FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2017 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le Toupystan
    debout ça passait pas
    chez les verts
    la rcea dans le sundgau
    repos camarade
  • Vendredi 7 Avril 2017
  •  

    Démarrage au poil à 6h30, batteries au top. Et non à poil, car c’était plutôt frisquet dans le bien mal nommé département du Doubs, il a fallut mettre le chauffage pour que je veuille bien sortir de la couette.  Avant hier à Lézignan, il devait faire 15, on entendait des bastos tourner, 15 degrés... 

      Comme presque un rituel je m’arrête déjà à Arbouans a à la boulange pour un café et un amande. 

    Pour Wittenheim, je fais le grand tour par Soultz, c’est joli la vue du piémont vosgien. 

    J’arrive chez le client de l’escalier vers 8h15, je l’avais appelé hier aprème pour lui dire 8h30. heureusement, parce que tout le monde est déjà là, les fistons, un possible petit fiston et le père du fabricant de l’escalier. Je vais faire mon Pierre70, livraison de particulier oblige, le client limite sympa, qui prend de haut, veut guider avec diligence pour faire la manoeuvre de stationnement. Ce n’est pas la place qui manque, c’est une sacrée grosse ferme. La maison est bien jolie aussi. Je suis soulagé en ouvrant la bâche que rien n’ait bougé d’un centimètre, parce qu’une rayure  n’aurait pas fait rigoler le destinataire..

    C’est un fiston qui s’emploi à vider au manuscopique, toujours sous les gestes de guidage du paternel. L’atmosphère est détendu en discutant des bambous que j’ai à l’avant, je lui demande s’il en veut un. Et je raconte l’ histoire des 2 camions semaine qui en chargent pour l’allemagne afin de nourrir les pandas de zoo. Réponse : ah il n’y a plus que les loisirs qui comptent dans notre société.. Bref, mon particulier n’a rien de la belle cinquantaine pimpante mais est plus dans la soixantaine réac ! 

    Je repars de là 45’ plus tard, alors que je vois le petit fiston filmant discrètement mon départ, un futur passionné peut être, pour retrouver le client des bambous, une pépinière à Rumersheim le haut, paumé entre Mulhouse et Chalampé. Faut une demi heure pile, c’est une petite za, juste après un fabriquant de toupies. Il y en avait partout avec toutes marques de camion, le Toupystan quoi.

    Le client des bambous est bien sympa, on les vide par le côté, en les roulant, et les descendant à 2, ça se porte. Ils ont une dizaine d’années pour faire cette taille, et c’est costaud en fait, je trouvais hier qu’ils les entassaient sans trop de ménagement. Le client m’aide à balayer les feuilles et la terre. Et pompon, il me propose le café ensuite. C’est la 3éme fois cette semaine, c’est cool ça. Coup de fil à Pascale, il n’est pas tard encore, il y a un petit régio à faire, pas grand chose, des boîtes vides à Pulversheim pour Gefbox à Etupes, ma foi je prends, ça achèvera ce vendredi.

    Je remonte le Florival, c’est chez Faurecia, une usine de sièges, un Figueiredo qui vient de Vouzela a fini et c’est mon tour. C’est pas complet, comme souvent. A 11h30 c’est plié.

    Tiens mon usine est en face de chez heppner, et là bosse un de mes anciens affréteurs sur l’inter. ça fait 10 ans qu’il est là, et autant de temps qu’il m’a dit de venir le voir dès que je passais par là. Je ne suis pas à la bourre je me pointe donc à l’affrètement. Il est bien là Dimitri, toujours en inter. Il me paye le café et on discute du bon vieux temps, il se souvient même de la plaque de mon ancienne semi, 5030TE88 ! Parce qu’aujourd’hui l’inter, c’est moins drôle, quand il me dit les prix qui se pratiquent sur des montées de part et d’autre de l’Oder, ça fait peur, les descentes d’Espagne pareil...

    Il est quand même étonné de ma situation aujourd’hui, « t’aimais bien l’inter toi non ? » oui tu me connais bien.

    Après cet instant de nostalgie, je pars pour achever ma mission d’inter départemental. 

    Après Mulhouse, c’est marqué un panneau à message variable que l’A36 est coupée et qu’il faut sortir à Burnhaupt. A 107,7 ça raconte qu’il y a eu un gros carton ce matin au niveau de Belfort et qu’il y a de la retenue, alors ils coupent largement en amont, et dans les 2 sens. Au sud, c’est carrément à Baumes les Dames qu’il faut sortir.

    J’enquille alors le Sundgau via Dannemarie et Delle sans trop de difficulté, on croise quelques gars perdus, des plaques étrangères toutes droit arrivé de la RCEA, mais sans plus.

    On arrive du bon côté, au Technoland à Etupes sans encombre. J’ai cru voir le pisciniste chez Lexoviens à côté de Gefco, mais c’est son collègue qui gare là. 

    Il est 13h30 passé, j’ai un quai de suite Juste le temps de casser une graine avant de vider, mais ça ne traîne pas.  

    A 107,7, ils disent que c’est rouvert, mais il faut que tout se résorbe, il y en a pour un moment. J’appelle une fois vide, il n’y plus rien, alors je me remonte tranquille pareil via le Sundgau, passe à Delle en début d’aprèm, et voit les quais où je chargeais le Magdeburg entre autre, un LT y est.

    Bon je ne vais pas me plaindre, je me pose à Mulhouse, enfin le camion, pour une semaine, qui devrait faire du bien.