| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Je débranche le chargeur de batteries qui était en action depuis hier soir et je pars atteler à 6h35.
Les batteries ne sont pas encore hs, même si elles ont un an et que c’est déjà énorme pour un Fh4, mais j’essaie juste de suivre un peu les recommandations de la notice d’emploi du camion qui explique que les batteries ne sont jamais totalement chargées à 100% pendant le roulage. A voir si elles me tiendront plus que les 1éres, c’est à dire 2 ans..
Richtung Mulhausen par le Bussang, il fait –5, alors bof pour Oderen.
Bon ben Bussang, ça dansait du jumelage aussi en montant..
Ça ne roule pas dans la vallée de Thann (le petit pléonasme du matin...), après pareil Cernay, Mulhouse...bref, j’arrive à PSA à 8h30, presque 2h pour descendre.
A la réserve d’ev, il y a du peuple, mais ici ce n’est pas un problème, toujours assez rapide. Il y a un Pirés qui charge des emballages pour Vigo, normal quoi.
Mon programme si il n’a pas changé et le téléphone n’a pas sonné, je ne recharge rien dans la fabrique, je dois repasser de l’autre côté à l’ex filiale transport pour y recharger de la RP. Comme m’a dit Pascale vendredi au téléphone, « ça fait longtemps que tu n’y es pas allé »...
J’y suis passé la semaine dernière quand même, pour moi c’est kifkif.
Donc une partie ici, du papier pour Evry à 9h45 et une clim dans les Vosges pour le 77. Je livre comme je veux, sachant le rv et que je recharge à Poissy. La logique voulait que je fasse le 7 avant, mais en le situant, je le trouve bien au nord, au dessus de CDG sur la N2. En vérifiant les distances entre ces 3 points c’est quasi du kifkif. Aller je mets le papier aux portes et calerai la clim devant, préférant jouer la carte du rv de Evry.
Je repars de là avec le papier à presque 10h30, je file mettre un peu de gazole à la Access de Illzach, ils offrent à nouveau le café ici, tant mieux.
Le soleil commençait à percer sur Mulhouse mais on retombe vite dans la grisaille.
Tiens si je repassais par la case maison ce midi. Enfin c’est midi bien sonné. Ici le soleil est bien présent. Je croise ma chérie qui va déjà repartir à son boulot. Elle emmène carrément un radiateur électrique pour son bureau car la chaudière de l’usine est en panne... Bon ils fabriquent des chaussettes mais quand même. Arnaud Montebourg, relèves toi, ils sont devenus fous !
Je squatte le canapé pour me descendre mon café et allume la tv, c’est JPP. C’est passionnant comme toujours, surtout à la veille de Noël, les sapins, les marchés... bref, les vrais gens comme dit Jean Pierre. Je me moque mais en attendant je serais bien resté calé dans le canapé une partie de l’après midi à caresser le vétéran de nos matous. La coupure de 45’ en fait 50... des trucs qui n’arrivent pas quand on mange dans son camion.
Je file à Charmes, il y a personne, pas même un bubu Antwerpenliner. Je rentre tout de suite, et la machine de 4,50m pour 3t se charge au fen. Facile, 4 sangles et je repars de là à 15h25.
Nancy via Chamagne, Bayon et Flavigny, comme dans le temps, à la Jean Pierre Pernault quoi. Par contre c’est la grisaille jusque Nancy et même après. On retrouve la lumière une fois en Meuse. Ça roule super, le contournement de St Dizier à la régule, c’est rare.
Vitry by night ça pète la lumière, l’arc est illuminé de diverses couleurs. Je ne dis que du bien de la N4 aujourd’hui, je suis malade ou quoi ?
Pause de 30 un peu avant Sommesous. Je zieute mes mails, il y en a un de la chambre syndicale sur la pollution en idf. Il y a des interdictions sur Paris et tout autour. Jusque l’A86 quoi. Bon je ne serai pas trop concerné, je vais me cantonner à la 104 demain je pense.
Je termine mes 8h50 à la zi logistique de Châtres, entre la N36 et Tournan. Je ne sais pas si c’est gardé, mais il y a un porche avec un gardien à franchir. Il relève ma plaque, je lui dis que je vais au resto, même si ce n’est pas spécialement vrai. Je trouve très difficilement une place dans un créneau assez short. Il est 20h05. Je suis bien à 500m du resto, ce n’est pas grave, une bonne paupiette m’attend dans le frigidaire. Cuisinée par ma chérie hier soir. Miam miam.