Carnet de bord de Juillet 2018 | Partager sur Facebook |
6h50, je quitte ce vieux relais, qui reste une valeur sûre. Les douches ont été refaites, c'est parfait. N73, Besac et A36 jusque la sortie Baume les Dames, c'est pour aller juste à côté de l’autoroute, dans la zone de Autechaux. Je croyais que c'était un simple fabricant d'emballages, mais c'est un vrai conglomérat de sté tourné sur la plasturgie. 19 ans de Gefco, 24/24, 365/365, et je n'étais jamais venu là, il etait temps, je serai moins bête aux prochaines vacances. Je trouve facilement la bonne boîte et un cariste m'emmène à une autre pour vider mes immenses palettes. Je le préviens que j’ai mes Europe un peu éparpillées partout dessus dessous. Il se marre. Il est bien sympa, un vrai sosie de Bata. Ça traine pas, je file, sans lui demander si son frère est retraité encore actif.
On continue dans le 25, à Faimbe, un bled paumé après l’Isle sur le Doubs. Mais avant, arrêt à Clerval, pour un café et un passage à la boulange, pour une bricole et un fendu. On se gare entre les 2 établissements, faut faire bosser tout le monde. Faimbe est pas loin de la vieille 83, qui après l’Isle sur le Doubs, trace vers Héricourt, laissant la route de Montbéliard. C’est un truc de déchets, enfin de vieux papiers. C'est vieillot, petite bascule, en 2 fois. Je suis bon pour remettre mes 18 Pal en plancher. Ça charge par un côté, heureusement les balles de carton glissent sur les palettes, enfin grâce aux butées de rive de la Schmitz qui les retiennent. Là encore, tout le monde est bien brave. Heureusement, car ils me refourguent quand même presque encore 28t. Vive le fret France. Enfin là c'est du petit fret France, puisque c'est pour remonter à Kaysersberg. Rdv à 16h. Y a le temps quoi.
Je monte par la 83 toujours, via Héricourt, et autoroute à Sevenans. Je prends le temps de casser la graine à la Elsass Tor, et continue par la 83 encore via Rouffach, Colmar. C'est beau par-là, plus que sur l’A35. On sait pas si les Vosges sont jolies grâce à l’Alsace ou inversement. Je me pointe au village préféré des français à mon usine que j’aime le moins de France. Enfin je suis mauvaise langue, déjà on se gare facile, c'est bon signe, et je rentre assez rapidement sur le parc des déchets. Un Mauvais Garçon est devant, mais je suis rapidement. Ça vide vite, faut que je file à une aire de balayage car j'en ai pour un moment avec mon plancher en divers sapins d’europe. Faut les retourner une par une, c'est très agréable.
Je me sauve avant l’heure du rdv quand même. Retour à Mulhouse, ou un complet de papier m’attend pour une rieuse plateforme du 88-11. J’en repars à 18h, je pensais galérer dans les bouchons mulhousien, et bien nada, tout vert. Tout le monde devait être devant le match ou quoi.
En vallée de Thann, pareil, enfin quelques voitures circulent en klaxonnant, drapeau tricolore à tout va, sur rond point partout. Le truc qui paye à voir en Alsace. Je rigole!
Retour via Bussang, et pose à Cornimont, y a encore pétanque à mon bled. Mon père m’a descendu son vieil Ebro, parfait pour rentrer à la maison.
Reprise des manœuvres lundi 3h!