Carnet de bord de Avril 2017 | Partager sur Facebook |
Bien dormi, sans surprise. A 7h50, comme prévu, le cariste en moto passe me faire signe que c’est ouvert.
Faut repasser sous le pont dans l’autre sens. Il est affiché 4,20 au milieu de la voûte et 3,40 sur les côtés. Je me loupe, je n’ai pas osé prendre assez large à cause des 3,40 du côté et en tournant, c’est l’autre côté qui risque.. je recule, pas de problème, sauf la plaque indiquant 4,20 qui est pendue à une chaîne est contrariée et gratte le toit... Purée. Des bagnoles arrive derrière, le motard fait la circulation alternée via l’autre voûte en attendant que j’ouvre la bâche d’un côté pour escalader les planches pour essayer de libérer cette plaque. Ouf, ça n’a pas raclé le toit.
Je referme, recule et prend large, ça passe, des 2 côtés, mais frotte le spoiler avant droit en guettant la semi du côté gauche. Merdum.
On descend dans la pépinière et c’est à quai. C’est quelques bambous en pots de 5 à 7m.
Le spoiler a trois fois rien, ça devrait pouvoir s’atténuer à l’efface rayure ou polish.
Je repars de là une bonne demi heure plus tard pour aller au 2eme, dans ce pays toujours, mais dans une ZA. Derrière le bled en longeant le Gardon. C’est artisan qui fait du mobilier en acier. Ici il y a juste un fardeau de tubes alu, mais on fait déjà les papiers en même temps qu’il m’offre un café. C’est un alsacien d’origine, ce qui explique peut être qu’il fait appel à Gefco Mulhouse. Car il a déjà essayé des transporteurs du sud, mais c’est bien plus cher et ça envoie des vul de l’est par dessus le marché.
Je le suit pour la suite plus loin à St Christol les Alés. La dernière vue sur Anduze en montant est superbe. On voit la Porte des Cévennes, nom des 2 rochers reliés par le pont de Anduze, comme me l’a expliqué le gérant du camping hier. Il m’a raconté aussi que la météo pouvait varier de part et d’autre de cette porte naturelle. Comme quoi il n’y a pas besoin de descendre à Pancorbo pour en prendre plein la vue. Enfin, Pancorbo reste Pancorbo quand même, c’est unique aussi, et en bordure de route nationale.
C’est de la bonne route jusque St Christol, c’est à un atelier de peinture. On récupère un escalier complet, conçu et fabriqué par le jeune artisan. Il est en 3 morceaux, bien protégé de partout, alors on peut sangler. Sauf les garde-corps qui seraient plus fragiles. Il est ficelle au reste. Quand il m’a annoncé le prix, je comprends qu’il vaut mieux pendre des précautions. J’ai le n° du client à Wittenheim ainsi que celui du père de l’artisan, il réceptionne et pose là haut.
On prend le temps, je ne repars qu’à 10h30 passé. Alès tout proche puis route de Bagnols. 1ere fois que je passe là, ça roule bien, et c’est bien joli, naturellement.
Je vois asperge à 3,50€ le kilo après Bagnols, sms à ma chérie, réponse : « oui, c’est pas cher ». j’en prends 2 kilos. Miam miam, vivement demain soir.
Dernier tronçon de N86 et je garde la N7 tout du long je ne dois avoir que 2t à tout casser, même si le vent ne fait pas nos affaires, c’est violent même.
Cassage de graine au niveau de Montélimar nord. Je résiste au asperges, de toute façon au micro onde ça ne se cuirait pas..
Je retrouve l’A7 qu’à Chanas, et fait le grand tour de la A46, il n’est pas trop tard, ça trace.
Je ne suis pas pressé, le programme de demain n’est pas trop chargé, alors RN83 aux Echets.
Pause à Villemotier pour une douche du pain et un sifflard pour la semaine prochaine. Et remontage pépère, c’est bien des fois de traîner, rouler à 70 tout ça. Etre cool quoi. Ça m’arrive de plus en plus.
Je garde les réseaux secondaires dans cet esprit via Nancray, Baumes et me pose dans la zi à l’Isle sur le Doubs. Fin de la ballade du jeudi.