| Carnet de bord de Novembre 2016 | Partager sur Facebook |
Réveil à 9h par la radio. Je zappe au pif sur Culture, et à la fabrique de l’histoire, on entend un accent pas possible, on dirait l’accent vosgien. Et oui, ça cause de Bussang et de son Théâtre du Peuple. Institution créée par Maurice Pottecher, qui sera aussi l’oncle du célèbre chroniqueur judiciaire, Frédéric du même nom. On entend d’ailleurs ce dernier qui a joué aussi dans ce théâtre. Quelques particularités de ce théâtre, il mêlait vrais acteurs et acteurs amateurs comme des ouvriers des usines de la famille Pottecher et le décor pouvait s’ouvrir (encore aujourd’hui) sur la forêt vosgienne, et puis il est conseillé d’y venir avec son coussin. Ce théâtre est dans le domaine public aujourd’hui et c’est très bien.
Après un bon petit dej, je décolle à 11h05, c’est gris, Dombe oblige.
A Lyon, j’enquille le périf pour aller mettre un peu de gazole à la Access de Feyzin. Juste en sortant pour y arriver, j’aperçois le beau Daf TGI avec toujours à son volant Nico qui sort d’une usine où il vient de passer 2h.
Le soleil commence à se montrer un peu une fois ici, mais c’est timide.
Un peu d’autoroute de Vienne à Chanas, c’est tout. Y a le temps et y a pas lourd, et y a plus moche comme route.
Valence, c’est un peu le boxon aux feux, mais ça va quand même.
Je croise Phil26 en dessous Loriol qui s’en revient du bled. Il nous ramène quelques jours de soleil encore, et ça c’est bien sympa en ce 2 novembre.
Changement d’axe à Pont St Esprit pour faire un peu de RD86, parce que c’est bien joli aussi.
Les 4h30 sont sonnés à Pouzilhac. Impec pour une pause de 30’, presque 20 degrés.
Je remonte quand même un peu sur l’autoroute à Remoulins, passe Nîmes et Montpellier. C’est indiqué bouchon après la sortie 31, j’y sors, c’est marqué Béziers par RN. Mauvais choix, ça piétine comme il faut jusqu’au dernier feux de St Jean de Védas. Ma foi je reste sur la RN, via Mèze, Pézenas.
Le contournement ouest de Béziers est bien pratique, mais à part qu’à mi parcours, ils sont en train de le barrer pour travaux nocturnes, faut faire un petit crochet direction centre ville pour repartir ensuite direction Capestang. Bref, encore 10’ de perdues. J’ai beau avoir des matelas plein la cabane, je n’avais pas particulièrement envie de Béziers...
Je garde la route Minervoise, je l’ai jamais prise. Pas jusqu’au bout puisqu’ils font rejoindre Lézignan car le dernier bout est interdit.
A61 pour contourner Carcassonne et 2ème pause à la sortie ouest, cassage d’une graine, et quelle graine, une choucroute maison bien particulière, puisque ce n’est pas du choux comme matière principale, mais du navet, délicieux.
J’hésite à valider la journée ici, mais non, je préfère filer au 1er à Limoux après la pause, ça va faire un genre 9h30 mais pas grave, la semaine ne fait que 3 ou 4 jours.
J’y suis rapidement, mais je sais pas pourquoi je me suis payé Limoux centre pour arriver à l’usine de tuiles à l’autre bout de la ville, j’ai dû louper un épisode.
Pas trop de place devant pour se garer, un camion est déjà le portail des expé/réception, je trouve en face, devant ce qui doit être l’ancienne usine.
Il est 22 h15. Ben ça va pas très vite via les nationales !