| Carnet de bord de Mai 2016 | Partager sur Facebook |
Je quitte mon nouveau plan N12 un poil éclairé à 5h15, RAS
Je n’ai pas déjeuné, car je vais m’arrêter presque aussitôt à la Total après Dreux.
Mais zut, c’est encore fermé. Il est 5h35, ça doit bien ouvrir à 6h. Je voyais ce genre de station ouverte 24/24. Mais les bonnes infrastructures proposant un vrai service pour accueillir les chauffeurs et la France, ça fait 2 visiblement.
Bon ben j’attends, je suis presque à sec en jaune et en bleu.
Je n’ai pas voulu m’occuper de cette problématique hier après midi, ça limite toujours la quantité à se faire voler... Je ne suis qu’optimisme ce matin !
6h15, un café emporté avalé, je reprends cette joie N12. Finalement, ça tombe bien ce petit retard prit, il fait jour, et on devine mieux les nombreux radars discriminant jonchant cette route.
Jolie route, mais tirante mine de rien. Mayenne est super jolie comme ville, mais il y a une sacrée grimpette.
J’arrive à Fougères à 9h20. Un basque français fini tout juste de vider de l’acier d’Espagne et c’est mon tour.
Ça vide au pont, assez bien, il y a le temps d’enrouler et ranger les 9 sangles. Le pontier me dit que ce chargement va bien, car il est posé dans des berceaux, et les fardeaux sont bien intercalés, faciles à attraper.
10h35, cap à l’ouest. Pas pour bien loin, St Brice en Cogles. Joli bled encore, que j’ai eu la mauvaise idée de traverser pour rejoindre mon usine. Tout interdit, et étroit, pour tomber sur une barrière close, dans la bonne rue, mais que l’usine empiète. L’entrée est de l’autre côté. Marche arrière dans le lotissement, tout le tintouin, pour arriver dans le bon côté. Il est 11h15, je rentre direct dans l’usine de protéines. Je vois bien une bascule, mais personne. Je vais aux quais, bon fallait peser... Bref, on passe pas loin d’1 heure pour 6 palettes avec ces aller retours en pesée.
Faut tracer pour la suite, sur le Mans, mais pas trop quand même, les 5t pour le 1er client 67 sont sur les essieux.
Retour sur Fougères, puis Ernée et Laval ou j’enquille l’A81.
Je reçois un mp de Seb35 qui est en vacances et proposant une croisure si y a le temps, hélas non. Mais j’ai du vider pas loin de chez lui ce matin. C’est sympa en tous cas.
Arrivée au 1 er du Mans, dans la ZI sud, il est 14h20. C’est des rouleaux d’étanchéité pour fondation. Ça charge paR les 2 côtés. Je serai large en place, je n’ai plus que 2m à prendre un bled à côté. Je repars d’ici avec un 67 et un 68 à 15h. 10’ de route sépare le dernier enlèvement qui est à Spay.
En arrivant, je vois des grandes caisses partout, je trouve bizarre ; je regarde mon mail avec la confirmation d’affretement, c’est bien marqué 2m en gras, mais en dessous, il y a des dimensions d’une caisse qui fais 5,60m/0,60m. Merde, j’avais zappé.
Je demande au cariste si il a un tire pal, pas de soucis, je rebascule sur un côté une bonne partie des palettes précédemment chargées. Bref, ce dernier qui aurait pu prendre 15’ en 3 fois plus.
16h, je remonte sur la rocade sud du Mans et go sur l’A81. Faudrait plus traîner, j’aimerais bien tout vider demain.
Je double quelques camions, dont 2 Ageneau. Je vois plus tard sur le forum que ça devait être Robi. J’ai pas percuté sur le coup.
Il est encore assez tôt sur la 104, donc ça merdoie encore suffisamment, déjà Brétigny, puis Evry Corbeil, normal, mais encore bien 20’ de perdues. Je croise Nico72 juste sur l’A6. A la cb, il me dit qu’in ne faut pas prendre la 619 pour rejoindre Guigne puis la 4, c’est dévié. C’est plus un souci pour moi, je n’envisageais plus de rejoindre la N4 ce soir.
Après Corbeil, ça reroule. Mais je stoppe guère plus loin au CR de Réau à 19h avec 9h40, histoire de ne pas casser la tirelire avec un 10h07, mais surtout de prendre la douche. Finalement je casserai la tirelire via le passango.
C’est vraiment cher ce parking, y a même pas un peu de voucher pour le repas. Pas grave, je mangerai bien mieux au camion.
En sortant de la douche, je m’amuse à regarder les horaires d’ouverture, c’est même pas du 24/24. Nul, zéro services.
Enfin je rêve moi, c’est vrai, on n’est pas en Espagne ou en Allemagne, pays qui savent accueillir avec un peu plus de services les chauffeurs.
J’allais dire que le gardiennage c’était du pipo, mais j’ai quand même aperçu une vigile tourner avec un clébard. Ça doit être la 3e fois de ma vie que je raque en France pour roupiller, une fois à Calais chez le transporteur, et une au CR à Valenciennes. Chaque ça m’énerve.
Bonne nuit quand même !