Carnet de bord de Octobre 2017 | Partager sur Facebook |
Tranquille, je pars à 7h35, pour un rdv à 9h à Epinal, c'est même du zèle. Mais comme je suis un papa sympa, j'emmène ma petite au lycée à Remiremont, enfin on n'est plus trop petite quand on va au lycée, ça lui évite de prendre le bus à 7h.
C'est sympa d'aller au lycée en bahut j'imagine, Faut bien être prudent au redémarrage, ça traverse de partout.
J'arrive au client d'Epinal vers 8h20, c'est dans la vieille zi appelée la Voivre. Une zone qui a failli bien devenir has been à cause de toutes les autres qui ont poussé ailleurs autour d'Epinal. Reste ici les trucs genre magasin pro, encore la douane qui vivote, la chambre syndicale des transporteurs. Y avait aussi, mais y a longtemps un atelier pl, Arnould Freinage, il a pris sa retraite y a déjà bien 15 ans et revendu à un Plus PL à Chavelot. Bref, encore des souvenirs d'enfance d'avoir traîné ici.
Déjà un camion se met à quai quand j'arrive. Pas grave. Y a justement un magasin Wurth en face, je vais y faire un tour voir ce qu'ils ont en valise ADR, j'ai vu sur leur site qu'ils en vendaient. Le gars a l'air de s'y connaître autant que moi, il regarde sur le site aussi, mais je repars quand même avec un tarif. 180€ ht, j'ai aucune idée des prix en général. A voir.
A quai peu de temps après, je file un coup de main au cariste en rangeant par 4 les frigos pour les pinces du fen.
Vide à 9h20, pas de nouvelles de mon exploitante, j'appelle. Elle ne m'a pas oublié, je charge juste sur les Vosges et basta. Mais qu'à midi, à Ramonchamp. Pas grave, je vais continuer ma séance de shopping. D'abord chez Volvo à St Nabord, pour récupérer les pièces du toit qui sont enfin arrivées. Pas tout à fait, il manque les galets sur les chariots. Le magasinier pensait que c'était livré avec. Il n' a pas tord, un chariot il y a des roulettes normalement. C'est allemand quoi.
J'en profite pour montrer un code défaut de l'odb qui concerne la pédale de frein, de plus en plus récurent. C' est sans importance, ce serait un connecteur qui fait parfois faux contact, le mécano retend un peu les broches. La cour, le gge sont pleins de véhicules neufs en préparation, de tout, du tracteur, grumier..Je croise et discute 5' avec Eric, le commercial, il ne se plaint pas en effet. Il attend un peu les retours et surveille les conso des 1er Dual Clutch en circulation dans le 88.
Je poursuis mon shopping un plus loin, à Remiremont, chez Renault Trucks. Ici ambiance différente, la cour est vide, le gge n'a pas l'air bien rempli, comme souvent. Enfin, on doit pouvoir compter sur les doigts d'une seule main les Range vendus dans notre vallée..
Je viens chercher des filtres, quasi tous, huile, air, deshydra... Il y a l'attroupement d'environ 50% du personnel mécanicien au magasin, autour de la nouvelle magasinière. Bref, ils s'occupent comme il peuvent en allant chercher dans les allées, les références de filtres que je souhaite. ça bosse dur.. pompon, ils n'ont même pas la cartouche déshydrateur en stock. A côté de ça y des feux à led ou des sangles d'exposés, bref, on aura tout Wurth. Bon, ils font ramener une cartouche cet aprèm de Golbey. On est bon pour repasser quoi.
Je me sauve pour aller enfin à Ramonchamp, il va être midi, c'est pas loin.
C'est à un atelier de chaudronnerie qui sous traite pour le fabricant alsacien d'emballages. Sur place, un gars est bien au courant, mais ça charge chez encore un autre sous traitant à 500m de là. Là, ça s'affole, il est midi, le cariste allait se barrer. Je ne sais pas encore d'où sort ce tuyau de prêt à midi, c'est prêt depuis 2 semaines me dit il. L' avantage, ça ne traîne pas pour charger, par les 2 côtés, c'est assez lourd, du rayonnage. Son épouse fait les 100 pas, elle l'attend. Il n'y a plus que dans les Vosges où on voit ça, travailler en couple au même endroit. 4 5 sangles sur les palettes les plus hautes, le reste, c'est ras du sol.Un beau chargement pour l'usine de Rennes à vider mardi. Et ce sera parfait pour entreprendre mes travaux du toit cet aprèm.. je repars un peu avant 13h, m'arrête avant le Thillot pour casser une graine.
Je recule ensuite dans ma petite cour, et attaque le démontage des arceaux, je remettrai les veilles roulettes en attendant les neuves ,tant pis.
Je garde le tel en poche, car je dois aller auprès de Pascal qui a bientôt ses heures à Sochaux où il vide et recharge. Je m'en vais en fin d'aprèm le retrouver à Lure. Un tour de Magnum dans les Vosges saônoises, c'est cool, on a une bonne vue depuis ce poste de conduite. C'est bien, ça change un peu. Il marche du tonnerre avec ses 709000, la bv aussi, comme le Volvo, et on entend bien le turbo, il fait un beau bruit. Par contre, seul hic, la position de conduite, je préfère encore celle du F12!
On remonte, à Cornimont, dételle, et on fait couler l'huile ce soir. Demain il fera jour.