| Carnet de bord de Juillet 2016 | Partager sur Facebook |
Démarrage tranquille à 7h35, et sans regret, ils sont quand même pas jojo nos centres routiers.
N13 sans tortiller, enfin y a pas le choix, c’est la route à prendre. Arrêt minute achat pain dans un bistrot qui fait dépôt de pain dans la bien nommée Croissanville.
J’arrive à Bernay à 8h55, dans un atelier ESAT où je peux immédiatement squatter un quai. C’est un complet de palettes de cosmétiques, c’est pas long et pas trop lourd non plus. On endure difficilement le short, il fait péniblement 18 19. Quel sacré été. J’appelle mon carrossier pour prévoir si il a de la place pour les congés, il faudra faire quelque chose car la charnière du bas de la porte force quand même.
Direction Epernon via la 13 toujours puis N154 et N12, sans oublier le stau permanent de la Madeleine de Nonancourt.
On passe du 27 au 28, mais c’est pas pour ça que je m’approche de ma destination. A Dreux, que je contourne par le sud, je suis Nogent le Roi. Je prends une route différente de la précédente fois que j’allais à Epernon. Ça change pas des masses, c’est tout interdit. A Nogent, vu l’authenticité de cette commune, je préfère respecter l’interdiction, alors que je n’étais plus qu’à quelques kms de Epernon. Je file sur Maintenon, mais par un mega contournement sud de Nogent. C’est bien compliqué. Et toujours pour tomber sur des interdictions. A Maintenon, pareil, mais je m’occupe pas, merde, je vois pas comment faire autrement. Juste un virage à l’équerre, et c’est du sens unique. J’arrive péniblement à Epernon dans la cour de Geodis à 13h10.
J’ai un quai assez vite. Ça vide également assez vite, alors du coup je mange assez vite. Mais je dois juste assez vite oublier une sieste. Pas grave, c’est mieux ainsi. 13h50 je repars pour à peine un km de là, chez un équipementier automobile. J’y charge du Ottmarsheim, de la Roumanie et de la Turquie, que je poserai au quai à Mulhouse. Ben oui hein.
Je suis à quai tout de suite, le créneau était 14h, tout est parfait.
15h15, je repars sans trop traîner, il y a la 104 à passer le plus tôt possible. Mais rejoindre pour la 104, il faut déjà attraper l’A11/A10. C’est bien pénible aussi, Inutile d’essayer de couper à travers, il faut monter à Rambouillet puis descendre un peu la N10 et enfin retrouver l’autoroute.
La 104 commence à freiner à Fleury, mais le reste c’est presque au taquet.
J’ai un rancard administratif demain matin à 8h à Thann, alors j’oublie pour mon plus grand bonheur de monter chercher la N4, mais garde l’A5 jusque après Melun, puis reprend la 19 à Nangis. Je radotte, mais c’est quand même plus bucolique que la N4, même si ça ne gagne pas trop de temps.
Après je joli hameau de La Poste, où on longe de jolies fermes, juste après Nogent sur Seine, il y a une descente. Au fond, c’est Crancey, et merde, je vois du bleu qui fait les cents pas sur le trottoir à l’entrée de ce bled. Mon compteur indique 95... Le motard est ras la chaussée hésitant entre chaque bagnole qui me précède. C’est pour ma pomme, c’est pas possible. Non, il ne me calcule pas. En même temps il n’a pas de jumelles. OUF, sacré I-roll... Et il fait beau, les affaires reprennent j’ai l’impression!
Je reprend l’A5 à Troyes, faut quand même que j’arrive à l’heure à Thann demain matin, car la journée ne fera que commencer ensuite.
Je ressors à Semoutiers, j’ai 4h20 au resto où j’ai pris une douche la semaine dernière. Il est 19h40, c’est déjà bien blindé.