Carnet de bord de Décembre 2017 | Partager sur Facebook |
Je file à la douche à 6h30. Ma foi c'est correct, petit mais propre et eau chaude.
Un café au distri et pain beurre au camion et je m'inscris, on laisse le 06.
Ça ne sonne qu'à 8h20, j'ai un quai. Comme hier, on se vide. Cette base a l'air ancienne. La réceptionniste me file un coup de main. Mon GSM sonne, c'est Pascale qui veut une photo de ma pièce d'identité pour le rechargement. Qu'est ce? une centrale nucléaire ?
On arrive aux 4 palettes sur plancher de palettes, et naturellement ils n'ont pas de fen, c'est un peu scabreux, 2 1/2 palettes posées sur une 100/120 posée sur 2 pal € superposées, ça commence à faire haut. Une bascule au niveau de la rampe et s'appuie heureusement sur le montant de la semi. La dame appelle un de ces collègues avec un gerbeur pour redresser le tout, ouf, pas de casse. Et il dégerbe les autres posées sur €. Pas une réflexion, rien, il reste des braves gens dans le monde de la grande distri. Je me sauve à 9h20 Vers ce fameux retour. C'est à St Fons, je pense à un truc du genre Solvay. Non, c'est à un truc EDF.
Ça roule bien, j'y suis à 10h via le perif.
L'accès à la barrière est étroit, c'est juste à côté de chez Kemira.
Je sonne, le temps que l'interlocuteur comprenne que je viens charger et non vider, il passe deja 10'. Des gars viennent me voir, mais ne voient pas du tout ce que je charge, rien n'est clair. J'ai le destinataire, la ville, un no de commande, et la consigne de charger avant 11h. Ben non, ils n'attendent rien, faut que j'appelle. Ce que je fais, donc Pascale appelle ceux qui nous filent ça. Encore 10 15', Pascale le rappelle, en fait il aurait fallut la pièce d'identité la veille.. On pouvait pas le deviner hier, surtout que rien n'est marqué sur le fax qui m'est transféré. Mais ici ça ne parle pas du tout de ce détail, pour eux, il n'y a rien à charger. Ils m'invitent même à partir, ça sert à rien d'attendre. Et la barrière ne peux pas s'ouvrir, alors faut reculer dans la rue. Un gars sympa surveille le peu de circulation qu'il y a.
Bon, ben c'est annulé, mais Pascale compte bien facturer quand même, vraiment loufoque ce truc.
Le problème, il n'y a vraiment rien d'autre sur les bourses. On attend. Je reste un peu en vrac dans cette rue, le long de la jonction au perif. Un petit tutute, c'est le petit Mich qui vaque à ses ramasses.
Je décide de mieux me garer et file à la zi de Mazet où j'ai dormi une fois. J'ai du mal à trouver une place, mais je suis bien garé sur des emplacements. Il est midi, toujours rien, on attend 14h par principe. De là, je ne suis pas trop loin du centre de St Fons. Je pars à la recherche d'une boulangerie. Ca va, ça se trouve plus facilement que du fret, à même pas 1km.
A 14h, Max me donne le feu vert pour commencer à remonter. J'aime autant, je ne peux pas trop attendre jusque 17h, fait que je pose ma semi au gge demain 1ere heure.
C'est dingue, pas de fret à Lyon. Mais ça m'est déjà arrivé une fois de rentrer d'ici à vide un vendredi.
Arrêt deja à Bron pour l'adblue, comme ça 15' et toc.
Full N83 à travers la Dombe sous le soleil. Enfin pas que, on n'est plus en été quand meme,vers Lons ça neigeote un peu. Et après Montchauvrot où je birfurque vers Dole, ça revient presque au beau.
J'emprunte donc ma route, enfin celle des vosgiens quoi. Tout ca sans neige.
Pause après Vesoul, 30'. Toujours au sec. Par chez moi ça neige, j'hésite à laisser tour l'ensemble au gge, ou dételler pour éviter de faire rameuter toute la famille à mon service. Surtout qu'il faudrait me ramener demain ou lundi.
Ça neige vers Luxeuil, mais une voie est au noir. Et c'est carrément propre dans la montée de Fougerolles, c'est aussi bien, à vide.
Finalement je dételle devant chez Volvo et rentre à la maison, ça roule, 3 fois rien de neige chez moi.
Il est 21h, je vide les affaires, pendant ce temps j'entends un pfffffffff, vers l'essieu arrière. À la frontale je vois pas, je bouge le tracteur de 50cms, et là pas de mal à repérer une grosse tête de vis que j'ai ramassé dans un pneu..
Demain il fera jour...
Bon week end !