| Carnet de bord de Janvier 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, malgré un cauchemar de chauffeur de FH4 en 2017, dans lequel le camion ne démarrait pas à cause du froid. Mais non, la réalité au petit matin en a été autre. Démarrage malgré les -10 affichés, avec 2 cessions de chauffage programmées dans la nuit. Bon, je n’ai fait couler le café qu’une fois le moteur en route, ne soyons pas fous. D’après radiomachérie, chez nous, il fait -15.
C’est bon du pain avec du munster au petit matin par ce temps, résultat de la ballade de la veille au Super U. Il faut manger local, je suis pour les circuits courts, même si en matière de dentifrice il doit y avoir mieux..
Bon, à peine tirés les rideaux que j’aperçois 2 autres camions arrivés devant le client. 8h, je vais voir sans le camion vu qu’il n’y a plus de place. Il y a toujours le Torpedo Marseillais, le V8 ronronnant, c’est beau. C’est un Gefco, il va seulement charger, pour la Tunisie. Les 2 autres chargent des bricoles, je laisse mon tour et retourne au chaud. Dans la boîte ils sont un peu affolés de voir tout ce monde. Le cariste a failli faire un malaise quand j’ai dit que j’emmenais un complet de matière. « Mais faut que je fasse de la place, hopladi, hoplada.... » .
Le marseillais repart vers 9h, les 2 autres un 63 et un 54 chargent leur broutille et à 9h30 je prend enfin la place. Ouverture des 2 côtés, pas fastoche la bâche ce matin, elle est dure comme du chien.
On prend son temps et puis c’est tout. Le moulinage des sangles réchauffe à peine.
Mais ça va assez vite finalement, j’ai presque du mal à suivre. A 10h35 c’est vide. Appel du jeune Maxime, je redescends charger 3 lots dans l’usine, impec.
45’ plus tard j’arrive par là bas. Et passe les bons voeux de visu, et prends les bons d’enlèvement.
A l’usine, le parking de l’accueil est blindé, garé au bout. La salle du gardien qui donne les badges est blindée aussi. Bien 15’ pour avoir le sésame. Direction le 4C1, peu de monde, ça charge quasi de suite. Fini à 12h40, je file au 2ème parc, le VE6, sur la pointe des bandes de roulement, on est limite limite avec l’interdiction de circuler.
Bon là bas, c’est le changement d’équipe, mais au moins je suis en place et peux casser une croûte. Les 2 m restant sont chargés rapidos à 13h30. Impec, quand ça veut bien aller ici. Me voici en mode emballages vides liner en international, enfin, 3 régions française, du RP, Picardie et Normandie. Ça occupera le lundi voire plus, je n’ai pas encore fait les kils du truc.
Avant, on va se rentrer tranquille via le Bussang, sans se poser la question. Enfin si, cette nuit dans mon cauchemar, j’étais aussi coincé dans le col d’Oderen ..! l’hiver sera froid, l’hiver sera froid....
Il y a peu de neige, mais la place de mon bled est bien dégagée, nickel. Juste gratter sous les roues du jumelage pour trouver un peu le noir.
Bon week end et bon ski !