FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • avant c'était la N3
    c'est beau une loco
    vite fait bien fait
    dans les Vosges, il y a des vosgiens
    Bonhommepass grenze
  • Jeudi 5 Janvier 2017
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    Bien sympathique cet hôtel resto, il ouvrait ce matin pour des ouvriers en pension, et referme après. Fallait pas se louper. J’ai pu prendre une douche et un vrai petit dej. Même pas payé la douche. Je mets en route à 7h35. ça toujours l’air glissant, comme hier, faut traverser Verdun pour choper la route d’Etain. En ville je me suis bien fait peur quand même, ça a même commencé à schlitté avec un bus en face, en n’étant même pas à 10 à l’ heure... j’ai continué un bon moment à cette allure, et ça ne mouftait pas derrière. Une fois la route d’Etain, on a croisé des saleuses. J’atteins quand même mon But à 8h. Déjà un camion est en place, mais c’est encore fermé. Le réceptionnaire ouvre tranquillement à 20, sort ses camionnettes. Le camion devant a juste une vingtaine de sommiers et matelas. A 40 je prends la place. Je vide avec le réceptionnaire qui est bien sympa. A 9h25 je repars sur la route d’Etain pour le 2eme magasin à Conflans en Jarnisy. Ça doit être l’ancienne N3. Le soleil se pointant, ça rassure un peu au niveau chaussée qui n’a plus l’air glissante. On passe à côté de Douaumont, célèbre pour ses champs de bataille.  

    En arrivant au bled, après être repassé dans le 54, je vois qu’il y a déjà un camion en train de vider au magasin, alors je file au gazole en face chez Michel Edouard. Il y a une locomotive électrique exposée sur le parking, une sacrée bestiole.

    J’arrive au magasin, le camion de matelas achève et je prends la place. Pareil, diable, tir pal, ça vide bien et sympathiquement. Pas mauvais ce travail.

    Je file sur le département voisin et très proche du 57, à Woippy, juste derrière l’Auchan dans une boîte qui fait de la découpe. Il est à peine midi, et heureusement, car il faut un n° de commande que je n’avais pas. N° ok, il faut attendre un peu, car ce n’est pas tout à fait prêt. Je prépare la semi et à peine que je vais saucissonner  mon achat d’ hier, que le gars me fait signe pour rentrer. J’ai vraiment pas de bol, ils ne changent d’équipe qu’ à 13h45, alors ils me chargent encore avant. Le saucisson attendra..

    Par contre le cariste va vite, un peu trop, je peux même pas mettre les gommes. Pas besoin me dit il, alors qu’il y en a 10 pages de consignes au bureau.. Bon bref, je mets quand même le paquet sur le sanglage et utilise mes belles équerres bleues d’allemagne. Il y a 29 palettes de feuillard. C’est chargé à 13h30, il fait une photo depuis l’arrière et basta. Il est bien sympa mais surtout pressé, bientôt 45, c’est sûr.   

    Je  ressors et squatte le parking pour enfin casse la graine. Je vais démolir une institution, mais je constate que le pain de Villemotier le lendemain, ce n’est pas ça du tout, un peu sec.

    J’ai le temps, étant chargé pour Munster et ayant les horaires sur le BL qui indique 15 h45 maxi, je vais descendre tranquille.

    Un coup d’A31 Nord liner, ça fait drôle. J’avais vraiment marre de cet axe quand j’y passais plusieurs fois pas semaine sur le Benelux ou Allemagne, mais là ça m’émeut. 

    J’airais pu rentrer à la maison, il n’est pas trop tard, mais passer le col de la Schlucht demain matin ce n’est peut  être pas trop recommander. C’est un coup à schlitter. Tant pis, je prends sagement la direction de Colmar à Nancy.

    Il fait grand beau, mais le mercure chute dans les Vosges, au pied du col du Bonhomme, -6 en haut à même pas 17h.

    A Colmar, c’est marqué que le Schlucht est interdite aux pl, pas de regret.

    J’en prends quand même la direction pour rejoindre Munster. C’est dans la zi en arrivant. Il est 17h30, il y a un beau Scania du 13 avec semi roro devant. Mais c’est bien affiché 16h, 8h demain. 

    Malgré les plusieurs Galiker garés de chauffeurs frontaliers de longue date, il y a largement de la place pour se poser, et un Super U pas loin.