arrive sur Rennes vers 20h. Un petit sms pour demander si on peut se garer près de chez les allemands de Liffré à un ancien habitué des lieux, Swedish34. Pas de souci, j’ai l’itinéraire au poil, et un Mac Do pas loin forcément !!
J’arrive dans cette zi en 4h25, devant la base discount, y a de la lumière, impec.
A moi la baguette au sel de Guérande.
Demain encore 30 bornes pour la destination, Fougères.
Une 3éme 11h validée, je m’en fiche, on a le droit ! Enfin je m’en fiche...
Je quitte cette zone pour une trentaine de kms qui relient Fougères. C’est de l’autre côté, chez un transporteur local encore actif à l’inter, l’Italie surtout. J’y arrive à 8h15, c’est pas la petite boutique en fait, un vrai pâté d’entrepôts, c’est immense. Je suis dirigé de suite vers le bon. Ils sont nommés pas des noms de pays européens, ça me plait bien. Je vide dans un entrepôt dédié qu’à de la poudre de lait. Le cariste est sympa, on discute bien, de ce produit entre autre.
Qu’ils sont exigeants sur l’hygiène. Justement, il repère encore des bébêtes sur les palettes, bref.. A la fin du déchargement, on cause aussi Bretagne, de la vraie et de celle de l’intérieur.
A 9h50, on se dit kenavo et je file un peu vers la vraie Bretagne, enfin, de l’autre côté de Rennes.
J’arrive à la Mézière une petite heure après. C’est toujours à l’atelier de réparation d’emballages. Et toujours Stéphane qui est bien souriant. Moi aussi d’ailleurs, c’est des emballages plastique, donc pas lourd. Un seul côté, c’est du rapide. Une petite heure, y compris la douche et je repars déjà.
Je stoppe 5’ plus loin, à l’ITM juste pour l’achat quotidien. On fait avec ce qu’on a.
J’enquille la natio après Vitré, il ne manquerait plus que je sois pressé, je vais à Mulhouse pour demain. Et en pas lourd, c’est pas trop contraignant.
A Laval, je zieute de loin chez Ponthou PL, des fois que j’apercevrais le new Griffon, mais non. Sinon, j’aurais pris le temps d’aller voir de près avec un peu de chance une présentation dans les règles par le commercial.
Un peu avant Loué, je m’arrête pour faire une bonne 30’. Alors que les pieds sur terre sont déjà commencés, moi c’est sous la tablette que je les mets, j’ai faim.
Un peu de go à la Access au Mans en 15’, tout près de l’accès de l’A11. Je ne sais pas si je suis loin de la maternité, mais c’est pas aujourd’hui que je vais croiser Nico72 au volant de son 105
Un peu d’A11pour contourner la capitale des 24h, puis à nouveau la nationale. Je n’aime pas cette route la 157, elle est interminable, je sais pas pourquoi. Enfin j’ai mon idée, ce n’est pas une route qui relie l’Ibérie à la Bohême, donc elle vend moins de rêve. Mais au moins j’évite la RP et sa N4 qui suit en foulée.
Plus loin, pompon, la 157 est déviée sur Vendôme avant Morée. Super, interminable aussi pour passer cette ville. Bon, du coup on fait un petit bout de N10, et comme ça on recroise un peu du camion ibère. Une 1/2h de paumée quand même. Et il pleut pas possible, on n’a plus l’habitude.
Orléans, là ça bouchonne, forcément, il est 17h30. Coup de fil de Pascale, rien ne va mal, demain je recharge dans l’usine.
Petite 30’ à la Shell direction Montargis. ça n’avance pas, mais il me reste quand même 3h à rouler.
Je continue dans la même lignée de réseaux secondaires et en ces 3h, j’arrive via la 19 à Vendeuvre sur Barse dans l’immense zone de chez Gamba Rota.
J’ai 665kms aujourd’hui, dingue, record de cette semaine, qui plus est en pleine journée éloge de la lenteur !!
Il ne pleut plus et y a de la lumière pour cuisiner et la vaisselle, impec !
Même un peu en pente, j’ai bien dormi, très calme. 6 h35 je démarre, tiens, 1ére coupure de 9h cette semaine.
Je ne roule pas un grand bout, déjà arrêt 1h plus loin à Semoutiers pour une bonne douche et un bon pain beurre, je fais 45’, du temps que j’y suis. J’avance à rien quoi.
Après Belfort, vers la porte d’Alsace je croise un MP4 ATS avec semi Waterair, est ce le Lion de Vesoul 70?
J’arrive à Mulhouse à 11h35. Passage au guichet national pour les bons de chargement de la suite. D’abord de la forge pour Caen lundi matin comme d’hab, et si je peux garder de la place derrière, du 27 en emballages, 5m....
Si c’est 24t, on peut les mettre sur 10m, c’est sûr, mais je suis pas chaud, surtout si c’est pour mettre des plumes derrière, je fais mon chiant. Fais au mieux me dit Pascale. On verra cet après midi le poids qu’ils comptent me mettre à la forge.
Je rentre dans l’usine tranquille, il est midi passé, à la réserve d’emballages ils sont de journée, donc en pause, alors je fais de même.
13h30, ça vide puis 200m à faire pour arriver en forge.
J’ai le quai de suite. Je demande le poids, c’est 25t200... Bon, y a moyen d’avoir un peu de place ? Oui pas de problème. Mais je dois pas trop être lourd devant non plus. Ça va, y a du petit et gros bacs, donc les lourds au sol, et les petits par 2. Le cariste est bien compétent et compréhensif.
A la fin, 1/2 h après il reste 1,5m.... Coup de fil, je vais aux emballages quand même ? Oui.
Bon, direction le 4C1. Ils vont rigoler en voyant ce qu’ils ont à mettre marqué sur le bon.
Ça va y a pas foule pour une fois. Ma foi ils me chargent assez vite, ben oui 1m...
C’est bon, j’ai fait au mieux, me voilà avec du Brionne à livrer en passant lundi. Juste l’indicateur de charge dépasse bien les 13,5t... forcément, dés qu’on n’a pas un chargement qui va jusqu’aux portes.
Il est 15h15, plus qu’à rentrer.
J’écoute SWR3 dans la vallée de Thann pour avoir l’air, mais j’ai pas l’air du tout. Ça capte jusqu’en haut du reutchat du Bussang.
Le lavage de l’ensemble, j’oublie, j’ai pas envie de reculer dans ma cour avec ce poids, ça sert à rien. 17h, je dételle sur la place de mon bled.
J’ose à peine regarder le compteur des heures de la semaine, à peine 35h..N’est pas Cyril Hanouna qui veut...
C’est week-end jusque dimanche 22 h.
Bonne choucroute !
22h30, c’est parti. Ça fait tout de suite plus routier par rapport au lundi 7h30.
Naturellement je n’ai guère réussi à faire une bonne sieste en fin d’après midi, alors que je m’étais levé tôt ce matin. J’aurais dû m’allonger juste après le repas, comme tout dimanche, là en général, je m’entends ronfler et c’est vraiment de la sieste béton.
Bon on verra, y a un peu de marge pour passer la capitale avant la triple épaisseur.
Je serais un très bon politicien, j’avais fait la promesse la dernière fois d’essayer de monter par l’A5, mais niet, encore pas aujourd’hui. En fait, depuis chez moi, aller à Montigny le Roi c’est plutôt pas trop rigolo, surtout à charge, pas loin de 2h. Et puis après l’A5, pour s’endormir, c’est pas mal non plus...Et puis de toute façon, les promesses n’engagent que ceux......
Alors je vais devoir encore cracher dans la route, qu’est la N4.
Pas un chat jusque Nancy comme d’hab.
Après y a du 67 en armada.
C’est bien, au bout de 2 heures, vers Pagny, on est réveillé par les pétus sur la chaussée, ça repart pour un moment.
Je fais un peu de gazole à la Access des Gravières à Sommesous, c’est bien c’est ouvert h24, tout n’est pas à jeter sur cette N4. Je m’offre un kawa par la même occasion.
Puis comme d’hab je me pose au parking du relais de Sancy après 4h15 de volant. Là encore on est bien réveillé en passant sur les pétus mais c’est le seul parking un peu retiré de la chaussée, moins stressant pour siester.
50’, café du thermos et pâté lorrain inclus.
En rallumant le gsm, j’ai un sms de Fred34 qui est de nuit aussi, comme quoi je peux l’appeler. Ah ben c’est sympa ça, et ça aide à faire un bout.
Périf à fond, je suis vite de l’autre côté et quitte l’A13 à Chaufour puis c’est N13.
J’arrive sans sieste nouvelle chez le 1er à Brionne, à 6 kms de la N13. Il est 7h20, le fournisseur ouvre à 30. Impec, je repars délesté de 2 piles d’emballages à 7h40.
Je retrouve la N13 et passe largement Lisieux, jusqu’à ce que les 4h15 sonnent, de toute façon, j’ai lisieux qui commencent aussi à se fermer. 45’ dans la couchette cette fois-ci et c’est mortel pour en sortir, puis achèvement du fond du thermos.
A peine reparti, le tel sonne déjà, c’est Pascale qui a déjà un rechargement, qui me demande si je préfère aujourd’hui ou demain. J’aurai déjà sonné les 9h à Caen, je ne suis pas trop en retard, et c’est vraiment pas loin, genre 10 bornes, va pour aujourd’hui, même si ça va jouer avec l’amplitude.
Je pointe à 10h20 à l’usine, pil poil dans le créneau, selon la dame de la réception, pour une fois... Je rentre tout de suite pour aller à quai. Un cariste ça va, le grand bonjour qui fait plaisir et tout, mais son collègue du bureau ne me dit pas bonjour mais plutôt que je suis en retard... Alors pour lui c’est 9h30 le créneau.. ça m’énerve un peu, ce sera jamais clair cette histoire. A Mulhouse ils m’ont pourtant dit que c’était 10h30. Pas grave, ça vide très vite. A la sortie, à la dame vue à l’entrée, je lui redemande, elle me confirme bien que c’est 10h30. Bon alors.
11h10 je me sauve au nord de Caen, à hérouville. C’est dans une petite zone moderne, genre mi-bureau mi-boîtes, et surtout limité en places pour stationner après.
Je trouve ma boite, c’est assez gros, ce doit être du labo. Il est 11h25, alors ils m’attendaient que demain...ça se renseigne, non, c’est bon, c’est bien aujourd’hui. Le gars me fera signe... Je balaie la semi, puis attend. Ça bouge guère, et à midi plus du tout. Bon j’ai compris, ils arrêtent du temps de midi. Je comprends surtout que pour l’amplitude, c’est mort.
J’ai le temps de préparer l’itinéraire, ça va sur Orange, c’est bon ça. J’arrive à faire un petit compromis entre nationale, 2x2 sans trop d’autoroute ni de réseaux secondaires pour faire ces 900 bornes. La bonne nouvelle, demain on fait que rouler. Ça tombe bien, car rouler, j’aime ça.
Je casse une croûte puis étudie si je peux me garer juste dans la rue à l’extérieur.
13h40 je vais revoir. Faut encore attendre un peu. 14h je sonne Mulhouse, 15’ après je suis à quai.
Ils chargent assez vite les 33pal de sérum. 14h55, basta enfin, les 11t sont posées. Je demande si je peux rester dans la rue devant, pas de souci. Il manquerait plus que ça, car l’amplitude a légèrement morflé. Encore un peu, et j’arriverai à des amplitudes de techniciens ou ciennes de surface, les responsabilités en plus naturellement... Ma foi, plus qu’à taper dans le rouleau de papier pour tenter d’essuyer la bêtise du jour...
4h05, c’est parti. L’ampli a peut être été un peu dérangée, admettons, mais là j’ai coupé 13h quand même.
Direction Lisieux Evreux par la N13 encore. ça roule au taquet à cette heure. Je double une benne en betteraves. J’avais lavé le tracteur samedi, il est déjà bien sale, on n’a plus l’habitude de salir aussi vite à part les moustiques, l’été indien avait du bon.
6h, Evreux passe tout bien, comme hier, à la toute même heure.
Direction Dreux, à fond, j’ai envie d’y passer avant l’heure de pointe.
Nonancourt, la frontière du 27/28 passe tout bien, je redoute toujours ce feu sur la N12.
Pareil, au taquet encore pour Chartres maintenant, mais ne rêvons pas, ça va rondpouiner...
Et bien non, ça passe tout bien aussi, dingue.
J’enquille l’A10 à Artenay jusque Orléans nord.
Je stoppe à la Shell direction Montargis, 4h26 de volant, rien de trop. Une petite douche et un café pour occuper.
C’est journée petit budget en infrastructure aujourd’hui, alors on paie juste ou c’est vraiment obligatoire, comme Briare Cosne sur Loire.
A Nevers, il est 11h, qu’est ce que je fais, j’appelle ma frangine ? Je sais pas si elle bosse nuit en ce moment. J’aurais le temps. Bon je laisse tomber, car si je commence à m’arrêter, ça va faire au moins 1h30, alors ben du temps que j’y serai faudra que je pousse l’étape à 3h..Tant pis je continue.
J’ai le taf de demain, c’est sur Orange aussi, impec.
Je croise Tophe justement dans le secteur, on a causé un bon bout de temps sur la bande du citoyen, c’est cool y a des fois où ça marche bien, et en plus de nos jours, on peut squatter le 19, on ne gêne personne.
Je stoppe pour la pause repas juste avant Varennes sur Allier, j’ai déjà 7h25 de volant.
Une paupiette de volaille avec sa purée de panet et courge butternut m’attend dans le frigo depuis dimanche soir, le tout cuisiné par ma chérie, c’est plutôt délicieux.
Je refais un point sur la suite de l’itinéraire, je trouve encore 2 routes possibles, Roanne St-Etienne Givors et A7 ou Gannat Clermont Brioude Le Puy et la Chavade, qqs kms en moins par cette 2éme solution, et surtout peu de péages. Bon y a juste la fermeture du tunnel de Aubenas, mais je devrais passer assez tôt demain matin. Et puis je découvrirai le tronçon de la 102 de Brioude au Puy.
Aller go, direction Gannat, faut raquer quand même un peu l’A71 jusque Clermont, mais après, nada, l’A75. Il fait beau, c’est bien joli par là, c’est pas la N4 quoi. Il y a de l’espagnol en pagaille qui monte par là.
Pascale me rappelle, c’est pour la suite d’après demain, y a un peu de boulot finalement.
Une fois la 102, ça roule assez bien, je ne connais pas à partir de Brioude où je suis venu une fois pour recharger de la pièce auto.
Y a juste de gros travaux à Paulhaguet, ça bouchonne presque, il refond le bitume. Le béton, ils ne connaissent pas ici ?
Il y a une montée après, assez longue, 11t, ça suffit bien. Ah c’est un col ! Tout en ligne droite. Chez nous on a des virages, des épingles, ça adoucit un peu la pente. C’est le Col de Fix St Geneys, 1116m. Enfin, on ne peut pas enlever que c’est joli ici.
Après, ça redescend, le kilométrage vers le Puy aussi. Mais peu importe, puisque je m’arrête un peu avant, à l’auberge du Cocher, lieu où un autochtone m’avait convié cet été lors d’une journée 100% route également.
Il est 16h15, 10h pile de route. Voilà, c’était la journée ballade de la semaine.
Au départ je voulais partir à 5h, mais en relisant le mail de la suite demain, il est précisé 14h. Alors au bénéfice du doute, pour éviter un grillage d’amplitude inutile, je ne démarre qu’à 6h30, ça ira largement. Comme ça j’ai pu prendre la douche ici même au Cocher. C’est ma foi comme le reste, impeccable. Bref, rien à voir avec un relais de N4. Il faut juste savoir que ça ferme assez tôt, c’est mieux d’arriver avant 20h30, par contre ça ouvre à 6h le matin.
Je reste assez éloigné de la capitale de haute Loire grâce à la route direction Aubenas que je suis. C’est pas la 104, mais la 102 !
Direction la Chavade, il y a de bonnes plaques de brouillard. Arrêt pain à Lanarce, pas parce que je n’ai pas assez mangé hier soir mais parce qu’il y a un gros parking devant.
Le jour commence à se lever tout doucement en attaquant la descente, mais j’en loupe tout le début, dommage, ça a l’air chouette. Je n’y étais passé qu’une seule fois, dans l’autre sens, mais aux mêmes heures, donc rien vu non plus.
Descente en 8e tranquille, la route est belle.
Je guette, je dois logiquement croiser Tim, c’est bien on peut voir arriver de loin ceux qui monte.
Je croise un gros convoi qui monte et Tim est juste derrière, à la sortie de Mayres. Impec, je l’ai dans la boîte, et un bon qso là dessus !
A Aubenas, je suis déçu, j’avais rien compris, en fait, la déviation du tunnel, c’est seulement à partir du 20, donc demain. Pas grave, je gagne sans doute quelques minutes comme ça.
Direction Orange naturellement, et la direction Montélimar est fermée aujourd’hui.
A Lavilledieu, au rond point des petites zi, instant chair de poule, c’est que j’étais venu chercher le F12 en début 2013. Je me vois encore attaquer la descente. Dans ces moments où je compterais presque m’en séparer car roule trop peu, et bien non, je vais encore attendre.
Viviers, je ne connaissais pas, c’est chouette aussi. Je rechope la N7 que j’avais quitté hier à Varennes/ Allier à Pierrelatte.
La moyenne remonte un peu.
Je tel au beau frère pour savoir si c’est judicieux de traverser Orange pour aller dans ma zi de l’autre côté, il me le déconseille, alors je reprends l’A7 à Piolenc jusque orange sud.
En tournant un peu, car eu le doute avec la rue où je livrais interdite au pl et étroite, juste en bordure de la zi, je suis à quai à 10h05, impec.
Bien sympa ici, j’approche les palettes de serum physiologique au tir pal car pas de rampe au quai.
11h, je me sauve pas loin de là, dans la zi cette fois, à même pas un km d’ici. C’est chez l’américain. C’est prêt, j’ai un quai quand il se libèrera, donc c’était pas plus 14h que ça. Mais ça risque de d’être long quand même d’après le gars du bureau. Je casse la graine.
Je lis la ribambelle de mail de Pascale, la suite qui est assez originale et la confirmation que je peux bien squatter la Gefco Dijon ce soir pour roupiller.
Bon be le temps passe, mon prédécesseur quitte le quai à 13h25.
Ça va un nettement plus vite pour moi, 14h10 c’est fin, je repars. En gros j’ai fait 3h mais fractionnées...
J’aimerais bien ne pas trop dépasser les 9h de volant ni pourquoi pas les 13h d’amplitude, alors j’enquille l’A7 jusqu’au bout. Tout vert, sauf le grand Boeuf naturellement. On en croise de l’estranger qui descend. Des Nord Cargo, un peu en espagnol et hollandais. C’est en fait la nationalité de cette boite ? Joli matos en tous cas.
Lyon, j’hésite, périf ou rocade. Aller, respectons la loi, à droite toute. ça freine comme il faut, normal vu l’horaire.
17h, je passe Villefranche, une petite heure depuis Chasse, ça aurait pu être pire.
Je file jusque Beaune en 4h29 pour faire 30 vite fait, remplir le jerrican, aller au DAB ,et tout.
Dernière ligne droite pour Dijon sud, Longvic, dans la cour Gefco, il est 19h40. Je trouve encore une fille au guichet pas spécialement au courant, j’arrive pas à retrouver le mail avec les contacts d’ici qui sont au courant, mais pas de souci je peux squatter. Je demande si je peux aussi squatter la douche, affirmatif aussi. Impec ! Juste les 13h se sont allongés de 10’ le temps de se garer.
Bien dormi, à la maison Dijonnaise.
Je décolle à 7h25, histoire d’être un peu en avance au rv de 8h chez le discounter en electro ménager. 4,9kms plus loin, je constate que il n’y a encore pas un chat au magasin, demi tour, j’ai vu un Leclerc juste avant, j’y vais mette un peu de GO, ce sera fait. Seulement 1x299€.
Dans la zc, je vois un F12 passer, il a une grue, à tous les coups, c’est un ex Trs Michel du 54. C’est beau.
Retour à 7h50 au magasin, du personnel arrive juste, dont le réceptionniste puisqu’il me vérifie le plomb et me dit de me mettre à quai.
A 8h10 ça attaque, ils ont un engin à pinces, tout est quasiment en vrac. Ça traîne pas trop, heureusement, je dois charger une foulée sur Quetigny St Sauveur pour le 91 Lisses.
Vide à 9h, RAS.
J’arrive chez le transporteur(qui nous affrète) de Quétigny à 9h20, quai tout de suite, c’est de la soupe en briques ou sachet. 10h c’est chargé, impec. A part qu’en faisant les papiers, le transporteur apprend que le destinataire, une base de grande surface, vient de replanifier cette livraison à demain... Super... On décharge ? Il appelle devant moi le client et baratine, mais ça n’a pas l’air de convaincre. Il me dit de monter, on verra... Je lui signale que j’ai un rechargement derrière à faire. Je ne traîne pas, j’ai rv à 14 h. Tu n’y sera pas de toute façon me dit il. Je pense que si.
A part l’immense rocade de Dijon, c’est au taquet que je monte via A38 et A6.
Sur l’A38, je recroise le F12 vu au matin, il bosse pépère.
Un peu avant midi, je sonne Pascale, elle est au courant du truc. C’est toujours vague de la part de celui qui nous affrète. Faut qu’on se présente à la plateforme mais il a une adresse pour revider au cas où... Je confirme que j’y serai vers 13 h45. L’A6, c’est endormant, mais ça trace. Je m’autorise un arrêt minute sous les pompes de Villabé, pas pour faire le king, mais aller acheter une baguette, car je crois que l’après midi va être animée.
J’arrive à 45 sur la mega plateforme de Lisses, c’est chez un prestataire pour ITM.
Je trouve difficilement la bonne porte de la réception, au guichet, à peine je montre les papiers, que la dame me dit, 14h? oui oui ! On a replanifié à demain, vous n’êtes pas au courant ? Bref, c’est mort, je fais quand même signer mon récépissé comme quoi je me suis présenté à l’heure. Je rappelle Pascale, elle va choper l’adresse de où revider. 5, 10’...aller je tape dans la baguette. Au bout de 30’, je rappelle .C’est la foire d’empoigne, le gars de Dijon espère encore que je vais vider ici. Pascale est furax, elle me demande si je peux envoyer la photo de mon récépissé. Ça dure encore presque 30’, et j’ai enfin le plan B.
Faut redescendre à Ormoy. Ça tombe bien, c’est juste à côté d’où je recharge. 15’ plus loin, je suis à quai chez la maison Cassier, ça va super vite, ouf. Il reste des gens de bonne volonté dans le monde du transport.
Je recharge donc de l’autre côté du rond point, mais dans un bled voisin, Coudray Montceaux, chez l’américain. Il fallait y être avant 16h, j’ai 10’ d’avance, mais au départ j’aurais pu avoir 1h d’avance.. Bon, j’ai ça colle, j’ai un quai tout de suite. C’est de la croquette pour chiens et chats. ça rigole pas, si on peut assister au chargement, il faut remette leur gilet à eux sur le notre... C’est vraiment utile. Enfin mon gilet fait l’apologie de la Russie, chez un américain, ça peut vexer !
Par contre ça charge pas bien vite, et je commence à ruminer. La destination c’est Amiens, et faut livrer à 4h30 demain... Au départ, j’étais pas contre, mais j’étais censé avoir 1h d’avance..
Je suis enfin chargé à 17h20. Je regarde le sytadin par principe, mais je prends vite la décision, à peine reparti, de couper à l’aire de Villabé. Je me gare tout au bout, c’est déjà blindé.
Je sonne tout de suite Mulhouse pour indiquer que je serai pas mal en retard, c’est encore une base... C’est bon, mais il y aura un peu de risque d’attente. Du moment qu’ils me vident, je m’en fiche. Surtout que je ne recharge qu’en début d’am...
En tous cas, le national, c’est bien, je n’ai plus rien contre l’idée, mais faudrait juste pouvoir faire sans le cocktail de la RP avec la grande distri ! mais on serait un paquet à être au chômedu.
h40, un café avalé avec un pain au choco dégeu acheté à la caisse de nuit, quelle vie trépidante, je repars. Pas même un pétu dans la bâche, on est pourtant plus qu’à 2 mois de Noël. En parlant de vie trépidante, hier soir, j’ai craqué mon slip, j’ai mangé au Mac Do, ça doit être le 1er de l’année. Après une journée de...faut continuer dans la lignée...
ça roule mais malgré l’heure, y a vachement plus de peuple qu’aux alentours d’une préfecture auvergnate aux heures de pointe.
Alors, faut suivre l’A6 machin, car l’A6 trucmuche est fermé. Ou non, c’était l’inverse, je sais déjà plus. Enfin y a fallut passer par le périf ouest. Là encore, la moyenne n’est pas top, les 2, 3 ou 4 voies de la chaussée sont squattées par des bagnoles qui avancent à 65 au mieux. J’espère que ces braves gens n’ont pas de chats, car ils vont devoir attendre pour les nourrir.
Puis A1 et A86 par la N410, merci Gaylord, je n’avais eu à faire à ce genre de problématique, je suis un débutant. Ce serait bien de faire un échangeur quand même !
Enfin, une bonne heure plus haut après le départ, je suis sur l’A16, et là y a plus un chat justement. Par contre y a quelques cuvettes et ça m’arrange bien, pour rattraper les allures périfiiennes.
J’arrive à la base dans la ZI nord de Amiens à 5h10, soit 2h30 pur effectuer les 194kms depuis le 91. j’aurais bien mis presque le double si j’étais parti hier soir.
A la gardienne, j’annonce de suite la couleur, je suis en retard. Pas de réflexion aucune, elle me donne juste un bip. Ouf.
C’est top, je peux me poser dans la couchette. Les yeux se ferment à peine, que le bip retenti. J’ai déjà le quai même pas 15’ après mon arrivée. Cool.
Bon faut donner les clés et on n’a pas accès aux quais. Ma foi.
Je fais quelques aller retours à l’extérieur pour voir si ça bouge, niet. Je veux prendre un café, mais aucune pièce ne passe. Ben oui, j’ai une pièce italienne et une espagnole. Bref, la faute aux étrangers quoi ! Au bout d’un moment, je m’aperçois que c’est pour tout le monde pareil avec les pièces.
Au bout d’une heure, je n’en peux plus trop d’attendre dans cette salle où tout le monde tire la tronche moi le 1er. Aller je retourne au camion et chope la clé qui est planquée, ça lui fera prendre l’air. Ça va, elle est pas rouillée, je l’avais bien emballée. Je constate que le quai n’est pas encore mis..
Je mets le chauffage et la radio. 7h, enfin ça bouge, je reste encore sur mon siège, y a pas le feu.
Je retourne à la réception, il n’y a plus qu’un gus, un peu plus souriant, et des sièges disponibles pour patienter. Je sais que je suis retard, mais c’est quand même bien pénible. Enfin, ils n’ont « replanifié » à demain la livraison, eux.
8h, enfin je retrouve mon trousseau de clés avec les papiers signés. Et ben. Pas de réserves, tout va bien.
En refermant les portes, je constate qu’il y a des croquettes un peu tout les long du plancher ; Ils ont dû accrocher un sac en les sortant. Je rezieute bien mon récépissé, non, y a pas de réserve. Je me sauve, rocade nord de Amiens. Ça glisse un peu on dirait, il fait 10 pourtant, mais c’est vraiment humide.
Je dois recharger qu’en début d’am à Nesles. Alors route de Roye. Sur cette 2x2, il y aune voiture au fossé, je ne rêve pas, ça glisse bien.
Plus qu’à s’arrêter au centre des treuqueures à Roye. Au programme, plein d’adblue, balayage de la semi, décrassage de ma pomme à la douche n°10, et petit dej. Avant tout ça, je bigophone pour faire le débriefing de la livraison et demander confirmation que le rechargement n’est bien prêt que début am. C’est bien ça.
Donc je peux m’embarquer à valider une 3h ici même.
Les croquettes, il y en avait un sacré paquet, 3 pelles. Mes 3 chats verraient ça, ils deviendraient fous, du friskies en plus. J’aurais pu les ramener, mais bof, c’est plein de poussières là.
Après la douche, il est déjà 10h bien sonné, je ne sais que faire. Trop tard pour petit-déjeuner, trop tôt pour déjeuner. Je ne tarde pas à mettre tout le monde d’accord, au bar je vois affiché breakfast ou texan, des assiettes. Je choisi la 2eme formule, saucisses oeuf aux plat pommes de terre, avec un grand crème. Impec, j’apprécie, quand je repense à mon pauvre pain au chocolat sous cellophane dégeu de cette nuit.
Ici, c’est bien vieillot, mais on ne peut pas enlever que ce doit être une des dernières infrastructures pour les routiers ouvertes 7/7 en france.
12h25, les 3h débordent déjà, j’ai pas trop faim, alors je vais doucement au bled de Nesles, c’est pas loin. C’est la même boîte que où je vais souvent à Vieux Thann, Villieu, Romans....
Y a personne à l’heure là, un LV finit de sangles ses emballages vides, normal. Un autre camion arrive, habitué sans doute, se met en place, et ouvre, il est bien sympa et me dit qu’ils arrivent vers 13h20.
J’en vois un : je charge pour Vieux Thann, réponse : gros soupir, c’est pas moi qui m’occupe de ça. Mais il est pas encore là. Le chauffeur me fera signe.
Finalement ça traîne pas de trop, c’est des emballages vides. On charge au tir pal. 14h, basta, et il reste quelques mètres. Je sonne à Mulhouse, réponse, phrase qui revient hélas souvent les jours ci dans le milieu du transport : Non, y a pas de boulot. De toute façon c’était prévu complet.
Bon je descends. A travers, ham, puis Tergnier. Le soleil s’est enfin pointé, et ça rend les bleds traversés sublimes. Y a du benneux en betteraves qui tournent à fond les gamelles sur les départementales. Y a justement une sucrerie à ham. Ces routes vont assez bien jusque Tergnier, puis on est vite sur la N44 au dessus de Laon. J’ai commencé la semaine sur la N4, alors pourquoi ne pas la finir également dessus. C’est pas surhumain, y a des choses plus graves dans la vie. Surtout que je trouve de la place à la Total de St Dizier. Il est 17h20, et quand on aime on ne compte pas, alors il faut en garder un morceau pour demain.
4h20, un café à la Total et c’est parti dans l’Orient Express de la N4. Certes, en moins poétique, moins mythique, moins exotique....bref, en plus critique quoi.
C’est marrant, on voit les mêmes clients que le dimanche soir, des armadas de 67. Avec mes 8t800, je fais plus le malin que dimanche soir avec mes 25t500 de forge. Dans quelques semaines, quand ça va neiger, on fera plus les malins du tout, cette route est très propice aux hivés.... On verra.
Je trace comme ça jusque l’arrêt suivant, au gazole à la Access de St Nabord, l’odb crie au secours, et je ne veux pas être ennuyé avec ça lundi en montant le col, ça va 5’ la conduite rationnelle. Il y a 2 pompes, prises les 2, visiblement par des types qui boivent le café vu comme ils sont positionné par rapport aux pompes, et c’est même pas des frigos, donc aucune excuses... Je vais voir à la caisse gentiment pour voir si je peux éventuellement me servir du gazole. L’un des 2 conducteurs, un Perrenot, percute tout de suite et s’enlève. L’autre, un Suisse de chez Translait ne percute pas. Pas grave.
J’étais certains qu’ils vendaient des pâtés lorrains à cette Total, mais non, ou c’est depuis qu’ils sont passés Brioche Dorée encore bien.
Pas grave, l’arrêt suivant réparera ce manque, c’est au Syndicat, juste avant le rond point, il y a un bon plan boulangerie, facile à garer. Je n’ai pas trop abusé avec ces commerces cette semaine, alors finissons en beauté. Et comme ça tout la famille en profitera, avec baguette et brioches, le pâté lui, est encore fumant. Et bonus je ramène même les nouvelles fraîches
10’ plus loin, je dételle et pose à la maison, il est 7h30. Le week end commence bien, à part que le pâté est déjà bon à remettre au micro ondes.
Mai bon week end quand même !
Fin du week end, 6h40, tranquille quoi. Ça flotte bien, mais c’est doux, alors route via Oderen.
J’arrive à Vieux Thann un poil avant 8h, quai tout de suite, j’en repars à 8h15. Au top les filles, même si c’est pas l’équipe Catherine et Liliane, bref ça discute pas !
La suite, demi tour, retour vers le massif. Je ne rentre pas déjà à la maison, mais vais charger à Charmes. Heureusement, car direction Mulhouse un bouchon inhabituel s’est formé, ça doit être un carton, une voiture de secours arrive toute berzingue. Dans mon sens c’est tout vert.
Juste un camion derrière qui bourre, un frigo blanc et Volvo du 44. C’est pénible. Bon je suis peut être pénible aussi de respecter le 50 dans les bleds, j’en sais rien.
Je laisse passer dans la montée du Bussang, ça me soulage autant que lui. J’aime bien rester zen le lundi matin.
Après le Thillot, y a mon plan pain à Ramonchamp où je comptais m’arrêter, comptais, car mon camarade frigo pressé s’est lui arrêté, et en prenant 2 places. Bref, trop fort quoi.
Pas grave, cette vallée bénie pas le Dieu Gluten dispose d’autres bons plans. Je me gare facile dans le bled suivant de Ferdrupt, et nan, la cage à pain est pleine.
Je suis prévu à 11h à Charmes, j’hésite à Chavelot à aller monter les roues hiver qui sont dispo depuis peu, mais j’ai zieuter la météo un peu partout dans l’hexagone, la météo est encore douce pour plus d’une semaine, ça peut attendre. Et hier, j’ai remis les chaînes dans le coffre, un tour dans le 43 peut vite arriver.
Alors j’arrive à Charmes à 10h15, déjà bien pénible de se garer tellement y a du peuple. Toujours du Bulgaro Belge en pagaille.
Le gars du bureau est débordé, puisqu’il est tout seul et qu’il fait tout, charge, les papiers....
Il va y avoir de l’attente. Ah bon ?
Je rentre vers midi, il me dit où me poser et se rebarre en charger un autre entre temps.
Je dépoile tout, enfin le toit et les rideaux et prépare 8 sangles.
Une demi heure après il revient, trouve ma machine et c’est parti. C’est une 13,56m. Il la présente, la rentre et je recule pour la coller contre le tablier. Ils ont un sacré engin pour charger. Avec ça, je suis tranquille, pas de complément, ça meuble bien. Ça tombe bien j’aime bien les complets. Mais je sais, c’est pas bien les complets, c’est gagne petit. Faut toujours en mettre plus pour gagner quelque chose dans ce métier. Oup pardon on n’est pas au bistrot là, je m’égare.
Je sangle, mais le cariste ne revient plus, il est 12h40. Zut, il change encore bien d’équipe, et il n’a pas pris les photos de l’arrimage. Bon, je fais les photos avec mon tel, et referme, on verra bien. Je ressors et vais aux papiers. Le cariste est encore au bureau, il en a plein les baskets depuis 5h. T’as refermé ? On n’a pas fait les photos ! Je lui dis que je les ai prises, et lui demande son adresse mail. Il tique mais me la donne quand même. Voilà, comme ça 15’ de gagnées...Le copain du 90 poireaute à l’entrée, il charge la même chose, enfin en plus courte, pour le même endroit, il est pas quitte. J’ai pris son 06 pour le joindre demain en arrivant sur le chantier.
Je repars de là à 13h05. ça aurait pu être pire, mais c’est habituel ici.
Direction la Normandie, rendez vous grue demain au Trait à 9h.
Je repars à droite, pour ne pas se taper la traversée de Charmes, c’est assez pénible pour rattraper la 2x2. Direction Bayon Flavigny via la vieille N57 en passant tout d’abord à Chamagne, un des dernier bleds vosgiens avant le 54, mais aussi le village de naissance de Claude Gellée, un grand peintre lorrain.
Pour moi, encore un tronçon de nostalgie cette N57, j’y suis plus passé en TR320, TR305, et F1220 dans mon enfance que depuis que je roule, 1993, année où la 2x2 voies Charmes Nancy a été ouverte. Que de souvenirs, même si cette route qui longe la Moselle était assez dangereuse et très fréquentée par le transit international Benelux Italie. On passait les dimanches soirs ces bleds, je me souviens bien de ces ambiances. Il y a avait un resto appelé Maison Rouge.
Même pas 1/2h plus loin, je retrouve l’autoroute après Flavigny. Et puis j’enquille la N4, route où là, je n’ai aucun souvenir d’enfance, mon père n’y passait jamais, ben oui, il n’avait pas de carte rouge, que des bilatérales !
Je fais une 30’ à l’aire du Barrois pour casser une graine, j’ai faim. Chez Drouelle sur Inter, ça cause de Jacques Mesrine. Mais dommage, ils n’ont pas passé le moindre extrait des excellents films comme Inspecteur Labavure ou bien des Fugitifs.
A Vitry, je n’hésite pas un instant à prendre à droite, si j’ai encore un peu d’heures à rouler, je ne vais pas me mettre dans le RP en cette fin de journée, va pour la N31.
La sorte de Reims est un peu encombrée en enquillant cette B31, mais peu de temps perdu à part une moisse bat dans le bois avant Compiègne qui finit par se garer pour laisser un peu passer.
Je me pose avec 8h48 dans une zi à l’entrée de Beauvais à 19h15. Ce qui signifie que j’ai pouvoir valider une 11 ce soir. Le lundi c’est mieux.
Bonne zi, bonne nuit. 6h15 je repars en contournant Beauvais qui est interdit par la zi et retrouve la B31 au sud. Il fait un brouillard pas possible, ça roule pas violement. A un moment on dépasse plus le 50. Des voitures doublent un peu, c’est un porteur camion école devant qui ne décroche pas de cette allure, au mieux 60, brouillard ou pas. De Gournay en Bray à Darnetal, ça plombe un peu la moyenne. Je le double enfin dans un boulevard dans Darnetal. Il est 7h30, c’est méga stau sur Rouen maintenant. Je couperais bien par les quais, ce serait vachement plus court mais c’est interdit, ils font chier. Dans la zi avant St Etienne du Rouvray je prends sur la droite, une direction de Sotteville et Ptit Quevilly qui n’est pas interdite, ce sera toujours un peu plus court que le grand tour. A part que ça n’avance pas fort non plus. Même en évitant Paris via la 31, on a le binz ici, j’aime pas venir en Normandie pour ça, ça ne roule pas !
Une fois le pont Flaubert passé, ça va un peu mieux, mais ça tortille. Je vais être juste à l’heure. A Duclair, avant d’arriver, je sonne le contact que j’ai, pas de souci, il m’indique qu’il faut que j’aille déjà à l’entrée principale m’inscrire et prendre un badge et rentrer par une autre porte, je verrai la grue.
9h05, j’y suis. Ils me demandent si j’ai la petite machine, et non, c’est la grande. Ils voudraient la petite en 1er. Pffff. Bon j’appelle le collègue. Ouf, il est pas loin derrière, il sort de Rouen. Bon ben on attend... je lui explique en même temps le topo de l’inscription. Ça rigole pas ici, c’est une usine pharmaceutique. J’ouvre tout, et dessangle en attendant. Il y a d toute sortes de personnes, les monteurs, des gars de la boîte de manutention, des chefs divers, des Mr Sécurité..... Ouf, mon toit s’ouvre nickel de l’extérieur, des fois il est capricieux. Et je me voyais pas monter sur la machine, ça aurait été inconscient voyons.
Le copain arrive une heure après, il a bien marché.
Je l’aide à ouvrir et dessangler. Les manutentionnaires préparent leurs élingues. Un des chefs est surpris par l’entraide entre nous, chauffeurs. A un moment si on veut avancer... On va pas passer la journée ici. Surtout que le toit de sa Fruehauf d’un an est lui carrément capricieux à ouvrir depuis l’extérieur. Il veut monter sur la machine pour pousser le toit, un gars de la sécurité lui interdit...Bon je prends ma canne, et on tire de chaque côté le toit et là ça ouvre. Ils présentent les élingues, trop courtes... pfffff, aller rebelote, ils redescendent le palonnier...Alors eux, va falloir qu’ils y mettent du leur...
On va boire un café avec le collègue, y a rien d’autre à faire. Il a un Scania 450 de démo cette semaine. Il est déçu par l’aménagement intérieur, sans parler de la couchette qu’il faut rélargir et donc ravancer les sièges. D’ habitude il a un Range, il fera le point en fin de semaine.
Ils décollent enfin la machine et il avance. 11h30 il est vide, je prends la place. Mais, bien sûr, toute la team est encore après la 1ere machine. L’avantage, les élingues iront du 1er coup cette fois-ci. Bon je suis enfin vide à 12h25, j’en ai marre. Je referme et me barre de là. J’ai mal aux panards d’avoir piétiner tout le matin.
Direction le nord 76, vers Dieppe, à gauche Longueil. Je rattrape la route de Brotonne à Yvetot. Puis Tôtes. Ça roule pas, il faut encore 1h15 pour faire 60 bornes. Ça me gonfle. Bon j’ai tourné un peu pour trouver le client, sinon ce serait pas drôle. C’est une boîte de recyclage de textile et de pvc. Le 1er cariste que je vois me dit de me poser sur la bascule et d’attendre.
Oui j’attends bien... je casse la graine, j’ai trop faim. Une Merco arrive, ça doit être le boss, il me dit que le bon cariste va revenir, il était parti faire une course à Dieppe. Zen. Il me dit que ça chargera à quai. Le cariste revient bien 20’ après...
A quai, une vieille rampe mobile, ça charge des balles de coton. C’est très long, il met sur toute la hauteur, ça passe juste, alors c’est très long, malgré que le cariste soit très sympa.
16h15 c’est chargé, les papiers, longs aussi, ils notent à la main la liste de toutes les balles, il y en a 112. Le boss qui s’occupe de ça voit que je suis vosgien et me parle des Vosges, qu’il avait plein de clients sur Gérardmer, Le Thillot .... Bref, c’était avant quoi. Je repars de là à 16h40, voilà, j’y ai passé encore 3h. Je n’en peux plus de ces journées de crotte. Me voilà parti pour le 85, vers Ste hermine. Je sonne Pascale car de là bas elle m’avait prévu du 85 pour le 35 en foulée, alors faut s’assurer des horaires encore. Pas de soucis, je peux vider tranquille dans le matin, je peux ne recharger qu’à 13h30.
Dieppe puis Rouen, où ça bouchonne encore après le pont Flaubert, je n’accroche vraiment pas de venir par ici, géant, joli quand il fait beau comme là, mais c’est tout. Sans parler de mon kamarade Juju42 qui m’envoie des photos du Sauerland dans le brouillard en direct, il me fout un de ces cafards, ça me manque trop ces ambiances. Si lui est coincé dans l’ouest allemand, moi je suis coincé dans l’ouest de l’hexagone, et pas du tout à ma place.
Je descends tout droit par la 138 via Bernay, Brionne, Gacé, les ronds points ça n’arrête pas, je ne connais pratiquement pas cette route. Avant Sées, dans la forêt je roule sur une aile quasiment complète de semi, un gars a dû éclater, je stoppe un peu plus loin pour faire un tour de l’ensemble à la torche, pas de casse apparemment, même si on voit que le carter a été frotté un peu, encore eu chaud. Plus loin je croise un camion en warning qui roule au pas, il doit rechercher ses pièces manquantes.
Autobahn 28 pour contourner Alençon et je stoppe au 2 éme routier sur la natio direction le Mans, à Oisseau.
Il n’est que 20h30, mais ce soir je suis naze, epicétou ! Une bonne douche se fait attendre...
Ben ça fait du bien un bon petit relais. Et mangé avec un futur retraité normand qui part déjà pas mal en camping car. Il a fait les Vosges et Alsace, et quelque chose l’avait marqué, le pâté lorrain...et oui.
Décollage à 6h20, tranquille, pourvu que je vide à ce matin. J’enquille l’autobahn au Mans et c’est aussi bien à voir l’épaisseur de brouillard.
Au 7h43 de Pat’Co, il passe Baltique, la chanson de Renaud sur le labrador de Mitterrand, je repense au mien et les larmes me montent aux yeux. Ah nos bébêtes...
Après Angers, je percute qu’il y a un vigneron de qui j’aime bien ces productions de Coteaux du Layon, il se trouve tout près de l’autoroute à Chanceaux, si j’avais pensé à ça hier je l’aurais appelé pour préparer une petite commande. D’ habitude il vient dans les Vosges en septembre à une forte bio mais elle n’avait pas lieu cette année. Flûte. Je trace du coup.
Je sors de l’A83 à Ste hermine et là c’est pratiquement le terminus. Dans Ste Gemme je prends la rue sur ma gauche mais c’est bien loin du bled, la route n’est pas large mais on voit une grosse boutique au loin. En fait elle se trouve en bordure du gros axe perpendiculaire de Niort à Luçon. Pas grave, j’y grave, j’y arrive quand même. C’est une boîte qui fait de l’isolation, faut peser avant. Je commence à ouvrir, mais ils voient qu’il y a 2 références, enfin 2 produits différents, alors faudra repeser entre.. C’est ma semaine des pénibles. Pas dramatique, faut juste se retaper le grand tour de la boutique qui est en sens unique.
Et puis c’est de l’ultra rapide, je n’y passe que 1h30, les temps d’attente chutent de 50% en même pas 24h, c’est mieux que les chiffres de la courbe du chômage quoi.
11h30, je repars, via ma petite route sur Ste Gemme toujours, je dois recharger sur Montaigu à 13h30. Maintenant je connais la région au top, j’y suis passé y a 2 semaines, et j’avais fait un arrêt au Poulaillon local à St Jean de Beugne. Je remets ça aujourd’hui pour des brioches diverses et du pain naturellement. Mais y a pas de moricette par contre !
Je stoppe un poil plus haut avant Chantonnay pour accompagner le pain d’une paupiette qui attend sagement dans le frigo depuis lundi matin. Dans la 1ere partie de la grande table, ça a des allures Interiennes, Olivia Gesbert reçoit Bertrand Belin. Elle a l’air d’en être dingue, elle lui dit qu’elle aimerait bien chanter en duo avec. D’habitude journaliste très rigoureuse, elle perd toute objectivité là !
Je ne chante pas moi(si on peut parler de chanter pour l’artiste cité au dessus), mais j’arrive à pile 13h30 à la plateforme du discounter français à Boufféré exactement. J’ai un quai assez vite via un haut parleur, à peine j’ai mis une pièce dans la machine à café.
Tout le monde est super sympa de gardien au gars du quai en passant par la fille du bureau, incroyable. On charge à 2 avec un gars du quai, ça traîne pas, et c’est bien sympathique. Même pas 1h plus tard, un plomb derrière, je quitte Boufféré la semi pleine de bouffe pour un magasin à Guipry.
Natio jusque Nantes. Je contourne Nantes par le pont de Cheviré. On est quasiment à l’arrêt dessus, comme une bonne partie du reste du ring Nantais d’ailleurs. Même direction Rennes ça freine encore. Qu’est ce que ça sera quand il y aura l’aéroport Notre Dame de Machin.. Enfin non, Ségo a dit qu’il n’y aura pas cet aéroport, mais Valls l’a recadré ce matin. Bref, on ne sait plus. C’est Vinci qui doit s’impatienter, l’argent des parcmètres n’est pas prêt d’arriver....
J’arrive dans mon bled au sud de Rennes vers 16h30 , c’est toujours dans le brouillard, mais on voit que c’est bien joli, la mal nommée Vilaine.
Je trouve facilement le magasin et le parking est vraiment désert donc pas trop de pépin pour rentrer et se mettre en place. Une femme attend, et vient déjà avec le tire pal sur le gerbeur, c’est parti.
Une palette un peu trop optimisée est bien appuyée sur les planches de côté. Les packs de coca sur plusieurs niveaux recouverts de cartons de vins et de cartons de produits d’entretien pour finir, n’ont pas eu l’air d’aimer, je demande une palette vide et du film et dépote un peu le haut. Et les cartons de produits d’entretien était mis la têt en bas, et un ou 2 bidons on coulé... Bref c’est la memerde. Mais pas de soucis, la fille a l’air habituée et dit que c’est toujours comme ça, donc pas de réserve. Manquerait plus que ça. Une petite heure après je repars avec les palettes vides vers Rennes. Je ne recharge que demain matin mais avant, je vais larguer ces palettes à la Stef à Chantepie. Le bâché qui se met à quai à côté des frigos c’est pas commun, tout le monde me regarde. Sur le quai ça caille et surtout ça pue le poisson. Les palettes sont vite sorties contre un bon. J’ai reluqué la camelote du quai, il y avait des caisses de la Corogne. Bref, j’ai envie de chanter emmenez moi...
Demain je recharge à l’usine, alors je me pose au gastro juste en face, au Vallon.
Je tombe sur le jeune papa Nico72, impec, je vais passer une bonne soirée !
Si hier soir on s’est quitté après un Jet(27 et 31, ils pourraient faire du 35 aussi..), c’est autour de cafés qu’on repose les coudes sur le comptoir avec Nico, une croisure de compét. Au sujet du Jet, j’ai juste oublié de dire à Nico qu’il pourrait en mettre une ou 2 gouttes dans le biberon de son petit le jour où il veut faire une sieste par exemple. Chez nous, on raconte que dans le temps, les mères de famille qui avait un peu jardin à faire l’après midi, disaient mettre de la mirabelle dans les biberons, bon dodo assuré ! Enfin, n’aller pas le faire, je dois le dire, au cas où on me prendrait au sérieux .Ce n’est qu’une légende..
Mise en route à 7h40, je mets le turbo direction l’usine à 1,5kms.
J’ai comme adresse de magasin, le parc à vide près de l’entrée ouest. Je sonne, ça ouvre, et là il y a 2 parcs à vides. Celui des grands emballages où j’ai chargé le mois dernier, et celui où il y a des emballages pliés en face, je pense que c’est ce dernier vu la référence que je prends.
Une camionnette et un fen qui suit arrivent, je vois les gars, c’est bien là. Mais ils vont au café et reviennent... Comme dans le sketch sur les chasseurs des Inconnus quoi.
J’ouvre en attendant, 8h17, ils reviennent, et commencent à charger. Ils m’expliquent qu’ils n’ont pas le droit de charger temps que le jour n’est pas levé pour des raisons de sécurité car ce parc n’est pas éclairé...bref ça devient carrément la dèche. Une partie de l’usine est louée à diverses autres boîtes, une stocke du lait, une autre fait des maisons dans des containers maritimes. C’est pas ça qui va relancer le béton.
Ensuite on va faire les papiers à 1km d’ici dans un magasin d’emboutissage, là où il y a encore de l’électricité..
9h15 je repars, donc tout va bien. Direction Mulhouse.
Je suis pas trop à la bourre, demain c’est vendredi. Tiens si je passais à la vidange de boite et pont demain. Je sonne le garage de St Nabord, pas de souci, ils peuvent. Je pense y passer à l’ouverture. Je demande à Pascale si je ne peux vider qu’en fin de matinée, pas de problème, elle a un rechargement prévu qu’à 14h30 à huningue. Nickel.
Je garde un peu l’autoroute pour contourner les pénible ronds points de la pénible rocade de Laval, j’ai 19t quand même. Natio à Vaiges, et un peu de gazole à la Access juste après l’accès de l’autoroute au Mans.
J’enquille donc l’A11 comme je dois passer par les Vosges demain matin, mais pas longtemps, jusque la Ferté Bernard où je rechope la N23. Midi moins 5, c’est miss Pascale qui sonne, finalement faudra charger huningue avant midi. Zut, ça change tout. Pas grave je préviens Volvo Trucks St Nabord pour dire que non je ne viendrai pas à 8h mais plutôt en fin de journée demain, à confirmer.
Elle va bien cette N23, mieux que la route de St Calais Orléans que je trouve ennuyante. Il y a un sacré paquet de relais encore. Y a Jean Lassalle à Culture midi trente, j’aime écouter ce type, je savais même pas qu’il était candidat en 2017. Il dit justement que les médias n’en parlent pas du tout, et que Culture lui fait office de « Radio Londres »
Je contourne Chartres et stoppe un peu après, les 4h15 ont sonné et j’ai faim.
Je retrouve l’autoroute à Ablis et faut vite s’enquiller la francilienne, c’est une question de minutes. Ben comme d’hab ça freine comme il faut à Fleury, il est à peine 15h.
A Sénart je zappe l’A5b, donc loupe la 619, je monte sur la 104. Y a des coins comme ça dans ma géographie, où ça veut pas imprimer.
Alors ça redonne l’occas d’un bon petit ralentissement avant Pontault Combault.
C’est tout de même toujours le soulagement une fois que l’on a rejoint la N4 et que l’on voit marqué Nancy. Et il fait grand beau en plus.
Je me répète, mais on voit toujours les mêmes, du Routier de l’Est qui monte sur la Poubelle ville du monde. Leurs beaux Fh phase2 de 1600000kms(dixit mon copain Manu67) doivent connaîtrent le chemin les pauvres. Ils doivent en avoir marre aussi. On croise un peu plus d’originalité aussi, mes favoris, du Morgantane, ce doit être un tronçon de leur périple de Trémery à Vigo, ça ça a de la gueule au moins.
De Sommesous à Vitry ça n’avance pas, de grands coups de frein, on a les pieds Soudé sur les freins, bref c’est pas Coole. Y a pas trop de raison, ou c’est Vitry qui fout le binz jusque là.
Je stoppe à la Total de St Dizier pour refaire une 45.
Il va faire nuit en repartant, je vais pas en faire un grand bout de toute façon.
On se chope un de ces brouillards entre Toul et Nancy, ça fait drôle.
Je sors à Ludres pour aller au petit parking tout propre en montant sur la zi de chez Volvo. Un peu plus je ne trouvais pas mon bonheur, il reste une place sur les 5, ouf. Juste un créneau à faire, un voisin en PV sort me guider, c’est sympa car derrière il y a un arrêt de bus, j’aurais pas voulu le ramasser sinon Emilaur serait au chômage technique.
Il est 20h20 et il est l’heure de se faire cuire un paquet de pâtes fraîches made in près de chez moi. Et oui, on ne fait pas ou ne mange pas que des petits pâtés dans les Vosges.
5h20, c’est parti, toujours dans le brouillard, et pas de café, ni rien, de vraies cadences infernales.
Je pourrais presque faire mes vidanges de la chaîne cinématique ici, chez Volvo Ludres, ils commencent à 6h si ça n’a pas changé, mais de toute façon la mécanique est froide, alors niet. Dans le passé, ce garage bossait même la nuit du vendredi au samedi, c’était un sacré service, mais c’est fini.
Je m’arrête à St Nabord, pas pour les vidanges, trop tôt et pas le temps, mais à la Total pour la passer sous la flotte. Sur le parking, à la place disponible, il y a des grosses traces humides, on dirait une flaque de gazole qui est étalée. En sortant de la cabine, ça ne sent pas du tout le gazole, mais le jus de vieille viande, comme quand on roule sur la barbaque. Je trouve l’origine, une benne garée un peu plus loin dégouline...
La douche fait un peu oublier cette puanteur. Un café embarqué seulement et je repars 35’ après. Zut la benne(en 68) décolle juste avant, j’espère ne pas trop la suivre de près. Après une telle épreuve on serait prêt à devenir végétarien. Mais j’oublie vite cette idée en arrivant à Ferdrupt, j’y stoppe 3’ pour prendre enfin la partie solide de mon petit déjeuner, un pâté.
Le jour se lève en descendant le Bussang, la vue est sublime sur les crêtes et le Grd Ballon, j’imagine la vue sur les Alpes qu’il doit y avoir dans ces conditions depuis là haut.
Mais à Mulhouse, fini les belles couleurs, c’est la purée de pois bien épaisse qui revient. Je passe à l’affrètement avant d’aller vider, ramener un bon de palettes. Je rechargerai bien comme prévu à huningue, pour le 11. Mais c’est pas tout à fait complet et y a vraiment que dalle qui traîne. Là une idée lumineuse m’empare et j’en fais part : et y a rien qui traîne pour Barcelone ? ... Bon, ça fait bien marrer Pascale, c’est déjà ça ! Mais elle va regarder quand même.
Je vide dans l’usine, à la réserve d’emballages, c’est vite fait et file à huningue. Sur l’A35, on croise les Roger Bock du Luxembourg qui remonte d’Italie via l’A2 suisse avec leurs beaux Daf, y a des trucs qui continuent de tourner rond, ça file encore le bourdon.
Bon, je suis pas malheureux quand même, à huningue, je charge des matelas en vrac,c’est encore assez rapide et ce ne sera pas lourd. Ils ont vachement mis en hauteur, et du coup il reste bien 3m.
11h30, c’est fini, je sonne à Mulhouse, rien de neuf, ni pour la Catalogne outre pyrénéenne. Commences à remonter. Je signale que je remonte le camion dans les Vosges, car ce truc n’est à vider que le jeudi 3 et j’ai du taf sur le camion.
Midi, ça ressonne, y a finalement un lot sur Remiremont, avant 15h pour le 11 aussi. Impec, surtout que je venais de reprogrammer la vidange avec le gge pour cet am.
Cassage de graine en plein soleil à Rupt, on apprécie, surtout avec le mega week-end qui se profile dans ces conditions.
Le lot c’est sur St Nabord exactement,le nom de la boutique ne me dit rien, c’est un présentoir qu’il faut charger. Je galère un peu, je tourne de chaque côté de la 57 au pied de la montée de la Demoiselle, ggl m’envoie sur un chemin mal famé, interdit au pl, y a pas de lézard je suis du mauvais côté. J’essaie d’appeler, ça ne répond pas. Bon je refait un demi tour, revient par l’autre bout, par l’ancienne papeterie Grégoire et enfin je vois des panneaux indiquant le nom recherché. Je suis, et en fait arrive à l’usine de tuiles Redland, qui a changé de nom. Ah ben ça je savais pas ; C’est donc bien ici, et je charge donc un présentoir, un genre de petit pavillon en modèle réduit pour y mettre des tuiles dessus.
15h30 je file lesté de 220 kgs supplémentaires.
Direction quelques kms d’ici chez Volvo. J’ai la fosse de suite, impec. Ça coule bien chaud comme ça. Il y a encore un 16.750 grumier blanc en préparation, dans le département il commence à y en avoir un paquet. Je suis déçu, il n’y a pas de Dual Clutch aux couleurs suédoises sur le parc, on en aperçoit pas mal ces temps derniers dans beaucoup de concessions.
Une petite heure plus tard, je repars du garage. Je pose à 17h, on verra la suite demain, un bon lavage ne sera pas du luxe. Mais avant, on doit remplacer les suspensions de cabine du Magnum. Bon, on a le temps, le week end n’est pas trop trop court. Du moins, il s’achèvera mardi soir 22h.