FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2016 Partager sur Facebook
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  • Pont d'Ain Villieu
    Dombes, c'est pas de la daube
    Nationale six....
    le pays de Bata
    on a les péages les plus pourris d'europe
  • Vendredi 9 Septembre 2016
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    11h plus tard, c’est reparti. Enfin, il n’y a pas 11h de sommeil brut, je suis encore tombé sur des connaissances, le voisin de Cornimont qui remonte de sa Corse, et Bernard, un ancien chauffeur de mon père, avec qui je peux bavarder des heures du passé. C’était le chauffeur copain y a 30 ans, ça l’est resté. Et il est toujours aussi passionné par son boulot, ça fait plaisir.

    A peine parti, j’ai tendance à finir ma nuit que je suis réveillé par des appels de phares, klaxon, clignos.. en face. C’est Quentin88 qui m’a reconnut malgré la nuit noire et obscure. Coup de bigo, il arrive de Nîmes. En forme le jeune.

    J’arrive à Villieu par Pont d’Ain, pas d’interdiction dans ce sens, juste des bleds un peu chiants et des platanes qui passent pas loin.

    En place à 8h35, c’est moins la joie que le semaine dernière, je ne reprends pas d’emballages vides, ils me vident quand même assez vite. Heureusement car je dois recharger à 10 h30 à Mâcon. Je passe à travers, c’est joli, mais ça roule pas top, par Chalamont tout ça.

    Du coup je n’y arrive qu’à 10h40. Bon il n’y a rien qui va mal, je dois livrer ce soir à Niederhergheim qu’à 19h40. 

    Ici, c’est chez un grand transporteur Mâconnais qui fait dans la boisson. Je suis bien accueilli, et même le type du bureau fait de l’autodérision sur sa façon de prononcer « Niedergheim », je l’ai repris : «  Niederhergheim ». Je suis pas alsaco, mais je m’y connais quand même mine de rien.

    Je me mets à quai tout de suite et le tel sonne, c’est Pascale, « tu es bientôt à Mâcon ? »... ceux qui affrêtent me cherchaient déjà. Elle en profite pour me donner ce que j’interprète comme une bonne nouvelle, je ne vais pas encore emprunter la nationale de mes 2(fois 2) pour commencer la semaine prochaine. Cool !

    11h35, me voici chargé de jus de fruit, je monte sur l’A6 pour contourner Mâcon puis N6. Pause sur la petite butte après Tournus, impec pour manger, il y a un petit vent. On voudrait que cet été dure jusque la retraite.

    La suite logique, N73, A36 à Dôle, je sors à Baumes les dames, il y a Nico du 38 qui fait sa pause entre Clerval et là. C’est marrant on s’est croisé pratiquement au même endroit hier.

    Je garde la natio jusque Montbéliard, c’est le bon sens pour rouler, pas de bouchons.  

    A Fontaine, c’est encore le boxon au péage, purée, il y en a marre de ceux qui se plantent dans la file 30. Derrière, je reconnais le Fh blanc frigoriste vosgien, il y en a pas 36, Quentin. Il a fait sa nuit à Besançon après que je l’ai croisé ce matin, il va recharger à Burnhaupt. Le veinard, il a une bonne régule, il a des pneus neufs, moi ils sont au taquet, alors le galice liner, c’est pas trop mon cas en ce moment. Enfin, c’est pas un scoop ça.

     J’arrive à la base de Niederhergheim à 17h55, un peu en avance...

    Pas grave, j’attends en m’occupant au clavier. On me fait signe à 19h10 avec un quai, ils attaquent à 19h37, 3 minutes d’avance. Ils sont sympas quand même. Ce qui est sympa aussi, c’est qu’il n’y a pas de palettes à reprendre au dépôt de Colmar. 20h, je file pour une dernière ligne droite de 20’ pour poser le camion à Mulhouse. 

    C’estle week end, tout va bien comme toute cette semaine d’ailleurs !