Carnet de bord de Juin 2017 | Partager sur Facebook |
Y a du bon dans les grands week end, plus ils sont longs, plus on est fatigués, et plus on tombe comme une mouche la veille de partir, et donc la sieste est parfois plus efficace. Comme ce matin où je démarre à 0h55 sans trop de difficulté. Pourtant le programme n’est pas des plus exotiques. Je dois commencer entre 8 et 9 à Villebon sur Yvette. Et déjà pour commencer, ne pas oublier de ré atteler à Charmes. C’est dommage, on n’oublierait bien la semi, la conso qui passe en dessous 20l, ça boosterait un peu l’action en cours de bourse.
1h plus loin, à l’usine à Charmes, juste un belge déjà arrivé là roupille, je vais signaler au gardien que je raccroche. D’ après lui, je n’avais pas le droit de dételer là, bref, l’inverse de son collègue vendredi..
Je continue comme d’hab via la route de Chamagne, et vieille 57 à Bayon jusque Flavigny. Là de nuit, ça fait carrément années 80, quand j ‘étais gamin passager, qu’on montait en TR ou 1220 pour aller à l’ouverture des transitaires à Aubange, en passant aussi la vallée de la Fensch. Et après c’était direction Anvers, Gent, ou bien transit jusque Meer si on montait plus haut.
Les souvenirs s’arrêtent à Nancy où je dois mettre le cligno à droite pour revenir en 2017 vers la route du moment qui ne fait que trop durer, la N4.
Bon, comme d’hab, la jauge à gazole est déjà bientôt en bas, et Pagny, l’Access, est fermée de nuit, je ne sors même pas, j’ai quand même un peu de marge. Pour revenir au précédent chapitre, on ne se posait pas trop de question avec ça, c’était toujours plein à Martelange, tout ouvert h24, c’était top.
La prochaine, c’est les gravières, à Sommesous, là je sors, pareil, encore fermée, et pas d’automat pour les pl. 5’ de perdues. Ils nous enquiquinent.
Je continue et repense qu’il y a un Leclerc dans la ZI à Sézanne. Je vais voir. Il y a bien des pompes pl, mais là encore pas d’automat. Purée, 10’ de perdues.
Ah mais plus loin, il y a la Access de Moeurs, mais elle est dans l’autre sens. Ça va, on peut y accéder quand même. Ouf, c’est ouvert. 400l pour 15’ et une sieste de 30’ sur le parking, entrecoupée par le raffut d’un V8 en libre qui passait par là, le bel esprit N4 quoi, je repars à 6h10. Par contre pour ressortir, faut aller retourner à la 1ere sortie Sézanne. Aller, encore 5’ à la trappe.
Je suis encore optimiste pour mon horaire, il n’y a que de la 104, c’est pas le plus mauvais coin. Du moins je croyais. Ça merdoie à Corbeil, ça, passe encore, c’est normal. Mais c’est quasi tout pare choc contre pare choc jusque l’A10, avec quelques coups de gaz entre.
La ZI, de Courtaboeuf, est entre l’A10 et la 118. J’y vais par l’A10 un peu moins rouge et pointe à 8h59 au poste de garde de la plateforme de bureautique par correspondance. Ouf. A la réception, ça regarde la montre, mais pour dire que, il n’y a pas un chat. J’ai un quai de suite, mais ça ne va extrêmement pas vite, j’ai le temps de réfléchir à l’itinéraire de la suite, monter à la Courneuve. Y a du choix, vu que c’est encore rouge absolument partout. Je repars tranquillement à 10h50, les 29 pal euro reposées, pour se remettre dans le grand bain. Soyons fous, allons au plus court, 118, périf. Déjà plus d’une heure pour y arriver.. Le périf intérieur(nord) est un peu moins vilain, heureusement, il est quand même bientôt midi. A1 et là plantage de sortie, je sors à St Denis au lieu de la Courneuve... Un peu la faute de mon smartphone tout mou qui ne me suit plus dés qu’on sort des bouchons. Je retrouve quand même la N186 facilement et arrive à la Courneuve par la cité des 4000 célèbre pour la promotion d’une marque de nettoyeur haute pression avec le gigotement des épaules.
Je situe bien ma rue, mais pas de bol, une rue est bien encombrée par un marché et dois continuer tout droit pour redescendre sur Aubervilliers et passer à côté de son Fort et faire le tour pour arriver par l’autre côté. J’ai un n° sur mon bl, pourquoi j’ai pas tilté plus tôt pour appeler. La dame me confirme que je peux bien arriver par là, il y a un sens interdit juste 50 m de leur cour, mais on peut y aller quand même. C’est le temps de midi, elle me dit de ne pas m’approcher, ils viendront me chercher à 13h30. Je me pose comme je peux dans le prolongement et casse une graine. Je mange, mais pas bien, car un poil énervé, mis plus de 2h pour arriver ici.
A 40, personne, je vais voir à pinces. En fait, ils vident déjà un camion qui bouche la rue. C’est une boîte de manutention.
Je prend la place, en avant, le sens interdit, le cariste me dit que je reculerai..
Il sort la clim en peu de temps, et me guide le temps de ma manoeuvre en 3 temps dans une intersection juste assez large.
Bon, au fait je ne sais pas où aller, j’avais dit à Pascale ce matin, que je ne savais pas du tout combien il me resterait à rouler. J’ai juste entendu parler d’un retour du 61 en bobine, fallait juste trouver un bout pour aller là bas. Je ne peux plus me garer, j’appelle quand même, le 61 est confirmé, et bonne nouvelle, on y va comme ça, rien qui traîne à prendre en route. On complètera le coil avec un lot là bas.
Ça va déjà mieux, j’ai juste à me sortir de là. Mais en téléphonant, je me suis planté, et suivi Paris par la porte d’Aubervilliers...pas une réussite. Enfin, j’ai voyagé un peu à travers la Chine comme ça.. Le périf nord ne passe pas trop mal, je fonce, A13, A12 et N10 pour me poser dans la ZA de Trappes Elancourt, près de chez Iveco, seul endroit que je connaisse ici, merci le lyonnais Tophe. Il y a de la place, heureusement, il n’est que 15h20. Par contre j’ai 10h19 au compteur. C’est des fois difficile d’être parfait..