Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Décollage à 4h55, c’est dur pour un mardi, mais il reste un bout. J’aurais même mieux dû peut être faire 10h hier, mais peu importe.
Le thé, ça ne réveille pas au top, faudra que je trouve du bon café soluble.
Je baille comme ça jusqu’aux 4 Vérités où il commence à faire bien jour et où je mets du gazole et me paies un vrai café, ça fait du bien, le tout en moins de 30’.
J’hésite à sortir à Limoges pour prendre la douche et réveiller le père Greg, mais tout ça en 30’, ce ne sera jamais possible. Alors je fini presque les 4h30 et m’arrête à l’aire de la porte de Corrèze. Douche nickelle. Il y a la porte d’Alsace, la porte du Soleil, ils ne savent plus quoi donner comme nom à leurs aires.
Je garde l’A20, et c’est presque joli comme son ancêtre de nationale. C’est la petite Galice au niveau paysages.
Tellement ça trace, je me permets une nouvelle petite pause pour becqueter à l’aire avant Caussade, j’aurais presque pu partir une heure plus tard.
Il faut prendre le Regenbogener Ring de la ville rose pour filer à l’ouest. Je vais à Tournefeuille, sors trop tôt et me tape un lotissement interdit aux pl pour arriver au client. Je suis en desserte de toute façon.
Devant le portail de la boîte à béton, la même que Voreppe l’autre fois, avant 14h, l’ heure où ils reprennent. C’est pas des pauses de casques à poingte ici. Enfin peu importe vu que j’ai de suite un emplacement. Comme d’ hab, un côté et je tire les palettes à la main. Le cariste est bieng sympa, poignée de maing et tout.
15h je repars pour distance pas possible à vide, 4kms. Bon il y a un peu de déniveler quand il faut franchir la 2x2 pour atterrir à Colomiers. Là c’est chez carrément des concurrents au béton, la terre cuite. Le parking est blindé, ça promet.
Une fois inscrit, j’ai un n° au pare brise et je prépare le matos pour charger des briques. Sangles et équerres quoi. Les équerres, je vois que tout le monde( en plateau) en ont des 1m en plastiques. Moi j’ai soit des petites plastiques ou des 60cms en cartons. Je dis rien, on verra bien en chargeant.
Petit comparatif de la descente 68 31 par les 2 itinéraires avec l’agenda 2016, je trouve 15 bornes de plus mais 1h10 et 16l de gazole de moins et par l’itinéraire d’aujourd’hui que par le Puy. Par contre il y a beaucoup plus d’autoroute, je compterai exactement sur le site de passango ce week end.
Ça va les camions rentrent assez vite, mais à un moment j’ai l’impression qu’on m’a oublié. Ou bien on m’a encore pris pour le polak de service.
Non, ça suit, je suis en place à 16h30. Je demande au cariste quelles équerres il vaut mieux que j’utilise. Je lui dis que je faisais de la tuile en Allemagne avec les cartons. Il me dit ps de soucis, je peux les mettre à cheval sur 2 palettes, comme ça fait que 1 sangle pour 4 palettes. Cool. Je lui ai pas dis qu’en Allemagne je mettais une sangle par rangée.. !
Une petite heure après c’est chargé, ça n’a pas trop mal été. Ici, je suis certain de ne jamais venir avec du polystyrène, ben oui, la brique en terre c’est plus isolant que le béton..
Je me sauve direction Montpellier à 17h30, pas la meilleure heure pour se faner Toulouse.
Mais y a pas le feu, de toute façon, c’est encore mort pour caser 11 ce soir, alors je vais tirer au bout les 10h.
Je bascule de l’A61 à la 113 à Castelnaudary. Encore une route super chouette. C’est beau la France dés qu’on s’éloigne un peu de la N4 ou de l’A31, et pourtant on passe à Villepinte !
Sinon, j’aime bien le paysage qui devient doucement aride en avançant vers l’est.
Il y a bien quelques places vers Carcassonne ou même Lézignan, mais je pousse juste après au relais des Corbières, histoire d’être sur place pour la douche. Il est 20h, c’est blindé, mais on trouve quand même.