| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, comme toujours dans les patelins. En plus, je valide à nouveau une 11.
Démarrage à 7h50.
Si la 83 est une belle route en général, ce dernier tronçon jusque Montbéliard n’avance à rien. Un nombre pas possible de ronds points. Mais bon, je ne suis pas pressé.
Sur l’autoroute, je croise un copain, Stéphane, qui tourne en régio. Il me sonne. Il va à Nogent en Bassigny. Je lui raconte mon histoire de créneau à 14h mais que je peux me présenter à 10. Il me dit avoir une belle soeur cariste dans cette partie de l’usine, et qu’il peut l’appeler...
Je lui dit savoir penser qui c’est, elle est sympa ? Oui oui. Bon c’est bien elle. D’habitude elle vide les blocs en rebus que je ramène de Douvrin, assez relax, la clope au bec et tout. Mais c’est pas elle qui s’occupe des lingots je pense. Ma foi on verra. En tous c’est gentil à Stéphane d’avoir eu cette idée.
J’arrive à Mulhouse en passant par le quai pour enfin larguer les palettes euro. Mais le cariste est en pause. 20’ d’attente..
J’ai la suite du programme pendant ce temps là, ce sera du Rhône Alpes, enfin du petit, du 01 au départ de Vieux Thann.
Je rentre dans l’usine à 10h pile. Je vais quand même à la fonderie tout de suite en sachant pertinemment qu’il va falloir que j’aile peser à la déchèterie. Il y a déjà 2 camions, un PL et un LT. Le cariste me dit d’aller peser et que ça risque d’être que 13h..
Après la pesée, retour ici, veste longue, pantalon, lunettes, casque, bouchons d’oreille, juste pour aller au bureau qui est à proximité des fours.
Au bureau, je vois la sans doute belle soeur du copain. Pas de problème, toujours aussi sympa, elle me dit d’
Au bureau, je vois la sans doute belle soeur du copain. Pas de problème, toujours aussi sympa, elle me dit d’aller vider de l’autre côté. Tout de suite ? tout de suite... Super. Je me mets en place, tombe la veste, tout le bastringue quoi vu que ça vide dehors. Les 2 côtés et hop ça vide le temps que je rembobine les 9 sangles. Repesée, reEPI pour papiers au bureau, et je suis quitte à 11h30. Le LT referme seulement..
J’ai un sms de Max qui me dit que je rechargerai 10m au 2ème 01, Villieu. Super.
Vieux Thann, c’est la pause. Je casse une graine. Et le changement d’équipe s’opère. Je vois arriver les 2 caristes du matin de la semaine dernière, Catherine et Liliane.
A la radio, sur Culture, c’est toujours la même emission du midi, mais la présentatrice a changé, c’est Olivia Gesbert, une ancienne Mermette, enfin une ancienne journaliste de Là bas si j’y suis quoi. Ça fait un moment qu’elle est à Culture.
13 h15 ça commence à charger, toujours dans une ambiance de papotage.
Je demande au gars du bureau si il sait les horaires du 1er 01, Confort, vu que c’est la même boite qu’ici. 2 ou 3 x 8 en principe me dit il. 14h, je file.
Je vais tenter de vider ce soir, ou tôt demain matin. Mais comme y a le temps, je quitte l’A36 à Baume les Dames pour passer par les hauts, conseil que m’avait prodigué Pierre70.
C’est cool, ça va pas mal, et on arrive après Larnod. Si je compare au passé consultable dans mes calepins, je n’ai pas perdu 5’ que d’avoir gardé l’A36 jusque Besac centre. Bon je suis léger, j’ai pas trop amusé le terrain. Mais à ma grand surprise, si y a des fruitières le longs de cette route, je n’ai aperçu aucune boulangerie.
Pause 30’ au resto du Grand Air avant Mouchard juste pour aller à la douche.
Cette fois, c’est par mail que Max m’envoie la suite, il y aura 3m à prendre à côté de Confort pour Etupes. Etupes, ce serait vraiment mieux si je pouvais le revider cette semaine. Ça me Conforte d’aller au 1er ce soir.
Orgelet, Vouglans, je ne m’en lasse pas. Et l’été qui joue sérieusement les prolongations est là aussi pour aider à bosser tout sourire.
A Lavancia, je stoppe au petit ITM, c’est facile à garer. Mais le parking est bien vide, il n’est pourtant que 18h40. Je vais voir de près, il y a une affiche « fermé pour cause d’inventaire »...
C’est pas que j’ai des gros besoins, mais la flotte commence à faire défaut, et l’essentiel aussi. Si je bivouaque chez un client ce soir, faut prévoir quand même. Ou alors si j’allais manger au Relax à Maillat. Un bail que j’y suis pas allé. Mais je veux pas de trop, sinon, je vais encore prendre 10ks rien qu’en voyant le buffet d’entrées...
Je sors à Nantua et tombe sur un autre ITM, ouvert celui là, à Montréal la Cluse. Impec.
Je fais la fermeture du magasin puis file à Confort via Nantua centre et la 84. J’aime bien ce secteur, c’est trop chouette et les souvenirs de 340 direzione Italia ressortent toujours.
Pour Confort, c’est d’abord la route de Champfromier, puis à droite un peu avant. Puis on enjambe des gorges via un pont nommé Pont des Pierres.
J’arrive à la boîte, c’est bien ouvert, mais au quai, c’est marqué 8h 17h... Il est 20h. Je trouve un gars bien sympa en prod, et m’emmène vers le magasinier. J’explique qu’on m’avait dit que je pouvait vider.. Bon pas de soucis, il me vide. Super. En plus, cette fois je fais gaffe au quai bien trop bas, où j’avais touché un faux la semaine dernière. Je baisse au taquet la semi, et ça se passe bien.
20h30 c’est vide, retour sur mes pas, le pont tout ça et direction Champfromier 15’ de là.
La boîte tourne aussi, il y a de quoi garer. Il y a déjà un camion Roumain qui dort à quai à la réception, je vais vers les expé, ou un Italien est à quai aussi. Je vais au parking à côté, là c’est un Slovaque qui est rideaux tirés. On verra ça demain.
J’ai faim là !
Encore une bien bonne nuit, comme toujours quand on est devant chez le client, qui plus est en pleine nature, à la montagne. Dans quel autre métier on peut vivre ça ?
Les expé n’ouvrent qu’ à 8h, mais le slovaque fait les 100 pas devant la porte. C’est que Trnava ou les alentours, c’est pas la porte à côté. Les gars, ils deviennent comme nous, ils ont envie d’avoir une vie, et c’est très bien.
7h55, je vois un type des expé, « Etupes ? » il me demande, oui. Faut que t’ailles à la réception, c’est des emballages vides.
Je suis attendu, c’est déjà ça.
Je file de l’autre côté, il y a toujours le roumain, il commence à se vider, alors que le type de la réception n’est pas arrivé. Il y a du personnel féminin, intérimaire au vu des gilets fluos, qui mettent des pièces en boite. Le responsable arrive enfin. Il est 8h15, peu importe, c’est peut être l’ horaire officiel, j’en sais rien.
Le chauffeur roumain a l’air habitué et fait sa soupe avec le tire pal.
Le responsable s’occupe de moi enfin, car il avait l’air plus préoccupé par le personnel intérimaire, leur disant déjà qu’ils iraient boire le café bientôt. Il y a bien mes emballages, mais comme toujours à ce quai, il ne peut pas rentrer dans les semi vu la hauteur du mat du fen. Ça se passe donc toujours au tire pal et le tire pal est déjà pris. Il y en a un 2ème, mais il ne fonctionne soi disant plus. Alors faut que j’attende que le collègue se Carpate. Sa Schmitz m’intrigue, les ranchers sont bizarres, les planches aussi, des renforts partout. Qu’est ce encore, une dernière évolution de la norme XL, pour revendre un peu de semis ? Non le Roumain m’explique que c’est un double plancher amovible. Ah ben oui, je pige maintenant. Sûrement conçu pour un boulot spécifique, genre palettes légères, je ne vois gerber 25t flotte là dessus..
Bon ça n’avance pas si je discute en plus. Je vais voir le tire pal mal en point, qui finalement fonctionne très bien, faut juste tirer une ficelle pour redescendre les fourches. Bon ben je peux me charger. Faut juste que le chef me dégerbe les piles de palettes de boîtes vides. 8h55 je repars enfin avec ces 3 malheureux mètres.
Retour sur mes pas jusque Nantua où j’enquille l’A40 afin que je Ceignes le budget autoroute de la sté... Mais au moins je ne mets qu’1h20 pour rejoindre le 3ème et dernier point de cette folle mission, Villieu-Loyes-Mollon, c’est un peu avant Meximieux. Bled étroit mais la boîte est bien indiquée. Je l’ai déjà fait une fois en foulée depuis Vieux Thann.
Il est 10h15, je suis direct accueilli par un soupir par la dame de la réception. Mais un soulagement suit aussitôt quand j’évoque le fait que je reprends 10m de vide. Ah c’est vous qui rechargé, bon ça fera de la place comme ça.
J’ouvre les 2 côtés pour ne pas péteuiller, et une bonne heure plus tard c’est reparti. Le bon boulot pas pénible existe encore. Enfin, je suis quand même plus lourd qu’à l’aller, oui des emballages et intercalaires repliés ça en fait plus, disons qu’il y a plus de 10t maintenant.
J’essaies de repartir à droite, vers Pont d’Ain via une petite D parallèle à la 84 pour éviter le bled de Villieu. Naturellement une interdiction se pointe au niveau d’Ambérieu, donc à droite sur 10 bornes, puis la 84 à Ambérieu. Je sonne le père Max pour confirmer que je viderai le Etupes et qu’il prévienne Vieux Thann, ça fera dans les 17h. Pas de soucis, je peux y aller. Il n’y a pas de taf après, mais vu le programme de lundi, je préfère est vide ce soir, comme ça lundi 1ère heure je pourrai aller charger, évitant ainsi le risque d’un changement de programme.
Juste l’autoroute pour contourner Bourg, puis c’est l’habituel N83. Cassage de graines à l’ombre après Joudes sur un parking ombragée. En fait, c’est un ancien tronçon de la nationale qui a été rectifié. C’est déjà vieux mais je m’en souviens, le 340 en chiait dans la reprise en bas du virage.
A Larnod, comme hier, je passe par Fontain, je reste sur les hauts. Bonne route, et on est vite à Baume sans s’énerver dans les stau bisontins.
Je prends quand même l’autoroute à Baume, faut pas que je me pointe non plus à 19h chez les filles à Vieux Thann.
Etupes au Gefbox, ça vide tout de suite, alors que c’est blindé de camions, parfait.
Vieux Thann, il est 17h10, le n° quai de suite. Un Gefco arrive de manière normale, c’est à dire arrogante, le temps que j’ouvre mes portes, il se met au quai qu’on m’avait dit. Pas bonjour, rien, j’adore.. Faut pas relever, je prends celui à côté. Le genre qui doit venir charger le Mulhouse ou bien Sochaux tous les jours depuis 15 ans peut être...J’aime autant pour lui que pour moi. Enfin, on est habitué à ce genre de comportement dans le transport en industrie automobile. Je suis chez moi j’ai un créneau.
Qu’importe, les filles attaquent les 2 camions et je repars avant lui !
Retour à Mulhouse, je valide la fin de semaine à 18h10, curieux de voir si la break suédoise va démarrer, bien 1 mois et demi qu’on y a pas touché.
Ça démarre, donc maintenant c’est le week end qui démarre également !
Il pleut, ça bouchonne, 1h30 de bagnole, la vallée de Thann a des airs de rentrée ce matin.
Je démarre de Mulhouse à 8h, trempé, toutes mes vestes étaient dans le camion.
Direction Hésingue, la Suisse quoi. Alors ça bouchonne aussi avant St Louis, je quitte l’A35 bien avant à Bartenheim et achève via les petites routes et petits bleds, Blotzheim...
J’arrive chez le client à 8h40. J’ai un quai de suite, malgré la tête du type qui m’a reçu. C’est dingue comme la météo joue sur l’humeur des gens. Le chargement commence et s’effectue très lentement. Mais de mon côté ça va, l’humeur est bonne, le chargement est assez cool, du polystyrène, et la destination aussi, Pibrac, ça sonne sud ouest ça. Mon tel a sonné, j’ai zappé, c’était Pascale, je rappelle, en espérant que ce n’est pas un changement de programme. Je tombe sur Dédé, non, pas de changement, Pascale voulait juste savoir vers quelle heure je serai là bas demain. Sans trop me mouiller j’annonce fin de matin.
Chargé à 10h20, en quittant la ZI, je vois fléché Belfort, ah ben je vais suivre, le Sundgau avec 1T5 ça devrait aller. Je réfléchi au reste de l’itinéraire, j’ai étudié ça hier soir, il y a 60 bornes de moins via la N88 par rapport à Limoges, et zéro péage pratiquement. On va faire comme ça, c’est pas tous les jours qu’on a 1T5.
Il pleut toujours, c’est malin, on va salir le camion, surtout que je passe devant une cimenterie à Altkirch. Si, y a du positif, ça rappelle la ex allemagne de l’est !
ça ne perd pas de temps car à peine une heure après je mets un peu de GO à l’Auchan de Belfort.
Je croise l’hispano alsaco franc comtois Julien et son Fh métal au niveau de l’aire d’Ecot.
Je garde l’A36 jusque Besac centre. Non je ne passe pas via Baumes les Dames, la grimpette avec mon poids plume vont faire patiner mes pneus slick spécial été indien. Après 3 hivers, ils arrivent au bout du retaillage, mais j’en suis content, ils ont bien tenu pour du pneu hiver malgré la chaleur.
Il est 14h20 et j’ai faim alors pause 30’ blanquette maison made by my chérie, au bled bien nommé de St Amour, j’ai roulé 4 h30 depuis ce matin.
N83 jusque Lyon les Echets, malgré le contournement chiant de Bourg. Mais je pense pas qu’on perdre du temps.
C’est le début des heures de pointes, ça freine bien au bout du BP Lyonnais, ainsi qu’à Givors.
Kifkif à la sortie Stéphanoise jusque Firminy, en plus il pleut à nouveau.
Plus bas, vers le Puy ça s’arrange. Bon ça circule aussi, c’est la sortie du boulot aussi. Alors que je m’apprête à me régaler de la vue sur la butte de Polignac, un conducteur en face me fait de grands gestes, c’est Jérôme à bord de sa Toupynette qui rentre aussi du boulot. Il fait demi tour et on peut se serrer une louche et faire un petit point sur les vacances et la reprise, sympa quoi. Il faut le faire en tous cas, croiser une connaissance alors que l’on ne l’avait pas prévenu, sur cette francilienne qu’est ce contournement du Puy provisoire (mais qui dure).
De là il me reste une heure à rouler si je boucle à 9. Heure que je ne vis pas passer car j’aime bien ce tronçon sur le plateau, ça fait trop ouest espagnol, vers Lugo, et la route aussi, ça avance.
Je stoppe au tout début de la Lozère après avoir transité sur le petit morceau Ardéchois à Langogne.
Une bonne place juste avant le pont de l’Allier, quelques camions et campings cars. Un petit resto sur place va faire l’affaire.
5h15 décollage, j’aurais bien fait 11h, mais j’ai dit que je livrerais le matin, alors au bénéfice du doute de pouvoir passer en 4h30 je pars déjà. Dommage, j’aurais bien pris le petit dej dans ce petit resto très sympathique où tout est nickel de la douche au plateau de fromage en passant par les saucisses lentilles. Tranquille et tout, bref, l’anti resto N4. Pas étonnant que le piscineur du 70 nous l’avait recommandé.
Et tôt, ça va pouvoir rouler au taquet. Enfin avec méfiance quand même car ça flotte un peu.
Il fait nuit c’est dommage, on voit rien, ni de Mende qui passe au taquet.
Une fois l’A75 aux aurores, c’est dégagé, je crois reconnaître le joli CR Iveco des fenêtres de l’Aveyronnais Alex qui doit monter en Rhône Alpes.
1er fractionnement de pause à Bonsecours pour la toilette et un bon pain beurre.
Rodez, il est 8h, ça ne roule plus au taquet, c’est pas aussi chiant que le Kölner ring mais presque. Il y a même des bouchons en Aveyron, je savais pas.
C’est moins pire à Albi. J’appelle Mulhouse pour le programme, car pas de nouvelle depuis hier. On ne m’a pas oublié, il y a un retour dans le 09 pour livrer jeudi dans le 25, alors en attendant, Pascale me cherche un petit truc à faire avant.
Il va pas manquer grand chose pour arriver à Pibrac, alors j’en profite pour aller prendre un café avec un ex lorrain, Fredische Warrior. Ça fait drôle de se voir par ici.
J’arrive chez le client à 11h05. Il fait dans le béton, mais comme le béton c’est pas très isolant, c’est vecteur de pont thermique, je dois emmener des pièces en polystyrène pour remédier à ce problème..
Dans ce temps j’ai le petit régional qui tombe, ce n’est même pas du régional, mais du communautal. 31 pour 31, et à livrer que demain matin à 7h30, super...
D’abord faut vider, il y a 2 espagnols en volumineux qui vident des autres sortes de polystyrènes puis c’est mon tour. Il faut tout, le gilet, le casque...l’accent toulousain a beau rendre sympathique cette contrainte, par 30 degrés c’est dur quand même. Bon comme ils sont sympas, je lève un peu le côté pour aider au passage en hauteur
Je suis vide avec le sourire à 12h40.
Go le sud toulousain, Muret. Je mange pas, je fonce là bas, des fois que j’arriverais à vider en foulée.
C’est toujours dans le béton, j’y suis à 13h15. La dame du bureau me donne mon bon et je dois attendre le cariste. Je casse une graine en vitesse. 13h30 ça commence, vite fait 15 pal par les 2 côtés sans tomber les poteaux, soit moitié moins de planches à tomber.
14h je pars comme sur des oeufs vers le client proche qui Leroy à Roques...
14h10 je me pointe sur le parking, suis réception. Je ne m’avance pas jusqu’au bout avec le camion. Je tombe sur une dame, bon c’est mort, c’est réception que de 7h30 à 13h, pas négociable. Super. En plus je ne peux pas passer la nuit sur le parking. Je peux juste rentrer à partir de 6h demain.
Pour avoir fait la même tentative une fois à Vourles, là bas, ils m’avait laissé dormir dans le site. Enfin Vourles c’est particulier, c’est vraiment sympa là bas...
Je cherche un peu par tous les moyens qu’offre la technologie pour voir si il n’y a pas un resto routier ou une station dans le secteur, mais niet. Je cherche si des fois une piscine serait construite dans le secteur, oui, dans le bourg à côté, mais visiblement pas accessible en pl. Bon ben tant pis, je me pose dans une rue derrière entre le ce magasin et un des ses confrère suédois. Pas grave on se décrassera à la jerican qui est pleine. La vraie vie de peco, un grand voyage, un petit cabotage chez les autres, et un grand voyage...
Quand je regarde où je dois recharger demain, j’ai un peu les boules, c’est à Auzat au fin fond du 09, j’aurais été bien au frais là bas ce soir. Mais je suis quand même content d’y aller, même que demain.
6h, je file vers le LM, trop peur qu’il y ait une armada devant, la rue s’est bien remplie depuis hier. Mais non, je suis bien le 1er, je me mets à la place qu’on m’a montré hier. Bon ben les seules personnes qui sont là, c’est les men in black qui déverrouillent les divers portails. Comme c’est pas ces baraques à frites qui vont me vider, je déjeune pour passer le temps, puis fais les carreaux. Bref c’est chiant quand on veut être le 1er.
7h00, ça arrive. Je vais au bureau à quelques dizaines de mètres de là. Je suis au bon endroit, un cariste va venir, je peux ouvrir.
7h25, 30, 35, 38.... rien. Je vois juste au loin qu’ils chargent leur camion.
Je retourne au bureau un poil excédé, truc qui m’arrive pas souvent. « Ben ils chargent d’abord notre camion.... ».Oui je vois bien, mais hier on m’a dit que j’avais rendez vous à 7h30, je n’ai pas moufté, et là il est 40 et ça ne bouge pas. « oh, si vous êtes pas content vous repartez.... ».
Bravo, c’est qui parle mal à l’autre là ?
Je retourne tout aussi excédé vers leur camion, ça discute. Un cariste vient de suite vers moi et s’occupe enfin de mon cas..
Bon 8h15 tout est oublié, je suis vide. Enfin oublié, zut, un rendez vous c’est un rendez vous...
Direction le sud, Pamiers pas la RD, puis la N20, Foix tout ça. Ça doit ma 1ere dans le 09.
Au bout de la 2x2, à Tarascon d’Ariège, j’arrive derrière un Mauffrey ! Ce n’est ni une immat vosgienne ou polonaise, mais luxembourgeoise.
Dans le bled il va tout droit vers Ax les Thermes alors que je dois bifurquer à droite pour grimper une petite vallée.
C’est bien joli et tranquille, je ne croise aucun camion. Le thermomètre descend. J’arrive dans l’usine de flotte qui est bien après le bled de Auzat il est 10h. Il y a un camion à quai, un conteneur TAB. Je prends la place après il est 11h. Le cariste approche les palettes et on les met en place au tire pal électrique. Heureusement car le soleil donne, et le thermomètre prend 10 degrés d’un coup.
1 h et environ 25t plus tard je repars après avoir avalé une bricole.
Si on est à + de mille mètres d’altitude, la descente est assez douce jusque Tarascon. Enfin, Tarascong, cong !
Vu où je suis, j’oublie Toulouse et la N88, c’est bien plus long et je suis bien trop lourd pour aller bouffer du frein au Puy. Alors je bifurque à ma droite avant Pamiers sur Mirepoix Carcassonne.
J’avais appelé Pascale ce matin en chargeant avant midi pour lui dire que je serais sur Besac demain en matin, alors j’enquille l’A61 puis l’A9. ça avance bien mais c’est ennuyant. Je passe Montpellier et m’arrête à Lunel pour mette de l’Adblue et faire la pause. L’Adblue occupe déjà bien, il faut pré payer. La caisse est blindée, il y a des bus de vieux. Mais la caissière est sympa, elle me fait passer devant. Ça n’a pas l’air de plaire aux anciens.
Adblue fini, parking puis retour à la station pour la douche cette fois. Idem à la caisse, des papy mamy plein. Mais j’ai mon jeton assez rapidement. Je pige juste pas du tout comment fonctionne l’accès, je mets le jeton dans la poignée de porte, mais ça n’ouvre pas. Je retourne à la caisse, la dame me redonne un jeton en faisant les gros yeux, je demande comment ça marche, « ben vous mettez le jeton et vous ouvrez », ah bon... Je ressaie, rebelote... Retour en caisse, cette fois ci un collègue de la caissière se décide à venir m’aider avec un nouveau jeton.
Il le mets et tapote un coup et ça marche. On m’avait pas dit qu’il fallait procéder à la française...
Du coup je dois speeder pour prendre la douche, j’ai assez perdu de temps, et l’amplitude tourne. (à cause de LM...)
Après la douche, je me paie un cône glacé, là encore, le club du 3ème âge squatte toujours la caisse, mais je m’en sors encore bien.
Bref je n’ai pas vu passer ces 45’...
Reste à rouler un peu plus de 4h, ça va ça roule bien.
Il fait beau, c’est encore l’été, les doryphores en moins, c’est cool.
Je croise plus haut une armada d’Ardèchois, le très jeune Mich et le très moins jeune Phil.
Lyon, c’est tard, alors ça roule, je prends le Bd périf pour mettre du go à la Access de Bron.
Je rechope la 83 aux Echets. C’est bien parce que à l’heure ci le soleil se couche sur les étangs des Dombes.
Je stoppe juste avant Bourg sur la grande place de Servas. Il est 20h50.
6h05, ça déborde un peu et je pars sans déjeuner en plus, les cadences infernales quoi. D’autant plus qu’il faut se taper le contournement de Bourg en Bresse, enfin, c’est un bon moyen pour mettre les pneus à température. Le contournement du Puy, c’est les freins qu’on fait monter en température. Bref, la mécanique souffre cette semaine, je l’abîmais moins sur les joints de plaques de béton des autobahn.
Dans le but de ménager un peu cette dernière je n’opte pas pour le petit dej à Villemotier car le demi tour dans le fond du parking est mortel à charge, il est plus sage de s’arrêter à la boulangerie bien après Lons, à Mantry, on se gare en ligne droite juste devant. Bon plan à relever, il y a le café.
Le resto après, dans la descente, on se demande s’il est encore ouvert, à force qu’il y ai toujours la chaîne à l’entrée de ses parkings, procédé très accueillant...
Mon bled est au sud ouest de Besac, sur la 73, j’arrive par le mauvais côté par la 83. Mais je ne me risque pas à couper à travers par Quingey. Tant pis on freine un peu à Beure, pas le choix. Je monte sur mon bled, c’est dans une petite ZI le long de la D75, genre de N36 Bisontine, et trouve tout de suite le client, un petit et vieillot dépôt d’alimentation. Bon je suis déjà sur la mauvaise entrée. Le type me dit de faire le pâté de maisons, en gros 2 ou 3 fois à gauche, et il m’attend au bon côté. Le tour du pâté... ça sent vite le pâté justement car je loupe ou plutôt n’est pas emballé par la 1ere à gauche et vais tout droit. Je me retrouve vite en pleine nature pour arriver au fond dans un lotissement mi- habité mi- construction. Ça passe, mais faudrait faire demi tour. J’y arrive tout juste mais en y laissant un peu de gomme, enfin bien plus que si j’avais passé serrer une louche à Charly.. Je reviens au dépôt, du bon côté, mais je suis dans le mauvais sens, alors j’avance plus loin, et je croise un 4x4 qui me klaxonne, qui c’est ? C’est le cariste qui me croyait perdu... Je refais un énième demi tour et rentre enfin dans la petite cour. C’est là que je vois que je suis pas prêt à faire des livraisons genre piscine. En place à 9h10, ça vide au tire pal.
Le tel sonne, c’est là suite, je charge à Pont de Roide pour Illzach, puis du Vieux Thann pour le 01 Villieu. Tout va bien, et je connais tous ces clients, ça m’évitera des manoeuvres inutiles genre là...
Je quitte le dépôt d’alimentation dont l’enseigne ne me dit rien à 10h20 avec les palettes euro, j’enquille l’A36 pour jusque l’Isle sur le Doubs, car vaut mieux arriver à Pont de Roide bien avant midi, car après c’est mort. Les fameuses pauses de midi à la française.
J’y arrive en une bonne heure et il n’y a pas de camions, nickel. La fille de l’entrée : « mais vous rouliez pas pour ».... -Si Gefco, toujours. « Mais on vous a pas vu depuis longtemps ? » –Ben oui, l’allemagne c’est fini pour moi, blablablabla.....
M’étant justifié, je rentre tout de suite, et me mets à quai. Le cariste mange un morceau, et me charge assez vite. Idem le cariste, le blabla normal, tu viens plus ? on voit plus que des polonais pour l’Allemagne, blablabla. Ben oui, c’est pas à moi qu’il faut le dire !
Ça va, nostalgiquement parlant, je supporte, car je charge de la Suisse que je vais larguer chez un transporteur à Mulhouse. J’aurais charger un client situé en Mecklenburg Poméranie ça aurait été vraiment dur...
12h20, chargé, sanglé (le minimum syndical) je peux sortir, mais non le portail est fermé à 12h15, pas grave je casse une graine et repars quand ça ouvre. Le parking dehors est blindé de camions maintenant...
Go Mulhouse Illzach, chez la concurrence, les Z en jaune sur fond vert.
Je vide assez vite, et bave sur le quai en voyant la camelote qu’ils ont à l’inter....
Une fois vide je vais dans ma maison, chez les G en jaune sur fond bleu. C’est quand même plus joli comme couleur, même si le quai est moins garni en pour vendre du rêve. J’en réalise quand même un, puisque je largue mes palettes euro. J’avais proposé à Pascale de les ramener à Auzat si il fallait. Ça l’a bien fait marrer. C’est déjà ça.
Je file à Vieux Thann, il est presque 16h, ça charge de suite, sans trop bavarder. Mais pas pu caser une 30.
Bon il n’y a plus qu’à finir les heures pour faire une 11 car demain j’ai le retour, mais c’est de la foulée.
J’enquille la RN83 à Montbéliard sud, mauvaise pioche, ça bouchonne bien, normal vu l’heure.
Plus loin je croise un Nico38 dans Clerval, coup de cibi, il va en Allemagne, en gros il me nargue quoi.
Je fini tout juste à 19h05 à Mouchard. Je file à la douche, avant de manger, c’est recommandé, car vu la taille de la petite douche....
11h plus tard, c’est reparti. Enfin, il n’y a pas 11h de sommeil brut, je suis encore tombé sur des connaissances, le voisin de Cornimont qui remonte de sa Corse, et Bernard, un ancien chauffeur de mon père, avec qui je peux bavarder des heures du passé. C’était le chauffeur copain y a 30 ans, ça l’est resté. Et il est toujours aussi passionné par son boulot, ça fait plaisir.
A peine parti, j’ai tendance à finir ma nuit que je suis réveillé par des appels de phares, klaxon, clignos.. en face. C’est Quentin88 qui m’a reconnut malgré la nuit noire et obscure. Coup de bigo, il arrive de Nîmes. En forme le jeune.
J’arrive à Villieu par Pont d’Ain, pas d’interdiction dans ce sens, juste des bleds un peu chiants et des platanes qui passent pas loin.
En place à 8h35, c’est moins la joie que le semaine dernière, je ne reprends pas d’emballages vides, ils me vident quand même assez vite. Heureusement car je dois recharger à 10 h30 à Mâcon. Je passe à travers, c’est joli, mais ça roule pas top, par Chalamont tout ça.
Du coup je n’y arrive qu’à 10h40. Bon il n’y a rien qui va mal, je dois livrer ce soir à Niederhergheim qu’à 19h40.
Ici, c’est chez un grand transporteur Mâconnais qui fait dans la boisson. Je suis bien accueilli, et même le type du bureau fait de l’autodérision sur sa façon de prononcer « Niedergheim », je l’ai repris : « Niederhergheim ». Je suis pas alsaco, mais je m’y connais quand même mine de rien.
Je me mets à quai tout de suite et le tel sonne, c’est Pascale, « tu es bientôt à Mâcon ? »... ceux qui affrêtent me cherchaient déjà. Elle en profite pour me donner ce que j’interprète comme une bonne nouvelle, je ne vais pas encore emprunter la nationale de mes 2(fois 2) pour commencer la semaine prochaine. Cool !
11h35, me voici chargé de jus de fruit, je monte sur l’A6 pour contourner Mâcon puis N6. Pause sur la petite butte après Tournus, impec pour manger, il y a un petit vent. On voudrait que cet été dure jusque la retraite.
La suite logique, N73, A36 à Dôle, je sors à Baumes les dames, il y a Nico du 38 qui fait sa pause entre Clerval et là. C’est marrant on s’est croisé pratiquement au même endroit hier.
Je garde la natio jusque Montbéliard, c’est le bon sens pour rouler, pas de bouchons.
A Fontaine, c’est encore le boxon au péage, purée, il y en a marre de ceux qui se plantent dans la file 30. Derrière, je reconnais le Fh blanc frigoriste vosgien, il y en a pas 36, Quentin. Il a fait sa nuit à Besançon après que je l’ai croisé ce matin, il va recharger à Burnhaupt. Le veinard, il a une bonne régule, il a des pneus neufs, moi ils sont au taquet, alors le galice liner, c’est pas trop mon cas en ce moment. Enfin, c’est pas un scoop ça.
J’arrive à la base de Niederhergheim à 17h55, un peu en avance...
Pas grave, j’attends en m’occupant au clavier. On me fait signe à 19h10 avec un quai, ils attaquent à 19h37, 3 minutes d’avance. Ils sont sympas quand même. Ce qui est sympa aussi, c’est qu’il n’y a pas de palettes à reprendre au dépôt de Colmar. 20h, je file pour une dernière ligne droite de 20’ pour poser le camion à Mulhouse.
C’estle week end, tout va bien comme toute cette semaine d’ailleurs !
Mis en route à 6h30. Je vais charger à Volgelsheim, la ZIP de neuf Brisach quoi. Donc Chalampé puis longeage du Rhin sur 40 bornes.
Tiens si je le franchirais ce Rhin ? Pas pour le fun, c’est pas mon genre, mais pour un cas de force majeure. Je vous laisse deviner.
Aller hop, au rond point à droite juste avant Volgelsheim, 500m et juste après la frontière, il y a une boulangerie juste après la frontière. Je sais, ça fait le gendarme en ballade, mais c’est plus fort que moi. Bon pour le dépaysement on oubliera, la fille de la caisse avait l’air française. Disons qu’elle m’a répondu en français quand j’ai fait ma demande de pain de campagne (bauernbrot) en allemand...
Après cet écart de 5’,retour en France et j’arrive à la scierie (une boîte allemande) à Volgelsheim à 7h15.
Ironie du sort, le mec du bureau est allemand !
Il n’y a personne, juste des grumiers ou des FM, donc je peux me mettre en place tout de suite.
Ouverture des 2 côtés, et le cariste (bien français) vient me demander si je peux rehausser car les paquets font 13m50 de long et ça cintre bien en chargeant. Pas de soucis, je lève au taquet. Il y a 8 paquets, le cariste gère bien. 8 sangles là dessus (oui le chauffeur est français..) et c’est refermé à 9h. Si je suis déjà aller en Allemagne ce matin, et j’en suis bien content, là, je suis encore tout heureux car le bois a pour destination le 33 Lormont. Donc je ne vérifie même pas sur la carte, la N4 n’est pas sur mon chemin.
Chalampé, puis passe à côté de la Gefco et remonte sur l’A36. Ils m’ont annoncé 48m3 pour 24t pour de bois, je me méfie toujours, mais a priori d’après l’odb, je ne dois avoir que 23t.
Ça se sent, ça roule bien, et le chargement allant jusqu’aux portes comme ça, le tracteur est bien soulagé et ça se sent.
A36 jusque Dôle comme d’hab puis N73 jusque Chalon. Affaire qui ne contribuera pas à enrichir la star de la fête de la rose de Frangy..
Cassage de graine à 4h25 de volant depuis le validage ce matin sur une bretelle qui rejoint la zi de St Marcel Chalon.
J’ai du bon dessert, hier soir je me suis concocté un crumble aux quetsches cueillies hier par nos pommes. Sacrée saison cette année, on a même encore cueilli des dernières mirabelles.
Pas le temps de faire la sieste, je dois vérifier la tension des sangles. Le chargement étant très propre, compact, ça n’a pas bougé au niveau des tensions. Un coup de klaxon venu d’en haut, c’est mr Cuicui qui passe.
Avant midi, j’ai déjà eu mon boulot de demain, en gros jusque jeudi matin quoi.
Reparti pour 4h30, je compte bien valider une 11 ce soir.
La RCEA, c’est un peu la N4 au niveau sécurité, mais côté exotisme, ça fait plus envie, les portugais, galiciens ou autres asturiens déboulent, les Rendufense, Morgentane, TransAyan, TransClara Vigo, les Pais, les Casintra (mes préférés)... montent dardar, et sans rampes de phares ni autres artifices. Juste des Fh2 qui peuvent avoir 1500000kms par exemple. La classe quoi. Un vrai grand axe.
Je stoppe 5’ au péage qui va vers Montluçon pour remplir le jerrican. Purée ça chauffe en sortant dehors, ben oui il fait 35 quand même. Dingue.
Ça roule tout bien comme ça jusque Limoges. La station Esso juste avant de sortir était déjà blindée, alors je pousse jusqu’au CR. Il était temps, ça sonnait 4h30, + 4h25=8h55. Il est 18h05. Impec, la clim calée sur 23 aussi.
5h05, c’est parti. Petit dej au camion avec la confiote de quetsches préparée par ma chérie.
J’ai laissé 2€ hier soir au CR pour la douche et c’est déjà largement de trop.
Direction Angoulême. Le radar du feu rouge à Roumazières s’est déclenché alors que je me suis arrêté sagement. Ça m’est déjà arrivé, et j’ai jamais eu de suite.
Gazole au CT Barbezieux, toujours bon marché. Un bail que je m’étais pas arrêté ici. Ça doit remonter à mon dernier tour Vigo, carrément dans une autre vie quoi.
Ils ont rallongé d’un sacré morceau la boutique. Toujours un stock de bavettes de marques turques qui n’ont pas trop l’air de se vendre. Par contre, nouveauté, ils vendent des coffres inox Bawer, de marque italienne à un prix assez compétitif si je compare au prix que j’avais payé les miens à mon carrossier.
Bordeaux, il est 8h00, à cette heure on pourrait le mettre au singulier, Bordel....
Lormont est du bon côté mais faut déjà y arriver. Même sorti de l’autoroute ça bouchonne encore bien jusque la ZP. J’arrive péniblement à 8h45 chez le gros négociant de bois. 2 camions avant la barrière. Les 2 ont l’air de vider.
Le type du bureau me dit qu’il viendra me chercher. Je matte les papiers sur le guichet. Il y a un breton et un polonais. Ce dernier arrive de Magdeburg avec du 13,50 aussi. Purée le voyage.
Je fais comme le breton, dessangle et remballe le bazar. Le polonais, non, il attend.
Ça m’inquiète car la suite va être tendue. Je dois charger à 50 bornes d’ici, de l’autre côté de Libourne pour le 40 en foulée.
10h, je rentre, pas longtemps après le polonais. Il est encore en train de déssangler, cool quoi... J’ouvre, lève tout, et plus qu’à attendre. Le polonais enfin prêt, le cariste l’attaque. Pas trop pressé non plus...Pourtant l’engin est plus adapté que le fen d’hier. J’ai le temps de faire le gros ménage, les carreaux...Il fait une chaleur suffoquante.
11h, c’est mon tour... ça mets le temps qu’il faut...le bazar refermé à 11h45, les papiers récupérés, je cour au camion car il se met tout à coup à tomber de cordes.
Je file à l’est, vers la N89 et A89. ça glisse bien maintenant, faut y aller mollo. Mais le soleil se repointe une fois Libourne, et le thermomètre repart de plus belle vers des sommets.
J’arrive dans une cartonnerie à St Seurin /l’Isle à 12h45.
Du monde bien sûr, mais ça charge du temps de midi. Enfin, c’est changement d’équipe surtout.. J’ai malgré tout un quai de prévu dés qu’il se libèrera.
Je repasse un coup de balai dans la semi et casse une graine. Les tomates sorties du frigo ça fait rudement grand bien.
Bon ça va pas vite....Le qui se libère à 14h...
Quand on bouge un peu comme ça, ça redonne espoir. Faut donner les clés du camion au bureau pour attaquer le chargement. Je ne laisse pas ouvert et oublie de me decrocher la télécommande des portes pour pouvoir retourner en cabine.
Le chargement n’en finit pas d’être long. Et ça m’énerve, j’aurais accès à ma cabine je pourrais prendre mes affaires pour aller à la douche dispo pour se rafraîchir et se calmer au passage au lieu de faire les 100 pas par cette lourde chaleur. Je pourrais demander ma clé, mais non, je me dis que ça va enfin être bientôt chargé.
15h20, enfin je suis délivré et peut partir, air conditionné au taquet. Quelle boutique encore. Heureusement que c’est urgent..
.
J’appelle Pascale pour voir si vers 19h ça ira encore pour vider à Labatut. Elle n’en sait pas plus que moi, elle prévient ceux qui nous affrètent ce lot. En même temps, elle m’annonce déjà mon taf de jeudi quand je serai remonté, chouette, je vais sans doute fréquenter à nouveau la N4 ! Enfin il y a du boulot visiblement en ce moment, et c’est très bien.
Après peu d’hésitations, je repars sur Bordeaux. J’avais pensé coupé à travers par Langon, mais bon...
Bordeaux passe à peu près bien, ouf.
A63 et plus loin dans les Landes, le ciel devient méchant, et il se met à pleuvoir assez costaud. Faut même ralentir un peu.
Pour rejoindre mon patelin, je pensais pas Dax ou bien plus bas par St Geours. Dax est interdit alors va par St Geours et Peyrehorade. Zéro interdiction, incroyable (sauf direction Bayonne).
Il fait un temps pourri, mais cette dernière ville est bien chouette, même si il y a une usine Monsanto. 18h15, un n° en 05 s’affiche, c’est celui qui nous affrète, il veut savoir vers quelle heure j’y arrive. Je réponds, dans la demi heure même pas. Il les prévient, et si jamais ils ne veulent pas me vider ce soir, ce sera 8h demain. Ma foi ils feront comme ils veulent. J’ai mon retour pour le 68 à prendre demain, ça ne remet pas tout en cause.
Le bled avant mon client, Cauneille, il y a un resto que je repère pour revenir ici, que je vide ou non. J’y aperçois un merco MP4 blanc avec une bâche nous faisant la réclame d’une célèbre marque de piscine de l’est de la France. Serait ce notre tonton ?
Je saurai ça plus tard. Je file au client à 5 kms de là. Je vois réception mais faut pas se garer devant, je me gare comme il faut sur un beau parking au dessus. Un espagnol qui me suivait se gare devant lui. Ma bonté me perdra.
A la réception, un autre espagnol est à quai, il décharge des boites de conserve vide. On peut pas accéder au quai, et le cariste ne calcule pas nous autres (moi et l’espagnol qui m’a zibé) qui sont dans la salle malgré la vitre et les signes qu’on lui fait... Il vide mécaniquement et froidement le camion de boîte. J’aperçois des palettes de carton au fond du quai, c’est bon, c’est ici.
Les 2 espagnols n’ont pas l’air dérangés par l’horloge qui tourne, ils viennent de la même usine en Rioja. La camion vide de ses boîtes, je retrouve espoir, et bien non, il le recharge de palettes vides. Et pas 2 3 piles, mais complet. J’en peux plus de cette journée.
Presque 20h, le cariste qui a fini, vient enfin au bureau fait les papiers de l’espagnol, dont son collègue qui s’était garé devant me laisse passé devant au guichet, c’est normal non ?
Je dis au cariste que je livre du carton, j’en suis à espérer qu’il va m’envoyer bouler (because mon amplitude). Et bien non, pas du tout, cariste toujours aussi froid me répond que c’est pas ici mais l’autre entrée, au expé.
Ben oui, on livre aux expé, c’est logique non ??
Super. Purée, j’en peu plus de cette journée de con.
Je file voir, et là, pas de soucis, on me vide.... je vais devenir fou, j’ai attendu 1 h10 pour rien du tout...
A quai à 20h05 ça vide tranquille. Il y a une douche, j’hésite à la prendre de suite. Je demande au guichet, pas de problème, je pourrai revenir après quand j’aurai sorti et le camion dehors.
20h55, j’y suis, et valide enfin la fin de journée. Je sors un ticket pour raconter mes misères, qu’est ce que je vais bien pouvoir raconter ? « bourgeois, patrons, la gauche, la droite, même le bon dieu... » non, les gendarmes connaissent la chanson, je vais faire plus court en marquant « Michel Rocard », ça passera avec ça !
Bon je suis bien devant l’usine. Mais le stock de pain est critique, il va falloir se restreindre.
A la prochaine FCO, je demanderai si dans ce cas là on peut rouler jusqu’au prochain point gluten. J’imagine Pierre70 en moniteur nous répondre : « mais oui bien sûr, c’est toléré !... »
En tous cas j’apprécie bien la douche.
Par contre, je ne saurai pas si c’était bien Pierre qui était au gastro là bas.
Café à la machine de l’usine et décollage à 6h30.
Je dois aller à Tartas, après peu d’hésitations, je monte par Dax au lieu d’économiser 10 bornes à travers.
Je loupe déjà une boulangerie en démarrant, elle était à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau d’où j’ai dormi.
50 bornes et 1h plus loin, je suis à l’entrée de l’usine où je recharge ; ça ouvre à 7h30. La dame n’arrive qu’à 40. Il y a une citerne devant, un germano polonais de chez Roos.
Le type est déjà en tenue de combat, tout, la combinaison, le casque.... ça n’a pas l’air de rigoler ici. De mon côté, météo oblige, quoique nettement meilleure ce matin, fini le short, j’ai un pantalon. Avant de rentrer voir au chargement, la dame me dit mettre des manches longues et le casque, pas de gilet fluo par contre.
Je peux me mettre à quai tout de suite. Impec, c’est 22 big bag sur palette.
8h55 je repars, nickel. Le soleil a l’air de confirmer sa présence alors remise du short.
Direction la A63 par Riom des Landes, c’est joli.
Juste avant l’autoroute, les nuages se repointent, ce qui nous offre un superbe arc en ciel.
Ça roule nickel cette autoroute, et Bordeaux pareil à l’heure qu’il est.
On croise toujours les mêmes ibériques liner, espagnols, portugais et quelques français comme les Sudre. J’aime bien cet axe. Je me répète, mais j’ai plein de souvenir sur ces routes.
Il est presque midi à Barbezieux, tiens je vais aller utiliser le ticket repas que j’ai eu hier avec le gazole. C’est pas de la grande gastronomie, mais c’est largement correct et toujours bon à prendre. Pour un centre routier, on peut le mettre en haut de l’échelle je trouve.
Avec un nouveau passage en boutique après manger, j’y passe 1h. Peu ou pas de galiciens à photographier sur le parking, ils roulent les gars.
Ça roule bien le temps de midi, on passe presque Angoulême tout à la régule (sauf au niveau du radar..). A Chasseneuil je suis Guéret par St Cloud, c’est pas bouclé.
Là il n’y a plus foule, très peu de monde en face, ça facilite pour doubler les tracteurs. Il y a quelques espagnols dans mon sens, dont un Metratir avaec un Fh4 qui me double. Il y avait des chauffeurs français dans cette boîte, est ce encore le cas aujourd’hui ? En tous cas, il n’ont pas la visière sur leurs Fh, c’est pas terrible.
A Bellac, qu’est que je vois, la 145 est barrée direction Guéret, faut redescendre sur Limoges. Purée, j’y crois pas, le pire je le savais à moitié, j’avais vu avant hier que c’était coupé dans l’autre sens, et en avait entendu parlé bien sûr. Mais t’à l’heure à Chasseneuil, j’ai rien vu de marqué, ou bien j’ai zappé un épisode, ça faisait pas longtemps que j’étais sorti de table.
Alors c’est la 147 qu’il faut enquiller, le ring nord de Limoges n’est pas très loin mais cette route est assez raide et plein de virages. Et il se remet à pleuvoir comme il faut. Je jette un oeil sur la carte, cette connerie va majorer ma journée de 40 kms au moins..
Une fois sur le contournement nord de Limoges, c’est presque arrêté, méga bouchon. Je fais 2 arrêts de presque 7 minutes..
Bref j’ai bien paumé une heure avec tout ça. Je n’en suis plus à une près cette semaine.
En 4h20, j’arrive au parking du péage avant de monter sur l’A71.
A la radio, sur Inter, c’est l’ancien boss de la maison ronde qui est invité, il fait la promotion comme il peut de cette pauvre hillary. J’aimais bien ces émissions quand il faisait de la radio il y a très longtemps. Moins quand il était au manettes de la maison. Il a viré un paquet d’humoristes.
Après, plus qu’à finir la journée, mais où dormir, une fois Digoin, il n’y a plus grand chose. Le Tom bar j’oublie, j’ai pas envie d’aller au resto ce soir, un par jour me suffit largement. Je sors à Vitry en Charollais, j’ai failli aller raquer le parking du resto sans y bouffer, quand j’ai aperçu 2 camions garé dans la petite zc derrière le mac do. Aller hop j’y vais. C’est interdit sauf livraison, mais pas interdit de stationner, et le portique est ouvert. Il est 19h40, les magasins sont fermés, il n’y a pas le gérant du gémo pour nous virer.
Le pain ? Pas de souci, j’avais acheté une baguette à Barbezieux. Donc tout va bien.
5h, café camion avalé et vroum. Bien dormi dans ma zc. Il tombe des trombes d’eaux. Moi qui croyais que l’été ne s’arrêterait jamais, ça fait drôle.
N73 jusque Dôle, normal.
Arrêt douche à la BP juste en reprenant l’autoroute.
Du peuple à la caisse, entre le carburant, les cafés, les pains au chocolat....Mon tour vient pour demander la douche. La fille répond que je peux y aller, c’est ouvert...Ah bon, j’i payé la dernière fois... J’y vais, c’est bouclé. On voit de la lumière en dessous la porte, bon c’est occupé sans doute. J’attends dans le « lounge chauffeurs ». 10’ àa bouge pas, je vais revoir, tend l’oreille à la porte, rien ne se passe. Je retourne en caisse où une autre fille est arrivée en renfort. La douche... Non, il n’y a pas de douche, les 2 sont cassées me répond la caissière. Bon... Je me barre, une 15 validée ma foi... Et ce plan douche à rayer définitivement. Purée, mais cette station a l’air récente en plus...
Je file plus loin, j’hésite pour où m’arrêter ensuite, la porte d’Alsace ? Ecot ? Bon aller je tente ma chance à Marchaux, la station n’est pas trop pourrie.
Méga queue à la caisse, ce n’est plus les café qui occupe le caissier, mais il est affairé à remplir des tas de paperasses des clients en carburant, il téléphone...ça dure 5, 10’. Tout le monde est d’un calme impassible. La société est bien faite, sait s’adapter. Sauf moi, je bouillonne, comme des ouvriers en bâtiment qui commence à péter les plombs qu’ils vont être en retard et tout. Une collègue caissière arrive, et demande qui ne payent pas par carte. Il y a un problème avec le terminal de CB. Moi, c’est juste pour une douche dis je en m’avançant. La douche est occupée me répond elle...
Pffff. Un autre chauffeur arrive avec son baluchon, je lui explique. C’est un français, et comme moi il venait de s’arrêter également à Dôle. Il me propose un café pour patienter. Comme ça on rigole bien de nos douches hexagonales.. Il est bien sympathique, il remonte de la flotte de Courmayeur pour Dornach.
Un type sort visiblement de la douche, un genre de papy très ressemblant à Lech Walesa et fringué de façon très ancienne, genre chemise brune à rayures. Bref un brave routier polonais quoi.
Il ne s’avance pas de trop pour reposer la clé, le type de la caisse est toujpurs affairé avec ses paperasses en râlant que c’est depuis hier que le terminal ne fonctionne pas, et qu’on quand même chez Total..Mon compère français se barre, il ne peut plus attendre, merci à lui pour le café, c’est sympa. La fille de la caisse qui était barrée aussi revient, et enfin je peux récupérer la clé.
Je vais à la douche, ça s’ouvre pas. Pffff. Je ne retourne pas en caisse, j’ai tout de suite la bonne idée d’aller chez les femmes, ça ouvre. Douche à grande vitesse, et ne m’éternise pas dans les sanitaires femme afin d’éviter le syndrome Castorama.
A la caisse, je vois une caisse de pain qui est arrivée, qui n’est pas en rayon, mmmm, c’est du vrai pain de boulangerie, j’en prends donc un et souhaite bon courage au pauvre homme de la caisse en réglant.
Presque une heure cette histoire. Au camion, en repartant, c’est la fin du 7 9 qui n’est pas en grève. Ça va, je n’ai rien loupé, c’était Marion Cotillard l’invitée..
Maintenant faut foncer, je compte bien vider avant midi. Quel boxon pour prendre une douche dans ce pays quand même.
J’arrive à huningue à 10h50, c’est juste en frontière suisse dans une boîte qui doit distribuer les usines de pharma. Bon je ne vide pas ici, ils m’envoient chez un transporteur côté frontière allemande.
J’y fonce, il est 11h10. A la réception, oui pas de problème, on appelle le chef de quai. Il ne répond pas. Faut attendre...OK. il n’y a pas foule, même personne en camion dans la cour.
10’... Un copain vosgien qui fait du 68 57 arrive avec son vieux 164. Il charge un petit lot.
Le chef de quai arrive, et en voyant mes papiers me dit 13h...
Là je m’emporte, comment 13h ? Je suis là depuis 11h10.
-Oui mais t’as pas de rendez vous.
-J’ai pas de rendez vous oui, je viens de l’autre boutique....
-C’est 13h, c’est tout.
- ras le c.., je réponds.
-si t’es pas content, blablabla....
Purée, qu’est ce qu’ils ont tous cette semaine...
mon copain me fait comprendre que c’est normal, qu’il lui a déjà fait le coup...
N’empêche il charge son lot de suite. Il a fini ses ramasses le veinard, et n’a plus qu’à remonter dans les vosges. Il me propose la café pour discuter un peu, ça passe le temps. A midi, le chef de qui me dit finalement de me mettre à quai....Pas de soucis, mais n’importe quoi quand même... A 12h35 je me barre direction Mulhouse et casse une graine là bas.
13 h40 je vais au guichet et à quai pour charger une soixantaine de palettes de papier. C’est du 77, rv demain à 9h. j’ai déjà une partie du retour, pas tout à fait complet, du 77 aussi, à 2 bornes, cool.
15h go sur la N66, Bussang.
Ça tombe bien ce tour, un bail que je n’avais pas passer les Vosges. J’en profite pour aller aux pneus à Chavelot, pour y monter 2 neufs devant. Un beau Streamline en porte débardeur arrive.
Je repars à 17h45, plus qu’à finir les heures.
Nancy, maxi bouchon dans la montée de Brabois. Ce secteur ne me manquait pas.
Ça roulotte, et c’est de direction Paris que ça vient.
Perdu 15’ peut être, calmons nous.
Je sors à Pagny, vais faire l’adblue à la Total et me pose au resto de l’autre côté. Il y a une armée de Duchmann qui font du gymkhana mais le père Nico de la Sarthe n’est pas de la partie.
5h20, mise en route après la douche et le café, non pas au métro mais à la Access en face qui est ouverte 24h. Ma foi douche très bien, il y en a 3. très propre et tout.
A peine sur la bande d’accélération, on est tout de suite dans le bain de l’ambiance N4, je veux être devant toi, moi aussi, et moi d’abord, moi j’y passe tous les jours,
Je m’en fous, avec mes pneus arrière au taquet du taquet,la régule est au mini aussi, du coup ça calme et je lève le pied avec plaisir. Vivement l’hiver....
Je ne savais pas à quelle heure partir, j’ai rendez vous à 9h à Combs la Ville, c’est pas le plus mauvais coin de la rp pour nous, je voudrais bien valider une 2éme amplitude de 13h ce soir.
C’est ambiance 14 juillet à Vitry, mais ça roule bien quand même.
Ça roule nickel comme ça jusqu’au bout, et c’est vert pour arriver à Paris Sud 4. j’ai un peu d’avance alors que je m’engage vers l’entrepôt de Mono’p qui est bien indiqué, même si ça correspond pas exactement à l’adresse que j’ai, à quelques mètres près.
Il y a une sacrée file, je pointe à 55, mais en étant étonné qu’il n’y a des camions de boissons qui vident. A la réception, on m’indique que je me suis trompé de rue, c’est juste derrière. Bon je ressors, et pointe au bon endroit il est 9h pile. On sauve la face.
A part que la gardienne m’indique que j’ai 2 commandes, donc 2 clients différents à cette même adresse. Et les 2 ont 9h pour rendez vous.
Je situe les quantité dans le camion donc m’y retrouve assez vite.
Au 1er, j’ai le quai de suite, mais un peu d’attente. C’est n’importe quoi, le 2éme est le bâtiment à côté et ils sont reliés.
9h55, vide je fais 20m pour le suivant. Là pas de souci pour le retard, vachement sympa dans cette plateforme Mono’p.
Les 50 dernières palettes vidées, je reprends les euro vides, plus les 11 de t’à l’heure, ça fait 61 pal.
J’ai le retour qui n’est pas tout à fait complet. Je bigophone pour savoir si il y a du complément. Niet, les bourses de fret sont vide. C’est cool, je ne suis pas obligé d’empiler au max les palettes vides.
Le retour, c’est le bonheur, c’est à Lieusaint, Paris Sud 2.
Soit Paris Sud 4 – Paris Sud 2 = 2 kilomètres.
Juste à enjamber la 104. Je veux bien faire de la rp jusque la retraite et même après dans ces conditions !
C’est une boite qui distribue du produit chimique nd, je devais y aller avant 11h30 à tout prix, j’y suis à 11h. J’ai une feuille de chargement et un cariste me dit que je peux prendre le quai 2 quand il se libère.
Je sangle mes piles de pal euro, et comme ça s’éternise, je casse une graine.
Ma foi, le 11h30, je sais pas c’est pourquoi.
12h, ça se libère, je prends le quai. C’est un autre cariste, il est speed, il dit que je devais être là à 11h.... J’étais là... Bonjour la com dans la boite.
Je mets 2 3 sangles comme c’est demander, c’est des palettes de sacs, mais elles ne se touchent même pas, donc ça ne sert pas à grand chose de s’éterniser sur l’affaire. Et la caristr qui est pressé de partir en week end me valide mon arrimage sur la feuille sans regarder.
Papiers finis, je me barre à 12h45. Moi aussi j’ai une amplitude à respecter.
Pareil, 619, N36, où je croise le breton Vonvon.
Puis ma N4 enfin.
Un peu de go à la Total au centre de Vitry pour rentrer.
Je passe Nancy où le week end a l’air de commencer également.
Une pause de 30 à l’aire sur la 57 avant Bayon et il n’y aura plus qu’1h depuis ici.
Les 13h sonnent au Syndicat, il y a une boulangerie juste avant le rond point, de quoi garer, je serais bien pour couper ici le week end, mais non, j’utilise le 49,3 et fonce pour les 10 dernières minutes. C’est grave ?
18h30, c’est validé, 8h58 de volant.
Même si demain y a bricolage sur l’ensemble, c’est cool on est déjà en week end !!
Cornimont, 6h45 c’est parti.
Ça fait quelques lundis matin que les horaires ne sont pas insurmontables.
On peut faire coucou à la famille en partant presque, dingue. Enfin surtout ce matin puisque ma chérie m’a emmené.
Col d’Oderen pour attaquer cette semaine, la Vallée de Thann passe plutôt bien et Mulhouse pareil, j’arrive à Illzach, pas chez le client, mais chez un transporteur qui stocke pour lui à 8h10. C’est la grande maison Tym devenue Dupessey dixit la presse spécialisée.
J’ai un quai de suite, les palettes de talque en sacs sont vides assez rapidement, mais le pointage est hyper long, il y a soit disant plusieurs références par palette. Au bout d’un moment je m’impatiente, et signales que j’ai tant de palettes marquées sur mon récépissé et basta. Ok, il me tamponne. Il est quand même 9h30.
Je n’appelle pas pour la suite vu que je vais à la Gefkommandantur pour larguer les 61 pal.
J’aurais pu les revendre aussi, ça laissait de quoi nourrir la petite famille sans travailler de la semaine. Mais c’est un coup à ne plus avoir du tout de travail la semaine suivante.
10’ plus loin, ayant choisi la voie de l’honnêteté, j’ai mon programme pour 2 ou 3 jours. Les palettes larguées, je recharge d’abord au même quai du 59, du matos agricole.
J’ai ensuite du Cernay et Richwiller pour commencer à Compiègne puis du 80 en 2éme. Le retour et à prendre à Douvrin, avant 11h demain, d’où l’incertitude de la durée de cette mission. Douvrin, on m’a déjà planté récemment à 15h00. Pascale les appelle, ce sera 15h maxi et pas négociable. Bon c’est déjà mieux.
Cernay, c’est les tubes en carton, j’y passe une heure. Ça se termine à midi. Retour sur mes pas vers Mulhouse, chez un fabriquant et concepteur d’emballages vides.
A la radio, je zappe, je tombe sur Didier Porte en pleine chronique sur Europe1. Il a toujours le même ton. J’aimais bien ce gars, mais un peu moins depuis que j’étais allé le voir en spectacle à Nancy. Zéro, une heure tout mouillé. Une arnaque quoi.
J’arrive dans la ZI de Richwiller, c’est bouclé jusque 13h30. Pas grave, j’ai une mortellement bonne blanquette maison qui m’attend dans le frigo. Il fait beau, ça cogne presque trop pour siester, l’Alsace quoi.
13h30, ça ouvre. C’est pas des emballages en fait, ils font aussi du matos d’approvisionnement. C’est 2 pivoteuses de conteneurs. Pas lourd, mais ça pivote, 2 sangles font l’affaire. 13h55, en route, direction l’ouest via les Vosges et la N4 natürlich.
Juste avant de partir je joins les clients du 80 et 59. Le 59 ferme de 12 à 13h30, ça aurait pu être 14h...
C’est pas du lourd tout ça, et la régule est un peu meilleure que la semaine passée,samedi matin j’ai remonté des roues un peu moins usées sur le jumelage arrière en attendant l’hiver. Quelques millimètres de gomme en plus = quelques kilomètres heure en plus. Alors le clignotant gauche reprend un peu de service sur la 4 et ça file la patate.
Pause de 30’ à la Shell de St Dizier occupée surtout par le contrôle des boulons de roues.
Et enfin, un peu plus loin, je quitte la N4 pour la 44 à Vitry pour filer vers le nord. Tout tourne autour de la géographie dans ce métier.
Reims, changement de voie pour une dernière fois cette journée, la N31 qui me mène jusque Soissons où je stoppe dans la zi à l’entrée du bled à 20h45. Il y a un gastro, je savais pas.
Bon gastro, j’y ai pris la douche ce matin, seul hic, il n’y avait rien de solide à manger avec le grand crème à 6h15. Enfin je retiens l’adresse quand même, dans le secteur, c’est rare les relais ou les coins pour roupiller.
Mis en route à 6h40, N31 toujours. L’avantage à froid, je ne suis pas à 9 kilos tout de suite et ne me fait pas prendre au discriminent du contournement de Soissons.
Contournement nord de Compiègne pour arriver chez mon client qui a une usine flambant neuve au bout de ce contournement, mais j’ai une autre adresse qui repart vers le centre.
C’est le long de l’Oise, une usine un peu moins récente.
Il est 7h40, il ne commence qu’à 8h, je le savais. Y a déjà du monde, et vu ce que je livre, c’est un responsable qui n’arrive qu’ à 8h qui gère, dixit un cariste bien sympa du quai des pièces autos. Ils viendront me chercher au camion.
8h06, ça bouge pas, alors je décide de bouger, retourne à la réception. Le cariste de t’à l’heure dit ben, oui, il est pas encore arrivé, c’est un chef...Bon aller, mets toi à quai, je te sors ça. Nickel, à 8h25 les pivoteurs sont sortis. Vraiment sympa ce cariste, sans parler de l’accent picard.
Route vers Amiens sur la N17 jusque Roye où je stoppe au vieux BP truckstop pour déposer un client imprévu et prendre un café vite fait. Les gendarmes déboulent quand je me gare, qu’ai je donc fais ? C’est pas pour moi, c’est pour aller constater des lacérations dans la bâche d’un LT.
Je démarre de là en mettant bien la ceinture, il parait que ça rigole pas ici...
A Amiens je m’embrouille, et fait une méga connerie car je ne savais pas quoi suivre pour prendre le ring nord, j’ai suivi Lille et bingo je me retrouve sur l’A29. Obliger d’aller retourner à Villers Bretonneux, quel nase ou comment perdre 20’...
Pascale me sonne, c’est juste pour savoir combien je peux charger en hauteur, 3m05. Il y a des retours de Rennes à faire.
J’arrive au 2éme à 10h40, à Ville le Marclet, Flixecourt quoi, j’ai déjà fait ce client l’an passé, c’est dans une ruelle avec plein de vieilles usines en briques. J’aime bien le cadre. Flixecourt, c’est chouette aussi, plein de façades anciennes avec de vieilles pubs ou noms en briques aussi. Très Picard.
Je sais où me poser et où aller pour prévenir.
J’ouvre les 2 côtés, et en 30’, ni plus ni moins heureusement, les tubes cartons sont vides.
Plus qu’à filer au dernier sur Lille pour 13h30 et ce sera peut être jouable de recharger à Douvrin ensuite.
Faut rejoindre Doullens à travers via Domart en Ponthieu, encore un chouette bled.
Après ça roule au taquet même si Arras est bien long à contourner, mais toujours moins que le Puy en Velay.
Mon bled, Cysoing, est à droite de Lesquin, j’hésite à faire un grand bout par l’A27 mais ils indiquent ce bled en sortant juste après Lesquin. Ça roulotte, et c’est Cysoing justement qui est le plus chiant pour rejoindre le client.
J’y suis à 13h20, mais y a plusieurs entrées, rien d’indiqué. C’est une plateforme de matos et quincaillerie divers pour l’agriculture. Je rentre voir à pied en speedant et tombe sur quelqu’un qui m’indique le bon quai.
Je fais la manoeuvre que le quai s’ouvre. 10’ pour sortir les 7 pal et en remettre 7 europe vides, ça m’arrange bien.
En repartant, je paume un peu de temps, 1’ pour immortaliser un sublime F12 phares carrés garé en face.
Cette fois je pars par l’A27 à un bled un peu plus loin et ça va mieux comme ça. A fond les gamelles sur Douvrin. Y a pas trop loin mais y a Lille à passer.
Je sonne le contact que j’ai là bas, le type est à le ton réjouis, il croit que je suis déjà là...Non j’arrive vers 14h30... J’entend la déception, oui mais pas après, me répond il.
Haubourdin, la Basée, je suis à 25 sur le parking de la réception de l’usine de moteurs.
Le type de la réception, c’est pas son problème, c’est des rebus qu’on charge, c’est un gars du recyclage (le contact) qui m’attend. Par contre le 1er me laisse rentrer sans peser, vous êtes sûrs, d’ habitude je pèse ? non non c’est bon me répond il. Bon j’y vais.
En place à 35, je resonne mon contact, pas de soucis il m’envoie 2 caristes.
J’ouvre un côté, et les 2 caristes bien souriants encore arrivent. Sans parler de l’accent ch’timi qui les rend bien sympathiques. En fait, ils sont tout sourires, car ils arrêtent à 16h en réalité. Nous on nous dit 14 h30 15h dernier carat... J’en ai fait les frais au mois de juin..
Bon on s’en fout, je charge.
Une fois fini, un des 2 me donne un bout de papier avec le nombre de conteneurs et leur tare pour la bascule...Je lui qu’il y a un souci, que j’ai pas pesé en entrant. Là il rigole plus, t’as pas pesé ? Ben non ,je voulais, mais le type de la réception, non.
Ah non on redécharge pas, j’ai pas le temps me dit il affolé. Bon vas y comme ça, on verra bien. Je lui dis que de toute façon je pèse toujours à Mulhouse. Il appelle son chef quand même et pas de soucis, je n’aurai qu’à donner le poids approximatif de mon camion vide. Ouf, on va y arriver.
A la sortie, à la bascule, le jeune de t’à l’heure est déjà au courant de sa boulette et un chef est là pour lui expliquer. Je propose à ce chef que demain je pourrai lui transmettre le poids exact après la pesée de Mulhouse. Ça lui convient, il me donne son adresse mail. Avec tout cette histoire, je repars malgré tout qu’une bonne heure après. C’est quand même mieux que de planter ici à l’heure du goûter.
J’appelle Pascale pour annoncer cette nouvelle. La fin de semaine sera bien bretonne comme évoqué ce matin avec le retour. Retour à prendre vendredi.
Donc je redescends tranquille, tout par la natio, Douai, Cambrai par la 43 et St Quentin par la 44. Ça roule pas trop mal hormis quelques tracteurs et convois et aussi St Quentin pénible à traverser.
Je fini en 3h pile à l’accès de l’A26 de Berry au Bac. Il est 18h45, 8h56 de cerceau. C’est parti pour une 11.
5h45, parti pour un petit bout d’A26.
La réserve de gazole s’allume, mais pas de panique, il n’y a pas eu vol, elle l’était déjà quand je me suis arrêté hier soir.
Enfin pas de panique, je ne vais pas pouvoir rouler des heures comme ça. Je vise la Total avant Chalon. J’hésite quand même à en mettre 2 gouttes à la BP à la sortie de Reims, mais zut, il me reste 2 traits quand même. C’est marrant dans ces cas là, on est toujours bon en conduite rationnelle, l’accélérateur est un oeuf...
J’arrive sans pépin à la Total de St Martin sur le Pré, avec toujours les 2 traits.
Seul hic, les 2 pompes sont occupées, et un attend derrière et un autre qui dort sur l’accès voiture limite la place pour attendre, alors je bouche tout. Dans ces cas là, l’attente est interminable. Mais personne n’arrive trop derrière. Si, mais un autre qui veut mettre aussi du GO.
Ça bouge, celui devant qui attendait, n’attendait pas en fait, il était parti se chercher un café. Et ben voyons.
Bon ça libère, et le stress redescend. Je mets de quoi finir la semaine, et ces 15’ prévues en font 30 quand même.
La jauge remontée, je peux à nouveau adopter un mode de conduite plus performant.
Ça tombe bien car ça roule plutôt bien sur la 4 ce matin, même le contournement de St Dizier ne se passe pas en dessous 70, dingue.
Je fais ma 2éme 30 à la Total de St Nabord pour une douche plutôt correcte. Comme souvent chez Total il faut le reconnaître. Et là c’est dans les Vosges, alors c’est sûr que ça rigole pas. Par contre c’est un peu bête de prendre la douche à 15 bornes de chez soi, mais c’est comme ça, en lourd c’est pas trop le meilleur chemin. Et puis de toute façon y a personne à la maison ce matin, finies les vacances. Si, les 4 chats sont là, mais le temps de leur donner tous à manger, les 30’ seront trop courtes...Alors boulot boulot boulot. Surtout que j’aimerais bien rentrer dans l’usiner avant l’interdiction de midi.
J’ai du bol, la N66 roule tout bien, aucun feu rouge du Thillot à Thann inclus. Bon si, j’ai stoppé 3’ à Ferdrupt, pour la bonne cause. Ils n’avaient plus de campagne, j’ai dû me rabattre sur un céréale.
J’arrive à 12h20 à l’entrée de l’usine, ouf, ça passera avant 12h40. Direction la déchetterie pour peser. Ici, ils sont de journée, alors y a personne en ce moment. Juste déjà un OK Trans de Prague sur la bascule.
Le type revient à 12h45, j’ai juste eu le temps de manger un morceau.
Une fois pesé, en route pour la fonderie. Là, c’est le changement d’équipe qui opère.
Le tchèque est devant moi, mais il ne vide pas la même chose. Finalement c’est blindé de partout que ce soit en lingots ou rebus, alors on vide les 2 au même endroit.
Le tchèque négocie dur pour n’ouvrir qu’un seul côté, car il a 9 planches par rancher. Le cariste ne veut pas de trop, mais finalement arrive très bien à la vider par un seul côté. C’est vraiment le plaisir d’ennuyer les gars des fois. Il arrive de Bilbao avec ses lingots.
Un autre cariste s’occupe de moi en même temps. Y a pas la fille habituelle qu’est sympa et rapide, alors ça n’avance pas vite. Vide à 14h, un aller retour bascule ici à nouveau pour signer les papiers. Et comme ça je peux envoyer par mail le poids exact au gars de Douvrin. Je me suis planté hier sur ma tare d’à peine 80kgs, mon poids quoi..
J’aime bien à la bascule de la déchetterie, c’est un ancien cariste des emballages vides qui s’occupe de ça, il est bien sympa comme avant. Et le lieu date, il y a encore des autocollants de 405 du Paris Tunis Dakar de 1989.
Bon l’heure tourne et je dois encore larguer mes 7 pal euro au quai Gefco. Ça paume encore presque 1/2h. ça m’arrange pas car je dois charger avant 16h à Kaysersberg. En fait, si on prévient y a pas de souci. Enfin, je pars avec le billet retour de Dédé, on sera 3 vendredi à avoir le même retour.
Faut pas loin d’une heure pour monter là haut, et à Kientzheim ça sent encore l’été avec les papy mamy en short et pantacourt de sortie. C’est beau d’être vieux dans ce pays.
Heureusement ça ne bouchonne pas.
15h55 pointage à Kaysersberg, et j’y rentre tout de suite. J’ai le quai, mais la dame me prévient, il y aura de l’attente.
En effet, presque une heure avant de commencer à charger. Faut mettre des béquilles sous le châssis à l’arrière de la semi car il y rentre des bobines de carton avec du fen lourd.
Ça va j’ai le temps, mon client dans le 35 ne vide que de 6 à 13h, donc c’était râpé pour demain. Mais je peux quand même m’y présenter demain dans l’après midi, ils attendent après. A voir.
Un beau petit chargement, bobines pas trop hautes, juste quelques sangles sur les dernières, j’en repars un peu avant 18h.
Je tourne à droite à la sortie en attaquant direct le col du Bonhomme.
Avec 23t ce col va très bien, et la descente sur les Vosges est peinarde aussi, en 9éme et le VEB tient tout.
Cette route change un peu de l’habituelle vallée de Thann. On est vite sur Nancy.
Nancy où justement je valide cette fin de mercredi dans la ZI de Ludres exactement. J’ai 8h53. J’aurais pu entamer une 10h et pousser jusque Pagny, ça aurait rentré dans l’amplitude, mais non, quitte à manger une boîte, autant que ce soit au camion.
6h10, je quitte cette paisible et bien éclairée zi. Avec du recul, j’ai le souvenir d’avoir entendu un coup de clochette d’un bus, et au matin j’avais un mp sur le forum FDR, c’était le nancéien Emilaur qui m’apprenait qu’il était passé par là. Sympa !
Il fait frais, 8 degrés, obligé de mettre un sweat, faudra s’y faire. Et faudra remettre bientôt le fourneau en route aussi.
Un peu de brouillard en attaquant la N4, comme si elle était déjà pas assez dangereuse comme ça. Mais du changement depuis hier, les travaux qui ont démarré au début de l’été sur le secteur Ménil la horgne sont terminés, il n’y a plus de basculement de voie, ne reste que les cônes.
Le camion pète le feu avec ses 23t, ça double à tout va, je rabâche mais merci les pneus.
Arrêt douche à Sommesous, à la Shell, car je voulais passer au DAB en même temps. Tout est refait ici, alors que c’était pas plus pourri que ça avant (enfin bien 5 ans que je m’étais pas arrêté ici) et bien les douches ne sont déjà plus très jojo, rien pour accrocher les affaires, pas une raclette qui traîne, bonne douche à la française quoi. Et il n’y a plus la cafet ‘le Mirabellier ». La pause ne dépasse pas les 30’ et j’en repars en ayant remis le short pour tenter d’oublier qu’aujourd’hui c’est l’automne, pas dans le ciel en tous cas.
En repartant, le n° d’un FDR mayennais s’affiche, c’est Dominique qui a lu que je livrais tout près de chez lui à la Guerche. Rendez vous pris, que je vide ou non.
Ça roule tout bien même sur la francilienne, sauf dans l’autre sens où il y a un bouchon pas possible, un camion a foingé au niveau de Lieusaint.
J’arrive en 4h28 de l’autre côté sur l’A10 à l’aire de Limours. Il est 11h10, je casse déjà la croûte même si c’est un peu tôt, 30’ pas plus.
Je garde l’autoroute, les ronds points de Chartres avec du poids bof.
L’A11 ça trace, un peu endormant même. Heureusement je croise le presque autochtone Nico 7267, la cibi n’ayant pas donné réponse, on se fait un coucou par gsm. Il fait des relais actuellement pour raison d’attente d’un heureux événement, du coup il pousse moins loin sur la N4, le veinard.
Je sors à Vitré pour un dernier tronçon de plus petite route pour arriver à la Guerche de Bretagne.
J’y suis à 15h05. Il y a un porteur de messagerie qui attend, il a beau sonner, personne ne vient. C’est bien affiché que la réception se fait de 6 à 13h. On attend bien 1/4h, je ne me fais pas trop d’illusion. Mais non, un cariste arrive, et me dit de me mettre en place du porteur quand il repart. Impec. Ouverture des 2 côtés et en une bonne heure c’est vide. Mon rechargement d’emballages n’est prévu que demain, alors je peux prendre le temps d’aller enfin faire connaissance de l’agriculteur fdr Dominique qui est à quelques kms d’ici, juste après la frontière 35/53. On discute, on discute, du coup j’y case une bonne 3h.
Je repars sur la Janais, il faut une petite heure, comme me l’avait bien dit Dominique. Je vais un peu à l’improviste à l’entrée ouest de l’usine et bingo, on a le droit de se garer devant sur un beau parking éclairé. Ce n’est plus le cas à toutes les usines.
Il est 21h, je valide avec 9h09 et 702 kms. Presque une journée d’autobahn ou d’autovia !
La douceur Bretonne, presque 10 degrés en plus ce matin par rapport à hier. Ça aide pour se passer sous le jerrican. C’est un peu la dèche au niveau sanitaire devant cette usine.
Sur mon billet retour est marqué le n° d’une personne à joindre avant de charger (7h-12h).
7h03, j’appelle ce n°. ça répond bien, pour me dire que les caristes arrivent à 7h30, donc que le temps de la mise en route, ce sera 8h.
Pas grave, j’ai de quoi m’occuper, je réhausse la remorque à 3,05m, ça occupe bien 20’ tout en tentant de renseigner des gars dont un polonais en VUL avec mon plan de l’usine sur où il doit livrer.
Mais y a personne à la barrière, alors il veut que je sonne à sa place pour faire l’interprète. En même temps j’ai que ça à faire. J’espère aussi que ma bonté paiera même si c'est fort peu probable statistiquement que je retourne un jour en Pologne..
7h50 je mets en route, rentre dans l’usine quand les 2 collègues du 90 arrivent justement aussi. On se pose en même temps sur le parc en vides en question. L’un des 2 a déjà fait ce truc, il dit qu’on a qu’à ouvrir et qu’ils nous chargeront les 3 en même temps.
Comme moi, ils sont déjà réhaussés. Les caristes et le type du téléphone arrivent. Ils montrent les emballages en question, c’est d’une autre façon. Il y a un doute sur la hauteur. Le collègue du 90 mesure, par 2 ça fait 3,10m. Aie, ça ira pas, du moins pour moi. Je suis au taquet.
Les Belfortains c’est bon, ils ont des Fruehauf et peuvent monter encore d’un cran, à 3m20, comme ma vieille Samro à l’époque.
Alors qu’est ce qu’ont fait avec moi ? Le petit chef dit que normalement on ne doit pas charger sur une seule hauteur. Mais moi j’y suis pour pas grand chose, on m’avait demandé si je pouvais prendre 3,05m. Et mon collègue en avait pris y a 2 semaines. Un coup de fil et il a l’accord pour me charger que sur une hauteur...
Bref, j’ai réhaussé pour rien. Je redescends tout, le temps qu’ils nous chargent. Je ne vais pas me trimballer à 4,25m pour le plaisir.
Ensuite on va aux papiers dans un bureau à 1 kms de là dans l’usine.
Les deux 90, c’est des bons, des vieux de la vieille en Gefco. J’en connais un, l’autre c’est le fils de son patron. Et comme il roule en Range, il a pas mal d’anecdotes à raconter à ce sujet..
On se boit un café dans l’usine, le temps que le perif Rennais verdisse un peu.
On décolle à 9h20. Vu leur hauteur, 4,60m, ils vont enquiller l’autoroute sur la quasi totalité du trajet. Donc pas de N4 pour eux. 4,60m, ça commence à faire. J’ai souvenir d’avoir fait quelques fois Mulhouse Poissy en 3,20 intérieur, 4,50m ext avec la Samro, ça passait sur la 4, mais fallait pas louper quelques sorties pour éviter des ponts litigieux. Sinon, le nord RP, pas de soucis, ça passe partout, fallait pas arriver à Poissy par l’A13 quoi.
Je repars par le Mans, jusqu’où je garde la natio. C’est malheureux, je n’ai pas trouvé de pain.
Je stoppe à l’aire de Limours où là je trouve une rustiguette. Ça fait joli comme nom, mais c’est pas ça quand même.. Curieux endroit, il y a une boutique PSG, où ils vendent même des slips à l’effigie du club. Enfin, je suis sûr que dans le domaine du poids lourd, la marque au Griffon doit vendre la même chose..
Je repars de là à 14h10 et ce sera très bien pour passer le Pariser ring süd. Juste quelques coups de freins au niveau de Fleury Merogis.
Le vendredi après midi, on est bien content d’atteindre la N4, le voyage est presque terminé.
Le tel sonne, c’est Pascale, j’ai le programme jusque jeudi matin. Impec.
Je fais une 2éme pause à la Total de St Dizier. Y a du monde dans le train vosgien.
De là, 2 bonnes heures trente et c’est le terminus du 35/88 du vendredi.
L’odb indique à peine 90 heures, jamais moyen de tomber juste. Mais pas de souci, demain matin je monte laver, le trou de ces quelques minutes sera comblé.
Il est 20h35, et dans les Vosges un 23 septembre à cette heure là, il faudrait oublier le short. Bon je rentre à la maison comme ça malgré le froid vif. Quel métier à risque...
Bon week end, et n’oublier demain à 14h30 de vous caler sur la une, l’artisanat vosgien du transport sera à l’honneur !
La Bresse, 5h45 c’est parti. C’est dingue il ne pleut pas, pourtant j’ai lavé.
Je suis léger, alors col de Bramont, c’est le plus court.
Chez les parents, avant de mettre en route, j’entendais des bruits dans la forêt, c’est le brame du cerf, c’est que ça ficherait les jetons. Rien croisé de ces cervidés dans le col, temps mieux, après vas y pour faire signer un constat.
Je suis en avance sur Mulhouse, à cause de l’interdiction de circuler de l’usine jusque 7h30, alors je vais mettre un peu de go à la Access de Illzach pour occuper.
7h35, en place, je sonne le n° que l’on m’a donné, le type va venir.
Il arrive, mais en voiture, un DS4 interne, noire mat, avec aspect rouille. C’est joli, à moins que ne ce soit pas fait exprès. Je préfère Sochaux, ils ont encore des 504 pick up qui roulent en interne.
C’est bien beau la DS, mais faut qu’il trouve un fen. Il nous dit où ouvrir, il y a déjà un polonais qui chargeait vendredi à Rennes. On ouvre un côté, et il revient avec un fen. Et un collègue du 90 arrive ensuite.
On discute un peu, mais sans traîner, j’ai un rechargement à plus de 2h d’ici prévu à 11h30.
Direction les Vosges. C’est rare que je charge dans les Vosges. A Charmes, une usine de clim. On y chargeait déjà y a 10 15ans pour l’Allemagne, toute l’Allemagne, des grandes villes beaucoup, des chantiers souvent. Souvenir d’une livraison dans une rue piétonne de hambourg un soir à 22h. ça faisait king comme y en a qui dise.
J’arrive à Charmes un peu avant 11h, c’est blindé de camions. J’arrive quand même à me garer. Il y a une connaissance à Juju42, un CR tradi du 70, encore spécialiste de l’allemagne. J’aime bien le chauffeur, il me fait un peu penser au papy de chez Jacquemmoz vu à la tv samedi, mais version destination outre rhin.
Guère le temps de discuter vu qu’on me fait signe de rentrer peu de temps après mon arrivée.
C’est une machine de plus de 11m. Faut ouvrir le toit et tirer les rideaux du côté, mais pas besoin de tomber les planches.
8 sangles à mettre, mais pas trop chiant non plus, les points d’ancrage sont bas, 4 sangles qui se croisent par côté.
Toujours le même personnel, bien sympa. 12h15 c’est plié. La destination est sympa aussi, c’est du 33. Rv demain entre 12 et 14h.
Impec J’ai juste loupé l’excellente émission de Culture sur le monde, aujourd’ hui sur le pont du Bosphore.
Je retrouve la N57 dans aller traverser Charmes mais en restant du même côté de la Moselle jusque Portieux, célèbre pour sa verrerie.
Ça fait que je ne suis pas descendu par les Vosges et la haute Saône, c’est bien c’est gratuit.
A Vesoul, direction Dôle via Gy. J’ai pas trop lourd, 8t8 mais cette route permet de mettre à profit l’I-roll. On s’amuse bien.
Bon des fois je suis à 95, et des fois à peine 80. Alors je facilite le passage à un espagnol Barreira qui avait l’air de plus apprécier le haut de la limite. Et puis un Vigo-liner, ça se respecte. Il a à rouler, lui.
14h40, j’ai faim, je casse une graine juste après Pesmes, 45’ sieste incluse.
Après le bled suivant, Moissey, je retombe sur l’amigo Barreira qui démarre tout juste aussi ! J’ai vraiment un mode de vie hispanique !
N73 comme d’ hab, et rcea aussi.
J’y croise du benneux vosgien qui remonte déjà, ils viennent sans doute de la fonderie de Dompierre/B.
Je stoppe tranquille à Deux Chaises, avec 9h46, il est 18h45. Pour ceux qui ont suivi j’ai démarré à 5h45 ce matin, donc ça veut dire que je vais valider une 11h. Le lundi comme ça, c’est une bonne chose de faite.
6h c’est parti. J’ai mangé hier soir avec Quentin88, et j’ai complètement zappé de lui demander un autographe.
Je ne sais pas encore à quelle heure me présenter à Yvrac, 12 ou 14h ? Je vais y aller tranquille entre les 2.
Bellac c’est réouvert, mais toujours interdit aux pl dans ce sens, malgré le contournement achevé de Mézière.
Pas grave, Limoges passe bien, même au niveau de la sortie du CR et malgré l’horaire.
Par contre, petit bouchon à Roumazières avec son feu. Aujourd’hui je ne le déclenche pas.
J’arrive en 4h15 à Barbezieux pour faire le presque plein de go et pour la douche. Puis je fais un tour en boutique, en passant encore au rayon bavettes turques, je ne m’en lasse pas. Par contre on n’en voit pas beaucoup sur des camions qui roulent. Enfin ceux qui mettent ça s’expatrient sans doute vers l’Australie... Puis je fais un petit tour du parking pour prendre du Fh ibère en photo, je ne m’en lasse pas non plus et je rêve surtout.
Bref je traîne.
Je repars une petite heure après direction Bordeaux. Juste 1h plus loin j’arrive dans la cour de la boîte de manutention le long de la 89.Il y a un peu de monde mais qui partent à la soupe. Ils n’avaient pas l’air d’attendre après moi, ils me disent 14h.
Pas grave, c’était sûr. Je dépoile la remorque, les sangles. Le toit ouvre bien de l’extérieur pour selon le dévers. Puis je casse une croûte, un pâté lorrain confectionné par ma chérie, un régal, manque comme breuvage, le fond d’Edelzwicker qui a servi à mariner la viande, mais comme une bouteille de blanc posée sur le tableau de bord ça ferait désordre, elle est restée dans le frigo à la maison. En même temps, je garde un oeil sur la 89 bien visible, si je ne vois pas passer un Volvo vert Périgourdin.
13h30 ça ne bouge pas, je vais me chercher un café au distributeur et écoute les pieds sur terre, c’est sur des anciens ouvriers de Aulnay mutés à Poissy, à écouter leurs témoignages c’est germinal là bas.
14h ça bouge, ils vont me vider, mais ils doivent faire de la place, déplacer plein de grues, puis j’en gène une qui veut sortir, le grutier au volant klaxonne avec un air excédé, comme souvent les grutiers. Bon pas celui qui va me vider, il est super sympa, et bien désolé de me faire attendre. Un beau Scania kaki du 54 arrive avec la même chose que moi, le grutier me dit qu’il s’était présenté avant moi à 11h30 mais ils ne l’ont pas attaqué, alors il est reparti, manger sans doute. Je vais lui demander par principe si il veut vider devant moi, non pas de problème, je peux vider avant. C’est logique non ?
Enfin la place, ils posent les manilles, la grue lève un peu la clim, et j’avance, ça va ils sont bien 4, ils peuvent guetter à chaque côté de la semi tout en me guidant.
Je remballe les gommes, referme tout et me barre à 14h50.
Direction le rechargement que j’ai dans ma boite mail depuis vendredi, c’est pas trop loin, surl’A62, St Medard d’Eyrand. Heureusement, c’était prévu vers 15h.
J’y arrive vers 15h15, pas de souci, j’ai un quai dés qu’il se libère. C’est des biscuits pour un célèbre discounter allemand. J’ai 2 livraisons, Dijon et Ennery. Ils en trouvent 3, ils s’emmêlent un peu car le Dijon c’est chez un transporteur qui relivrera 2 bases. Et j’ai bien je 57 à l’avant que je garderai.
16h, c’est chargé, enfin chargé, c’est quand même presque 3 fois moins lourd que la clim que j’ai descendu, soit 3 tonnes à peine.
Bordeaux, ça commence à être le boxon, mais ne nous énervons pas, demain, j’ai juste le 21 à livrer en journée.
Je vais donc pouvoir valider une nouvelle 11h ce soir.
J’enquille la direction Guéret par Bellac à Chasseneuil, c’est sûr que c’est ouvert cette fois.
Grâce à la technique, mais surtout à un génial forum, je situe un parking en zi à Confolens, seul problème, à ce niveau je n’ai que 8h15 de volant tellement ça roule au taquet. L’amplitude a un peu moins de marge. Que faire, y a plus rien avant Bellac ensuite. Bellac, 30 bornes et quelques.. Aller je fonce. Foncer, n’est pas le bon mot, peu après, mon optimisme retombe, il y a une zone de travaux avec circulation alternée, et un feu qui est interminable. Puis ensuite ça roule à 70, 80 maxi... Bref, j’aurais dû stopper à Confolens.
Rien pour poser dans les tristes hameaux qui jonchent cette route Claude Bonnier. Mézière est dévié cette fois, et je ne sais plus si il y avait de quoi garer dans ce bled.
Bon ben je pousse jusque Bellac où je valide à 19h09. Avec 8h51 et 671kms. Flûte ces 9 minutes !!
6h10, démarrage à jeun encore une fois. Je reste plus longtemps au pieu comme ça.
Je traverse Bellac, un bail que c’est dévié ce bled, je ne reconnais plus.
Ensuite la route est toute belle, ils n’ont pas fait semblant de la fermer pour rien.
A la radio, aux infos ça sent le buisson pour certains...
Je m’arrête à 8h30 à 2 Chaises pour la douche et un délicieux pain beurre. Une sacrée adresse ici. Tout ça occupe bien 50’, coup de soufflette général inclus.
Je prédisais 13h sur Dijon, ça devrait coller. On recomplètera peut être si il y a.
A Montchanin, c’est marqué Beaune via Chalon pour les pl, mais ça n’a pas l’air plus interdit que ça. Comme je suis un mouton, je suis sagement Chalon.
A6 jusque Beaune nord puis N74. ça roule pas au top mais c’est sacrément joli, et en plus c’est en pleine vendange. Le plus désolant, je ne trouve pas de pain mais surtout à me garer pour en acheter, il va falloir se restreindre ce midi.
A la radio, y a la chronique de Pierre Emmanuel Barré, excellente encore une fois. Ça devrait être obligatoire d’écouter ça.
Il n’y aura rien à remettre derrière ensuite, mais j’ai déjà la suite de la semaine, demain, un peu de foulée et rechargement le soir si possible.
J’arrive à Fauverney, une zone au sud est de Dijon à 12h45 dans la cour d’un grand groupe leader frigorifique. Je suis le seul bâché sur le parking, la méga honte quand même.
Je casse une graine en vitesse et vais voir à 13h10.
Le type n’est pas joyeux derrière son comptoir mais j’ai tout de même un quai rapidement. Je demande si il faut que j’aille sur le quai, car je suis pas trop sapé, il fait bien 25 et 3 degrés sur les quais. Pas besoin.
En attendant dans la cabine, quelqu’un s’approche du camion, Sam88 ? Oui c’est ça.
Ok je suis un lecteur de cdb.
Ah ben c’est bien sympa ça ! C’est David, il est chef de parc ici, a roulé dans le passé, dont chez Cordier, et est toujours passionné par notre profession. On discute tout le temps du déchargement et à la machine à café, de son job entre autre où il ne s’ennuie pas. Beaucoup de chauffeurs ne signalent pas les éventuelles dégradations importantes ou non alors il faut bien avoir l’oeil sur le matériel.
Je repars à 14h20 direction Metz. Etant juste en dessous l’A31, je la reprends pour un bout.
Je sonne mon beau frère pour lui demander si ça roule bien entre Montigny et Toul via Neufchâteau sur la RD. Oui pas souci, encore plus en léger. Il est un peu devant moi, arrive à son bercail à Châtenois.
J’enquille donc la D74 à Montigny. Quelques bleds bien vieillots mais typiques. On passe aussi dans la célèbre ville pour son Prix, Goncourt, je ne sais pas si Phil a déjà distribué de l’essence ici..
Et puis on fait un peu de la Vosges profonde. La seule grosse ville à passer c’est Neufchâteau. Là encore, toujours pas moyen de se garer devant une boulangerie. Quel métier impossible parfois.
Colombey les Belles, kifkif, pas moyen.
Je reprends l’A31 à Toul, l’horloge à un peu tourné mine de rien. Il me reste 25’ ou 1h25 à rouler, avec possibilité de boucler l’amplitude en 13h. J’oublie donc le plan zi de Atton où j’aurais 9h15. Juste avant, je stoppe à l’aire de Loisy pour trouver du pain, durdur de se garer aussi....
Ça n’a pas changé ici, pas passé le nord de Nancy depuis plus de 7 mois. Cet axe pourri ne me manquait pas, mais ça fait quand même quelque chose, il m’a nourrit quotidiennement pendant 22 ans en m’emmenant vers les pays voisins (ou non) situés au nord. Sans parler des années en passagers avec papa.
Enfin, c’est derrière, tout ça.
Direction l’Eurotransit à Ennery, je vais à la base discounter. Dur de trouver à garer dans le secteur. Le parking des 4 bornes est marqué interdit, réservé à la douane. Je vois un superbe Daf bleu du 57 qui attend que je passe, ça klaxonne, c’est Pascal qui doit sortir de Trémery, je peux pas m’arrêter vu qu’il n’y a pas de place !
Je demande par sms à mon informateur local mais actuellement basé en Languedoc qu’est ce que ce binz avec ce parking interdit. Il me dit qu’on peut y aller quand même à son avis. En effet, c’est blindé de camions. Mais je trouve finalement à la Gefco, juste après l’ancien dépôt des tps Schubel. Je serai très bien là. Merci quand même Fred57.
Il est 18h40, tout va bien pour valider la 11 !
J’ai bien dormi dans cette zi, et puis la Gefco qui a encore l’ancienne enseigne, c’est comme quelque chose de rassurant.
Décollage à 5h50 pour faire les 5’ qu me séparent de la base allemande.
C’est ouvert, personne devant à la réception, mais j’ai pas de bl, faut que je trouve ça sur les palettes. J’ai la trouille, je suis mal si ils me demandent tous les bl... j’en attrape 1 sur la dernière palette et ça fait l’affaire. Ouf. Et j’ai un quai tout de suite.
Là y a déjà du peuple à quai. Mais pas de souci vu qu’on se prend en main sois même.
Nickel, 6h40 je repars de là. A bas les clichés !
Ça m’arrange, car ce jeudi s’annonce chargé, et je n’ai pas l’habitude des journées chargées.
A31 plein sud jusque Dieulouard, route de Toul et mon client où je recharge est à la sortie de Dieulouard. C’est un silo de semences, y a 4 emplacements, déjà 2 camions et une semi occupent, j’ai l’intelligence de squatter tout de suite le dernier emplacement. Il est 7h35, ça charge déjà. Je vais au bureau chercher les bons de chargement, j’en ai 3. Pas trop dur de faire l’ordre, Neuf Brisach, Burnhaupt le bas et Dannemarie.
Les autres ne chargent pas vite, il n’y a qu’un cariste pour les 4 emplacements. Y le temps de dépoiler les 2 côtés. J’étais optimiste, mais déjà une heure passe. Vient mon tour. Ça va pas vite, j’ai toute sorte de marchandises, big bag, sacs, c’est long à réunir.
Je repars avec les papelards à 9h25..
Bon faut tailler, Nancy à fond, heureusement, et le reste aussi. J’appelle le client de Neuf Brisach pour les horaires, ils arrêtent de 12 à 14 bien sûr.
Aller j’opte pour prendre le tunnel, c’est pas dans mes habitudes mais là ça me permettra peut être d’arriver juste avant midi, et je n’ai qu’une palette.
28 € TTC, mais ça trace, faut reconnaître.
Hormis les pénibles rond points à répétition de Châtenois, Sélestat et Marckolsheim qui font ralentir, la moyenne se maintient.
J’arrive dans la zip de Volgelsheim à la coopét à 11h56. A fond mais sur la pointe des pieds à la fois. Je l’ai déjà fait en complet de terreau d’Allemagne ce client. Le cariste est justement en train de vider du terreau d’un frigo Girteka RUS. Je suis mal. Non, il ne vide pas complet. J’ouvre vite fait, et le cariste me sort la palette. OUF !
Pour info, je commençais à me dire que le Girteka devait arriver d’Allemagne et ça m’aurait encore énervé et bien non, après reluquage de sa cmr, il arrive de LT. Je sais pas si c’est légal avec des plaques RUS, mais c’est moins pire.
Bon ben maintenant je peux enfin régler un truc qui me tracasse depuis ce matin, je franchis le Rhin tout proche pour aller au bauernbrot, comme ça, ça c’est fait.
Mais je rasais un peu les murs, il n’y aurait pas fallut un contrôle BAG en frontière, j’ai pas sanglé. J’aurais l’air bien avec mon pain après.
Je file pour la suite, Burnhaupt le Bas. J’y arrive vers 13h10. Je vois bien un grand silo, mais qui n’est pas tout à fait à l’adresse que j’ai. Je vais à cette adresse, en plein centre du bled. Rue en sens unique, ça passe. L’entrée du client est minuscule, et c’est bouclé surtout. Le plus gênant, en face c’est une école maternelle. Je vais voir à pied un peu plus loin, et un Mr en voiture me demande où je vais. Il me montre une maison avec une meilleure entrée cette fois.
Il me dit que j’aille sonner pour voir si je vide ici ou au gros silo vu avant.
Je sonne, c’est une vielle dame. C’est bien ici, elle me dit que je peux reculer dans la cour et attendre 13h30. Il est temps car des bambins plein partout sur le trottoir de l’école et plein de mamans aussi. Le vrai plan à la P70 quoi. Je me dégage très prudemment puis entreprends la manoeuvre dans la bonne rue et la cour.
J’ouvre les côtés, c’est un peu short, et casse une graine vite fait. ça arrive tout doucement vers 13h30. Un porteur de la boutique, MAN 19.403 en caisse amovible et Moffett, arrive. Son chauffeur commence à me vider, puis le cariste arrive. Je demande si je peux squatter ici encore 15’ pour achever la coupure, pas de souci. Ça m’arrange, car l’horloge a tourné depuis Dieulouard ce matin. J’ouvre la fosse et la balaie pour occuper ces interminables minutes, vu que je charge une bobine à Pont de Roide ensuite, avant 16h.
Dannemarie, c’est pas loin, 20’ de route et je suis dans la dernière coopét. Le cariste, super sympa encore a un manuscopic, comme ça j’ouvre qu’un coté.
Ce sera ok pour Pont de Roide du coup. Je signale ça à Pascale.
A peine arrivé à Pont de Roide, 15h55, Pascale me rappelle, elle m’a concocté un petit complément derrière..
Je rentre tout de suite. C’est pas la même porte que où je vidais les bobines de Genk. Juste à mettre la combinaison et j’ouvre le toit. Le pontier, c’est le même que pour la réception par contre, toujours sympa.
30’ et 2 sangles plus tard, je repars avec un coil de 24t800 pour Gueugnon 71.
La suite, le lot, c’est à Etupes.
Une demi heure aussi pour y aller. C’est de l’outillage pour le Creusot réparti en 3 colis, 1t600. Je fous tout ça devant, au cas où qu’il neige.
Quelques gommes par dessous et quelques sangles par dessus, je repars du Technoland à 17h30.
A36, Besac, jusque Dôle.
Je croise mon collègue Pascal entre Dôle et Tavaux, coup de fil car là c’estr sa cibi qui veut pas, signal 10, mais radio 0. Il arrive de Oyonnax et monte dans le nord. J’achève la journée avec 8h26 à Beauchemin.
Y a pas foule. Tient en face, un camion avec des filles en maillot de bain sur sa bâche. Mais la bâche n’est pas neuve mais le merco devant, si. Je vais voir de près, ça doit être Sevket.
Dans tous les cas, je vais me caser sous la douche.
Démarrage à 6h25 après un pain beurre à volonté.
Il faisait 18 à 5h30, on est le 30 septembre, dingue, ma foi c’est bien.
Pas de bouchon à Chalon. Je croise Bernard, l’ancien chauffeur de mon père, coup de bigo, il remonte tranquille de sa tournée de meubles, ça fait un mois qu’il fait ça, il est bien content de son nouveau job.
Je suis rapidement au Creusot, vers la zi ouest.
Tout bien, une boîte qui fabrique des moules, le cariste bien avancé en âge est bien sympa. Même pas 30 ‘.
En route vers Gueugnon, 1h de route. Un Magnum me suit tranquille après avoir quitté la RN.
C’est immense à contourner Gueugnon pour arriver du bon côté de l’usine.
Le Magnum, c’est une boîte de Pont de Roide, il vient avec la même chose que moi.
L’usine est immense, le portier me dit le n° la porte et donne un plan. Mais une rue principale est barrée, il aurait pu nous le signaler.
Dans le hall, il y a un escabeau, je veux l’utiliser au lieu du marche pied amovible de la semi pour monter dedans, tout ça pour fayoter, mais il est placé tout près de bobines stockées et ça baigne dans la poisse d’huile, résultat, plein les semelles. Et ça glisse après. Bravo la sécurité. Bon c’est vide tout de suite, on va pas en faire un fromage. J’ai pas de nouvelle pour le taf, donc je referme la fosse ici temps que j’ai encore le bleu. Ici, il m’est déjà arrivé de charger, et de sacrés tours, une fois c’était Norden, tout en haut de l’Allemagne, mais ça payait pas parait il, un coil de 25t avec lequel tu ne peux rien compléter, because surcharge en Allemagne après.
La sortie, c’est à l’opposé, dans la ville, on pèse pour signer le récépissé.
Devant, il y a un cul de semi alléchant au niveau des autocollants, du ferry pour la GR ou la S. Et c’est du français, du 71 ! Dingue.
J’ouvre ma boîte mail, et bien si, un petit retour m’attend. Un complet de carton pour 3 clts par chez moi lundi. Impec. Moins exotique que Norden, mais je ne devrais pas rentrer tard.
Il faut traverser toute la zi nord de Chalon, c’est immense aussi.
La cartonnerie, je suis déjà venu 2 ou 3 fois, mais c’est vieux, avec des bobines de Fulda en Allemagne.
Je suis là avant midi, c’est pas violent au bureau. Si j’ai 3 livraisons, et bien ici j’ai 3 enlèvements, 3 dépôts quoi.
Le 1er en face, tout bien, puis retour ici, mais c’est le vrai boxon, des camions de partout. Y a le temps de manger.
Le 3eme c’est chez Cayon pas loin de là. J’y vais à 13h30 enfin. C’est pas violent et encore moins joyeux, mais y a du matos. Enfin je n’ai droit qu à un tire pal.
14h40, retour aux expé, là n’en parlons pas, vaut mieux se garer carrément dans la rue. Il y en a un qui s’arrache les cheveux à tenter de se mettre à quai. Le gars du bureau, n’est plus le même qu’au matin, il paraîtrait tout de même plus rapide. Je repars de là à 15h05. Pas grave, y plus qu’à rentrer. N73 comme ce matin, et dans la légalité, ben oui, je n’ai pas fait que transiter le 71 aujourd’hui. C’est bien rare ça. Elle est bien jolie cette 73. Autre gueule que la 4. Je rabâche là...
Mais la meilleure route vient après, la RD entre Dôle et Vesoul. Elle roule super bien.
C’est la haute Saône dans toute sa splendeur. A voir les merveilles qui jonchent les bas côté, un F12 par la, un 143 par ci, et les nombreux C15 encore en service. Bref, que du Vintage, comme la radio.
Y a le gastro en haut du reutcha du Sabot à Vesoul qui s’appelle le V8 Café. Original. Est ce qu’on pourra y aller avec un 6 cylindre en ligne ? Affaire à suivre.
Ce qu’il y a de sûr, je ne vais pas passer le week end ici vu que je ne suis plus qu’à 1h15 de la maison.
18h40, je dételle !
Bon week end