| Carnet de bord de Septembre 2016 | Partager sur Facebook |
5h15 décollage, j’aurais bien fait 11h, mais j’ai dit que je livrerais le matin, alors au bénéfice du doute de pouvoir passer en 4h30 je pars déjà. Dommage, j’aurais bien pris le petit dej dans ce petit resto très sympathique où tout est nickel de la douche au plateau de fromage en passant par les saucisses lentilles. Tranquille et tout, bref, l’anti resto N4. Pas étonnant que le piscineur du 70 nous l’avait recommandé.
Et tôt, ça va pouvoir rouler au taquet. Enfin avec méfiance quand même car ça flotte un peu.
Il fait nuit c’est dommage, on voit rien, ni de Mende qui passe au taquet.
Une fois l’A75 aux aurores, c’est dégagé, je crois reconnaître le joli CR Iveco des fenêtres de l’Aveyronnais Alex qui doit monter en Rhône Alpes.
1er fractionnement de pause à Bonsecours pour la toilette et un bon pain beurre.
Rodez, il est 8h, ça ne roule plus au taquet, c’est pas aussi chiant que le Kölner ring mais presque. Il y a même des bouchons en Aveyron, je savais pas.
C’est moins pire à Albi. J’appelle Mulhouse pour le programme, car pas de nouvelle depuis hier. On ne m’a pas oublié, il y a un retour dans le 09 pour livrer jeudi dans le 25, alors en attendant, Pascale me cherche un petit truc à faire avant.
Il va pas manquer grand chose pour arriver à Pibrac, alors j’en profite pour aller prendre un café avec un ex lorrain, Fredische Warrior. Ça fait drôle de se voir par ici.
J’arrive chez le client à 11h05. Il fait dans le béton, mais comme le béton c’est pas très isolant, c’est vecteur de pont thermique, je dois emmener des pièces en polystyrène pour remédier à ce problème..
Dans ce temps j’ai le petit régional qui tombe, ce n’est même pas du régional, mais du communautal. 31 pour 31, et à livrer que demain matin à 7h30, super...
D’abord faut vider, il y a 2 espagnols en volumineux qui vident des autres sortes de polystyrènes puis c’est mon tour. Il faut tout, le gilet, le casque...l’accent toulousain a beau rendre sympathique cette contrainte, par 30 degrés c’est dur quand même. Bon comme ils sont sympas, je lève un peu le côté pour aider au passage en hauteur
Je suis vide avec le sourire à 12h40.
Go le sud toulousain, Muret. Je mange pas, je fonce là bas, des fois que j’arriverais à vider en foulée.
C’est toujours dans le béton, j’y suis à 13h15. La dame du bureau me donne mon bon et je dois attendre le cariste. Je casse une graine en vitesse. 13h30 ça commence, vite fait 15 pal par les 2 côtés sans tomber les poteaux, soit moitié moins de planches à tomber.
14h je pars comme sur des oeufs vers le client proche qui Leroy à Roques...
14h10 je me pointe sur le parking, suis réception. Je ne m’avance pas jusqu’au bout avec le camion. Je tombe sur une dame, bon c’est mort, c’est réception que de 7h30 à 13h, pas négociable. Super. En plus je ne peux pas passer la nuit sur le parking. Je peux juste rentrer à partir de 6h demain.
Pour avoir fait la même tentative une fois à Vourles, là bas, ils m’avait laissé dormir dans le site. Enfin Vourles c’est particulier, c’est vraiment sympa là bas...
Je cherche un peu par tous les moyens qu’offre la technologie pour voir si il n’y a pas un resto routier ou une station dans le secteur, mais niet. Je cherche si des fois une piscine serait construite dans le secteur, oui, dans le bourg à côté, mais visiblement pas accessible en pl. Bon ben tant pis, je me pose dans une rue derrière entre le ce magasin et un des ses confrère suédois. Pas grave on se décrassera à la jerican qui est pleine. La vraie vie de peco, un grand voyage, un petit cabotage chez les autres, et un grand voyage...
Quand je regarde où je dois recharger demain, j’ai un peu les boules, c’est à Auzat au fin fond du 09, j’aurais été bien au frais là bas ce soir. Mais je suis quand même content d’y aller, même que demain.