Carnet de bord de Mars 2017 | Partager sur Facebook |
Démarrer à 4h40, c’est déjà pas facile, mais encore moins quand c’est de la maison. Bon, ça ne fait pas de mal de se doucher une fois en semaine en pouvant oublier de chausser les tongs. Et c’est appréciable aussi de pouvoir repartir avec un thermos de bon café. Ça rince bien au niveau météo. Il est 5h sur St Nabord, les Stralis de la grande maison locale se mettent en route et enquillent la N57, jamais avant, 5h, c’est comme le 80, c’est coutumier dans cette maison.
C’est un peu des retrouvailles avec ma bonne vieille N4, ça fait tout de suite bizarre quand on ne la prend pas 2 semaines. Peu importe, la moyenne est bonne et on l’abandonne pour la 44, dispensant de la traversée de Vitry.
Arrêt gazole à la Access de St Martin sur le Pré. C’est saturé aux pompes PL comme souvent. Je me pose en essayant de ne pas gêner l’accès des bagnoles. Mais on se demande pourquoi faire des efforts, des gars(en camion) se posent dans la file comme pour attendre d’accéder aux pompes, mais vont juste se chercher leur café. Très civique quoi.
Bon je suis vite le prochain, mais en apportant ma carte, la chauffeuse du bus devant ne connaît pas le code de sa carte en payant, et à la 2eme tentative, la caissière lui suggère d’appeler sa boîte pour se renseigner. Peu importe, elle évacue la pompe et c’est enfin mon tour.
Une fois que j’ai payé, je m’apprête à redécoller, mais en regardant l’horloge, j’ai déjà réussi à faire 38’. Le rush de t’à l’heure est passé, je suis seul aux pompes, et bien je fais les 7’ restantes. C’est pas bien, mais là y personne, c’est pas pareil. Je me paye un café de la thermos avec des brownies confectionnés par ma petite hier aprèm, mercredi oblige. C’est bien bon. 8h45 je peux repartir à 0 et passer tranquille Reims et rejoindre la N31 de l’autre côté. Elle est en 2x2 jusque quasiment Fismes. Après, on peut oublier le turbo, la moyenne rechute jusque Soissons. Mais ça roule bien quand même, j’ai 4h33 depuis ce matin à l’entrée de Soissons. Mon usine est de l’autre côté de Compiègne, j’y arrive un peu avant 11h. Il y a un Trans Ayan à quai, décidément. Je tarde avant de voir le cariste, mais j’ai le quai tout de suite. Ça va être juste, mais pas besoin de rehausser, juste ouvrir la traverse arrière. Je discute un peu avec le Trans Ayan, mène mon enquête, lui demande s’il y vient de Redondela, non, il arrive de Avila, pour la même boîte aussi, avec des emballages et reprend des pièces. Il est portugais, de Viana de Castelo, un peu au sud du Rio Minho, pas très loin de Porriño, d’où est cette boite. Ils sont 20 portugais sur 60 chauffeurs, c’est courant sur Vigo. Il a la rangée de coffres Bawer sur la semi, comme tous les portugais, ça le fait. Il faut bien ça, ils font un peu toute l’Europe avec souvent des week end dehors.
Tout va bien, je suis vide bien avant midi. Je repars, sur mes pas, pas vraiment sur la route de la Galice quoi. J’ai 100 bornes à faire pour aller à Vervins. Je quitte la N31 à Soissons pour reprendre la non moins riante N2. La Picardie, c’est joli, mais faut quitter ces axes vraiment tristounets. Les parkings sont tous des refuges, pourris, crades, ça coupe l’appétit. Alors je roule, et passe Laon. Le paysage s’éclaircit, et le temps aussi. Je trouve à me garer sur un petit parking refuge, mais le long des champs, moins glauques que le long des bois de la 31. Je mange en 30’ et j’arrive peu de temps après à Vervins. C’est une grosse usine, ça sent bon, ben oui, c’est chez Lu. J’ai un quai tout de suite, et le cariste charge par 2 piles, donc ça va vite. 11t de barquettes framboise sur 66pal. Faut pas que je me fasse braquer ou que je ne me braque moi même surtout, c’es bientôt l’ heure du goûter. C’est du service rapide, je repars à 15h15, mais même pas un échantillon pour le chauffeur. Comme partout quoi de nos jours quoi. Cette belle cargaison est à livrer dans le nord, demain 11h.. je trouve un n°, appelle pour demander si je peux venir un peu avant. Oui, si il y a un trou, il me videront, bon.. Ils feront bien comme ils veulent, je ne recharge pas bien loin.
Alors je monte tranquille, N2 jusque la Capelle. Il fait beau, c’est super beau les bleds ici. Puis la N43. Je passe où j’étais allé avec le F12 en décembre, au Cateau en Cambrésis.
Ça roule bien, mais le nombre de ronds point qu’il y a pour contourner Cambrai énorme. C’est presque aussi pénible que du temps où on traversait la ville. Non j’exagère.
Mon bled Flers, est juste au dessus de Douai. Je connais un resto où j’étais allé il y peut être bientôt un an vers Noyelles Godault. Les places étaient chères, et bien là, malgré qu’il soit 17h30, c’est déjà blindé. Je me pose encore sur le trottoir.