Carnet de bord de Novembre 2017 | Partager sur Facebook |
Il est 6h à Mulhouse, ça démarre, il est temps de se remettre un peu au travail, j’aurais pu partir hier soir, mais connaissant la suite du programme demain, ça aurait été inutile. Alors aujourd’hui ne sera pas trop pénible, puisqu’il n’y qu’à rouler, destination le 31 pour demain matin, le lundi idéal quoi. En même temps ça aurait été dur de partir hier soir, c’est qu’on s’habitue à son dodo de 160 (même si il faut le partager).
Me voici à jour de 4 points, ça ne fait pas le plein du permis, puisque je n’en avais plus que 7, et que surtout le radar de Arbois de samedi y a 2 semaines est arrivé entre temps. Ça en est décourageant. Enfin, si j’y allais avec beaucoup d’appréhension, j’ai tout de même passé un bon stage, intéressant, pas moralisateur, où il a été question d’automatismes, d’habitudes, de travail sur soi. C’est surtout avec le téléphone que je souhaiterais faire un gros effort, même si je n’y suis pas spécialement cloué. Car ça craint vraiment au niveau de l’attention qu’on perd avec cette chose qui est une addiction que ce soit pour le boulot ou autre. J’ai même appris par un chauffeur de car, que manger un pâté lorrain déclenche l’alcotest anti-démarrage sur les bus.
A36 liner en marche, où je croise d’autre A36 liner comme Juju le Suisse, euh non pardon, le Retournabochumerliner presque à la hauteur de Baumes les Dames. Vachement bas pour moi quoi, d’habitude je le croise vers 8 9h sur Mulhouse. Enfin dans tous les cas c’est toujours lui le lève plus tôt.
Ça roule bien, j’ai 5t, c’est le top, même si d’habitude je n’ai que 2t quand je vais à Toulouse en mode polystyrèliner. Faut 2h10 pour aller à la sortie Dôle Anthume. N73, et légalement aujourd’hui, ben oui, j’ai chargé dans le 25 jeudi, donc je ne transite pas, là.
9h passé, Chalon passe tout bien, et le pilotage automatique reprend pour la RCEA. J’aime partir par là les lundi.
4h25 de volant à Pierrefitte sur Loire, on est dans les temps. Y a 2 Rouillon qui jouent du hayon sur l’aire. L’un des 2 est encore en short, il fait 4... encore une bête desVosges sans doute. Etant encore chaud et motivé de mon stage, je passe quelques coups de fils pro, je ne vois pas la pause passer, et c’est vrai qu’on est bien mieux dans la conversation.
J’en profite pour textoter le Duc Comtois de Waterair pour son avis sur les différentes routes de Toulouse, Limoges ou Clermont ? Il m’annonce 30 à 40’ de moins par l’A89. Ah oui quand même. Mais me branche aussi sur une autre route, l’A75 et Rodez. Ah j’avais zappé cet axe qui me plairait bien aussi. Mais je dois oublier, vu que je vide à Eurocentre, le grand nord Toulousain. Va par Clermont via Varennes sur Allier et Gannat.
Je refais un bout de pause à l’aire des Volcans, il caille pas possible, j’ai failli mettre le chauffage pour déguster la blanquette avec spätzles maison pourtant bien chaude.
J’enquille l’A89, dans le brouillard, ça fait vraiment hivernale comme ambiance, surtout que plus loin la neige est déjà visible sur les sapins, ça au moins, ça devrait rendre moins probable la vue de types en short.
Je n’abuse pas du péage, je sors après Ussel pour faire un bout de 89, la N. Encore une belle route, à part Egletons qui est pénible à traverser, c’est pire que le Puy, surtout en suivant un camion de bois, et avec des circulations alternées.
Je ne l’ai pris qu’une fois cette RN, ça fait 22 ans, en retour de Suède qui commençait à Belley puis Bretenoux dans le 46, en 340 Turboliner. En 2017, si le camion est XL, les voyages le sont un peu moins, c’est comme ça. Quoi que du 31 c’est presque du XL en national, tant mieux.
Je boucle la pause après Egletons, et étudie où poser ce soir, j’avais en vue Lachapelle Auzac, c’est à 100 bornes, il me reste 1h30, ça doit coller. Après Sarran, chez crac crac, c’est Tulle, chez flamby, et Brive, chez René Madrias, où je retrouve l’A20.
Ça colle pour Lachapelle Auzac, il est à peine 17h, avec 8h52. Un dernier rayon de soleil revenu, toujours bon à prendre.