FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • N83, Voujeaucourt
    Steff La Bresse?
    dans le 25, on roule à 25
    la montée aigue
    Nautua by night
  • Lundi 4 Septembre 2017
  •  

    10h10, je pars tôt ce lundi, enfin au moins 1h avant lundi dernier. J’avais le programme depuis vendredi, charger cet aprèm à 15h30 à l’alu à Neuf Brisach pour Douai, mais à peine arrivé au camion, le gsm sonne et affiche Pascale. Changement de programme, elle a casé le nord, car je dois rentrer demain soir impérativement, et de là haut, pas de foulée, et ça ferait un bout de rentrer à vide. Alors on se rabat sur un petit Rhône Alpes, 01 Champfromier. C’est bien aussi. 

    Je passe quand même à la boulangerie avant de partir, pour un campagne et un pâté. Ça fait déjà un repas à ne pas se soucier.

    Route via Oderen pour le 3éme lundi consécutif, un vrai automate.

    Passage au guichet pour poser les 1eres notes de frais depuis la reprise, et récupérer le bon de chargement, du 4C1.

    A l’usine, il est midi, pas d’affolement, la réserve d’emballage ferme jusque 13h30, et c’est blindé de camions.

    Y a le temps de déjà caser le repas, de la lecture d’officiel avec une actu de rentrée, comme la pénurie de conducteur ou les réformes jupitériennes. Mais au fil des n°, la rubrique Europe se confirme être passée aux oubliettes. Bref, ils se foutent bien des nostalgiques qui aimaient bien être au courant des diverses nouvelles taxes ou autres redevances chez nos voisins. 

     Mon tour vient à 14h, Carlos ne traîne pas, à 20, direction le 4C1. Là, y a pas foule. Mais ils ne voient pas mon type d’emballages demandés sur leur inventaire. Coups de fil partout, finalement, c’est pas ici mais au 4C9, une autre réception de montage. C’est à l’entrée de l’usine. C’est bien ici. ça traîne pas. Me voilà parti avec 4t800. C’est pas du lourd, mais faudra quand même remettre un peu de gazole et de l’adblue, à la Total Access comme d’ hab.

    Je peux enfin mettre les voiles à 15h30 passés.

    Je quitte la Comtoise à Montbéliard sud, j’ai le temps. Et je me fiche bien des 11h ou 13h cette semaine. 

    A l’Isle sur le Doubs, y des forains, y a du vieux matos, du TR, et un MAN série 1. Je suis sûr que c’est un des anciens Unterflur de la maison Steff de Vagney (La Bresse à l’époque). Ils en avaient 2 en cr tradi, et faisaient l’allemagne. Je vois encore un des chauffeur parfois, il fait toujours un peu l’Allemagne lui, en Magnum maintenant mais toujours en tradi. Et j’avais déjà que leur MAN était parti chez les forains. 

    A Baumes les Dames, tourne à gauche pour aller vers Molins de Rei, enfin non, je veux dire Pont les Moulins. En léger, on va pas se priver de grimper par là. A part qu’il y a un tracteur chargé de foin. Il est immatriculé en 25, normal ici. Ah non, c’est le disque de vitesse. Bon y un bout d’aménagé pour dépasser.

    En haut, à Fontain, j’ai bien failli m’arrêter à l’usine de biscuits et à la fruitière, ça avait l’air encore ouvert. Mais non, ce ne serait pas raisonnable.

    La destination fait que je dois rentrer à Lons le Saunier et monter sur Orgelet. Pareil avec le poids, on grimpe sans hésiter la montée aigue qui coupe. 

    Je m’arrête un peu après Vouglans faire les 30’ et surtout attaquer le pâté. Réchauffé, avec une salade, c’est parfait. 

    Je p m’offre juste l’autoroute pour passer Oyonnax jusque Montréal la Cluse et traverse Nantua. Même la nuit c’est chouette, le clair de lune dans le lac, le viaduc par là dessus, et toujours le Willème de la maison Marmeth à la sortie du village.

    Je garde la 84 direction Bellegarde pour rejoindre mon bled.

    En dessous, le relais de Sapins, à Moulin de Charix est toujours ouvert. Je me souviens à mes 1eres années de route, ça faisait station Shell, ouverte h24, blindé d’anglais. C’était la 1ere étape des dimanches soir quand on allait en Italie. C’était en R340, avec souvent des charges pas possible de bois ou autre chose. Bref, jamais du léger. 

    Aujourd’hui, y a eu du progrès, on passe avec 500cvx, en trimballant que 5t de paniers vides. Tout ça c’est cool, ces 2 courbes se recroisent dans le bon sens, mais c’est juste une autre courbe qui fait une bonne chute, celle de la longueur des trajets.

    En quittant la 84, sous un pont de l’A40 encore, et au niveau d’un ancien resto, il ne reste qu’un bout sinueux. Mais il est 21h08 et des bagnoles déferlent de la montagne. Ce doit être la sortie d’équipe de l’usine où je vais. Un vrai lâché, donc fait être prudent, car y des murettes le long de la route.

    J’arrive à 21h20, me gare sur le chemin d’accès  à la réception. Tout est encore allumé, grand ouvert, mais ça ne vide pas. Je vais quand même voir les horaires, 8h le matin.