FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • the lake of Gerardmer
    le camion aussi
    été en 67
    la tournée
    Pierroutai?
  • Lundi 6 Juin 2016
  •  

    Le nez dehors à 4h25, et ben ça sent le beau temps. En même temps on est le 6 juin. Naturellement, je n’ai pas lavé ce week end. C’est toujours comme ça. Enfin je ré attelle au sec, c’est un détail mais ça permet de démarrer de meilleur poil un lundi.

    Direction le 67, ouest Strasbourg, où l’on attend mon jus de fruit à 7h. Normal, c’est encore l’heure du petit déjeuner pour la plupart.

    C’est du lourd, alors je passe par le bas, c’est à dire le Syndicat, Gérardmer, et non La Bresse et la Schlucht. Mais on a tout de même 2 cols à passer après Gérardmer, les cols de Martimpré  et du Plafond. Ça va, c’est assez bas pour le second.

    Et un 3eme après St Dié, le col de Saales. Ce matin, c’était tout propre.

    La ZI de la plateforme distributeur est bien avant Strasbourg, donc on évite les bouchons.

    Juste en arrivant dans le bled, mon odb se réveille et ça y est, me signale à nouveau le défaut de frein moteur. Il est sympa, il a attendu que je franchisse les 3 cols.

     6h55, je suis garé, mais là je ne coupe pas le moteur et vais vite voir dans les diagnostics. Il y en a 3, je relève les n°. Puis vais pointer à 7h pile au gardien.

    Nickel, j’en reviens au camion avec un n° quai.

    On se vide, c’est pas un problème, ça fait un peu d’exercice, toujours bon après un week end automnal (gastronome), qui avait déjà commencé par quelques bières le vendredi soir bottes au pied. Enfin, de l’exercice, faut le dire vite, le tirpal est électrique. Et les types dans l’entrepôts ont tous le sourire,  hopla par ci, hopla par là. On se croirait au champ.. 

    Il y a même un anniversaire souhaité au haut parleur. Bref, bienvenu dans le capitalisme à la papa, façon Gégé Mulliez !

    Il faut reprendre les palettes à un autre quai, avec le sourire aussi. 8h15, je repars vers le sud, enfin au nord 68 plutôt. J’appelle de Volvo St Nabord pour communiquer les n° de défaut, il me rappellera pour dire la gravité du truc et le temps de l’intervention.

    1h après, je pointe à Liépvre, au constructions de bois en kit. Personne, j’ai une place de suite, pareil avec le sourire,  et charge un complet de 4 clients qui est pratiquement réduit à 11m. Ici, les caristes sont sympas, ils gerbent bien et on gratte toujours facilement. 

    Ça va en Rhône Alpes, sur 2 jours. 2 jours de vacances quoi. Bref je suis content. 

    10h40 c’est chargé, sanglé, signé. Je remonte au camion, que je vois un message. C’est Pascale qui me demande si il y a de la place. Il y a 3m30x1,20m à quai pour le 69. J’ai que 2m50. ça devrait faire en manipulant un peu. Et puis faut que je repose mes palettes euro. Le souci, je vais arriver vers midi, et c’est mort jusque 13h30. Bon si c’est le cas, je ferai 3h.

    11h40, c’est ok, à Mulhouse, le cariste s’occupe de mon cas, mais ça file vite, le 5eme lot est posé à 12h05, tout sourire encore. 

    Au guichet, il n’y a plus personne, juste Karine, une ancienne affrèteuse sur l’Italie il y a bien 10 ans, qui était partie dans un autre service, et qui est revenue ici, mais fait l’Espagne maintenant. Elle tamponne mon récépissé et on bavarde un peu du boulot actuel. Et du passé bien sur, tout le boulot qu’il y avait sur l’Italie blablabla. C’était mieux avant quoi.

    J e repars à 12h20, impec, une 30’ validée. 

    J’ai faim, mais il manque l’ingrédient essentiel. Alors je file jusque la porte d’Alsace, et trouve mon bonheur pour accompagner puis saucer mon assiette de blanquette maison. Même pas 40’. 

    Ensuite je ne traîne pas, ce serait bien de boucler à 17h30. C’est pourtant l’envie qui manque de faire une sieste, comme tout lundi après midi qui se respecte. Mais non, c’est moins dangereux d’avoir la pression pour boucler déjà une journée en 13h d’amplitude. La loi quoi.

    Je sors à Besac, et c’est partit sur la N83 jusque Villemotier où j’arrive à 17h. J’ai été mauvaise langue, j’aurais pu siester finalement. Oui mais non, car dans la 1/2h qui suit, le parking s’est presque déjà rempli..

    Il fait bien chaud, mais je ne me mets pas en arrêt intempérie pour la rédaction de cette journée.