FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • RCEA detrempée
    l'aventure Peugeot
    les kings se mettent à quai
    le joyeux 4C1
    N83
  • Jeudi 4 Mai 2017
  •  

    Décollage à 6h55 après une bonne douche et un très bon pain beurre, le pain est fameux ici.

    Vu la suite du débat à la tv hier soir, je m’attentais à une ambiance match de foot, mais, non tout le monde s’en foutait. Et puis faut dire qu’ici y a de quoi être déjà captivé par le contenu des assiettes qui est toujours un régal. 

    Tout juste entendu « de toute façon faudra toujours qu’on paye nos impôts ». Des paroles de routiers quoi.

    Ça pleut méchamment au bout de la RCEA, dans le plus épais des travaux vers Montchanin.

    Et comme ça continue de pleuvoir comme ça à Chalon, j’enquille la 73 soit disant réglementée, peut être moins avec ce temps.

    Je prends quand même l’A36 à Dôle, on est jeudi, la semaine n’est pas terminée, pascale m’a parlé de Rouen hier pour achever cette courte semaine.

    Juste avant de m’arrêter vers 11h20, à Ecot, Pascale sonne justement, ce sera du 84x2 finalement. Quand même plus sympa que du pluvieux 76.

    Y a une 202 exposée dans l’aire de repos vouée à l’Aventure Peugeot, produits dérivés et tout le tralala. Je ne suis pas le seul à l’immortaliser, c’est joli. Modèle produit de 1938 à 1949. 

    Même dans les environs de Stuttgart, berceau de Mercedes et Porsche, je n’ai jamais vu de rasthof mythifiant la bagnole comme ça.

    Bon en fait la bagnole ça ne me passionne guère, au départ j’étais juste venu squatter le ptit coin. Je retourne en cabine pour casser une graine en bouclant les 45’.

    Une bonne heure plus tard je squatte le guichet régional à Mulhouse pour récupérer les bons de chargement pour l’usine. J’en profite pour m’offrir un café, du Lavazza quand même. Si ici, beaucoup de choses étaient mieux avant, les bons tours surtout, comme partout quoi, il en est autre pour le café, c’est mieux maintenant. Enfin, il doit du fret à l’inter, 2 types blablattent en italien aux distributeurs.

    Je file dans l’usine, mais en circulant difficilement devant les quais, 2 Marcotran se mettent à quai. Il reste de bons tours moi je dis...

    Comme j’ai bien traîné, je peux rentrer dans l’usine, l’interdiction est passée et le boulot reprend à la réserve d’emballages. Comme d’ hab, Carlos met à peine 15’ pour vider. Un coup de balai et on y arrive.

    Direction le parc 4C1 pour reprendre des emballages à nouveau. 

    Y a du monde, mais j’ai une place de suite, impec. C’est un peu long, mais 30’ n’était pas du luxe.

    J’ai du Valréas et du Monteux, on videra dans cet ordre, logique. Mais juste que ça commence à charger, Pascale me sonne pour me prévenir que je rechargerai sur place à Valréas. Super. Je demande juste au cariste s’il peut rechanger l’ordre de chargement, ça ne lui fait pas plaisir, mais il redescend les 2 piles déjà posées.

    Je le sauve à 15h15, en mode A36 liner. Pas longtemps, je la quitte à Baume les Dames pour monter via Nancray, je suis léger et ce sera la mauvaise heure à Besançon.

    Sur cette petite route, ce serait bien qu’un jour j’ai le temps, entre un magasin de produits locaux, une brasserie artisanale, une fromagerie et une biscuiterie à Fontain, y moyen de remplir les coffres et frigo.

    C’est le grand beau sur la 83, ça motive à descendre plus bas. On a plus la patate que sur la N4, surtout un jeudi aprèm.

    Je visais Villemotier, mais j’ai à peine 4h, ni 9h30, alors je fonce sur Bourg. En léger j’arrive à tracer pas mal sur le contournement pourri et me pose au parking à la sortie dans Servas.