Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Je ne savais pas que le centre routier avait ré-ouvert. Je n’ai pas testé hier soir, mais pris la douche ce matin. Ma foi, c’est tout neuf.
Mise en route à 8h et quelques feux plus loin j’arrive dans des entrepôts, de vieilles usines on dirait. On voit des palettes de boissons partout. Mauvais pioche, je me présente au mauvais en droit, il faut aller derrière. C’est un plus petit marchand de boissons, il y a des fûts de bière de tous pays. Ouverture des 2 côtés et un peu d’attente. Ça vide enfin quand un moselo luxembourgeois arrive avec 10m de fûts de bière Diekirch, qu’il a chargé ce matin dans le bled du même nom au Lux. Il n’avait pas sanglé, incroyable au Lux. Ce petit Duché est pourtant aussi restrictif que son voisin germanique.
C’est vide à 9h30 passé. Je sais que je vais à Moulins les Metz pour recharger. J’y vais les yeux fermés, je connais ce truc, déjà été une fois.
Mais en arrivant à la Maxe en rattrapant l’A31, je découvre que c’est bloqué, purée, j’ai rien vu, et je suis engagé. J’ai bien entendu sans écouter ce matin au point route que c’était le boxon en Moselle, mais je croyais que c’était vers le Lux, comme souvent. Alors je mets Bleu Lorraine Nord et là le bon peuple témoigne à tout va. Un camion s’est couché au niveau de Metz centre sur le terre-plein central et il faut compter 1h depuis la croix de hauconcourt. Je ressors aussitôt direction Sarrebruck par l’ancienne N3 et rattraper Metz est et la nouvelle rocade. Je n’ai pas gagné de temps, mais je me suis promené, c’est pas vraiment les raccourcis..
A Moulins, faut zigzaguer entre les magasins divers pour arriver derrière un vieux Atlas et à une gare de marchandises. Ça charge en latéral le long d’un quai. Déjà un Gérard du 70 est en place. Je prendrai la sienne. Il se dégage dés qu’il a fini et sangles plus loin, c’est sympa. Normal c’est un Gérard.
Tout le monde est bien souriant ici, du chef au cariste et la jeune secrétaire. C’est des couronnes de fil machine. Ils ne sont pas trop embêtant au niveau sécu, on peut passer les sangles dedans au fur et à mesure. Et on met une cale de bois à chaque quand il la pose, faut quand même faire gaffe à ses mains ou pieds.
Je me dégage aussi pour cliqueter, une photo, et c’est parti pour le 90 lundi. C’est de la camelote qui arrive d’Espagne en train via hendaye. La fois où j’étais déjà venu, c’est des bobines d’alu de Amorebieta pour le 68, fret qu’on chargeait directement là bas à l’époque, y avait des heures d’attente chez les Basques.
Plus qu’à rentrer tranquille, il est midi.
L’A31, ben c’, il est midi.
L’A31, ben c’est toujours l’A31, avec un Mauffrey ou Girteka de service qui dépasse pas le 80. Même quand on n’est pas pressé, c’est pénible. Je double où c’est autorisé, et naturellement ça ne plait pas à la voiture qui suit. Bref, rien a changé ici depuis l’époque où c’était mon corridor obligatoire pour bien des destinations du Benelux au nord de l’Allemagne. J’en suis à constater que la N4 est moins stressante, c’est dire.
Je passe chez Volvo à Ludres, ouvert du temps de midi, pour commander de la boulonnerie de carrosserie de la semi, c’est plus facile qu’au tel de pouvoir les vues éclatées sur leur écrans.
Le Performance Edition bleu de l’autre fois n’est plus là, zut. Pas grave, je ne suis pas près de signer un bon de commande de sitôt. Je pourrais aller laver juste à côté, mais non, ils annoncent de la neige la semaine prochaine on peut pas mettre l’argent par la fenêtre pour du futile.
Je repars pour rejoindre les Vosges. D’ailleurs on les distingue bien depuis l’extrémité du département à Charmes, enneigées, c’est chouette. Tellement chouette que je stoppe à Thaon pour casser la graine avec la même vue. De là, même pas une heure pour poser dans mon bled. La coupure de week end va être bonne, heureusment car une semaine comme ça est sérieusement épuisante..