FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • la B51, enfin la N10
    la nouvelle collection ottomane
    un temps de sud ouest
    Parkplatz Quinssaines
  • Mardi 7 Mars 2017
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    9h, pas une minute de plus, et ça démarre à 5h30, pour un lundi, c’est un peu juste, mais si je veux tenter mon déchargement rechargement avant midi à Bordeaux, y a pas trop le choix. En tous cas, je n’étais jamais venu à cette aire des Vérités, c’est pas trop mal, beau bâtiment, bien lumineux, sanitaires corrects,  il y a aussi une belle boutique, à prix corrects, j’ai quand même acheté un saucisson de la haute Loire histoire d’apporter un peu de devises à l’Auvergne. Et avec l’hiver qui joue les prolongations, je ne sais pas quand les chemins pour rejoindre Costaros seront à nouveau praticables.  Sinon, le resto, je n’ai pas testé, j’avais bien meilleur dans le frigo, la paupiette cuisinée du dimanche soir, miam miam, surtout la purée qui accompagnait. Bref, j’ai repris des forces pour être d’attaque ce matin.

    Et de partir tôt, Limoges passe bien, pas un coup de frein même au rond point de la sortie de l’A20.

    Par contre ça roule moins bien une fois la N10, comme toujours quoi. Merci l’interdiction de doubler et le 80. Le radar discriminant de Angoulême ne doit pas être trop rentable vu qu’on ça se traîne même pas à 70 à côté.

    J’arrive péniblement à Barbezieux en 3h45, sans doubler, il ne vaut mieux pas, ça chope souvent par ici. Je ne mets pas de gazole, je ne traîne pas pour filer à la douche et me boire un café. Je fais un tour en boutique pour aller voir les nouveautés en matières de bavette made in Turkey, je ne peux pas m’en empêcher. Il y en a une avec des chevaux, ça ferait bien à l’arrière du F12, non, bof, ça ferait un peu kitch. En tous cas on n’en voit pas encore avec le portrait du sultan Erdogan, ça finira bien par arriver.

    Je me penche plus sérieusement sur les transfos, les grosses cavaleries, car j’ai envie de mettre un micro onde, plus pratique pour réchauffer les plats du week end. Bon je réfléchirai et repasserai au retour si je suis décidé.

    J’arrive à Bordeaux Lormont en 1h pile, ça roule nickel à cette heure là. J’ai encore crû croiser le Fh de Fab24 en arrivant dans la ZP, appel de phare, mais pas de réponse à la cb.

    Le client, je le connais, déjà fait l’an passé, j’y avais passé presque un matin. Là, il y a un peu de monde, mais j’ai tout de suite un emplacement. Au bureau je parle tout de suite que je reprends de la marchandise. Ah oui un paquet me répond le gars. Non, je dis qu’on m’a dit 3. Non, c’est un, mais on va voir. Bref c’est pas clair.

    J’ouvre, dessangle, tout derrière, les poteaux la bâche. Mais le cariste est occupé. J’appelle Pascale pour cette histoire de nombre de paquets. Elle voit avec la scierie du 68, et rappelle. Alors, ce n’est pas 3, ni 1 mais 2 ...

    Le cariste attaque enfin, il n’est pas loin de midi. Je lui dit pour les 2 paquets..Non, non, c’est 1... pff, je re-sonne Pascale, elle me demande le nom du gars du bureau, et rappelle. Alors il y en a bien  , mais un est perdu, ils vont chercher... perdre des paquets de 13,50m, c’est balaise.. Je laisse le cariste vider, ça va assez vite, et il revient avec le fameux paquet. Et le 2eme ? Ah ben non, c’est la pause, on verra après.. Il est midi 35, il a déjà fait du rab. Pfff, je suis un peu furax, pas moyen de faire un beau disque, même avec du rechargement sur place. Je casse la graine et fait un peu la sieste, ça fait quand même du bien, vu les trombes d’eau qui tombent. A 13h30, je file au bureau, pour signer le vidage, et commencer à remplir l’expédition. Le gars me fait déjà le BL, avec UN paquet ! Purée je deviens fou. Mais non, il n’y en a qu’un...Purée, j’a attendu 1h pour rien. J’avais fermé le côté du paquet déjà posé, mais re ouvre pour que le cariste le pousse peu au milieu du coup. Ils sont bien sympas, mais se ne rendre pas compte qu’une heure c’est une heure pour nous. J’appelle Pascale pour lui dire que je suis un peu furax et que je me barre qu’avec un paquet épicétou. Pas de souci, ils feront avec.

    Je pars à 13h50, j’aurais pu faire 3h, mais j’ai mis du travail vu que j’étais quand même optimiste avant midi, bref ma bonté me perdra.

    Faut vraiment que je prenne bientôt quelques jours, je deviens exécrable à la moindre attente.

    L’avantage, un paquet je ne suis pas lourd. Mais ce n’est pas pour ça qu’une fois la N10 ça roule mieux, comme ce matin ça traîne à 65, 70. Et les espagnols font preuve de zèle en la matière. Enfin ils ont dû déjà donner en prunes. 

    Je suis sûr que ça roule mieux sur la B51.

    Je refais un arrêt à Barbezieux pour un peu de gazole et embarquer un transfo.

    Je dois pouvoir compléter dans le 39 demain et tout vider dans le 68 l’aprèm et faire 11 h ce soir. Faut juste que je pose à 18h30. Je suggère à Pascale que je pourrai recharger. Pour le moment il y a un retour du Nord à faire. 

    En léger ça trace, et on ale droit de doubler sur le tronçon de Angoulême à Chasseneuil. Et la remontée via Confolens gagne quand même un peu de temps par rapport à la route de Limoges. Je vise la Côte d’Auge, les doigts dans le nez.

    Et une fois la Souterraine, pareil la moyenne repart à la hausse. Bon ben la Côte d’Auge, j’aurai 8h45 à peine, alors je laisse couler jusque l’aire de Quinssaines, en longs, sous les lampions, je serai bien, 8h59 au compteur, parfait. Même si à pas 10 minutes, j’arrivais à l’aire des Vérités, tant pis, il faut parfois faire rimer législation avec optimisation.