Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
La semaine commence comme s’est déroulé tout le week end, sous la flotte. Il est 5h55, c’est parti pour Grandvillars dans le 90. Il y a le choix, soit Remiremont et le col la Demoiselle ou bien le Thillot et le col des Croix, je prends Remiremont, car faudra aller au gazole très bientôt, c’est la réserve depuis vendredi aprème. J’ai la flemme de déjà remettre le nez dehors au Leclerc de St Etienne, il ce qu’il faut plus loin.
Mais dans la montée de la Demoiselle, l’avant dernière barrette de la jauge se barre.. zut. Là on trouve la montée très longue, surtout avec 25t.. Bon ça arrive en haut. Après un faux plat ça descend tranquille jusque Fougerolles. Il reste 49l à l’odb, bon ça devrait aller. Surtout après la dernière grimpette avant Luxeuil. Ouf, je remets le nez dehors à la Leclerc de St Sauveur sans avoir désamorcé. C’est vraiment nul de jouer comme ça, ça doit pas être marrant de tomber en panne sèche sous la flotte un lundi matin. Je mets une moitié de gazole et en profite pour faire l’adblue, y en reste un tiers, mais ce sera quitte de me casser les pieds demain ou après demain. Et ici l’adblue est donné, 0,273€. Même en stockant des milliers de litres, faudrait négocier grave pour avoir ce tarif. Je peux continuer sereinement la 1ere mission de ce lundi, mais ça bouchonne comme il faut à l’échangeur de Sévenans, jusque Bavilliers, quel binz ici. Malgré ces diverses péripéties et rebondissements du lundi matin je pose à 8h pile aux forges à Grandvillars. C’est blindé comme souvent. Je n’y ai jamais livré, mais toujours vu du monde en passant. On s’adresse au cariste direct, il indique après qui prendre la place. Il y a un gars du 70 bien sympa (pléonasme) qui a chargé derrière moi vendredi. Il est affrété permanent en régional par Gefco Vesoul. Finalement ça va assez vite, le cariste embarque les couronnes par 2. A 9h c’est plié. Je suis venu une seule fois dans cette usine, c’était pour charger pour Fuenlabrada, ça date de 2 ou 3 ans, je l’en souviens bien, car j’avais fait une bonne ballade le dimanche à Pancorbo en passant. Je ne vais pas voir aux expé vu que j’ai déjà du travail prévu depuis jeudi. Faut remonter sur le 68. D’ici je coupe à travers, Dannemarie, Burnhaupt. Encore une route que je fais les yeux fermés, Delle Allemagne pendant x années oblige.
Passage vite fait à Mulhouse, pour dire bonjour, mais c’est intéressé car je dépose la facture. Mais je repars déjà avec mon billet retour, ce sera sur place demain et du 39 en remontant mercredi.
Avant, faut refaire un petit bout le long du Rhin pour aller charger, c’est à la scierie à Volgelsheim, vers Neuf Brisach. Il y a 2 camions en place, mais je m’y mets tout de suite, il n’est pas encore 11h. Il ne fait plus trop moche. C’est des longueurs de 13,50m pour le 33, déjà fait l’an passé. Alors faut pousser tout à l’arrière, les poteaux, les bâches et ouvrir les portes. Le cariste me dit ne pas m’affoler, il a les 2 camions à faire devant.
Alors qu’il est bientôt midi, je commence à me conforter dans l’idée que je vais valider 3h, que le cariste se pointe et attaque, en me disant d’aller faire les papiers tout de suite car au bureau ils vont partir manger. Je me magne, car je préfère assister et guider le cariste, je garde un oeil sur la pose du 1er paquet. Le gars du bureau me demande si c’est moi qui rechargerai demain là bas, 3 paquets me dit il.
Ici, on en prend 9, ça va assez vite, mais à la fin, c’est assez balaise à enquiller, je rehausse pour passer le dernier paquet car ça cintre. Après faut sangler et équerrer, c’est du bois raboté. On n’est pas en Allemagne, une sangle par mètre cinquante suffira.
13h je me sauve, j’oublie les 3h, d’autres camions attendent la place.
Je reprends l’autoroute au niveau de la Gefco et stoppe déjà à la porte(de sortie) d’Alsace pour casser une graine, 20’. Comme d’hab A36 jusque Dôle et N73.
Pause 30’ à Montchanin. Le parking le long de la natio, à l’opposé du resto, va bientôt disparaître à mon avis, 2x2 en cours d’avancement oblige. Après ça roulotte, grosse pluie. Des camions roulent à 80, normal, mais derrière, on se trouve toujours à 78 ou 77, c’est pas grave. Le plus chiant, c’est celui qui bourre derrière. Par ce temps, c’est vraiment pas prudent de coller comme ça.
Bref la moyenne n’est pas optimale, les heures tournent. Je visais 2 Chaises ce soir, mais au niveau de la sortie j’ai 9h09, j’abandonne. Un coup à avoir le cul entre 2 chaises avec 9h20 une fois garé, pas top de griller une 10h dès le lundi.
Alors je fonce, en visant la Côte d’Auge, mais pas gagné non plus. Sur l’A71, ça coule bien, je sais qu’au péage de la sortie de l’A714 il faut moins d’1/2h pour aller à ce resto. Mais au péage justement, je tombe encore dans la mauvaise file, ça péteuille devant, le gars secoue les mains, pas de ticket, je sais pas quoi, et là encore, c’est pas la petite mamie dans sa Saxo, mais le gros 4x4 Q je sais pas combien. Bref je recule pour changer de file. C’est mort donc pour la Côte d’Auge, à moins de finir encore à 10h10. J’opte sagement pour l’aire des Vérités, il y a de la place, tant pis, je n’ai que 9h48. Pas toujours facile l’optimisation.
Et d’ici, il reste plus de 360 kms pour Lormont, donc faudra caser 45’ à mon avis, car avec Limoges tout ça.. Bref, la Côte d’Auge aurait plus fait mes affaires.
Pas grave, c’est lundi et on va bien dormir quand même.