FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • La Schluct
    1139m
    ces fameuses pièces de fonderie
    du Rhin au Rhône
    Saône Chalonnaise
  • Lundi 3 Avril 2017
  •  

    Le week end se termine à 6h, ça commence par la manoeuvre de sortie de la cour du hangar, moins stressante que l’entrée puisqu’en marche avant. 

    Je vais sur Neuf Brisach, que je passe par Colmar ou Mulhouse c’est kifkif, mais pour fêter le printemps, j’opte via Colmar, donc col de la Schucht (schlourte). 

    A l’heure là on lève le bras un paquet de fois, y a du camion qui décolle du haut de la vallée.

    A la Bresse, il y a avait un certain nombre de transporteurs à une époque, bien 9 ou 10. Maintenant, départ en retraite oblige ou non succession, il y en a moins, mais les flottes restantes ont bien grandi pour certaines.

    C’est pas trop pénible de monter la Schulcht avec une dizaine de tonnes, c’est quand même à 1139m.

    La descente, c’est peinard, 20 25’ en 9ème, calé sur SWR3. 

    Colmar passe tout bien, c’est pas la vallée de Thann.

    J’arrive à Algolsheim chez Kleyling vers 7h45, c’est trop tôt, on s’occupera de moi qu’à 8h pour vider mes pièces de fonderie à base de fil d’oreillettes. C’est quand même pour Liebherr en Bavière la destination finale.

    Je croyais que ce transporteur commençait à 7h mais c’est surtout pour la logistique de LIDL qui dispatche sur la france. Qu’est ce que j’ai pu emmener des produits allemands ici à l’occasion de retours.

    8h25 c’est classé, ça va toujours bien ici, pas trop joyeux, mais ça bosse, comme l’Allemagne quoi.

    Passage à Mulhouse pour larguer les palettes euro et surtout les notes de frais.

    Par contre le cariste est en pause. C’est pénible même si c’est un bon gars qui ne met pas d’oreillettes en bossant. Pascale me dit de me vider moi même, mais non, impossible, elles sont devant, au tablier, je ne vais pas transpirer quand même.

    Alors j’attends. J’ai mon fret aller qui suivra en attendant, pas de changement depuis vendredi. ça me parait congvenable comme destinationg, cong.

    Je me barre enfin à 10h10, direction Belfort pour les fenêtres de toit de marque déposée avec un petit r dans un rond.

    C’est un Comafranc, pas la pire des enseignes, ils vident pendant toutes leurs heures d’ouverture. Les 2 côtés, ça ne traîne pas trop, à 11h30 je me sauve.

     Plus qu’un, l’espèce de machine à filmer ou enrouler, je ne sais pas, ça va à hésingue. Je coupe à travers depuis Belfort nord via le Sundgau.

    C’est dans la ZI de hésingue, près de l’aéroport. Je suis devant la barrière de la boîte à 12h50. Au poste de garde, après avoir à peine répondu bonjour, la dame me dit que désolé, ça ne reprend qu’à 13h et que je ne peux pas rentrer ou attende là.. Pfff. Je ne vais quand même pas reculer dans la rue je réponds. Non, je vous ouvre, vous faites demi tour dans l’usine, sortez et revenez à 13h... La manoeuvre prend du temps, 2 3’ vu que qu’un cariste manoeuvre aussi..

    Bref, je sors, trouve péniblement une place devant un marchand de moto après avoir tourné 5’ dans la zone. Je coupe à peine 5’ le moteur que je reviens à la barrière au 3 tops de 13h de France Inter... 

    Carte d’identité tout ça, sourire de la dame. Tant mieux si ça l’amuse de faire appliquer des règlements un peu débiles pour même pas 10’. Je rentre, et ça ne traîne pas pour sortir la palette.

    La sortie continue de m’excéder, un vul allemand devant moi attend sans moufter que la barrière s’ouvre, mais rien  ne se passe. Purée. On va voir de près le poste de garde, la bonne femme ne nous calcule pas, elle discute avec un type. Ça dure bien 10’ cette attente devant la barrière, j’y crois pas.

    Bref, c’est le client chiant du jour.

    Je recharge le client juste à côté, le polystyrène mais à part que c’est à prendre chez un transporteur à Village Neuf, à la frontière. Faut juste traverser St Louis et c’est pénible, surtout en ayant 4h22. J’y arrive avec 4h32, merci à ce cher client précédent..

    Bon, que de faire des bêtises, je suis bien posé, je casse une graine avant de m’annoncer pour éviter d’être tenté de me mettre à quai et de faire encore 4’ de plus.

    Je suis à quai à 14h et ça charge tranquille les trucs en  polystyrène destiné au poutrelles de béton. Enfin voyant le cariste avoir du mal et bourrer dans les planches pour rien, j’ai mal pour mes planches alu, alors je lui suggère qu’il me les approche et que je peux les rentrer au tir pal. 

    A 15h la semi est lestée de 1t5, destination le trente et ung.

    Route comme à l’aller, le Sundgau, toujours joli, le canal du Rhône au Rhin à Retzwiller, après Dannemarie est impressionnant avec sa multitude d’écluses.

    Fini le tourisme à Belfort nord pour consommer un peu d’autoroute, jusque Dôle. J’ai hésité à passer comme l’an passé sur le même voyage, tout par les natio jusque Lyon et à travers, c’est à dire via la N88, mais vu l’heure qu’il est, il est plus sage d’oublier les bonnes actions. Et comme ça je pourrai établir un vrai comparatif sur tous les plans vu que le poids est égal.

    Je croise avant Besac Pierre et son Fiat. Petit coup de bigo pour dire salut, et parler un peu tronçonneuse et tondeuse, rien avoir avec le Fiat, mais pourtant si.

    La N73 est adaptée à de la conduite rationnelle, c’est qu’on pourrait compter les coup de gaz jusque Chalon. Chalon où reperd tout le bénéfice avec les bouchons aux 2 principaux rond point. Ça ne fait pas mes affaires tout ça, je visais Digoin en 4h30, mais j’en serai loin. Pourtant j’arrive toujours à Pierrefitte sur Loire dans ce délai depuis Mulhouse, alors je croyais jouable mon plan. Pas grave, demain je ne ferai qu’une zone courte dans le sud, alors je stoppe sagement à 4h15 et 8h50 au total sur la bretelle de Montchanin.