FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2016 Partager sur Facebook
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  • les ruhrspanish liner
    l'étang de bebert
    zut, marche arrière
    2 ponts
    1 pont
  • Mardi 8 Novembre 2016
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    Douche café finis, je quitte le relais de Donzère à 7h25 où 3 allemands de chez Albrecht se sont posés à côté de moi cette nuit. Les mecs, Deutschland Spanien linienverkehr, la classe,  des dinosaures dans leur catégorie.

    Autoroute à Piolenc, mais je ne m’affole pas de trop, inutile d’arriver trop tôt sur la cité phocéenne, j’imagine que ça doit bien merdoyer un moment le matin là bas.

    A 9h, sur Vitrolles c’est quasi bloqué, et ben, je vais avoir des remords de ne pas faire la RP en régulier? Bon, la vue sur l’étang de Berre est sympa, du coup on tolère. Je paume une demi heure, et en fait c’est un carambolage de 3 voitures sur la voie de gauche au passage du 3 en 2 voies.

    Du coup, ça s’est fluidifié plus bas, c’est vert par l’A55 comme l’A7. J’y vais par ce dernier. Y a du lourd en travaux avant ma sortie, après celle du vieux port. 

    Ma rue est tout près de l’autoroute, j’y arrive à 10h. Je me fais avoir, je rentre en avant chez le client et y a pas trop de place pour retourner. Pas grave, le 1er gars bien sympa que je vois me guide pour reculer dans la rue, et je refais la manoeuvre inverse. Ils m’attendaient bien. Un autre me guide comme il faut, il faut rentrer en marche arrière dans un vieux bâtiment en slalomant entre des poteaux, mais ça va nickel.

    Je dépoile toute la semi, et tous viennent admirer la bête qu’ils devront emballer.

    Je suis sous un pont, assez vieux, ils préparent les élingues, mais ça colle pas, elles sont bien trop longues, il y a très peu de marge pour lever, et si ils les dédoublent c’est trop court, alors le chef, me fait avancer pour être à cheval sous le pont à côté, pour utiliser les 2 ponts. C’est assez long à mettre à mettre tout en branle, mais on y arrive, avec bonnes rigolades et bonnes engueulades sans transitions entre les types. Une fois décollée, comme d’hab, j’avance tout doucement. Mais il y très juste en place devant, ils doivent refaire de la place comme ils peuvent devant le camion. Mais ça va. Je referme vite, un belge qui est arrivé derrière me file un coup de main, sympa. Une bonne heure 15 plus tard, je pars, impec. Il y a 2 pecos garés en warning dans la rue qui attendent aussi pour vider ici.

    Je recharge à St Chamas, c’est râpé pour midi, alors je décide d’aller faire un tour en petite Armorique, c’est bientôt l’heure de l’apéro, et j’aimerais bien goûter le pastis au chouchen. Alors il me faut faire un petit crochet par le 28 avenue de Bruxelles à Vitrolles. J’ y viens bien par l’avenue de Londres comme ce fameux Chouchen me l’a précisé. Nickel, il a de vrais dons de gps.

    Ça me permet de faire une croisure au bureau, ça en jette. Ça ne m’était pas arriver depuis Gennevilliers avec notre affréteur préféré.

    On prend le temps de discuter un moment. Je repars quand même un peu avant 13h direction mon rechargement, sur les conseils de Christophe je passe via Lançon car un pont est pas loin du client.

    J’y arrive à 13h35, c’est bouclé jusque 14h, alors je casse une graine en attendant.

    Pascale me sonne, elle s’est aperçue que sur son mail est écrit que c’est prêt qu’à 16h.... C’est bien de le dire mais si j’avais su, je serais allé à la bouillabaisse qui m’était gentiment proposé. On va voir. 14h, ça loupe pas, déjà ? On avait dit 16h, pas avant ! il me dit charger 2 camions qui sont arrivés derrière et je prendrai un quai. Ma foi c’est eux qui voient. En attendant, un autre camion arrive derrière, le chauffeur me demande où est la réception, je lui réponds puis il revient vers moi en me demandant si je ne suis pas sur un célèbre forum. Si. C’est Michel du 50 ! Ah, j’aurais pas reconnu. 

    Il fait du remplacement pendant sa retraite pour un patron du coin qui fait la Normandie en régulier. On discute bien, d’Angleterre beaucoup. Et des Vosges, car il est allé récemment en camping car par là, et il a bien aimé.

    Je me mets à quai et finalement, ça charge déjà, alors qu’il n’est pas 15 h30. Même pas un 1/4 h après le cariste me fait signe que c’est fini. De quoi ? Il n’y a même pas 4m, c’était prévu complet. Non, c’est normal me dit il, il n’y a que ça aujourd’hui. Ah, temps mieux. Je préviens quand même Pascale qui demande à gefco13 si c’est bien ok comme ça.  Pas de souci. Il est un peu tard pour trouver quelque chose à cette heure ci, alors je commence à remonter sur Nevers. 

    A peine sur l’A7, un mail arrive, demain un complément sur Combronde pour le 58 aussi. Impec, moi qui commençais à me fixer comme itinéraire la 102 et l’A75 pour aller dans la Nièvre. Cool. 

    Ciao l’A7 à Piolenc et direction Aubenas. Le tunnel est interdit cette fois, mais la déviation va nickel. 

    Je grimpe la Chavade, c’est bien sec, et avec 4t ça trace, on freine même en montant.

    En haut par contre, ça devient gras et le thermomètre baisse, jusque -4. Je croise une saleuse en haut. En 20 années de route, c’est la 3ème fois que je passe ce col, et la 3éme fois que c’est la nuit, comment je fais pour faire des photos, marre !

    Les heures passent, je me dis que si j’allais manger au Cocher ça pourrait être bon pour les calories par ce froid vif. Comme ce resto ferme tôt, je préfère appeler. La patronne me dit 20h30 maxi. Ça va être tendu, mais ça devrait le faire. Une fois l’interminable « Lepuysienne », la c haussée est à nouveau sèche et le thermomètre remonte et je peux à nouveau monter à la régule. Heureusement, je me pose sur le parking du Cocher à Limandre à 20h27, les 4h15 viennent de sonner.

    On va me servir, impec. Ça m’évite de devoir faire intervenir mes réseaux locaux, et puis je ne mange pas de ce pain  de toute façon !!