| Carnet de bord de Décembre 2016 | Partager sur Facebook |
Le seul truc positif de faire cette ligne, alsace rp, c’est que la maison est sur le chemin, donc faut prendre le bon.
Je repars à 6h45, ça caille encore. Alors grand tout par Bussang comme lundi, vaut mieux faire 10 bornes de détour que d’appeler une sté de levage.
Comme lundi, ça ne roule pas de Thann à Mulhouse. Il y a de la neige à Thann, enfin de la neige, de la neige industrielle. Phénomène très localisé dû aux particules de pollution dans l’atmosphère qui peuvent entraîner un processus de congélation de l’humidité en suspension et se transformer en chutes de neige. J’en sais des choses...c’est ma chérie qui a vu ça sur un site de météo.
Presque 2h pour arriver à l’usine.
A la réserve d’emballage, 2 devant. C’est assez long, et mon déchargement de 256 bacs aussi.
Je repasse de l’autre côté de l’usine, au guichet national. Ça s’annonçait calme il y a encore 1h et il fallait attendre les programmes du Lion. C’est tombé, je dois retourner dans l’usine pour 2 enlèvements du 92 et du 52, mais avant je prends au quai ici 3,5m pour Vélizy. Et après il y aura du 78 à prendre à Richwiller.
Je repars donc dans l’usine, en mécanique, au 9L3. Un camion s’en va je prends la place. Il est 10h40, pas de souci ils me chargent avant la pause qui est à 11h. Cette équipe est bine sympa.
Je repars avec plus de 5m d’emballage pour le 92 Villeneuve la Garenne et un espagnol prend ma place. La suite c’est à un parc à vide de l’emboutissage, le VE6, ils vont bien aussi en principe. J’y arrive à 11h. Vite, je peux ouvrir, ils vont me charger aussi. J’ai juste ouvert, que la fille me dit que non, désolé, ils n’ont pas cette référence d’emballages demandés pour Nogent en Bassigny. Je dois retourné où j’étais t’à l’ heure...
Demi tour, et repassage au 9L3, l’espagnol n’a pas bougé, ben oui c’est la pause maintenant.
Je vais les voir, et ils me disent, non, c’est pas pour eux, va voir au 9L2 (juste à côté). Ça commence à me pomper, surtout que j’aimerais et qu’il faudrait bien vider le 52 cet am.
Je vais au 9L2, là c’est encore la pause, ça casse la graine dur.
J’attends sagement 11h. Un cariste me trouve, il est étonné par ma demande, c’est pas eux non plus. Pffff. Ils appellent le gestionnaire d’emballages de l’usine, résultat, je dois reretourner au 9L3, et c’est le type d’emballages qui était erroné...
Je reviens, et il a déjà l’info, je prends la place de l’espagnol.
A quai, j’appelle quand même Pascale pour la prévenir du changement d’emballage et lui raconter mes tours d’usine. Je lu demande si elle peut appeler à Richwiller pour charger du temps de midi. 5’ après, très bonne nouvelle, ce n’est pas prêt du tout, on oublie ce lot. Voilà une bonne nouvelle, un 78 de moins demain.
Je repars de cette usine à gaz à midi direction le Bassigny.
Je croise le père Alec31 sur l’A36. Il me raconte à la cibi la suite de ses opérations de la semaine, il ira demain à Offenburg. Oh putaing, chez les casques à pointe !
Je stoppe à la porte d’alsace, la porte de sortie plutôt, pour casser la graine à mon tour avec une baguette encore cuite sur place. J’ai eu été meilleur dans le domaine.
Je continue direction Lure, et on retrouve enfin le soleil vers héricourt.
A Lure, je file vers Luxeuil, car pour Nogent, j’ai envie de passer par St Loup, ça changera u n peu de Vesoul et de la 19.
A St Loup on peut voir le nouveau dépôt des tps Clot, une sacrée belle installation qui date de quelques mois.
J’aime bien cette route de St Loup Bourbonne, ça me fait penser quand on va aux fruits dans la plaine des Vosges dans les vergers de mes grands parents. On transite la haute Saône en fait. ça va, les 70 ne sont pas chiants comme les suisses, ils ne nous taxent pas.
J’arrive dans la ville coutelière à 16h. C’est aux forges que je vide les emballages. Je suis déjà venu ici livrer de l’acier allemand et certainement charger des pièces pour Mulhouse mais ça date. Je vide à quai tout de suite, nickel. A part que les Mulhousiens se sont trompés dans la quantité d’emballages, je découvre ça en recomptant ceux qui me restent (du même type) pour Villeneuve la Garenne. Il y a une pile en plus. Alors remise à quai, ils la vident et on rectifie les papiers. C’est bien les emballages, c’est pas trop le genre de fret délicat.
Bref, je quitte la ville de Bernard Dimey une bonne demi heure plus tard. Bernard Dimey, un homme d’esprit qui était d’ici, dont un festival porte son nom. On y est venu l’an passé pour aller applaudir notre idole, Frédéric Fromet. On a passé un super moment avec ma chérie.
Je continue sur ma lignée de routes secondaires, Chaumont et la 19. La croix de Lorraine est illuminée, ça déchire carrément. Pause 30 entre Bar sur Aube et Vendoeuvre/ Barse pour préparer la suite demain. Je vais d’abord à Villeneuve ou à Vélizy ? J’ai pas d’info pour le retour. Ça me parait plus simple de commencer par Vélizy, et d’arriver par le sud. On verra bien de toute façon, dans un sens ou l’autre, avec les histoire de pollution ça va être le boxon (même sans ces histoires d’ailleurs..)
J’enquille donc la N60 à Troyes pour rejoindre Sens.
Je finis sur la N6 au relais de Champigny sur Yonne, il est 20h30. Vivement demain !