FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • merde in germany
    Carfar à Nancy Pulnoy
    repariert
    Moselle lent
  • Lundi 3 Juillet 2017
  •  

    Ce qui est bien quand on est en panne, c’est qu’on peut partir moins tôt. 

    7h15, direction La Bresse chez le carrossier, j’y vais au culot, je ne sais pas si il a le temps ou quoi. 

    La cour n’est pas trop remplie, il a le temps, mais pas de panneau, il reçoit demain. Steeve appelle un de ses collègues, à Rambervillers, mais pareil, pas de panneau. Alors il m’en suggère un autre sur Nancy, où il a bosser avant de reprendre l‘atelier de son père.

    Je commence à descendre, sinon, j’en trouverez bien en bas, vers chez Mauffrey y en a un aussi. Bon j’appelle à Nancy, bingo, il a du panneau de 27, et peut me faire ça. Il veut juste que je lui envoie une photo pour voir l’ampleur des dégâts. C’est vrai qu’il y a une traverse et une lèvre du longeron qui ont morflé. J’attends un peu, le rappelle, c’est bon, je n’ai qu’à venir. Cool, et Nancy c’est sur la route de Trémery. Enfin c’est Pulnoy, derrière Nancy, mais c’est pas souci pour accéder, c’est bien contourné aussi l’est de Nancy. 

    J’y arrive vers 10h, le gars bien sympathique que j’ai eu au tel vient regarder de suite, et appelle un de ses ouvriers. C’est parti, on sort 2 piles d’emballages et je m’e mets en place et ouverture des 2 côtés à l’arrière, des fois qu’ils redresseraient au fen. 

    C’est derrière la fosse que c’est cassé, le 2éme panneau en partant de l’arrière. Je suggère qu’ils remplacent les 2. Le mécano n’est pas trop chaud, à cause du timing, mais je lui dis que je ne suis pas à 5’ près, qu’il suffit juste que je reparte à 18h pour pouvoir vider ce soir.  Déjà, le chef m’offre le café, en me racontant le boulot qu’ils faisaient avec Steeve le bressaud, c’était surtout du dépannge de hayon.

    Le démontage prend déjà du temps, mais comme on remplace les 2 plaques, du coup il y va à la disqueuse. Puis démontage d’une traverse, c’est boulonné, comme tout sur la Schmitz. Et desserrage de la plaque extérieure au longeron pour attraper la tôle posée sur le longeron, où son vissés les panneaux. Je découvre comment c’est fait. Le gars est vraiment sérieux, bosse bien, tranquillement, sans s’énerver ou dire des trucs du genre «  c’est de la m.... » . je lui file des petits coup de main comme je peux, il est content, ça va gagner du temps dit il. Tout est démonté à midi. Il me propose de me déposer au Cora à Essey lorsqu’il rentre chez lui, mais pas besoin, le frigo est plein, c’est lundi. Sympa. Après c’est le boss de l’atelier qui me suggère de prendre une voiture de la sté si je veux aller faire un tour. Re-sympa. J’ai une cousine, ainsi qu’un cousin qui habitent pas loin, dans un quartier pavillonnaire et paisible typique des années 80, mais le temps que je retrouve il sera 14h. J’aime bien ce côté de Nancy, qui donne sur les champs, malgré les zc qui n’en finissent pas de pousser. Maintenant il doit y avoir un feu Vert ou un truc du style sur le champ que mon tonton jardinait.

    L’ouvrier revient à 13h et c’est reparti. On redresse la tôle du longeron à grand coup de masse sur les fourches du fen, ainsi que l’autre traverser déboulonnée. C’est quand même un peu du chewing gum le merde in germany. Mais ça a cassé suite au vis qui se desserraient et que j’avais remarqué, et ça a perdu en consolidation. 

    On remonte les traverses, et on va découper le panneau, pour plus de rigidité, il décide de la mettre d’un bloc. Là faut porter à 2, c’est du lourd. Le panneau fixe, on met aussi un tôle galva neuve, de 3mm, qui sera plus costaud que la tôle alu qui partaient en dentelle sous les coups de fourches ou de rampe de quai. Ça va assez bien finalement, et le gars travaille très proprement. La tôle est soudée à 16h, un coup de mastic un peu partout entre les plaques, un dernier coup de soufflette et il me repose les emballages.

    Je vais au bureau pour avoir la note, le boss comptait l’envoyer, mais j’aime autant la récupérer et régler de suite. Rien de délirant pour 5h de boulot, correct, vraiment. Je lui dis que son ouvrier bosse bien. Il va bientôt partir en retraite, il va manquer dit il.

    Je me sauve après 16h30, presque content de ma journée passée là, ça fait plaisir de voir des gens mettre encore du coeur à l’ouvrage.

    J’achève le contournement par Lay St Christophe et retrouve l’A31 à Frouard. 

    J’arrive à Trémery 1h pus tard, ça va y a pas foule, j’ai le quai assez vite et les emballages sont sortis en même pas 30’. Mais c’est vraiment mieux que j’ai pu vider ce jour, car demain et le tour qui passe à côté de l’usine est dans toutes les conversations. Il ne reprendront les chargements qu’à 18h, bonjour les files de camions. 

    Direction le rechargement prévu depuis jeudi, henriville, après St Avold. Je vais voir, au cas où. Une petite heure pour y aller, c’est au bord de l’A4. Il est 19h15, c’est ouvert, mais pas un chat au bureau. Je chope un cariste qui fait son plein de gaz. Ils reprennent après la pause à 19h30. 

    Pas de souci, ils vont me charger, c’est des emballages défectueux. Ça bataille juste un moment, car ils ne savent pas trop c’est les quels. Bref, ça charge au compte goutte, j’ai même le temps de m’avaler une salade sur un soleil mosellan et couchant à la fois.

    Je repars à 21h40, vers Mulhouse, je ne vais pas aller loin avec l’amplitude. 

    Je sors à Sarre Union et me trouve de la place dans une petite za, à moitié interdite de stationner. Il est 22h10, ça ira comme ci.