Carnet de bord de Janvier 2018 | Partager sur Facebook |
C’est reparti. Voici 2018. Pas de grand changement à priori. Un tour de natio lambda m’attend déjà. Ah si, le camion a des batteries neuves. Bon ça ne remet pas tout en cause, mais on se gelera un peu moins que cette fin d’année dernière. Chez Volvo ont un super chargeur, enfin pour eux surtout, il dit l’état des batteries. Après une charge des miennes sur presque 24h, il indiquait qu’elles n’étaient encore qu’à 80%. Donc elles ne veulent plus prendre toute la charge, et c’est temps des remplacer. Ils ont mis un autre modèle, des Varta Super Heavy Duty Silver. Rien que le nom, ça envoie. A voir si ça enverra suffisamment de volts pour les degrés dans la cabine à l’arrêt sur un peu plus de 2 hivers..
Décollage à 7h10 pour commencer par une zc, 88 68. C’est à St Dié. Pas embêté avec la neige vu qu’il n'y a plus rien. Ce serait le pompon qu’il neige, pas pu skier de la semaine avec cette foutue flotte et ma creve surtout.
A 8h à quai, c’est à une cartonnerie plastique en ville, déjà venu y a 1 ou 2 mois. Ce n’est plus le même cariste. Bien sympa, les vœux et tout, mais je le suis comme un toutou à chacune des palettes dans la semi, ses fourches dépassant à chaque fois de 10cms, y a pas moyen, il n'y arrive pas.. Et ça va pas trop vite. Il me raconte qu’il bossait avant à la cristallerie de Baccarat, alors il fallait faire lentement là bas, tu m’etonnes. Bon si les fourches dépassaient là bas aussi ça devait pas le faire à mon avis.
Enfin chargé à 9h30, direction la papeterie d’Illzach où ces plastiques serviront de couverture aux blocs notes. Via Bonhomme, il faut 1h45.
A Illzach ça va mieux, je suis vide à midi. Pas de petits blocs notes pour le chauffeur cette fois, il n’y avait pas un 2eme tirepal pour prêter main forte. Et puis il m’en reste un bon paquet.
Midi, tant que j’y suis je vais au gazole juste à côté. Café offert, le 1er de l’année, c’est pas de refus. Faut charger à la rue de la fonderie à Mulhouse, c’est à la vieille fonderie quoi. J’y vais via la sortie Pfastatt, je me souviens plus si via Riedisheim c’est chiant ou pas. Il n’est pas 13h, un camion va repartir, je prends la place dans le vieux hall après avoir casser une graine vite fait. C’est des machines pour mettre en sacs. Et donc le genre de machine qui va sur les ports, et les ports, ça se trouve souvent dans le 76. Du coup, j’aurai pas besoin de sortir le stabilo pour ce 1er voyage 2018.
Presque 2h pour charger, gummiage et sanglace inclus. Pas trop lourd, 6 7t. J’essaie de repartir d’ici via Brunstatt, c’est plus chiant. Il n’est pas trop tard, à peine 15h30, je passe via Thann et N66, ça roule bien. On retrouve un peu de la lumière, du soleil en arrivant sur le massif, dans le Bussang. Après ben c’est Nancy, N4 et tout le tralala. Déjà un vœu 2018 qui ne se réalise pas quoi.
Arrêt pour les 30’ à l’aire du Barrois, déjà bien blindé. Je casse une graine. Les restos plus loin sont déjà tous bien blindés aussi. Enfin c’est cool, c’est bien sec, on ne crêpit pas son camion en passant seulement devant les sorties de ces resto du 52, 51, 77….un exploit à cette saison. Je fonce, et pousse via la 36 jusque Réau, comme ça pas de perte de temps à trouver une place. Il est 22h10, ouf.