Carnet de bord de Février 2017 | Partager sur Facebook |
22h05, les slips sont posés dans les placards, et c’est parti. Là on pense à tout le monde qui va se coucher, qui a fait le bon choix dans la vie.
Ça commence bien, avec du brouillard à peine parti. Mais ça ne dure pas, la flotte prend le relais.
C’est assez calme, même après Nancy, très peu de 67. Soit je suis en avance ou en retard, ou soit c’est vraiment la crise. Par contre je double déjà un allemand de chez Bürvenich de Euskirchen qui enquille la N4, reconnaissable de loin avec leurs MAN Unterflur toujours nickel dans tout l’hexagone. C’est rare les boîtes allemandes qui font durer le matos contrairement aux italiens ou espagnols.
Ça va tellement bien, que je passe l’habituelle étape du parking de Sancy pour pousser 10 plus loin à la sortie Vaudoy, RD231 pour se garer avant chez Merco. Marre de se faire secouer, et je tiens à mon camion. Mes filles regardaient les convois de l’extrême samedi soir, je ne supporte pas ce programme de tv réalité (ou false tv...) où ils en font un peu trop dans les dialogues et dans les secousses de la cabine. Mais en arrivant à Sancy, faut reconnaître que ça bouge presque comme ça quand même.
Du coup je suis serein pour faire 45’ de sieste, les pattes sur le tdb. Et encore 5’ de café thermos jusque 3h15