FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2018 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le M25 avec du soleil
    Montserrat
    depuis le C25
    Galp Figueras
    Gefco 66
  • Mercredi 5 Décembre 2018
  •  

    Je vais au resto du Llevant pour la douche et petit déjeuner. On a beau toujours être dans un village catalan, contrairement à hier, la douche est payante et pas terrible. Heureusement le fort parfum de cannelle de la viennoiserie qui suit rappelle une touche d'exotisme. Je rentre à l'usine un peu avant 8h, je me suis déjà fait zibé par un complet de fûts vides, mais qui ne traîne pas à vider. Le cariste bien sympa et qui parle un français impeccable s'occupe de mes 5 palettes à 8h15, à 20 je repars. 1ere ramasse au sud, Gava. Pas le meilleur horaire, mais finalement je ne mets qu'une bonne heure pour rejoindre  le gigantesque poligono quadrillé de rues perpendiculaire de Gava. Comme d'hab, on grimpe le trottoir depuis la chaussée pour redescendre dans une fosse pour le quai, le trottoir est bien rayé déjà. Quelques palettes de chinoiseries pour la Tunisie et 30’ plus tard je me sauve déjà de la mégapole de Catalana pour filer à la 2 ème ramasse dans la montagne, cool. Surtout que je passe au pied du Montserrat par la C55. Mais je me retrouve dans le brouillard juste au moment de le frôler. Enfin c'est géant quand même ces lieux. Quand je repense à ces va et vient incessants, désespérants, ennuyants, sur la N4 les années  passées, beurk. On retrouve du grand beau à Manresa mais le thermomètre a perdu quelques degrés au client un peu plus haut à Balsareny. Un ¼ h pour charger des palettes d'emballages vides pour le 07. Sympa aussi, le cariste me fait remarquer que je porte le gilet jaune! Il n'a pas peur que je bloque son poligono au moins. En 3), la ballade se prolonge puisque cap à l'est sur la côte, Palamos comme hier. Je vais donc emprunter la bonne C25, mais sans pouvoir décrasser le 500, car j'ai à peine 3t dans la semi. Même si ça monte vite les côtes, je profite au max des paysages, les Pyrénées blanches à gauche, les aiguilles du Montserrat à droite, le Montseny en face. Je m'arrête au col de Revell pour me garer à son resto. Un beau parking, où aussitôt le type du resto vient me voir si je mange ou pas. Pas de stress, si je ne comptais pas manger, je viens bien y prendre un bocadillo, enfin un entrepans pardon, et pas plus de 30 minutes. Il est 12h45. C'est juste juste, c'est affiché qu'ils ne font pas de sandwich pendant les heures de repas. On me sert quand même un délicieux lomo y queso, à des années lumières d'un vieux jambon au vieux beurre que l'on peut se faire préparer sur la N4. Ici c'est un cadre parfait, bar en granit, l'Espagne quoi. Mais toujours pas de douche ici dommage. Je peux laisser descendre maintenant sur Girona et vers la côte par la C65. Pas trop dur à trouver le client, vu que c'est le même qu'hier, au même endroit dans l'usine avec le même cariste. Et c'est de l'emballage vide pour retour au fournisseur que j'avais livré. Le bon boulot quoi. Sans parler qu'il y a facile de gratter quelques places de palettes. Pour pas grand chose car plus rien à enlever sur le côté espagnol de la Catalogne, je dois remonter en frontière. Je découvre la C31 qui remonte direct sur Figueres, une belle route, qui est en jaune sur la carte. Arrêt à Figueres à une station Galp, un peu choisir au hasard, pour mettre du gazole, bientôt sur la réserve, il est abordable et surtout j'ai pas envie de trop jouer avec les sorties d'autoroute sur la remontée. Enfin si on va jouer un peu quand même , j'ai une ramasse chez Gefco Perpignan qui tombe. Le Boulou n'a pas l'air de trop brûler sur Map, je suis confiant. J' annonce 17h30 à Maryan. La retenue commence en bas du Perthus à 2000m du péage. En fait j'ai l'impression qu'ils mettent seulement le paquet  volontairement à cette heure ci. Ça avance tout les ¼ h de 100m.. la file remonte vite jusqu'en haut d'après Map. Au bout d'1h45 je peux enfin sortir le Boulou, car il faut éviter à tout prix les sorties Perpignan. Je passe entre les gouttes du rond point de la sortie , ils sont chauds ici. Pas de soucis particulier pour rejoindre l'avenue de Prades. Je suis à quai dans ma bonne et vieille ancienne maison bleue à 19h15. C'est la course ici, alors je peux me charger, parfait. Stéphane a l'air satisfait que j'ai pu charger ce soir, tellement qu'il me suggère encore une autre ramasse pas loin de là, chez KN. Il est 20h, je file voir. C'est encore ouvert, mais le chef de quai n'a pas les papiers, il ne veut pas me charger, il faudra voir demain matin avec l'affrètement. J' ai le choix, soit je fini mes heures, soit j'attends demain ici pour prendre le lot. Avec mon heure 45 compte triple de tout à l'heure au Boulou, j'en ai un peu marre, je me gare pas loin de là et demain il fera jour.