FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2016 Partager sur Facebook
  • Photos
  • de la réclame
    Grignan
    passage en 84
    huile du 26
    F1220, non, 26
  • Mercredi 8 Juin 2016
  •  

    Malgré la chaleur de toute l’après midi de la veille, la nuit a été fraîche assez rapidement. Heureusement, 18h caniculaire, se serait l’enfer.

    C’est plutôt le paradis ce matin puisque je traverse la route pour aller à la boulangerie pour un campagne tranché et un café. 

    8h45 je mets en route. Pas avant, vu qu’il y a pas de place devant mon magasin qui est carré sur les horaires.

    8h55, ouf, il y a pas de camions, et la jeune femme de la réception est déjà sur le fen. Ça vide garé sur la route. 9h12 je repars, quelle affaire. Malgré le tout sourire de la file, j’en fais pas une tonne en politesse. Je suis rancunier parfois.

    Go chez le dernier, à Nyons, en Drôme provençale. Enfin des bornes à faire, 250. On se contente de peu de nos jours. 

    Les horaires que j’ai, c’est de journée, avec une pause de 12 à 14. Alors autant aller à la douche à Roussillon. C’est la n°8, sur le papier indiquant de refermer la porte en sortant en toutes les langues, il est rajouté au stylo www.fierdetreroutier.com. Je croyais que la pub ravageant les paysages c’était interdit.

    Au tel, j’ai Pascale pour la suite, il y a de quoi bouger demain, pas de la très grande distance, mais de la foulée, puis recharger après. Va pas falloir perdre de temps quoi. Et j’aime autant comme ça.

    Plus bas, je croise mon beau frère qui remonte son vin de l’hérault comme un mercredi lambda pour lui. QSO au gsm naturellement. Je lui raconte mes aventures, il me dit que mon boulot est cool. 

       

    Je quitte l’autobahn sieben à Montélimar sud et il faut une toute petite heure pour rejoindre Nyons via Grignan puis une enclave du 84. C’est bien joli ici, je suis dépaysé, et c’est ce que j’aime dans ce boulot. D’autant plus que je ne suis jamais passé ici de ma vie.

    Je me gare sur le petit parking du petit magasin de bricolage dans une petite zi de la petite ville de Nyons à 13h25. Je mange un morceau, puis ouvre les côtés et refous le bazar dans le coffre de droite, tout est bien sec, les équerres, la table. La saison terrasse est ouverte !

    Le personnel arrive à 13h55 et attaque de suite le déchargement.

    14h10, c’est fini. Efficace les 26. 

    Je remonte sur le 26 côté nougat. 

    1 bonne heure de route plus tard, je me mets  à quai dans une boîte qui fait de l’emballage de toute sorte. Ils ont bien 4 boîtes autour de Montélimar. J’ai eu bon qu’à la 2ème tentative.

    Peu de temps perdu, car je suis chargé de 33 pal en 20’ en exagérant. Rapide les 26.

    Ça va sur Auxerre, je reprends l’autoroute à Monté nord. Pas le temps de traîner sur la N7 que pourtant j’affectionne jusque Chanas.

    Lyon, c’est le boxon sur l’A46 d’après 107.7, un carton vers Mions. C’est malheureux, où que l’on aille en France en Europe, il faut toujours une grande ville à passer en fin de journée. 

    Je file tout droit via le périf. Pas sûr qu’on ait le droit. Je demande via sms à un lyonnais pur sucre, il me dit que c’est interdit, mais que c’est pas clair.  J’y go, on verra bien.

    Y a bien 15 ans, même plus, puisque je roulais encore en Magnum, je me suis fais allumé à St Fons, 300 ou 600 frs quand même. Pourtant mon collègue me dit qu’il y passe, que c’est pas interdit, sachant qu’il est à cheval sur la loi.

    Pas du trop gagné de temps, c’était bien rouge aussi. Et vu 2 contrôles de polizei. 

    Mais au final, vite passé, c’est pas Paris quand même.

    Après Lyon, le thermomètre redescend rapidement sur les 20 degrés.

    Je garde l’autobahn jusque Chalon nord. Après, la N6, c’est que du bonheur tellement elle roule bien. J’aimerais bien savoir la différence exacte de temps entre Chalon et Avallon.

    En tous cas, la flotte arrive.

    Je stoppe à Molphey, dans un petit resto après Saulieu, il est 21h30, et record pour moi actuellement, j’ai atteins 691 kms. Je préfère ça. Et j’aurais encore bien roulé un peu, à la radio, chez Goumarre, ça cause Coluche, les 30 ans approchant oblige.

    Repas, puis je tomberai rapidement dans les bras de Molphey.