FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • les grandes Alpes depuis les petites Vosges
    high potatoe spirit
    fin de servas!
  • Mardi 1 Novembre 2016
  •  

    21h45, comme un dimanche soir, c’est reparti.

    Quel beau week end, on aurait encore bien fait durer un peu. Enfin on a voyagé comme on a pu, en montant sur les crêtes vosgiennes, on y voyait les Alpes, sublime. Juste pas eu le courage d’y aller pour un lever de soleil, ce doit être un spectacle aussi.

    Je fais un bout ce soir, pour descendre et être dans l’Aude demain soir tranquille, donc la pression n’est pas insurmontable. 

    Après Vesoul, cligno à droite pour rester le plus possible dans le 70, par Gy, tout ça. La route est un vrai billard, c’est pas la N4. Et les quelques protagonistes que j’y croise, sont des Morgantane ou Pais qui montent sans doute vider à Vesoul demain matin. 

    A la radio, pas de prise de tête non plus, je zappe, radio Star, Vintage, bref de l’année 80 quoi. Pour cette dernière radio, c’est un ouvrier de Peugeot Vesoul qui l’a créée,  c’est ce que j’avais lu dans le Planète Vesoul, la gazette interne de l’usine.

    Je retrouve la 83 à Sellières, par la route de Dôle à Lons. 

    Je passe Bourg par son pénible contournement et stoppe juste après, au bon parking de Servas, il est 2h05. 

    Au dodo !

     

  • Photos
  • Domby's fog
    Valence, stau
    pas l' heure du goûter
    Pont Saint Esprit
    Pausilhac
  • Mercredi 2 Novembre 2016
  •  

    Réveil à 9h par la radio. Je zappe au pif sur Culture, et à la fabrique de l’histoire, on entend un accent pas possible, on dirait l’accent vosgien. Et oui, ça cause de Bussang et de son Théâtre du Peuple. Institution créée par Maurice Pottecher, qui sera aussi l’oncle du célèbre chroniqueur judiciaire, Frédéric du même nom. On entend d’ailleurs ce dernier qui a joué aussi dans ce théâtre. Quelques particularités de ce théâtre, il mêlait vrais acteurs et acteurs amateurs comme des ouvriers des usines de la famille Pottecher et le décor pouvait s’ouvrir (encore aujourd’hui) sur la forêt vosgienne, et puis il est conseillé d’y venir avec son coussin. Ce théâtre est dans le domaine public aujourd’hui et c’est très bien.

    Après un bon petit dej, je décolle à 11h05, c’est gris, Dombe oblige.

    A Lyon, j’enquille le périf pour aller mettre un peu de gazole à la Access de Feyzin. Juste en sortant pour y arriver, j’aperçois le beau  Daf TGI avec toujours à son volant Nico qui sort d’une usine où il vient de passer 2h.

    Le soleil commence à se montrer un peu une fois ici, mais c’est timide.

    Un peu d’autoroute de Vienne à Chanas, c’est tout. Y a le temps et y a pas lourd, et y a plus moche comme route.

    Valence, c’est un peu le boxon aux feux, mais ça va quand même.

    Je croise Phil26 en dessous Loriol qui s’en revient du bled. Il nous ramène quelques jours de soleil encore, et ça c’est bien sympa en ce 2 novembre. 

    Changement d’axe à Pont St Esprit pour faire un peu de RD86, parce que c’est bien joli aussi. 

    Les 4h30 sont sonnés à Pouzilhac. Impec pour une pause de 30’, presque 20 degrés.

    Je remonte quand même un peu sur l’autoroute à Remoulins, passe Nîmes et Montpellier. C’est indiqué bouchon après la sortie 31, j’y sors, c’est marqué Béziers par RN. Mauvais choix, ça piétine comme il faut jusqu’au dernier feux de St Jean de Védas. Ma foi je reste sur la RN, via Mèze, Pézenas.

    Le contournement ouest de Béziers est bien pratique, mais à part qu’à mi parcours, ils sont en train de le barrer pour travaux nocturnes, faut faire un petit crochet direction centre ville pour repartir ensuite direction Capestang. Bref, encore 10’ de perdues. J’ai beau avoir des matelas plein la cabane, je n’avais pas particulièrement envie de Béziers...

    Je garde la route Minervoise, je l’ai jamais prise. Pas jusqu’au bout puisqu’ils font rejoindre Lézignan car le dernier bout est interdit.

    A61 pour contourner Carcassonne et 2ème pause à la sortie ouest, cassage d’une graine, et quelle graine, une choucroute maison bien particulière, puisque ce n’est pas du choux comme matière principale, mais du navet, délicieux. 

    J’hésite à valider la journée ici, mais non, je préfère filer au 1er à Limoux après la pause, ça va faire un genre 9h30 mais pas grave, la semaine ne fait que 3 ou 4 jours.

    J’y suis rapidement, mais je sais pas pourquoi je me suis payé Limoux centre pour arriver à l’usine de tuiles à l’autre bout de la ville, j’ai dû louper un épisode. 

    Pas trop de place devant pour se garer, un camion est déjà le portail des expé/réception, je trouve en face, devant ce qui doit être l’ancienne usine. 

    Il est 22 h15. Ben ça va pas très vite via les nationales !

     

  • Photos
  • la maison bois arrive
    Autovia 75
    Larzac
    el Puente
    un sacré gabarit
  • Jeudi 3 Novembre 2016
  •  

    C’est 8h l’ouverture officielle, mais je vois que le camion devant le portail est déjà rentré à 7h30, je fais de même à 35. Déjà plusieurs camions dans les starting blocs qui attendent pour charger, je me gare comme eux, et vais au bureau expé sur la pointe des pieds. « J’amène un présentoir de St Nabord, des Vosges quoi ». Ah les Vosges, vingtdieux ! me répond sympathiquement le mr du guichet. Il n’est pas 8h, qu’il me dit de déjà me mettre en place, qu’on va me vider. Il espère que je n’étais pas venu lundi, ils étaient fermés. Je le rassure, j’ai bien fait le pont. 

    Alors je rentre devant tous mes camarades, c’est toujours plaisant ce genre de situation, surtout quand c’est soi.

    Un cariste arrive et me sors la maison vosgienne. Impec. Déjà hier sur Culture, les Vosges ont vraiment une aura pas possible. 

    8h je me sauve, tout sourire aussi.

    Direction sur mes pas d’hier soir, il fait jour, mais c’est le brouillard, ça a l’air quand même joli. Autant les Vosges je dirais.

    Autobahn à Carcassonne jusque Lézignan, je ne lésine pas ce matin. Enfin mon client se trouve dans la zi juste en dessous l’aérodrome.

    Ce n’est pas un revendeur de matelas à la sauvette, mais un fabricant de mobil home.

     L’entrée, c’est marqué un camion à la fois, je sonne quand même pour m’assurer que c’est bien là, pas de souci. C’est des matelas pour les maisons du voyage en fait. 

    Un camion devant vide de la laine de verre, ça prend une heure, et c’est mon tour. 

    Ça vide à quai, il remettent les matelas dans des racks ça va encore pas trop mal. 

    J’ai la suite qui tombe, Narbonne pour le 51. Je fais l’itinéraire, via l’A75, c’est kifkif en kms, juste le bout N7 pour relier Auxerre via Clamecy est un peu pourri je pense. On va réfléchir à ça.

     Je repars d’ici à 11h40, Narbonne via la natio, donc Lézignan à traverser. Impec,je trouve du pain à la sortie.

    A Narbonne, j’ai un peu d’avance, je suis prévu à 13h. Que faire, aller à la douche avant à la croix sud ou bien  voir au chargement ? Je privilégie le travail à l’hygiène. C’est ouvert, mais on me dit qu’il faut attendre une vingtaine de minutes. Bon je mange vite fait. Pour l’hygiène, c’est bon, ils ont la douche. 

    J’ai un quai au bout d’un moment, mais ils ont des petits partiels à faire avant. Je file à la douche. Puis ça le complet de vin se charge au compte goutte. Si j’avais su, j’aurais négocié pour garder un matelas ce matin, ça servirait.

    14h45, je repars enfin. 

    Pour demain 15h sur Chalon en Ch, j’ai le temps de m’amuser par l’A75. 

    La montée de Lodève annonce bien la couleur. Mais les paysages en valent la peine.

    Je suis déjà passé ici que très peu de fois, une fois en 96 lors d’un RP vers Barcelone et une fois en vacances.

    Le Larzac, c’est sublime. 

    Et le viaduc de Millau, c’et la 1ere fois que je le prends. C’est cher le kilo, mais ça doit les valoir quand même quand on voit l’ouvrage. Les marchands de béton ont dû se frotter les mains à l’époque.

    Après, c’est pas si raide que ça, du moins à côté de la grimpette de Lodève. 

    Un regret, c’est trop tôt pour stopper à Bonsecours pour aller manger, tant pis, on n’est pas payé pour ça.

    Un autre regret, il fera nuit en passant vers Garabit. Mais surprise en y arrivant, le viaduc est éclairé, on le voit de loin, impressionnant. C’est quand même bien de faire de la France des fois.

    Les 4h15 sonnent un peu avant Issoire, je fais 30’ à une aire 10 bornes avant. Une assiette de légumes, carottes de toutes les couleurs et lardons cuisinés par ma cuisinière préférée font l’affaire, léger, mais surtout délicieux. La moyenne n’est pas si mauvaise par là finalement. C’est pas si raide que les autovias de Galice cette A75.

    Après Clermont, Gannat et St Pourçain sur Sioule puis Varennes sur Allier, je sais pas si on a le droit, y a quand même les méga panneaux indiquant Moulins interdit aux 7t5 à Gannat. Mais après plus rien, pas clair quoi.

    Je stoppe en bordure de la N7 après Nevers, sur le parking d’un ancien routier dans une zi de Varennes Vauzelles, qui est aussi le bled de où habite ma soeur. Je ne vais peut être pas l’appeler, il est 22h35...

  • Photos
  • Morvan
    Bourgogne
    le passé et le futur
    Champagne!
    vous dites attente?
  • Vendredi 4 Novembre 2016
  •  

    8h10, je repars vers la N7, ou l’A77, on ne sait plus. Je devais sortir à la Charité/Loire, mais il y a basculement de chaussée sur un paquet de kms, alors demi tour à 10 bornes de là pour pouvoir prendre Auxerre via Varzy Clamecy. Finalement ça roule encore assez bien, de belles lignes droites. Et Clamecy est bien contourné, dommage c’est bien joli, tout comme la Charité, un secteur que je connais un peu grâce à ma soeur.

    De toute façon la Bourgogne c’est tout le temps joli.

    Les kilomètres, les villages défilent, mais peu de boulangeries sur le passage et l’heure tourne. Le fret, c’est pareil, ça s’annonce creux pour rentrer.

    Le paysage change radicalement en entrant en Champagne. Mais c’est beau aussi hein !

    Je trouve mon bonheur en gluten à Voué, entre Troyes et Arcis/ Aube, garé sur le côté, pas une bordure de trottoir, rien. Juste des collègues qui se garent aussi. Le bon plan quoi. C’est moi ou il y a de moins en moins de monde qui mange au resto le midi ?

    Je stoppe à à peine 4h à la Total qui croise la N4 à Sommesous, l’adblue a soif, et je me paye une douche pour boucler 45’.

    Il se met à bien flotter en arrivant à Chalon. La base, c’est Récy, au bord de la 44. J’en vois une, mais visiblement c’est pas la bonne, il n’y a qu’un camion. Ce doit être l’entrepôt des vides. Un cariste m’explique que c’est un peu pus loin, au niveau de la Total de St Martin sur le Pré.

    Là bas, en effet, ça parait plus réaliste, c’est immense, y a du peuple, limite on trouve à se garer. Ça marche fort pour le petit épicier de Landerneau.

    Inscription au gardien, manuellement et sur borne tactile, avec ça, si ils nous oublient. Il est 14h10, je pense que j’ai le temps de m’attabler en gardant un oeil sur le tableau d’appel.

    Oui, y avait le temps. 15h15, rien d’affiché en mon avantage, je retourne au gardien. Ah ben ça va pas tarder..qu’ils ont toujours 30’ de retard me dit il.. En effet, à 30 je suis appelé.

    Bon ça peut aller. Faut filer la clé. On a une belle salle bien nommée d’attente. 

    J’appelle Pascale pour dire que c’est en bonne voie. Par contre, de son côté, elle me dit que je suis en bonne voie pour rentrer comme ça. Y a rien, ou faut qu’elle mette au bout, donc elle aime autant que je rentre à vide et charger du client direct lundi. Ce sera pour la région des escargots, enfin du chouchen

    Finalement heureusement qu’il n’y a rien à charger, car ça traînasse à vider. Ils font une pause de bien 45’.Sans doute la RSE s’applique aussi dans le landernau de la logistique maintenant.

    17h je me barre enfin, et ben, rien avoir avec leurs collègues alsaciens qui sont un peu plus ponctuels.

    Bon, y a plus qu’à rentrer, et ça devrait passer dans les 13h d’amplitude pour arriver à la casa.

    Et oui, même sur une semaine réduite, il faut une 11h, départ mardi soir oblige.

    J’aurais pu aller aux pneus hiver à monter demain matin si je n’avais pas pu rentrer, mais je recharge à Charmes lundi, donc je repasserai devant. 

    20h25, j’arrive dans mon patelin. 

    Impec cette vraie semaine de mois de mai, bon week end !

  • Photos
  • elle descend, elle descend...
    chez le marchand de pompes
    la macina du jour
    Vesoul Dôle
    Dôle Lons
  • Lundi 7 Novembre 2016
  •  

    7h, mise en route. Les week end sont presque plus gros que les semaines en ce moment. Un vrai mois mai quoi. Enfin pas trop dans le ciel ce matin, une légère pellicule de neige recouvrent les véhicules ce matin. Les sapins sont bien blancs pas beaucoup plus haut. Ma foi, si elle en reste là, c’est joli et c’est pas trop gênant pour bosser.

    Je file quand même à l’ouverture chez Best drive à Chavelot où 4 roues montées neuves attendent. Que l’on y croit ou pas, c’est quand même plus prudent de faire comme si il n’y avait pas de réchauffement climatique.

    8h40, jumelage rechaussé et pressions faites, je me sauve vers Charmes. C’est encore pas cette fois ci que je vais gagner des Bibendum à mettre au rétro, ou bien il faudrait leur faire porter des chapeaux Tyroliens. Bref, je ne suis pas un bon français. 

    J’arrive à Charmes dans la firme américaine, à 9h. Comme d’hab, personne au bureau. Le cariste est encore tout seul, ça promet. Poireautage 25’ avec un polonais de chez hemmerlin qui charge pour Crailsheim. C’est bien ça , c’est cariste qui fait encore tout. Il viendra me faire signe quand je pourrai rentrer. Il y a toujours et encore de containers belgo bulgare qui attendent. J’ai l’impression que c’est souvent les mêmes chauffeurs. Arriver d’Europe balkanique et faire du Charmes Antwerpen en régulier.

    Une petite heure et je rentre. 

    Une fois dedans, encore largement le temps de tout dépoiler et de préparer les 8 sangles. C’est une bestiole de 12,40m, il l’a charge par le haut. Ça ne prend même pas 30’ photos incluses.

    Je repars de là à 11h40, ça va, pas passé 3h. J’aime encore bien venir ici, le boulot me plait bien, jamais pareil en client, destination, bref ça me plait plus que de l’interplateforme ou le genre, mais faudrait que ça remue un peu ici, je sais pas, qu’il prennent un remplaçant.

    Me voici chargé pour Marseille, quand même plus enjouant que Massy ou Evry par exemple.

    Direction le sud via la 57 comme tout vosgien qui se respecte. 

    Un peu de GO à la Total de St Nabord et le reste du pâté du week end avalé sur le pouce, c’est reparti.  

    En haute Saône, y a de l’argent, le contournement du Saulx de Vesoul est en bonne voie. Un des derniers bleds de la 57, et pas le moins chiant. 

    C’est les pensionnaires de la maison de retraite Jean Michel qui vont apprécier.

    C’est bien, j’ai 10t, le poids idéal pour monter le reutcha en étant pas trop au dessus de 50 au niveau du discriminant en haut. En léger, j’oublie et le déclenche souvent, mais encore jamais rien reçu. Ils sont tolérants ici, comme les gens !

    Je reprends ma petite ancienne habitude de passer via Dôle pour rejoindre Lons, ça roule vraiment bien, on n’a pas l’impression de bosser.

    Y a pas que moi qui roule sur le réseau secondaire, je croise Nico38 à Coligny. Il a toujours le 106, il va finir par s’y attacher. Il monte encore en Allemagne, il va finir par m’énerver..

    Pause de 30 juste après le rond point de Viriat, contrôlage et resserrage des boulons, c’est bien, il fait à nouveau grand beau sans faire trop chaud, bref, le bon plan pour ne pas transpirer à grosses goûtes. Et j’appelle le contact du client à Marseille, ce n’est pas une grue, je percute que c’est une boîte qui fait du packaging pour l’exportation. Il n’y a donc pas de rendez vous fixe. Je leur dit milieu matin.

    Je me lance sur le contournement de Bourg, je commence à le connaître, il est 17h, pas le meilleur moment.

    Lyon pareil, j’hésite, périf ou est ? L’est a l’air moins rouge d’après mon assistant de la modernitude. Ça s’avère exact, pas insurmontable. 

    A la radio, les States sont sur tous les plans. Demorand est là bas en direct, comme y a 8 ans, à part qu’il était du matin à l’époque, et que c’était Obama qui était donné vainqueur, bref tout était complètement différend. Rien vu passer de ces 8 années.  

    Je garde l’A7 jusque Montélimar sud, ça avance, le grand boeuf a passé au taquet, nickel. et il n’y a plus trop de caravanes.

    Je stoppe à Donzère,  il est 20h20, je valide presque une 11h.

    A moi le petit bourguignon du frigo! 

     

  • Photos
  • les ruhrspanish liner
    l'étang de bebert
    zut, marche arrière
    2 ponts
    1 pont
  • Mardi 8 Novembre 2016
  •  

    Douche café finis, je quitte le relais de Donzère à 7h25 où 3 allemands de chez Albrecht se sont posés à côté de moi cette nuit. Les mecs, Deutschland Spanien linienverkehr, la classe,  des dinosaures dans leur catégorie.

    Autoroute à Piolenc, mais je ne m’affole pas de trop, inutile d’arriver trop tôt sur la cité phocéenne, j’imagine que ça doit bien merdoyer un moment le matin là bas.

    A 9h, sur Vitrolles c’est quasi bloqué, et ben, je vais avoir des remords de ne pas faire la RP en régulier? Bon, la vue sur l’étang de Berre est sympa, du coup on tolère. Je paume une demi heure, et en fait c’est un carambolage de 3 voitures sur la voie de gauche au passage du 3 en 2 voies.

    Du coup, ça s’est fluidifié plus bas, c’est vert par l’A55 comme l’A7. J’y vais par ce dernier. Y a du lourd en travaux avant ma sortie, après celle du vieux port. 

    Ma rue est tout près de l’autoroute, j’y arrive à 10h. Je me fais avoir, je rentre en avant chez le client et y a pas trop de place pour retourner. Pas grave, le 1er gars bien sympa que je vois me guide pour reculer dans la rue, et je refais la manoeuvre inverse. Ils m’attendaient bien. Un autre me guide comme il faut, il faut rentrer en marche arrière dans un vieux bâtiment en slalomant entre des poteaux, mais ça va nickel.

    Je dépoile toute la semi, et tous viennent admirer la bête qu’ils devront emballer.

    Je suis sous un pont, assez vieux, ils préparent les élingues, mais ça colle pas, elles sont bien trop longues, il y a très peu de marge pour lever, et si ils les dédoublent c’est trop court, alors le chef, me fait avancer pour être à cheval sous le pont à côté, pour utiliser les 2 ponts. C’est assez long à mettre à mettre tout en branle, mais on y arrive, avec bonnes rigolades et bonnes engueulades sans transitions entre les types. Une fois décollée, comme d’hab, j’avance tout doucement. Mais il y très juste en place devant, ils doivent refaire de la place comme ils peuvent devant le camion. Mais ça va. Je referme vite, un belge qui est arrivé derrière me file un coup de main, sympa. Une bonne heure 15 plus tard, je pars, impec. Il y a 2 pecos garés en warning dans la rue qui attendent aussi pour vider ici.

    Je recharge à St Chamas, c’est râpé pour midi, alors je décide d’aller faire un tour en petite Armorique, c’est bientôt l’heure de l’apéro, et j’aimerais bien goûter le pastis au chouchen. Alors il me faut faire un petit crochet par le 28 avenue de Bruxelles à Vitrolles. J’ y viens bien par l’avenue de Londres comme ce fameux Chouchen me l’a précisé. Nickel, il a de vrais dons de gps.

    Ça me permet de faire une croisure au bureau, ça en jette. Ça ne m’était pas arriver depuis Gennevilliers avec notre affréteur préféré.

    On prend le temps de discuter un moment. Je repars quand même un peu avant 13h direction mon rechargement, sur les conseils de Christophe je passe via Lançon car un pont est pas loin du client.

    J’y arrive à 13h35, c’est bouclé jusque 14h, alors je casse une graine en attendant.

    Pascale me sonne, elle s’est aperçue que sur son mail est écrit que c’est prêt qu’à 16h.... C’est bien de le dire mais si j’avais su, je serais allé à la bouillabaisse qui m’était gentiment proposé. On va voir. 14h, ça loupe pas, déjà ? On avait dit 16h, pas avant ! il me dit charger 2 camions qui sont arrivés derrière et je prendrai un quai. Ma foi c’est eux qui voient. En attendant, un autre camion arrive derrière, le chauffeur me demande où est la réception, je lui réponds puis il revient vers moi en me demandant si je ne suis pas sur un célèbre forum. Si. C’est Michel du 50 ! Ah, j’aurais pas reconnu. 

    Il fait du remplacement pendant sa retraite pour un patron du coin qui fait la Normandie en régulier. On discute bien, d’Angleterre beaucoup. Et des Vosges, car il est allé récemment en camping car par là, et il a bien aimé.

    Je me mets à quai et finalement, ça charge déjà, alors qu’il n’est pas 15 h30. Même pas un 1/4 h après le cariste me fait signe que c’est fini. De quoi ? Il n’y a même pas 4m, c’était prévu complet. Non, c’est normal me dit il, il n’y a que ça aujourd’hui. Ah, temps mieux. Je préviens quand même Pascale qui demande à gefco13 si c’est bien ok comme ça.  Pas de souci. Il est un peu tard pour trouver quelque chose à cette heure ci, alors je commence à remonter sur Nevers. 

    A peine sur l’A7, un mail arrive, demain un complément sur Combronde pour le 58 aussi. Impec, moi qui commençais à me fixer comme itinéraire la 102 et l’A75 pour aller dans la Nièvre. Cool. 

    Ciao l’A7 à Piolenc et direction Aubenas. Le tunnel est interdit cette fois, mais la déviation va nickel. 

    Je grimpe la Chavade, c’est bien sec, et avec 4t ça trace, on freine même en montant.

    En haut par contre, ça devient gras et le thermomètre baisse, jusque -4. Je croise une saleuse en haut. En 20 années de route, c’est la 3ème fois que je passe ce col, et la 3éme fois que c’est la nuit, comment je fais pour faire des photos, marre !

    Les heures passent, je me dis que si j’allais manger au Cocher ça pourrait être bon pour les calories par ce froid vif. Comme ce resto ferme tôt, je préfère appeler. La patronne me dit 20h30 maxi. Ça va être tendu, mais ça devrait le faire. Une fois l’interminable « Lepuysienne », la c haussée est à nouveau sèche et le thermomètre remonte et je peux à nouveau monter à la régule. Heureusement, je me pose sur le parking du Cocher à Limandre à 20h27, les 4h15 viennent de sonner.

    On va me servir, impec. Ça m’évite de devoir faire intervenir mes réseaux locaux, et puis je ne mange pas de ce pain  de toute façon !!

     

  • Photos
  • les réserves de la veille
    la machine en question
    des machins en bois
    Decize
  • Mercredi 9 Novembre 2016
  •  

    5h30, après le réveil radio mais avec en fond sonore un sacré coup de Trump refroidissant, je décolle.

    A jeun, ça va, c’est surmontable, vu le plateau de fromages mis sous mes yeux la veille, il y a  de la réserve. Et c’est mieux, car la route est bien blanche ce matin. On se lance quand même, j’ai le poids sur le tracteur. 

    Ça monte tout bien vers le Col de Fix St Geneys, et la descente, et bien la neige disparaît assez vite, vu la pente qui fait vite tomber en altitude. C’est aussi bien comme ça.

    Je passe Clermont vers 7h, nickel et arrive à mon enlèvement à Combronde à 7h15. C’est déjà ouvert, normal, c’est un transporteur. C’est même MTA. J’ai un quai de suite, et à 40 je repars avec 11 pal de bobine de papier pour un bled perdu dans la Nièvre, au pied du Mt Beuvrey. Un chauffeur m’explique comme il faut comment arriver chez le client.

    Je trace sur Gannat, St Pourçain, normal.

    Pause douchage au CR de Moulins en 30’ et des miettes pois direction Bourbon Lancy. 

    Le dernier bout est un peu pourri pour arriver au bled de Luzy. Mais j’ai dû mettre 2h10, exactement comme me l’avait dit le collègue MTA. Et conformément à ses indications je m’adresse directement à la bonne boite qui a plusieurs bâtiments. Sympa le MTA, mais ça on le savait qu’ils ont des chauffeurs cool.

    Vide à 11h10, je file vers la préfecture de ce département, via Decize. C’est bien joli d’ailleurs cette ville.

    J’arrive à Nevers, à 12h35. C’est ouvert, c’est un truc de pharma, mais c’est bien marqué que  12h 13h30 ça ne videra pas. Je vais quand même voir, je peux me mettre à quai.

    Je casse la graine. J’avais cette fois ci avisé ma frangine que je serais dans le secteur, mais elle bosse jusque 18h, donc ça va ne pas faire puisque j’ai un truc à recharger derrière.

    14h, les 6 IBC qui sentent très bon le cosmétique, je repars donc sur mes pas, jusque Decize ou je bifurque à gauche pour aller à La Machine. La Machine, c’est le nom du bled où je recharge, dans une scierie. Il est 15h, 2 de leurs camions en repartent, tout du Scania. Au bureau, je me présente, le cariste n’est pas là, mais le mr me dit qu’il va trouver un fen et me charger. J’ouvre les 2 côtés. C’est des traverses de chêne, peu volumineux.. Il y a un 113 qui trône pas loin, c’est pas qu’il est superbe, mais je vais le prendre en photo. Le gars me demande en rigolant si je suis intéressé. Je réponds que pourquoi pas ! Mais non, il n’et pas à vendre, il fait le mulet. Il m’explique qu’ils ont une petite collection car dans la famille ils sont également concessionnaire de la marque au griffon. 

    Quelques sangles là dessus, même pas une heure après c’est fini. J’appelle le client qui est à Paray le Monial, à 85 kms d’ici, mais il faudrait arriver avant 17h, bref c’est mort, 7 h30 demain matin. Ce petit voyage est d’un client alsacien qui est spécialiste dans la récup de traverse de chemin de fer. Du temps de l’inter, je faisais des trucs du style au départ de Vielsalm en ardennes Belges pour les coins de Gacé en basse Normandie, où ils ont un dépôt. Ces traverses, c’est bien pour faire des clôtures de haras. Ou bien on en ramenait de la Ruhr ou d’Espagne encore, tout ça pour Sierentz ou Colmar. 

     Je descends tranquille via Bourbon Lancy, ça roule super bien, c’est mieux car l’indicateur de charge ne concorde pas de trop avec les 25t qu’on m’a annoncé..

    Juste le pont de la Loire à  Diou est interdit aux 16t, et donc faut rester du côté ci jusque Digoin. Traverser Digoin, ça rappelle les années 90, mes 1ers tours d’Espagne en R340. Là, la vieille RCEA était bien pourrie avec ses virages qui longeaient la Loire.

    Chez Lilly, c’est devenu une brasserie pour les voyageurs du dimanche, alors je n’ai plus qu’à me poser au Tom Bar. 

  • Photos
  • le burkai
    la Bèze
    Gray
    le contournement de Lure en bonne voie
    le truc bien de la journée
  • Jeudi 10 Novembre 2016
  •  

    7h20, après la douche (plus petite que les assiettes), et un pain beurre café, me voici parti pour à peine faire chauffer la mécanique, 6kms à faire tout droit, en longeant le canal à Paray le Monial.

    7h30, les gars sont bien là, et comme la secrétaire était au courant de ma venue, la secrétaire qui n’arrive qu’à 8h, elle leur avait préparé un protocole à me faire signer. Le gars rouspète après ça, que c’est de la co..... Ah bon...c’est vrai que c’est étonnant dans une petite boîte comme ça.

    Je dépoile les 2 côtés. J’ai droit à la 2éme douche gratuite, mais ça vide aussi sec. On est quand même toujours mieux là que d’attendre dans sa cabine comme un imbécile des heures dans une base de l’épicier de Landerneau. 8h20, c’est vide. Hier soir, Maxime était encore pessimiste pour la remontée. Je l’appelle, ça ne répond pas. Mais il re-sonne pas 10’ après, y a un St Apollinaire pour Sochaux en foulée. Impec.

    Je trace, mais pas de trop, car ça bouchonne bien à Montchanin, pas loin de 10’ arrête. Mais les travaux avancent quand même.

    Je loupe de peu Juju42 à Chalon, j’aperçois juste de loin son attelage blanc et bleu de marque du pays où il arrive qui file sur la Ruhr Alpine. Il ne va pas passer son 11 en Allemagne au moins.. 

    J’enquille dons l’A6 et A31 direction Dijon parce que la rn est vraiment pénible, Gevrey, Nuits ...

    Le fournisseur est tout près de la rocade dijonnaise à St Apollinaire, je rentre dans la cour, je n’aurais pas, mais y a rien d’écrit. C’était à moi de deviner  au vu des camions qui attendent dans la rue. Et puis je ne dois pas charger tout de suite, il y a déjà le régulier devant moi. Je ne suis qu’un supplémentaire. Que je revienne dans 3/4h. Je me fais couler un café en attendant, et relève le devant de la semi à 2,90 comme demandé.

    Le régulier se sauve, je vais revoir, je prends sa place.

    Le quai dans un  hall, on voit rien, et la porte du quai n’est pas franche, en guise de cloison, c’est tout de la bâche, c’est très propre mais bizarre.

    Ça charge vite, et comme d’hab, 2,70m de haut suffisait largement. 12h05 je repars, Maxime m’appelle pour me demander vers quelle  heure à Sochaux pour m’annoncer. Pour moi, 15h30 ça devrait coller. 

    Je remonte par les routes secondaires, Mirebeau, Gray, c’est gratuit et c’est plutôt joli. Arrêt à Bucey les Gy, où c’est carrément difficile de se garer. Et scoop, je ne prends pas du pain, mais un sandwich, pire, un bagnat. En cette semaine très américaine par ses mauvais côtés, je privilégie dans la malbouffe.

    Un peu de gazole à Vesoul au Leclerc, j’aurais pu achever la journée comme ça, en conduite rationnelle, mais à quoi bon toujours roulé dans le rouge, ce sera fait pour lundi matin. 

     J’arrive à Sochal à 15h20, le régulier vu ce matin est sur le parking, il va au bureau juste devant moi. Ça discute, ça rigole avec la femme du bureau, et des autres, bref tous des réguliers du régulier. Un autre du bureau est face sur son pc, écran sur le site de vente de bagnoles, visiblement en train de se concocter un modèle. 

    Bref, on est dans un pays d’Europe de l’ouest, où rien ne va plus, qu’on gagne pas assez, que ci, que ça, mais à part que tout va quand bien quand même !

    Mon tour vient, accueil par un soupir, ben oui, c’est pénible un supplémentaire. Que je revienne dans 3/4h, il y a déjà le régulier avant. Etonnant, je ne m’y attendais pas du tout !

    Comme ça je ne loupe pas trop l’émission de Drouelle sur Inter qui retrace un fameux 21 avril. A la fin, l’invité a pour conclusion, que l’arrivée des extrêmes par les urnes est le résultat d’un manque de redistribution des richesses. Je sais pas, mais il ne doit pas avoir tort ce monsieur.

    16h30, je succède au régulier, et vide par le côté les pièces.

    Après faut aller rechercher les papiers, et là c’est la pause, donc pas possible de récupérer mon carnet...tout est normal, c’est l’industrie automobile. J’attends sagement au guichet, et là, c’est l’attroupement de réguliers et autres prioritaires autour d’un magazine spécialiste du monde de la route de novembre, puisqu’une protagoniste d’un reportage en fait le débriefing, c’est marrant...

    17h20 je récupère mes papiers et file sur Mulhouse où je vais poser le camion. Il pleut bien fort, ça roulotte, mais ça va, à part le péage de Fontaine, mais là, normal aussi.

    Je monte dans la V40 qui démarre au quart de tour, un bail qu’elle n’avait pas bougé.

    Méga stau sur l’A36 sur le chemin du retour, pareil en vallée de Thann, normal aussi, c’est grand week end.   

    En haut de Oderen, ça flotte toujours, on peut juste voir qu’il y a quelques 5 centimètres de neige sur les bords.

     Terminus Cornimont, du moins changement de véhicule, mais on reste dans la diagonale. Je veux ramener le F12 à la maison car il y a CSO dimanche. Est ce que ça va démarrer ? En mettant le contact, les témoins sont très faibles, puis le pré-chauffage mis, les loupiottes se revigorent, les batteries se réveillent. Verdict : ça démarre ! Des fois c’est juste les batteries qui sont endormies. Je ne l’avait fait tourné qu’une seule fois depuis la fin de l’été. 

    Ça m’arrange, je ne me voyais pas mettre le chargeur à l’heure-ci. Je reprends les sacs de la bagnole, la ferme, puis file mettre quelques dizaines de litres au Colruyt à côté. Que du bon heur finir une semaine dans ces conditions.

    15’ à rouler pépère et à 20h45, je coupe la batterie du 1220 à côté de la maison.

    A dimanche !

    En attendant, bon week end à tous même aux non poilus !

     

  • Photos
  • ça va, pas trop d'attente pour charger ici, ça change de chez nos chers clients
    pas totalement fini de vider
    Noémie sur son espagnole
    Morgane sur Ursulle
    la famille qui rentre
  • Dimanche 13 Novembre 2016
  •  

    Mise en route du F12 avant de débrancher le chargeur, je l'avais mis toute la nuit. Heureusement, car je l'ai trouvé faible à démarrer, c'est même bizarre, comme jeudi soir. J'ai ma petite idée, il doit encore y avoir du vert de gris qui se forme sur la cosse positive...

    Bon ça tourne, il est 6h30, mes 2 filles montent, on ne traîne pas on décolle de suite, on va pas réveiller et enfumer tout le quartier plus que ça même si le mal est déjà fait...

    Morgane, la grande me dit être contente de reparir en concours, plus d'un an et demi qu'elle ne participait plus suite à une bonne chute et une bonne fracture de la clavicule et dans le bassin.9a va faire bien tôt 4 ans qu'on a ce camion, c'est toujours un instant de sensations diverses quand on part en concours le dimanche aux aurores. 

    Une petite demi heure plus tard on arrive au centre equestre. Tout le monde arrive à peu près en même temps, les papas aussi.

    Je laisse tourner le F12, il a monté en température donc n'enfume plus comme au démarrage...

    Je mets la lumière dans la caisse et ouvre le pont, ouvre les bat-flans. 

    ça discute toujours un peu avant de charger, il commence à faire jour quand les cavalières arrivent avec leur monture. C'est un peu le stress, c'est la 1ere fois que notre jument va faire du camion.

    ça monte l'un derrière l'autre sans oublier de fermer le bat flanc entre chaque cheval. La notre, monte assez facilement,  sans trop d'hésitation. Faut dire qu'on avait fait un petit test à la fin de l'été mais sans rouler. Elle avait bien eu la trouille. C'est trouillard un cheval, surtout de l'inconnu. Nous voici chargés de 6 chevaux en tout, comprenant 3 hongres et 3 juments. En route pour la ville proche de Remiremont, à la Grange Puton, sur ses hauteurs. On y arrive à 8h passé, c'est déjà blindé de monde, quelques camions sont là. 

    On vide de suite une fois posé, les chevaux n'aiment jamais trop attendrent. Une partie des cavalières vont faire la reconnaissance du parcours de sauts d'obstacles.

    Ma chérie nous a rejoint en push.

    De mon côté, je fini de vider le camion, oui il reste de la marchandise...le crottin...Puis renroule des bandes de transport. c'est des bandes qui sont posées sur les jambes des chevaux le temps du trajet.

     On est en CSO. Ici, s'organise tous les ans le challenge hivernal. Il y a une épreuve tous les mois de l'hiver.

    Nos 2 filles passent l'épreuve en Club 4, c'est un parcours de 10 obstacles de 65 cms de hauteur. 

    Après un passage en carrière pour la détente, c'est parti pour l'épreuve. Là c'est nous parents qui stressons. Double peine, la 1ere pour Morgane depuis plus d'un an et demi et la 1ere pour noémie et sa jument...Bon ce n'est pas très long, un peu plus d'une minute.

    Tout s'est bien passé, les perfomances, on s'en fiche, l'esentiel est de terminer, et surotut pas aux urgences..

    la suite, c'est café, pâtés, croissants allers et venues entre le manège et le padock,pour regardr le reste du team passer. Après c'est de la Club 3, c'est 11 obstacles de 75cms dont un double. 

    je vais voir un autre team avec lequel j'avais sympathisé l'an passé. Ils ont un F720 bien retapé, donc on cause toujours un peu mécanique suèdoise...je leur ai amené comme promis l'an passé, un lot de vieilles chaînes par maillon individuel que je ne me sers plus depuis longtemps, et je ne peux pas les utiliser sur le F12 à cause des passages de roues trés recouvrants; je leur vends ça pour une somme assez symbollique. Alors on arrose la transaction avec un vin chaud...

    13h, mon tel sonne, c'est ma fille."t'es où?" -ben chez les concurrents... "parce qu'on va repartir"!

    je me sauve pour assister au rechargement et rabattage des bat-flancs. Mise en route du moteur avant de remonter le pont qui est électrique. Et bien c'est encore  juste juste, j'ai encore eu la trouille que ça ne démarre pas.

    Nous voici reparti vers les écuries du centre equestre à Dommartin. 

    On décharge, re balayage du des tapis. On récupère le crottin dans une poubelle.On connait des jardiniers qui apprécient cet engrais, un peu comme Julien Guiomar dans la Zizanie..!

    On dépose justement ce lot chez nos connaissances à vagney en rentrant. 

    On remonte le camion à Cornimont. Il est 14H30. On a encore passé une bonne matinée. Impec.

     Par contre, je n'aurais rien contre d'aller un peu plus loin une prochaine fois.

    Bref, le dimanche comme la semaine, je reste un eternel insatisfait!

  • Photos
  • russian stahl
    Chalon en champagne
    Posé sur une aire béton
    p.... 5 ans!
  • Lundi 14 Novembre 2016
  •  

    Descente sur Mulhouse tranquille en push. Ça bouchonne à Thann, normal, il est 8h29. 8h29 bientôt 30, heure d’ouverture apparemment de l’agence Pôle Emploi locale au bord de la 66 où ça bouchonne en piétons hélas aussi.

    J’arrive à 9h15, charge les affaires et file voir Pascale qui a repris.

    Rien de violent, encore moins passionnant, des ramasses dans l’usine pour ramener à quai et ensuite un complet pour la Picardie.

    Ça va pas trop mal dans l’usine, et ce qui file le sourire, c’est que je ne garde pas ce que je ramasse, du 78, 77, 76....   Je revide au quai, juste avant midi, et retourne dans l’usine où il y a le gros stock d’acier de russie. Il n’y a aucun de camion de là bas, juste un français qui attend déjà en place, et un espagnol dehors. Mais il est midi passé, ça reprend à 13h. Comme ça cassage de graine. 

    13h, je vais revoir, un autre français, un 02 est arrivé derrière, il charge pour le même bled que moi par chez lui. 

    Ça bouge pas de trop, juste un jeune un peu coincé, qui sait pas trop par quoi commencer ou faire. Genre il ne nous calcule pas, tout en ne s’occupant pas trop de celui déjà en place. Bon, on lui fait quand même remarquer notre présence, et on voit que celui en place charge le même client en 02. L’espagnol, non, il charge pour la Belgique.  Un autre type arrive, il ne fait rien, il nous dit qu’il forme le jeune. Ça charge très lentement les fardeaux d’acier du 1er,  il en bave avec l’engin latéral. Le formateur fait remarquer au jeune que des chauffeurs attendent, et qu’il faut les orienter pour gagner du temps..Ouf, on finit quand même par rentrer et pouvons enfin ouvrir. Un 3eme cariste arrive et prête main forte, heureusement sinon demain on y serait encore.

    Je repars péniblement à 15h15, bref on va encore oublier la 11h ce soir, pourtant je ne vais pas super loin. C’est Crézancy dans le 02.

    Thann, qui passe mieux que ce matin, puis le Bussang et achat de pain à Ramonchamp car j’ai une réputation à entretenir.

    Nancy ça freine bien dans mon sens, comme me l’a précisé le sms de Nico le Sarthois qui m’a croisé en bas de la ville mais que je n’ai pas vu, je devais roupiller, le lundi j’achève le week end, qu’il soit court ou long.

    Plus loin, avant Pagny, je double un Hubert en pulvé. Il fait nuit, je n’arrive pas à voir si c’est  Helder. Un peu plus loin je reçois un mp me confirmant que c’était bien Helder. Rendez vos pris à la Shell de St Dizier. 

    J’y fais ma 45 autour de cafés avec le rouleur de fortes cadences pulvérentes. Bien content de l’avoir enfin croisé, il va faire sa 11h ici.

    Je compte aller dormir à mon bled. Déjà faut choisir la route, N4 puis Montmirail, ou Reims puis A4 ou bien Epernay via Chalon. Je choisi ce dernier itinéraire. Du coup je fais le choix aussi de traverser Chalon qui est interdit. Je suis un rebelle. Mais c’est vit fait.

    Plus que Epernay qui est bien long avec de sacrés reutchas, assez pesant avec 25t.

    Je commence à avoir sommeil, qu’est que ça serait si je ne m’étais pas envoyé des cafés avec Helder tout à l’heure.

    J’arrive enfin dans le bled qui est 10 15 bornes avant Chateau Thierry. Comme me l’a dit le collègue du 02 cet am, il y a de la place dans l’usine, mais il n’était pas sûr que ce serait encore ouvert. Il n’y a pas de gardien, mais ce n’est pas fermé, ça a l’air de bosser de nuit. 

    Aller, je me pose là, je serai bien, sur place. Je suis juste garé à côté d’un intrus, un camion toupie, pas grave, elle est à l’arrêt.

    Je sors la carte, car c’était sa dernière journée, elle a 5 ans, et ça fait bientôt 3 ans que je m’en servais. La neuve est arrivée y a quelques semaines.

     

  • Photos
  • c'est là qu'il faudrait un peu de béton
    N4 sous la pluie, c'est encore plus moche
    Oderen by night
    posé comme un vieux à thann
  • Mardi 15 Novembre 2016
  •  

    Bien  dormi, comme toujours chez les clients. Enfin j’ai été réveillé par la toupie qui a mis en route à 6h pour partir, un Merco à froid, c’est bruyant, pourtant la marque à l’étoile a arrêté de produire le moteur V6. 

    Essayé malgré tout de redormir jusque 7h15, je vais au portier. Il est bien sympa, je lui explique que je me suis permis de squatter le parking sans rien demander. Il répond que j’ai bien fait, car dans les alentours, en bordure de route, les bâches sont souvent entaillées. Bienvenu en Champagne. Et la toupie aussi se gare là pour des problèmes de sécurité. Et ben.

    Il m’indique où me poser en me prévenant que ce ne sera pas avant 8h30 que le cariste m’attaquera car il charge d’abord un camion avant. C’est ce que m’avait expliqué hier le collègue du 02 à Mulhouse. 

    Il m’indique également les commodités diverses, petit coin, lavabo, café... Impec.

    J’ouvre tout, dessangle et m’occupe de ma petite personne.

    8h35 ça attaque, la cariste est bien sympa aussi. Faut vider en 2 fois car il n’arrive pas à choper les dernier fardeaux, fourches trop courtes. Alors petites manoeuvres pour entreprendre l’autre côté. C’est une vieille usine de transmissions, il y a des trous pas possibles dans la cour, c’est un peu limite de bouger les fardeaux de 6m au fen. Le mec avec sa toupie ferait bien de venir vider ses restes de temps en temps. 

     Le gars (du 51) qui était devant hier à Mulhouse arrive quand je referme. Il est 9h25, direction Chateau Thierry, il fait un sale temps, ça bruine sans arrêt, ça mouille autant que des trombes. 

    C’est chez « Fabienne et Martine », en bordure d’A4. J’ai rv à 11h, je me pointe avec bien 1h d’avance et bien j’ai un quai tout de suite. Ça fait plaisir, surtout quand on voit le remplissage élevé du parking. Il y a même une baraque à frites.

    A quai, peu d’attente, ça attaque assez vite. Et qu’est ce qu’on charge c hez Fabienne et Titine ? des serviettes intimes, de toutes les sortes, des normales, des larges, des médiums, des lady silhouette.....il y a 3 pages de références. Bon je dois être fair play, il y a aussi un produit appelé Men, c’est des couches pour hommes, mais une seule référence.. Bref, je ne dois pas porter de jugements sur ce que je transporte, surtout qu’une bonne heure après je suis chargé et de seulement 7t, à destination de Mulhouse Dornach.

    Etant au bord de l’A4, je l’enquille, pas envie de me faire suer par Epernay ou Montmirail. 

    On est vite à Reims malgré que cet A4 est d’un ennui pas possible, et peu importe le tronçon, comme entre Metz et Verdun par exemple. J’ai un mail de Pascale me demandant si tout va bien et avec la suite de demain. 3 enlèvements, je vais bosser un peu.

    Je casse la graine un peu avant Vitry, sous la bruine toujours.

    Je suis pas en retard, Nancy passe tout bien. 

    Je stoppe chez Volvo à St Nabord pour acheter des filtres, la vidange moteur approche.

    Je passe par la case maison, larguer le carton de filtre. Il y a encore personne, il est 17h15. Juste les chats qui acclament mon retour. Enfin ils doivent plutôt avoir encore faim ces 3 ingrats..

    Je prends la douche, car c’est quand même vachement mieux que de devoir mettre ses tongs et de ne pas savoir où poser ses affaires. Ma chérie rentre que je dois déjà bientôt repartir. C’est dur mais c’est comme ça, j’ai rendez vous demain matin à 5h à la base de Dornach.

    Je repars à 18h30. Avec mon poids plume go via le Oderen. Il reste un peu de neige en haut sur les bords.

    Thann à l’heure ci dans le bon sens ça roule. Après avoir réfléchi longuement où je poserais ce soir, car il n’y a pas grand place à proximité de la base à Dornach, j’hésitais à aller au Pont d’Aspach, mais pas envie d’aller au resto pour manger encore plus qu’il n’en faut, alors je stoppe à 19h30 à Vieux Thann sur le parking de l’usine de produits chimiques, c’est privé mais y a plein de monde qui squatte. Quoiqu’il n’y a pas de toupies ! 

  • Photos
  • ça ne manque pas de Charmes ici
    coucou frangine!
    pause sur la 19
    un tracteur Vendeuvre à domicile
    Vendeuvre
  • Mercredi 16 Novembre 2016
  •  

    Démarrage à 4h30 à jeun, pas le temps de vivre, faut filer à la base U. Les ménagères attendent.

    A 4h55, j’ai le quai de suite, normal. Petite nouveauté ici, c’est marqué sur une note de service qu’il faut désormais se vider soi même depuis le 4/11. Pas grave même si je voyais prendre le temps de petit déjeuner à la place. Et j’irai voir à l’occasion les étiquettes dans les magasins de l’enseigne si cette décision laissent envisager une hausse du pouvoir d’achat, à nous consommateurs. Si ce n’est pas le cas, j’appellerai Julien Courbet pour dénoncer cette injustice, et surtout pour passer à la radio (la 1ere de France), ce sera classe. En fait pas besoin, j’ai déjà eu mes 5’ de gloire, mais ce n’était que sur Inter, au petit matin à un jeu de Nicolas Stoufflet.

    Le réceptionnaire qui m’indique où poser les palettes est bien vite dépassé par le pointage, il n’aime pas ce fournisseur, les codes barre sont plus ou moins référencés. Et comme je disais  hier, quand on voit le nombre de références. Une fois, on m’a envoyé au supermarché acheter un paquet, en me donnant tout, le nom, la couleur de l’emballage, j’ai pas trouvé et naturellement j’ai pas ramené le produit souhaité...

     . 

    Je me barre à 6h15 direction l’usine des Automobiles Peugeot. Je me grouille pour y rentrer avant l’interdiction de circuler de 7h10  7h30. Je file à la réserve d’emballages vides, ils ne commencent qu’à 7h30. ça laisse le temps de enfin petit déjeuner et de faire une micro sieste.

    7h30, Carlos pose très rapidement les 2 piles d’emballages pour St Nazaire, impec.

    Plus qu’à filer pour la suite en Vosgie. Thann à cette heure-ci c’est à contre courant, c’est tout vert.

    1er enlèvement sur mes terres à Golbey, à la même boîte que Charmes. Même boîte mais plus rapide, à peine une demi heure TTC pour poser une caisse. La suite et fin c’est à Charmes, j’y arrive à 10h45. Pas un camion, pas même un bubu Anversliner. Mais ça n’empêche qu’il n’y a encore personne au bureau des expé pendant presque une demi heure déjà, tout est normal.

    Une fois vu quelqu’un, je rentre aussitôt, ouvre, et attend encore à nouveau, normal aussi.

     Je suis posé juste à l’entrée, ça chargera par le côté, c’est 2 petites machines.

    Ah ben si, il y avait un camion dans l’usine que j’avais pas vu, un polonais en sort. Le cariste s’occupe de mon cas, les gommes, les 8 sangles, et à midi c’est plié. Aux papiers, je vois le cmr du polonais, destination Berlin, ça énerve... et je ne préfère pas savoir qui affrète... 

    12h10 je me sauve vers Charmes centre pour attraper la direction Mirecourt.

    RV demain à 8 h à la Ville aux Dames, banlieue de Tours.

    Gironcourt, le bled de mon autre frangine, il est midi 45, ça ferait impoli de se pointer, et pas trop le temps. J’envoie juste un sms à ma nièce avec la photo du château d’eau, et on rigole un peu. Elle me demande si je raconterai tout ça dans le cdb !

    A Châtenois je file tout droit, avec 9t, je ne vais quand même pas faire des crochets par l’autoroute en descendant jusque Langres.

    Ça roule assez bien, sauf Chaumont où il y a des travaux avec une circulation alternée, bien perdu 10’.

    Je continue ma radinerie via la 19 et casse enfin un graine un peu avant Colombey les 2 églises, « vous m’avez compris » , j’ai faim.

    Troyes, on ne change pas une équipe qui gagne, je garde la natio. Là par contre la moyenne baisse un peu, 70, 75, un peu énervant.

     Après Sens, j’hésite, fais-je une 11h ? je pourrais, et il faudrait. A 17h25 je vais voir à l’accès d’autoroute entre Sens et Courtenay mais le parking est blindé au péage, demi tour, je file à Courtenay, au CR, il est 17h40, ça ira comme ça. Et pour une douche ce sera mieux.

     

  • Photos
  • la bonne vieille boîte de manut
    un Tours le long...
    ...de la Loire (Saumur)
    palettes du low cost
    le monde de la palette rouge
  • Jeudi 17 Novembre 2016
  •  

    4h45, déjeuné vite fait en cabine, c’est parti.

    Comme Macron, que j’ai vu à la tv hier soir,  je fais la tournée des usines en ce moment, Mulhouse, Golbey, Charmes, Courtenay.... 

    Autoroute à Orléans, l’A10, histoire d’avoir un peu de circulation.

    Mon bled est au nord est de Tours. A la sortie d’autoroute, la route est déjà barrée, faut suivre une déviation, ça passe par St Pierre des Corps, la zi où j’avais retrouvé une fois le Limogeau26, Greg quoi. Mon bled est au bout de la zi.

    Il est 7h45, ça s’affaire chez le client, une boîte de manutention. Y a du matos. Y a des chats qui rôdent dans le hangar. Le 1er type que je croise me dit d’aller au bureau. La patronne, déjà d’un certain âge attendait bien mes machines, elle m’envoie un gars. Dans le bureau, il y a bien 2 chiens, des gamelles, des coussins partout. Ca me rend la boîte sympathique. Plusieurs employés rejoignent leurs camions ou grues la musette à la main.

    On me dit o me mettre en place, le type est sympa aussi. Me demande ce qu’est la pompe hydraulique sure ma semi. J’aime bien les gens comme ça, ils ont des grues qui font 200t, et ils s’intéressent encore aux choses banales. Il me vide les 2 clims et la caisse avec un vieux Clark.

    8h30, Brigitte Bardot (mais en plus sympa) me signe les papelards en me demandant si je suis le propre patron. Ils sont bien curieux ici, mais bien sympa quand même.

    Je repars, toujours via la zi qui longe la Vologne, enfin la Loire.

    Je connais pas trop Tours, ça pas simple pour rattraper l’A10 direction sud. Il y a encore une déviation, faut se taper Joué les Tours. Ça fait faire un sacré tour..

    Pas grave, je passe devant une Access, je vais y mettre quelques 400l et me payer un café. Pas cher le go, 1,095.

    Je retrouve enfin l’autoroute, et directement l’A85.

    Je le garde jusque Saumur, parce que sinon c’est un coup à s’endormir. Et puis j’ai le temps, je rechargerai un petit 44>35 cet après midi. 

    A Saumur, j’envoies des photos à mes loulouttes, et oui, le Cadre Noir. Bon qu’elles ne se plaignent pas, leu papy les a déjà emmenées là bas, voir des spectacles équestres. Même qu’ils avaient aperçu M.A.M. Enfin c’était encore sous Chirac tout ça. Pause 30’ après cette ville.

    La route vers Cholet roule très bien via Droué la Fontaine. Plein de restos partout. En plus je trouve du pain à un rond point à Coron, avec parking correct, et un resto est là aussi.

    On ne doit pas trop perdre de temps pour aller à Nantes. Ça passe tout bien du temps de midi.

    La flotte arrive en arrivant sur St Nazaire.

    J’arrive chez l’équipementier vers 13h30, ça vide de suite, ils étaient en rupture de stock d’emballages. L’emballage est un maillon essentiel dans l’industrie automobile.

    Je repars sur Nantes, Sautron, c’est du bon côte.

    C’est chez le discounter allemand. Je casse quand même une graine en 15’ avant de me présenter, sinon ça fera tard après. J’y pointe un peu avant 15h, c’et la pause jusque 15.

    C’est aux palettes vides à l’extérieur. Y a des camions qui n’arrêtent de rentrer de tournées sans doute, il reposent des supports et déchets d’emballages.  J’ai un quai après la pause, le cariste m’approche les palettes et je les rentre au tir pal elec. Enfin, les palettes, des demi palettes surtout. Il y a juste une dizaine de piles de 80x120. Les demis c’est vraiment le binz à les rentrer et caler entre elle. J’arrive à mettre la dernière pile par terre en bataillant à la caser..

    Je la refais, pendant que le cariste attend au bureau, belle mentalité. Une sangle sur cette dernière maudite rangée, et je fais le papier en ne manquant pas de remercier du coup de main... 

    Il est 16h45, je n’ai rendez vous que demain à 8h au Grand Fougeray qui n’est même pas à une heure d’ici. Je phone à Pascale pour savoir si je peux tenter ce soir. Elle demande. Pas de souci, jusque 18h.

    J’y arrive à 17h45, c’est chez Lahaye. La fille du bureau, une jeunette bien sympa me dit d’attendre qu’un cariste me fasse signe. ça ne dure pas 15’ et j’ai un emplacement. Ça vide par les côtés et c’est bien moins cauchemardesque comme ça. Le cariste, un jeunet tout aussi sympa vide avec rapidité et le sourire. Ils ne font que dans la palette rouge ici, ils ont même une cabine à peinture dédiée.

    Je suis vide à 18h35, je récupère les papiers sans manquer de les remercier pour avoir vider en avance, c’est pas partout.

    Plus qu’à filer sur Rennes pour la suite demain, un retour d’emballages comme accoutumance.

    Je stoppe au Vallon, il est 19h20.  

  • Photos
  • c'est beau un chargement la nuit!
    la betterave sur la 4...
    mais pas que...
    même des bêtes rares...
    ça nous rajeunit pas...
  • Vendredi 18 Novembre 2016
  •  

    Levé 6h. A la radio au réveil, j’entends un mec qui dit : « pour 2€ on peut se payer la tête à Sarko, on va pas se gêner, et même si c’est le double ! » C’est la rediff de Pierre Emmanuel Barré ? non c’est un électeur de gauche. En tous cas ça fait du bien de se marrer un peu le matin.

    Décollage à 7h. Pas perdu trop de temps au petit dej, la serveuse du matin est efficace, ne passe pas son temps à discuter, claquer des bises à tout va à tout le monde en ne calculant pas les gars qui attendent, contrairement à hier soir où j’ai failli me barrer après la douche quand je voulais payer le repas. Ça me gonfle ces quelques restos avec le petit entregent. C’est là qu’on voit qu’on est des fois mieux dans sa cabine.

    Je file à la Mézière au petit atelier de réparation d’emballages, ça ouvre à 7h30, j’y arrive à 25, y a déjà de la lumière. Je vais pas déjà emmerder les gars, j’ouvre de suite les 2 côtés.

    A peine fini d’ouvrir, c’est Stéphane comme d’habitude, qui se pointe avec le fen. Il attaque, c’est des emballages un peu pourris, mais réparés. Pourris car de petite taille, genre comme les demi palettes d’ hier. Il y en a 256. Mais ça va bien, c’est fini qu’il fait à peine jour.

    Stéphane me demande combien de route j’en ai pour rentrer. Je dis, en partant à l’ heure ci  environ 9h30. ça lui parait énorme. C’est pas le 1er breton que je vois qui trouve que ça fait loin, ou qui ne situe guère mon département... En vacances, dans le Finistère, des amis de la famille de ma chérie comparaient notre région à la Sibérie, et la connaissaient surtout grâce à l’affaire Grégory...

    8h15 je me sauve donc vers ma petite Sibérie, le ring nord de Rennes est à peine encombré. Ça m’arrange, tout comme d’avoir pu vider mon régio hier soir. J’ai un rendez vous avec l’auto école pour ma fille ce soir. Au début je ne pensais pas du tout rentrer.

    Alors je file par l’autobahn, à fond les gamelles. Il fait beau, ça trace, tout va bien.

    J’arrive à 12h15 à l’aire au niveau de Fleury sur la 104. 30’ chrono pour manger. Grand soleil toujours. Il parait que chez moi c’est la tempête, qu’il y a des vents à 140 à l’heure sur les crêtes. Tant pis, je rentre quand même. La suite de la 104 se déroule sans heurt. Nickel, je retrouve vite la N4. Plus tôt on l’enquille, plutôt on la quittera.

    Il y a du camion de betteraves à tout va. Vitry passe presque au taquet.

    Au taquet je suis, un peu avant Toul, dans une cuvette quand je vois un mec en camouflage une paire du jumelles au yeux. Zut, je suis encore au dessus de 90. Mais pas de comité d’accueil. Bon j’avais encore une excuse, il faut que je sois à 19h chez moi pour aller à l’auto école dans le cadre d’un rendez vous pédagogique pour ma fille qui a finit ses 20h, et que donc on va prendre le relais du moniteur.... Bon, n’ayez crainte, nos 2 voitures n’ont pas l’I-roll comme le Fh..

    Nancy, ça trace aussi, j’arrive à Thaon, juste avant Epinal en 4h23. 2 ème 45’ obligatoire. Ça devrait le faire.

    J'arrive à vagney pour ne pas perdre de temps, du coup je suis en avance, 18h45. Je retrouve ma progéniture qui était avec ma chérie à la médiathèque, elle finit son heure qu'elle donne en cours informatique.

    19h, on file en famille à l'auto école tout près de là. On fait le point et notre toute petite fille de 15 et demi s'installe au volant de la 308. Purée ça file une claque...

    On a roulé 1h30, fait 2 cols, des routes que l'on sera susceptible de faire souvent dans un 1er temps, puis un créneau. Elle conduit très bien, un peu crispée sur le volant, l'accélérateur ou le frein, c'est normal, au bout de seulement 20h de volant. 

    On quitte l'auto école vers 21h, à nous de prendre le relais, et pas pour dormir sur le siège passager!! je laisse le camion à Vagney ce soir, car sinon je bousillerais l'ampitude de 13h qui me manquait encore.

  • Photos
  • le samedi midi, c'est frites!
    25Nm
    bredouille pour la récolte des champignons
    c'est mieux si on ne zappe pas cette étape
    T'es sage avec ton vieux frère, ok?
  • Samedi 19 Novembre 2016
  •  

    Ma chérie me redescend au camion à Vagney, mise en route à 8h. Finalement ça m'arrange de l'avoir laissé ici, je pourrai rouler quelques 4 kms de plus pour rejoindre le hangar à Cormnimont. La mécanique chauffera un peu. Aujourd'hui c'est vidange, elle a passé les 50000 cette semaine. je me tiens toujours entre 50000 et 55000kms.

    14 kms plus loin, je recule dans ma méga cour avec entrée hyper large...bon tout va bien, il n'y a encore pas les hordes de fous qui montent au ski. On en reparlera dans un mois... 

    Dételage et reculage du tracteur sur la fosse. Je commence toujours par le desserrage des filtres, des fois on se fait peur, ils sont raides à venir. mais à chaud ça va mieux je trouve. Je tombe le bouchon de vidange, perce les filtres, et laisse couler jusque la dernière goutte possible. Je vire les filtres, et repose les neufs au joints huilés après essuyage et contrôle des portées.Serrage le plus fort possible à la main puis contrôle à la clé dynamomètrique, entre 25 et 30Nm.Essuyage du bouchon en vérifiant qu'il n'y ai pas de limaille ou morceaux suspect, il est magnétique. Nouveau joint et remontage, serrage à la clé, 60Nm. 

    Coté gauche du moteur maintenant, pour s'intéresser au filtres gazole. Un classique, le grand, et un pré filtre décanteur composé en 2 parties. Il faut débrancher le connecteur, l'enlever et aller le caler dans l'étau (sans serrer) pour démonter la partie capteur (d'eau). Un coup de nettoyage de cette partie. Il faut bien regarder si il n'y a pas un genre de pâte mayonnaise, le fameux champignon qui s'attrape dans les cuves négligées, qui peut se développé tout le long du circuit d'alimentation pour arriver jusqu'au injecteurs et provoquer des pannes complètes.

    Une fois tout ça remonté,il faut pomper 150 ou 200 fois la pipette pour remplir les filtres et remettre en pression. Quand cette pipette durcit, c'est bon. Ensuite petit contrôle général de tout le dessous, des capteurs d'usure de frein, des axes de lames de suspension, les fixations diverses, niveau boîte (facile, petite loupe sur le bloc de la boîte), et du pont.Le pont, justement est bien gras, mais ce n'est pas de l'huile, c'est la graisse qui dégouline de la sellette juste au dessus, je racle le plus gros. Tout ceci terminé il ne faut pas oublier l'essentiel, remettre l'huile. 34l. 

    Nettoyage et graissage de la selette en attendant que l'huile descende bien. Basculement de la cabine pour un visu général et contrôle du niveau du bocal de l'assistance de direction.

    On redescend la cabine, mise en route, ça yoyotte trés peu, il part bien. L'ultra haute pression nous aide bien, c'est quand même autre chose que le F12 ou les 340 à l'époque où c'était galère pour chasser la dernière bulle d'air qui resistait. 

    Contrôle de nouveau en fosse moteur tournant.

    Bon, il est presque 11H. Si je lavais. 

    Temps qu'il est sur la fosse, je passe un coup comme il faut le pont, il en a besoin.

    Recontrôlage du niveau d'huile moteur et mise en route pour atteler. 

    Préparation de tout le binz pour laver, le pulvérisateur. Ils annoncent pas grand soleil lundi, alors je vais faire vite fait.

    Vite fait, c'est jamais en dessous 1H30.. 

    Je remballe tout, gare le camion comme il faut à côté de son vieux frère. Voilà, c'était les 3 ans presque jour pour jour et 406400kms de ce tracteur.

    je me rentre à la maison, et c'est 13H15 le samedi....

    Pour les 45h, pas de souci, je ne décolle pas très tôt lundi... Bon week end! 

  • Photos
  • Oderen du lundi
    ça investit, dans le Sundgau
    chargera pas?
    chargera!
  • Lundi 21 Novembre 2016
  •  

    Tranquille ce matin, au programme la visite de permis. 

    Donc petit dej en famille, pain beurre tout ça, pas de pain au chocolat, c’est carrément plus en vogue ce matin, et pas de double ration de frites ce midi non plus !

    Le toubib ne consulte plus le samedi, c’était bien pratique. « A mon âge, faut que je me ménage » m’avait il répondu quand je lui ai demandé.

    10h13, je suis dans la salle d’attente, 10h16 un sans doute collègue ressort et c’est mon tour. 

    9 minutes, plus tard, chèque de 33€ émis, c’est fini. C’est bien on donne sois même son poids, sa taille, j’aurais pu dire 1,95m pour 85 kgs, ça passait ! Idem pour tout le reste, qui n’est que questionnaire de principe. La vue, c’est toujours la même ligne à lire, pas très dur à mémoriser. Bref...

    Je décolle de Cornimont à 11h20, Oderen, normal. Plus un pet de neige sur les bords.

    A Mulhouse, je vais tomber dans l’interdiction de rouler dans l’usine, alors je vais au gazole et adblue à la Access à Illzach, ce sera fait. Ils re-offrent à nouveau le café ici.

    A l’entrée de l’usine, bloqué jusque 13h30, alors cassage de graine. On n’est pas parti qu’on mange déjà !  Au menu, un pâté acheté en sortant de la visite. Tiens, dans sa liste de questions, alcool, drogue, médocs.... il ne m’a pas demandé pour les pâtés..

    Je vais vider à la réserve d’emballages, c’est un poil plus long que d’habitude vu la taille réduite des emballages, mais ça va, 14 h c’est refermé.

    Direction la Gefco voisine pour recharger, du 36 comme prévu depuis vendredi, rendez vous demain à 8h30. Il y a des 2 compléments ensuite pour se balader un peu.

    On colle les palettes de papier pour le 36 à l’arrière en laissant 9m devant.

    La suite, c’est à Richwiller, chez le fabricant d’emballages et chariots d’approvisionnement. Une palette de 4m, pour Rennes, ça va assez vite. Le dernier, c’est à Altkirch pour du 79, avant 17h, pas de souci. C’est un lot que Pascale a dû prendre sur la bourse. Bon faut pas que ça traîne trop non plus à cause du rv du 36 demain . 

    J’y arrive à 16h. C’est dans le domaine du bois. La dame du bureau est surprise, « mais c’était prévu demain, on a prévenu le transporteur... » Elle va voir à l’atelier, demander au gars, ils confirment, c’est pas prêt. Je demande si il faut attendre 1 h ou dans le genre.. Non, demain.

    Bon je repars au camion prévenir Pascale et préparer un récépissé à faire signer quand même.

    Pascale appelle naturellement l’affréteur. J’attends un peu. Et rappelle pour signaler que ça va commence à faire juste demain sur Châteauroux. Fait signer, si ils veulent..

    Je retourne voir la dame, elle essaye d’appeler un peu partout, elle est en train de voir si ils peuvent me charger ce qui est déjà prêt... Ils pouvaient pas proposer ça plus tôt ? Bref, elle veut pas signer mon récép. Je rappelle Pascale, pour lui expliquer. Ma foi on prend et je serai en retard demain, on refera le point demain à 8h. 

    Oui, je serai en retard, c’est des palettes d’espèces de panneaux de bois. C’est lourd, faut les équerres, tout le tintouin.. Intérieurement, je suis quand même soulagé de prendre ce lot, sino, je me descendais là bas avec le papier sur l’arrière et presque rien devant.. ça charge assez lentement,  mais on n’y arrive. Quand c’est fini, je demande au cariste sil il peut me remonter 2 palettes collées aux portes sur le devant. Pas de souci. 

    Je repars enfin à 17h20, avec les excuses de la dame. Ben oui.

    J’enquille la suite du Sundgau pour retrouver Belfort, il pleut, il y a de la terre plein la route. Bref, j’ai lavé samedi, tout est normal...

    Je garde l’A36 jusque Dôle, comme d’hab.  Au départ, ce matin, je me voyais aller dormir au client à Châteauroux (Montierchaume), mais là, il va falloir englober la pause dans la coupure de 9h. ça tombe bien, c’est lundi, et j’ai toujours sommeil le lundi soir. De plus, une fois Chalon, ça tourne limite résidus de tempête, il pleut très fort, et malgré l’heure tardive, ça roule pas fort. Bon je me fais quand même flasher par un radar mobile (les gros machins) dans les travaux avant Montchanin, c’était 70 je devais être à 80..

    Il pleut toujours plus fort, l’avantage, ça va relaver un peu le camion de la terre sundgauvienne. 

    Je sors à Vitry en Charollais pour aller me poser en face du Tom Bar. Il est 21h25. A demain !

     

  • Photos
  • Culan
    Le blanc
    Layon
    des étagères
  • Mardi 22 Novembre 2016
  •  

    Décollage à 6h26, il pleut toujours autant ici.

    Ça s’arrête vers Montluçon où je bifurque sur la Châtre. Un peu plus loin, en arrivant dans le Cher, il y a le château de Culan, et le pont. A chaque fois je prends le château en photo mais zappe le pont. Peut être dans quelques siècles les futurs voituriers prendront en photo nos échangeurs ou bien nos magasins Gifi encore debout.    

    C’est bien joli par ici en tous cas, et ça roule bien. J’appelle Mulhouse pour annoncer 9h30 comme heure d’arrivée à Montierchaume. 

    J’y sonne à 9h27, me gare et vais voir à la réception de la plateforme bureautique. « vous êtes en retard » me dit le gars plutôt sympathiquement. On vous a prévenu, je lui réponds. L’info n’est pas arrivée jusque lui, mais il me dit que ce n’est pas trop grave et que je peux me mettre à quai, super. En lui donnant la clé, il me dit qu’il y aura 15 20’ d’attente. Pas de souci je vais squatter la douche en attendant. Je speede quand même, et en sortant, c’est déjà fini, les pal euro reposées. 

    Le client bien sympa quoi. Mais je m’en doutais, une fois, alors que j’avais déjà rendez vous dans ces heures là, je mettais présenté à 5 h30, et il m’avait vidé.

     J’appelle Pascale pour annoncer la bonne nouvelle. Elle m’en annonce une aussi, demain pas de boulot sur le 35 pour chez nous, alors elle m’a pris du 30. Faut juste que je me débarrasse des palettes euro, chez Gefco soit ici, à Châteauroux, ou bien demain à Bruz. Je vais tout de suite ici.

    Je ne suis venu qu’une seule fois à cette agence, ça fait au moins 15 ans, j’avais encore le Fh ex Transak. Ça prend tout de suite 15’, mais à 10h55 j’en repars, cariste pas chiant qui vide sans rien demander à personne. 

    Alors, par où passer pour rejoindre Bressuire. C’est quand même à plus de 200 bornes. C’est que c’est grand la France mine de rien. Tout droit par Châtellerault ou bien par plus bas, le Blanc et Poitiers ? Je me lance par ce dernier itinéraire, il n’y a que de la route rouge. J’ai bien fait, le Blanc, c’est vachement joli, les rives de Creuse avant aussi. Cassage de graine en 30’ juste après puis filage tout droit jusque Parthenay et cap au nord ouest sur Bressuire. Le bled, St Aubin du Plain et à quelques km sur la petite route d’Angers par Vihiers. Il est à peine 15h, là encore, je suis reçu tout sourire. Ouverture des côtés pour vider les palettes de panneau de bois. On arrive à caser quand même 15’.

    A la radio, chez Drouelle, ça cause encore pain au chocolat et rillettes et de bourrage d’urnes, tout un feuilleton. 

    Je suis bien ici, car déjà sur la route d’Angers où je dois recharger 8m avant 16h30. A travers, c’est bien joli encore, Argenton les Vallées, Martigné Briand, le Layon et son vignoble. Et je n’ai encore pas le temps d’aller voir le vigneron que je parlais l’autre fois. 

    J’arrive à Angers à 16 h20, le client est juste à proximité du triangle de l’A11 et A87. ça charge par les 2 côtés, du matos de rayonnage, des racks quoi. Ce n’est pas une usine, c’est une boîte qui doit les recycler. J’en avais chargé une fois dans une usine, une très grosse, à Cornella au sud de Barcelone, c’était en 2013 et c’était pour un entrepôt tout neuf des Routiers de l’Est à Molsheim. Je m’en souviens, car j’avais presque passé la journée pour charger. Ici, pas de problème, il n’y a que 8m, et ça ne monte pas très haut. Cariste encore sympa, 3 4 sangles là dessus, et à 17h10 c’est plié. C’est pour la base ITM de Argentré du Plessis, près de Vitré. 

    Et ben on va y aller tout droit, par Segré. Pause 2 3 courses au Lion d’Angers à Super U et son super parking PL dédié. Merci compañeros Ju, tu nous a dégotté un sacré plan. 

    C’est marrant, Lion c’était une enseigne de supermarché avant, et chez nous c’est devenu des Super U.

    A Segré, à travers encore, via Craon. Il fait nuit, mais là ça m’a bien l’air joli les bleds, ceux du 53, encore plus. La route n’est pas super large, mais il y a de belles lignes droites, tout à la régule. Bref, une bonne Mayenne quoi. 

    Après Craon, dans un bled, Laubrières je crois, il est fléché Fontaine Couverte, je fais un coucou de loin à Dom53. Il est un peu tard, et je n’ai pas le temps hélas de faire un saut à la ferme. Je file dormir à la base, je valide à 19h26, tout est parfait, mega parking, à moitié rempli et éclairé. Je vais voir le poste de garde, je vide au service technique, c’est 8h demain. Douche et tout.

    Je voulais remplir la jerican mais la douche est occupée, alors la fille du poste de garde me propose le robinet de sa guérite. Quelle bonne journée, je n’ai vu que des gens gentils partout !

    Faut jamais désespérer.

     

  • Photos
  • le mousquetaire Bruno29
    la palette rouge, une semaine après
    entre 86
    et 87
    posé, bientôt l'extinction des feux
  • Mercredi 23 Novembre 2016
  •  

    8h je rentre dans la base, direction le service technique qui est l’atelier pl aussi. 

    Ça a l’air d’être le chef d’atelier qui s’occupe de me vider, il est au courant. Il a juste fait Patrick Bourny à l’envers avec son fen en sortant un paquet un peu lourd, heureusement il n’était plus le long du camion. Bien sympa en tous cas. Dans son bureau il y a une photo d’une collection de G garés devant le Mont St Michel . Il se souvient bien de l’époque des G260 avec les semis à étage. Dans les Vosges on s’en souvient aussi, quelques uns ont hélas dévaler des cols faute de ralentisseur. Maintenant les tracteurs sont plus puissants et les semi double étages c’est fini. Comme quoi tout n’était pas mieux avant.

    En repartant vers le camion un beau Fh tractant une semi Netto ralentit et son conducteur me dit salut, un lecteur du site FDR et des cdb. C’est sympa ça. C’est Bruno du 29, un artisan. Il connaît Vonvon29. On a discuté un peu, de diagonale, pont commun, il en est à son 3éme Fh. 

    A bientôt l’ami !

    Je file vers la destination finale du voyage, PSA Rennes. Faut pas loin d’une petite heure. C’est vers les quais de la chaîne de montage. Je m’attendais à des complications comme chaque fois qu’on livre autre chose que des pièces autos dans une usine d’automobile. Faut dire qu’il y a un contact sur le BL. Je vide donc dans un hall par le côté, dès qu’il se libère.

    Une bonne demi heure plus tard, à 10h30 je quitte le site de la Janais. Il n’y aurait pas fallut beaucoup plus traîner, j’ai rv à 11h pour le rechargement. C’est à Grand Fougeray, le même endroit que où j’ai livré des palettes pourries la semaine dernière.

    11h05 , j’ouvre les 2 côtés, au même emplacement que le semaine dernière. C’est des palettes 100x120, donc moins pourries. Une sangle de temps en temps et à midi, c’est plié, avec le sourire de A à Z. Le sourire je n’en suis pas exonéré, me voici chargé pour le 30, les Salles du Gardon, rv demain 14h. En voici une façon originale pour rentrer de Rennes. Ça me plait bien un triangle comme ça en milieu de semaine. Il y a 12t, donc on va tracer un trait en travers sur la carte de France, des routes qui ne me déplaisent pas non plus.

    Nantes, Cholet, Poitiers.... Il pleut pas possible entre Nantes et Bressuire. La 2x2 roule bien, mais il n’y a pas un seul parking. Enfin, c’est gratuit, et c’est très bien comme ça.. Alors je m’arrête seulement après Bressuire pour casser une graine, il est déjà 14h15, mais tout va bien, je n’étais pas en hypothermie non plus.

    Poitiers Bellac, entre Vienne et haute Vienne, c’est bien joli les patelins.

    Une 30’ un peu après Bellac, au programme, un peu de clavier. C’est agréable au milieu des champs, mais il commence à faire nuit.

    Limoges c’est pas trop le boxon pour retrouver l’A20. 

    L’A20 à 12t ça trace. Mais faut faire biper un peu le passango, jusque la sortie 56, direction Figeac. On est venu une fois en vacances par ici en 2006, c’était bien, Rocamadour, St Cirq la Popie, gouffre de Padirac, Cahors, d’ailleurs on s’en était descendu un petit bib pendant le séjour ! Sinon, jamais trop venu ici dans le cadre du travail. Ah si mais ça date, un retour de Suède en couronne d’acier pour Bretenoux, pas trop loin d’ici, enfin si on peut assimiler ça à du travail !

    Ça roule bien vers Figeac, de belles lignes droites. Il y a d’abord un resto, ça parait blindé, plus loin, Livernon avec 2 micros za, pas trop de place, alors je continue et trouve une autre zi à Cambes juste avant Figeac. Il y a un parking marqué interdit au camping car et caravane. Ça tombe bien, j’ai 8h58. Il est 20h30, impec. Juste une petite arnaque, l’éclairage public s’éteint à 21h..

  • Photos
  • ptit dej au coin du feux
    la N106
    et ses cols
    le camion prend la pause aussi
    de rien!
  • Jeudi 24 Novembre 2016
  •  

    Bien dormi, les rideaux de Fh sont bien opaques finalement !

    Pas eu de souci dans le noir, bon j’ai pas une marchandise qui craint spécialement et pas le plein de gazole. Démarrage à 7h30 et reprise des routes de chèvres françaises. Il n’y a pas trop eu la tempête cette nuit,  ça devait être la limite ici. Mais il flotte encore bien, sur Rodez notamment. 

    Il y a le gazole qui sonne, zut, je suis bête, j’aurais pu y penser à Rodez. Ça n’est plus les Access qui vont courir les rues jusque Alès maintenant. Bon on verra, je ne suis pas à sec.

    Pause douche (Déborah) au relais de Bonsecours et un bon pain beurre au coin du feu. Ça fait du bien sous ces trombes d’eau. Ah ben il y a une petite station sans enseigne dans la zone juste à l’échangeur de Bonsecours, le prix est encore abordable, j’en mets un cession de 299€. Ça c’est fait. Le pain, j’aurais dû demander au relais si ils en vendait, tellement il est bon.

    Encore un petit bout de N88 jusque avant Mende puis N106. Là je ne connais carrément pas, ça roule un peu moins bien, il y a moins de peuple aussi. C’est sympa quand même comme route, col de Montmirat, la descente est longue et sinueuse, mais à 12t, ça va tout seul. L’autre d’après, le Jalcreste est plus tranquille, et pompon, en descendant, je trouve du pain dans une superette Vival qui fait resto aussi. Des ouvriers sont attablés, l’endroit est bien sympathique.

    Je file vers Alès, il y a un barrage avant d’arriver. Que c’est joli tout ça, même quand il pleut. 

    Aux Salles du Gardon, rien indique la za que je cherche, je passe de l’autre côté et finis par tomber dessus. C’est un dépôt de logistique, il est 13h35, il y a personne. J’appelle le contact marqué sur le bl. Ça va arriver. Je casse une graine vite fait. 14h, un type arrive, je suis bien placé, je peux ouvrir les 2 côtés. Ça pleut bien mais ça pourrait être pire. C’est un dépôt de flotte Quézac. 14h35, tout est refermé, signé. Comme prévu depuis avant hier je recharge demain des bobines sur St Chély d’Apcher. Mais apparemment il n’y a rien pour faire un petit saut pour remonter là bas. Ni même encore de lot à remettre demain avec. Ça parait encore très calme les jours ci. Alors je quitte les Salles du Gardon en reprenant mes pas de l’aller. Je suis venu ici une fois il y a très longtemps, dans mes années Sceta, j’avais chargé du France telecom dans une câblerie fermée depuis un moment je crois. Je me demande même si ce n’est pas où j’ai vidé, ça ressemblait à une usine désaffectée. 

    Il pleut trop fort, sinon, je me serais aller voir de près le barrage vu à la descente. Voir de quand il date, ça doit être marqué sur une plaque. Chez nous à la Bresse, on a un barrage aussi, et il a fait un peu l’actualité les temps derniers, car la plaque inaugurative a été déboulonnée, il faut dire qu’entre temps, la municipalité a changé. C’est marrant, enfin pas de trop...Il n’y a pas qu’au niveau nationale que la politique ne vole pas haut et qu’on parle de réécrire l’histoire.

    Je fais la pause 30 ‘ plus loin plus au sec, en haut du col de Montmirat. Je fais 2 3 photos et attaque le ménage dans la fosse de la semi. C’est apparemment 5 bobines, alors ça va tout occuper en espace, et c’est bien poussiéreux.

    Je retrouve plus haut  l’A75 là où je l’ai quitté ce matin, pour filer au nord pendant une petite demi heure.

    En arrivant à St Chély, on voit l’usine indienne de loin. Il y a un beau parking public devant, et un resto dans la rue. 

    On devait être bien ici.

     

  • Photos
  • fertig!
    ça change de l'A31 en repartant de Florange
    A75 spirit
    N7
    plus encombrant que les coils
  • Vendredi 25 Novembre 2016
  •  

    Douche et pain beurre à cette bien bonne adresse,bien mangé hier soir, menu unique, c'est un critère positif pour moi, pas besoin de toujours manger la même andouillette ou le même cordon bleu que sur la N4 ou ailleurs!  

    Je vais voir au gardien, hier soir on m'avait dit que ça commençait à 7h30. Je m'éxécute, ça part mal, le n° de commande que j'ai sur le fax de ceux qui nous affrêtent (une grande maison du 71) n'est pas bon, il faut 5 chiffres. je suis en plan avec un lituanien. J'attends 8h, et sonne l'alsace. ça ne sonne pas, à aucun poste. J'appelle Maxime sur son portable, ils ont un problème de téléphone depuis hier soir..

    Bon, il appelle le 71. par retour, il me dit qu'une dame de la boite du 71, qui ont un dépôt ici va venir me voir avec le n°. Elle ne tarde pas, elle vient juste pour contrôler les epi, sangles, gommes....., un peu tout. Bon, elle ne vérifie rien du tout, elle est sympa et me fait confiance, c'est la procédure. Et j'ai le sésame pour rentrer à 8h20.

    Portier, bascule, bureau, j'ai une porte vers laquelle me diriger. Je me pointe devant, ma retenue légendaire m'incite à d'abord aller voir dans le hall à pied avant de rentrer. pas de souci, le pontier bien sympathique me dit de rentrer. Dehors, alors que je ne pensais pas gêner, un gars au volant de son fen gesticule en me montrant mon camion, il a pas l'air content que je ne sois pas garé dans un emplacement. Je fais pas trop attention, et rentre tout de suite le camion pour ne plus déranger ce monsieur excité. Au passage je suis content, notre ancien président a déjà viviblement retrouvé un job!

    Faut ouvrir le toit et un côté, la fosse est prête depuis hier après midi. Juste laissé quelques trappes pour caler entre les bobines comme je n'ai que 2 paires de ranchers. Ce doit être la 1ere fois en plus de 6 ans que j'ai cette semi que je la charge de petites bobines au lieu de 1 ou grosses habiutuellement. C'est assez rapide et avec le sourire. Et l'accent de la Lozère rend la chose plus gaie qu'à Florange entre autre. Faut ressortir pour sangler, sans oublier de se garer dans un emplacement. 5 bobines, 2 sangles à l'intérieur de chaque, ça fait 10. Une demi heure c'est arrimé. je repars à 9h50 que le tel sonne, le tel remarche apparement en alsace. Pascale a un complément de 4m sur le Creusot. On table sur 16h là bas, en sachant que je compte bien y être avant.

    Faut traverser tout St Chély pour ré-enquiller la Autovia 75 libre de peaje. Qu'est ce qu'on est bien ici, rouler entre les prairies de bovins qui broutent, le viaduc de Garabit où je n'ai pas encore le temps d'aller le mater depuis l'aire de repos qui lui est dédiée. St Flour...Dans ces décors, les rampes à 6% passent toutes seules, et ça dérouille un peu le VEB, en 10e, c'est impeccable, pas besoin de plus, on exploite le moteur sur toutes ses caractérisiques!

    Et ça trace encore bien finalement, on est vite à Clermont.Presque A75 de moyenne quoi..

    C'est le gros brouillard un moment au dessus de Clermont jusque Gannat ou je quitte l'autobahn. St Pourçain, la N7, y a du peuple par ici. Le temps s'améliore un peu sur la RCEA.

    Je suis pas loin d'arriver au client au Creusot en 4h30. Il est 14h20, Il me manque peut être 5', alors je fais une 45' entre 2 rond points et casse une graine. mais ça passe pas vite une pause quand on est à 2 pas de son objectif..

    En arrivant au client, je reconnais, le nom, la rue me disait quelque chose. J'y ai amené un moule d'emboutissage il y a 1 ou 2 mois, alors que j'emmenais un coil à Gueugnon. Je tombe sur un jeune, qui ne pige pas du tout ce que je charge. je sais que c'est des chutes, et vu le client en Alsace ce doit être du polystirène. Le type, bien timide avec ça m'emmène vers le bureau du grand patron, il n'ose pas tocer à la porte, la totale quoi. Le patron, la bonne soixantaine, a l'air bien sympathique et est tout à fait au courant de l'affaire, ce doit ête lui qui a commandé le camion. Je lui dis 4m? Il me répond possible, j'ai dmeandé 10m3.

    Il dit où ça se charge. Nous voici parti derrière l'usine. J'ouvre l'avant pour coller contre le tablier. En voyant le paquet, je me dis qu'on ne mettra jamais tout sur les 4m. Le jeune gars et un des ses collègues me passent les sacs, dont des plus lourds avec des blocs de polystirène bien compacts, ce doit être des caracasses d'emprunte pourles moules. Le reste c'est plus léger, c'est des sacs de billes de polystirène. Mais c'est un peu merdique, les sacs sont percés ou bien percent. On en fous partout. je suis tout blanc. On met ce qu'on peut,en hauteur. Alors que je compte décreter que les 4m sont bientôt comblés, le big boss revient, et constate qu'il s'est un peu gouré dans son diagnostic du volume. Il dit qu'on a qu'à arrêter, qu'il mettront dans le prochain. ma foi, je ne vais pas parlementer, ça m'arrange, on aurait pu tout mettre, mais si il faut ensuite passer son lundi matin à dépoussiérer les bobines, ce sera un peu énervant.En tous cas, ce monsieur vot pour qui il veut, mais je le verrais bien Filloniste, il a des projets,il fait des prévisions, mais c'est pas forcément réaliste..

    Papiers finis, je me passe un gros coup de souflette partout, ça gratte. Je repars à 16h. 

    ça bouchonne comme il faut au rond pont entre St marcel et Chalon, c'est pénible, personne ne facilite le passage, le vendredi soir c'est chacun sa fiole. J'enquille la 73, en toute légalité, j'ai chargé dans le 71, héhé.

    je mets un peu de gazole au Cora à Dôle. J'enquille l'A36 à Dôle aussi, de là il faut 2h15 pour Mulhouse. L'A36 est chargé en pecos qui remontent, du CZ et PL, des vrais, qui ne bossent pas pour des groupes français. Les gars ils commencent à rentrer au bercail le week end et c'est très bien.

    je pose le camion à Mulhouse il est 20h20. La V40 démarre, c'est toujours du temps de pris pour le week end!

    A lundi!

  • Photos
  • un peu pénible
    Belfort zentrum
    Belfort aux Alsthommes
    Audincourt sur le Doubs
    Bientôt à tout à Lure
  • Lundi 28 Novembre 2016
  •  

    Ça caille bien ce matin, pas spécialement visible au thermomètre qui est dans les 0 ou 1 mais plutôt au ressenti. Pas grave, ça démarre de Mulhouse à 6h50. Je dois vider les chutes de polystyrène à l’usine Knauf de Ungersheim. Par où passer ? Aller va par l’A35 jusque Ensisheim. J’arrive à l’usine à 7h15, déjà des camions en sortent. Je m’inscris, au expé, et j’ai une place tout de suite à prendre. J’ouvre le côté après ne pas avoir oublié d’enfiler la combinaison de travail. 

    Les 2 caristes vus au bureau viennent avec des fen à pinces, je leur balance les sacs de billes, ça continue de dégouliner partout sur le plancher. Et ce vent qui est vraiment énervant fait voler partout dans la semi...

    Une fois vide, je referme, et balaie le plus gros et mets dans un sac, un coup de balai vite fait sur les bobines. Et coup de soufflette sur le bonhomme avant de repartir.

    Direction la célèbre usine de Belfort pour larguer les bobines. Je rechope l’A36 via le florival, la 2x2 qui descend de Guebwiller. Un peu après, je m’y attendais, je croise Julien Bochumer qui a déjà bien bossé, lui.

    J’arrive à Belfort à 9h25, rentre assez facilement sur le site, parce que des fois ça bouchonne au poste de garde, et il n’y a pas de politique en campagne, ça aide aussi. 

    J’ai un genre de badge à poser sur le pare brise pour franchir une barrière, mais que je ne pourrai hélas pas garder collée au pare brise comme une box autrichienne, tel un trophée, un genre de mini echarpette moderne quoi. 

    Je vais à la porte prévue dans l’usine, mais c’est juste une réception administrative, il faut aller vider à l’opposé de cette porte. Au bon hall, le pontier qui n’a pas l’air bousculé, n’espère qu’une chose, que j’arrive à rentrer l’ensemble complet pour pouvoir refermer la porte, parce que ça souffle et ça caille. Il y a des palettes stockées mais ça rentre tout juste. Il commence à vider au fur et à mesure que je dessangle. Ça va, ils ne sont pas trop  ayatollah de la sécurité, on peut se trouver dans la semi pendant les manoeuvres. Je le guide même avec sa pince. Bon problème, à la 3ème bobine, le pont est au bout, faudrait que je recule mais il faut bouger pas mal de palettes. Bref, faut prendre son temps. Une fois vide, quand je referme la fosse après avoir encore enlevé une pelle de polystyrène, le pontier remarque que je suis vosgien. Lui est originaire de Cornimont, mais ici depuis 35 ans.

    Je lui offre un café pour cette retrouvaille de voisins.

    Je repasse au bureau de la réception pour la signure et remets en route pour aller je ne sais où. Faut peut être que j’appelle.. Le tel sonne juste à ce moment, c’est Pascale,. Je prends déjà 7m20 d’emballages à Audincourt pour le 89, à mettre aux portes et complète à Mulhouse, pas demandé pour où.

    J’arrive chez Peugeot Japy, le long du Doubs à Audincourt à 11h45, je croise un cariste qui s’arrête, il est au courant de ce que je prends, merveilleux. Il me dit d’avancer au fond, et il arrive. J’ouvre les portes, il revient, mais ce sera un autre cariste qui s’occupe de mon cas. Il me donne un tire pal et c’est parti. Ils sont bien pourris les emballages, des bacs en aciers tout rouillés, crades, et avec plein de flotte de dedans pour certains. Bref..

    En arrivant à la fin, c’est une pile seule qui boucle le camion, on est au ras de l’arrière, le cariste s’obstine à la mettre alors qu’il aurait fallut virer le tire pal... je lui dit de la ressortir et qu’on la remettra au milieu. Mais il vise mal, et une de ses fourches passe sous la tôle alu de l’arrière du plancher, crac...là j’hurle comme un malade qu’il recule, mais au lieu de reculer il lève....2éme CRAC ! Purée je deviens fou, je gueule tout fort, alors il essaye direct de redresser comme il peut cette foutue tôle. Je lui dis de laisser tomber, c’est bien, c’est bien... Il a pas l’air aidé, pas trop fûtfûte, j’aurais pas dû hurler comme ça. Ça m’arrive jamais d’ailleurs. La tôle n’est pas morte, faudra juste bien la refixer et faire attention cette semaine aux mises à quai. Aux papiers le type se confond en excuses, me remercie (je sais pas pourquoi)... Mais cette tôle m’agace, je l’ai déjà remplacée une fois, refixer plusieurs fois dont une en me presque retournant un ongle avec la pince river, ça fait 6 mois, l’ongle vient seulement de finir de repousser... Alors voilà sans doute la cause du pétage de plomb, sans parler que la tôle presque en dentelle ça fait un peu con même si je ne suis pas le champion de la maniaquerie..

    Bon je me barre, fatigué de mon énervement, heureusement que ça ne m’arrive pas souvent.

    Je casse une graine à la Porte d’Alsace, une caillette achetée dans le 48 jeudi, réchauffée avec de la moutarde et des pâtes c’est bien bon et ça réchauffe.

    J’arrive à Mulhouse au guichet national à 14h. On fait le débriefing de la semaine précédente, que je lui dis avoir appréciée. Là je complète avec du 27 Brionne, et ai le billet retour, du 27 aussi. 

    C’est dans l’usine, des emballages vides au parc 4C1. Ma foi, ça va, je n’y passe qu’une bonne heure. Mon camion dégouline a des fuites à causes des supers emballages pourris chargés avant midi, bonjour l’état du plancher et de la fosse encore...Pauvre semi, elle cumule les merdes en ce moment.

    En partant d’ici, j’ai hésité à repasser par La Bresse pour passer refixer la tôle chez le carrossier, j’en serais quitte et je pourrais m’économiser un ongle écrasoretourné (ça fait mal !) , mais je n’ai vraiment pas le temps ; Tant pis, je file sur St Florentin direct via Vesoul et la 19. je croise Nico du 72 à Mulhouse, ça fait drôle de le voir ici, déjà qu’il a voulut voir Vesoul et surtout qu’il a un 106.

    Sur la 19, à Lure, les travaux de l'achèvement du contournement avancent à grand pas.

    Malgré mes que 8t je ne me fais pas flashé dans la montée à 50 de Vesoul. D’ailleurs je n’ai encore rien reçu de l’autre fois. 

    Le ciel est magnifique avec un soleil couchant sur la Saône à Port sur Saône justement. Le ciel clair comme ça promet une frileuse soirée. 

    Pause 30’ après Malvillers où j’en profite pour repasser un mega coup de soufflette en cabine, je trimballe des billes de polystyrène encore et encore, je dois même en avoir dans le slip si ça se trouve.

    J’enquille l’autoroute à Langres nord et le garde jusque Troyes. Quand je double des collègues, je vois de la bruine dans les rétros à travers les phares, c’est encore les fuites des emballages. Ils doivent être contents les copains, surtout si ils ont lavé samedi...

    Je prends la route de Auxerre avec bien du mal, depuis la sortie d’autoroute n°21 j’ai voulu passer à travers, pour éviter de monter jusque le ring de Troyes, rien gagné, c’était de la route un peu pourrie. Tout est pourri aujourd’hui de toute façon!

    J’arrive quand même rapidement à St Florentin, c’est une grosse usine, Salzgitter, c’est allemand ça. Je suis la direction expédition réception jusque l’entrée. Il est à peine 21h, il y a un bus en attente. Je tombe sur un ouvrier,je demande si je peux dormir là, pas de souci, je peux en face de la barrière. Il me dit même qu’à 10 ou 15’ près on me vidait, ils sont en 2x8. Sinon 5h demain. Impec, pour moi, ce sera un peu plus tard. A part ça, y a douche et tout, c’est bon ça.

  • Photos
  • triage d'emballages
    Pont sur Yohan
    la N13 le matin
    le fret intrus de la semaine
    la N13 le soir
  • Mardi 29 Novembre 2016
  •  

    6h50, je rentre dans l’usine, fait le tour jusqu’aux expé, personne au bureau, dans le brouhaha des presses,  je tombe sur un ouvrier qui avec un fole accent boulguignon me dit que le caliste doit être pale là bas. En effet, je le trouve qui est en train de d’étiqueter des containers. Il me donne le quai, et il attaque. Je l’ai prévenu, les emballages ne sont pas jojo. Il fait donc le tri entre les remplis de flotte toute rouillée et les autres...

    Je suis vide à 7h40 et repars direction la Normandie via la capitale et Sens pour commencer. Faut traverser St Florentin, c’est joli.

    Je m’arrête 15’ petit déjeuner au fournil de Johan à Champigny sur Yonne, ça fait un moment que je n’étais pas passé ici, c’est bien pratique.

    Je prends mon temps, Fontainebleau passe au taquet, pareil plus haut, mais j’enquille quand même la 104 à Lisses, c’est encore rouge sur l’A6 d’après  les p.e.v et sytadin. 

    Ça freine encore bien à droite à gauche en haut de la 118, la pénibilité habituelle malgré l’heure tardive. Bref, je ne me ferai jamais à ces secteurs. 

    N13 à la sortie Chaufour apaisera, de plus il fait beau, c’est quand même le top.

    Je stoppe à 4h30 sur un parking quelques kms avant Brionne un peu après le relais du Paris Caen Cherbourg où pas mal de camionnettes d’ouvriers du TP ou pas sont en arrêt gastro.  Heureusement que les resto ont ces gens, car il y a très peu de camions le midi, quelque soit l’endroit. Moi le 1er , il faut le reconnaître.

    En arrivant sur ce parking, je voyais de loin des camionnettes de couleur genre boîte de TP, tient des gars qui font bande à part, qui mangent à la gamelle ?  mais vu de près c’était pas des ouvriers au volant, mais des ouvrières.. Les pauvres filles, j’espère qu’elle ont au moins un webasto. Je me suis posé au fond vers la sortie pour manger, qu’elles n’aillent pas croire que je suis un client potentiel.

    A peine reparti, je stoppe à nouveau 5’ plus loin pour mettre du gazole à la Access au rond point de la N13 et N138. C’est pas le top de devoir mettre du gazole alors que l’on va dormir sur la N4 ce soir en principe. C’est quand la sainte route de la fauche d’un peu tout.  

    J’arrive chez le fournisseur à Brionne 5’ plus loin. Je l’ai déjà fait quelques fois, au matin surtout, ça s’est toujours bien passé. Mais là, la cour est pleine, le cariste m’accueille en voyant mon bl en disant que c’est vraiment la journée de merde.... D’accord...Je peux me mettre en place, mais il y au ra un peu d’attente. Il n’est pas 13h30, rien ne va encore pas trop mal mais bon.. Au bout d’1h, je commence à faire les 100 pas, passe à la machine à café, et vais me montrer aux caristes. Ils ne m’ont pas oublié, ça va venir. 

    Encore 10’ et enfin on s’occupe de mon cas. A 15h, je suis vide, prends mes papiers signés et reçoit des excuses du cariste.  Pas grave.

    Quoique... je recharge à 70 bornes d’ici. J’appelle Pascale pour l’horaire demain, on en a pas parlé. Elle se renseigne, c’est mort pour cet am. Pffff. Zut. J’en ai marre. 

    Bon, Pascale me demande si je ceux faire une mini zone courte pour occuper jusque demain. Ma foi oui, on ne va  pas perdre les bonnes habitudes. Mais je suis déjà en route direction Gaillon. Elle regarde dans la boîte, il y a du Neubourg(le) pour Broglie, du 27 27 quoi. Je connaissais déjà un Neuburg, mais c’était sur l’Inn. 

     Elle appelle, c’est bon. Hop je vire à droite toute avant Bourgtherolde via des petites routes direction le Neubourg. C’est des engrais. Il y a un tracteur en benne qui charge au godet, ,et on s’occupe de moi après. Comme ça je balaie mes billes de polystyrène en attendant. Heureusement que je ne vais plus charger de la pâte à papier sur les ports du benelux, là bas, la moindre trace de plastique sur le plancher pouvait être la cause d’un refus de chargement, car les papeteries pouvaient refuser à leur tour la marchandise. Le plastique et la cellulose, ça ne réussi pas pour faire du papier.

    Une petite heure après je suis chargé de 45 big bag, avec une unique sangle sur la dernière rangée. 

    Ça va chez un négociant à 40 bornes d’ici. Je l’appelle, pour dire que je pourrais être là à 17h30, je sens la dame hésitante, qui n’ose pas me dire de plutôt venir demain matin. Alors je demande plutôt à partir de quelle heure demain, ce sera 8h. Peu importe.

    Je repars, via un tronçon de la N13 déjà utilisé ce matin, par le Paris Caen Cherbourg. Au rond point de la Total, direction le sud, Brionne. Mon bled est celui d’après. Je tombe direct chez le client qui est un négociant en produits fertiles, il est 17h25. Je vais voir, je dois tomber sur le boss. Pareil,  hésitant, le cariste vient de partir... j’aurais insisté il me vidait,  mais à quoi bon il fait nuit. Je veux juste savoir si je peux dormir dans leur cour. Pas de problème. C’est l’essentiel !

  • Photos
  • froid s'abat sur la normandie
    Gaillon
    Seine ...
    ..et Marne
    betteraves liner
  • Mercredi 30 Novembre 2016
  •  

    Et ben il fait froid en Normandie, -4. Ce n’est pas un vent de Sibérie qui souffle sur la Normandie, et les femmes ne sont pas en colère aux portes des moulins, mais à la radio, Marie Pierre Planchon, qui pour une fois n’est pas en train de se bidonner, nous dit que c’est du froid qui arrive de Russie. Décidément, la primaire de dimanche se traduit déjà par des faits, le sarthois pro-Kremlin tient déjà ses promesses. 

    Pas grave, le suédois lui démarre, alors que je me suis fais couler un café avant ? Gonflé sachant que j’ai fait quelques cessions de 2h de basto depuis hier soir. Mais j’ai un indique, le frigo, si il est toujours en vert, c’est qu’il tourne et qu’il ne s’est pas mis en sécurité. 

    7h45 comme prévu les types arrivent, je me mets en place. La bâche est un peu raide à ouvrir. Ça vide très rapidement au manuscopique, il y a à peine besoin que je passe les anses des sacs dans les fourches. 

    8h20 je me sauve, retour sur mes presque pas d’hier, vers Gaillon. Avant, je fais une pause douche à la Total où j’avais mis du gazole hier. Une bonne douche avec une bonne pression d’eau chaude par ces températures ça s’apprécie, autant qu’une douche froide en pleine canicule, on y passerait les 45’. Mais je ne traîne que 20’.

    Je file à mon bled par le Neubourg, Louviers. Louviers où j’ai zappé une bonne photo de canaux un peu tout autour de la ville. Qu’est ce que je pouvais en savoir, je n’ai aucune culture.

    Gaillon, ce n’est pas mal non plus, même de loin, là j’ai le temps de dégainer.

    Mon client lui se trouve dans la zi en bas. C’est une usine de plastique, ils font des cagettes en plastique, du container. J’y charge de la palette plastique et des coiffes, pour recouvrir des coiffes de bacs vides. Il y a une belle file de camions. Au guichet devant moi, un Roumain s’inscrit, la dame lui explique, nom du transporteur, plaques, signature.... et soupir... De quoi, il comprend le type.

    Mon tour vient, pareil. Ça me rassure, j’ai aussi droit au soupir...

    Attendez au camion....

    J’attends, attends.... Au bout de presque une heure je sonne Pascale, je ne suis pas du tout excédé, mais bon ils nous ont planté hier ces braves gens...

    A peine un 1/4h après, ne cariste me fait signe de suivre au chargement. Ça charge au tir pal. Le bon boulot, c’est pas du lourd. A la fin, les palettes de coiffes font un peu la trogne, ça penche bien, j’arrive pas à en enquiller une. La cariste n’hésite pas à descendre de son fen pour me prêter main forte. Elle sort le marche pied de la semi et monte.

    Vous connaissez le truc ! je lui dis. Mon père est routier, je partais avec tout le temps depuis l’enfance me répond elle.  Ah d’accord.

    C’est chargé à midi, papiers par la cariste même, on évite comme ça le soupir de sa collègue moins rigolote.

    J’ enquille aussitôt l’A13 pour aller à l’assaut de la capitale.

    Ça devrait faire. 

    Je me lance via périf, d’après le sytadin ce n’état pas trop rouge, toujours moins que l’A86. 

    Ça s’avère peu fructueux, c’était surtout pas trop vert...Bref, bien 50’ de Auteuil à Bercy...50’ aussi pour pouvoir contempler le nuage flagrant au dessus de la capitale. Pas joli la pollution.

    C’est toujours un soulagement une fois qu’on voit marqué Nancy via N4, et oui. Je croise Vonvon du 29 un peu après, et je stoppe manger vite fait au niveau de Tournan.

    Un peu plus loin, je croise helder en convoi pulvé, il s’en revient d’Allemagne, place aux jeunes.

    Il fait un temps magnifique sur la N4, j’arrive à faire 2 3 bonnes photos de benneux betteraviers. 

    2eme pause 30’ à Vitry, au relais de Blacy, et il fait nuit.

    Objectif, maison. Si si, j’ai demandé à Pascale pour demain, rien de spécial encore, du moins pas de Dax de Brest ou de truc dans le genre, alors autant prendre du bon temps.

    Je valide 8h49 de volant sur le parking public de mon bled, il est 20h10. 

    On a connu pire situation.